29/05/2012
« UNE BUSE ECLAIREUSE ME MONTRE LE CHEMIN. »
© Photo ci-dessus : pagesperso-orange.fr
Voici venu le temps des moissons !
Ô belle contrée fécondée par la Semeuse aux quatre points cardinaux
La faux et la batteuse achèvent la récolte du fruit de tes entrailles, en cette fin de juillet prometteuse
Par ailleurs, la charrue façonne une terre repue de fertilité qui a tout donné
Combien de roues de paille déferlent des pentes vallonneuses de Gorze la mosellane ?
Territoire d’alternance baigné de soleil et inondé de pluies diluviennes
Œil divin, rayonnant, perçant l’horizon bleuté
Chaleureux guide réveillant les sens permis, léchant le cheminement d’une folle randonnée
Je suis à la fois en campagne et à l’orée du moi
© Photo ci-dessus : http://www.etymologie-occitane.fr/2011/06/abes-abet/
Escorté par une buse, aux cris rassurants, à la recherche d’une proie…
Je respire à pleins poumons, à deux doigts de l’émoi
Mêlé aux champignons, sous lesquels chantent les elfes, aux bouquets de fleurs épars
Le chardon, symbole de la Lorraine, montre fièrement ses couronnes naissantes ou écloses
Le chardon chante une ode dédiée à Otto de Habsbourg
Des clochettes violettes recouvrent par transparence des fées au regard malicieux
Coquelicots et fruits indomptés rougissent de timidité à mon passage
Boutons et étoiles, dorés ou mauves, parsèment un sublime tapis de nature byzantine
Ronces gonflées de mûres charnues et juteuses
Orties, arbrisseaux, feuillages rebelles rampants, touffes d’herbes,
Cailloux ruisselants dans les coulées de boues figées
Mon épopée sauvage et glorieuse me conduit, me perd, volontairement, dans le monde des animaux, au cœur de la Grande Feuillue, loin des petits hommes et de leurs villes maudites, oppressantes et stériles
Recul nécessaire à une parfaite reconstitution intérieure et donc extérieure
Feu de Dieu sur cette vallée chevelue où règne l’espoir
Enfin, je peux m’élever, grimper sur mon Solutré, consacré à Saint-Belin, ma source du Bonheur
Laissant derrière moi quelques tâches de paysage, le terroir gras de Lorraine, où paissent de magnifiques bovins, qui semblent convoiter du regard les rouleaux blonds dévalant les collines avoisinantes
Nous sommes sur la route du lait…
© Photo ci-dessus : http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/57254_Gorze.html
Ici, je suis déjà né dans une autre vie
Ici se trouve mon destin d’homme de la glaise
Au milieu des paysans qui façonnent les étendues chocolatées, domestiquées du Grand Est, à grands coups de fourchette géante
Au milieu des bûcherons, coiffeurs de l’Antre : la Croix aux-loups
Je caresse ma Terre Promise, couchée telle une belle soumise
Le mouvement perpétuel de ma vie s’arrête, je fais le point
Puis le vent m’entraîne, me pousse vers l’avant
Je suis le papillon cherchant toujours plus de lumière
La descendance me suit, attentive, elle se réfugiera bientôt dans ce temple de verdure préservé, afin de retrouver la paix
Je lui apprends à respecter ce dédale de survie, d’amour infinie
Sur les traces de nos guerriers ancêtres résonne la quête identitaire
Si le sanglier ne se montre pas aujourd’hui, par contre, une biche gracieuse nous rend hommage sans fuir
Pas gaillards, clairière isolée, nous fusionnons avec les esprits de nos Pères
A l’ombre de chênes-cathédrales, séculaires, et au milieu d’autres rois de la Toison Sylvaine, je rends Justice à notre plus longue mémoire, tel un Saint-Louis conservateur ; tandis que passe une limace rouge-orangé étirant, majestueusement, à mes pieds son temps unique
Je n’ai vraiment rien à faire du monde de la consommation, puisque je suis pourvu d’un sixième sens : ma Terre de Gorze !
Je m’étire un instant, allongé sur une bute, demeure d’éternité, où je peux m’assoupir - après une petite collation bien méritée - « Les quatre fils Aymon » pour gardiens d’un songe où je refais le monde…
© Jean Dorval, le 24/07/07, pour LTC Poésie.
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« LES ENFANTS DU MONDE NOUVEAU. »
D’après « Le Faune de Marbre » de William Faulkner.
Les peupliers sauvages se balancent comme les corps de jeunes vierges élancés
En rangs désordonnés ces belles danseuses, souples et ivres à la fois, hissent leurs cimes lumineuses, leurs poitrines vert-argent, offertes à la voûte stellaire bleutée
Le souffle des premiers vents frais du Printemps déchaine leur élan de Liberté
Bouleversant ciel et terre, comme tombés d’un azur sans rivages, les oiseaux impatients s’agitent en quête de l’âme sœur, annonçant le Renouveau de la Vie Eternelle
Les premières violettes percent timidement le drapé émeraude recouvrant le corps d’une Terre prête à être fécondée de toutes parts
L’herbe épaisse, encore émue d’humidité, ressemble à une chevelure désordonnée bordant des chemins menant nulle part
Le soleil fait resplendir la charge cristalline d’un ruisseau qui se brise en de multiples fragments de glace en contrebas
Cette explosion d’assauts guerriers, confondue en blanche écume, en véritable frisson incontrôlable continu d’eaux folles, s’échoue de tout son long en une veine nourricière irriguant la vallée toute proche où paissent les troupeaux sages et gras
Les champs de blés de leurs solennels sillons s’abreuvent au passage pour mieux renforcer la fougue de leurs jeunes pousses qui tendent les mains vers le Très-Haut
De chaque côté, des hêtres bavards se frottent à des lilas indisciplinés
Les bouleaux entourent, en formation serrée, une clairière récente
De fourré en fourré, d’arbre en arbre, telles des sentinelles bruyantes, les pioupious diamantins des jeunes recrues résonnent en échos épars
Les vergers à fruits d’or naissants, presque parés de tous leurs atours multicolores, entrecoupés de bourgeons arrogants, accueillent des passagers clandestins trônant parmi de futures poires, pommes ou cerises tentatrices
Les haies d’épines protègent des baies en gestation qui seront au final dérobées
Les loopings des hirondelles sont autant de guirlandes vaporeuses clairsemées par hasard au gré du temps
Sans bruit, l’araignée tisse une étoile lumineuse sur la bruyère des sous-bois
La face pure du jour, ensoleillée, encore trempée des flagrances de la Terre, réchauffe les grands espaces sortis récemment de la longue nuit de l’Hiver
Des myriades d’abeilles conjuguent, déjà, les notes parfumées, découvertes sur la Palette du Divin Jardin, recréée sur mesure au rythme des saisons, et sur laquelle le Monde rêve éveillé
La Vie, sanctuaire scellé d’une Alliance suprême avec le Créateur - l’évaporation de la rosée matinale achevée - attend la pluie comme on attend l’Amour, un rameau vert à la bouche, tendu en offrande, par avance, à l’Eté prometteur à venir…
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 14 avril 2012.
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« TILIWA (1) D’ABONDANCE. »
D’après les « Chants Berbères de Kabylie » de Jean Amrouche…
Sur le versant sud de la verdoyante Vallée de la Soummam
Où se fondent les paysages émouvants de Kabylie
Je retrouve en ton sein ma Doulce l’empreinte primordiale
Là, où tes eaux s’étirent, j’épanche ma soif
Mélodie surgie des entrailles profondes de l’Algérie
Chant rythmé à l’Espagnol, Mandole kabyle
Communion de destins, gloire secrète de tous mes espoirs
Je suis de ton Peuple, comme ton Peuple est de moi
Voici les vers, voici les musiques,
Voici les chants de mon Cœur,
Ceux qui résonnent en toi
Accords accordés, tensions dénouées
Chemins de pins sauvages
Ô combien de vers inspirés, sucés aux lèvres de mon Amante adorée,
Parfums de miel et de lait mélangés,
Et d’où point la source apaisante nourrissant le puits d’un village d’antan
Je sais pleurer que pour rafraîchir mon Aimée
Partagé entre Amour et Eternité,
Je choisis l’Amour Eternel
Ta voix chantante a sur moi un pouvoir d’ébranlement unique,
Aux vertus incantatoires
© Photo ci-dessus : http://tottilami.centerblog.net/14-la-femme-berbere
Tes atours rituels sur le métier à tisser mon âme chaque jour m’inclinent un peu plus au partage solidaire
Je rends public notre Amour
Tu élèves ma plume à sa plus haute perfection
Je me retrouve sur tes routes sans déroute
En ta présence, le soleil pleut et les nuages irradient
Entre blanche toile et cretonnes fleuries, je respire ta féminité berbère préservée
L’ocre et le safran subliment ton visage
Mon esprit grâce à toi n’est plus tordu comme un sarment
Et je m’élève comme un palmier dans le désert
Derrière les montagnes l’Astre véritable est tombé
Et je m’allonge contre toi pour te réchauffer
Tes oiseaux visitent mon esprit de jour comme de nuit
Tu ouvres alors une fenêtre sur ton oued chargé d’émotions
Tu ouvres alors une fenêtre sur ton oued polisson
Tes larmes de joie intensifient mon outre d’abondance
Peut être l'une des plus anciennes photos représentant une jeune beauté kabyle...
© Photo ci-dessus : http://kabylie-davant.skyrock.com/2403869243-Une-belle-jeune-femme-Kabyle.html
Paix et salut au sommet de chacune de tes collines câlines
Ô ma Patrie terrestre charnelle !
Tu entretiens ma soif pour mieux me satisfaire
Pour toi, j’ai retrouvé l’immortelle raison
Détaché de tout, j’honore ta beauté d’un tribut militant
Je suis le Génie des Montagnes qui n’exhausse que toi
Devant toi mon Cœur est pur, et je suis tel un jeune faucon
Notre couche s’anime dès que je te touche
Je t’honore du Levant au Couchant, et du Couchant au Levant !
Le temps s’est arrêté !
L’ambre d’une lampe emplit de son odeur notre chambre
Ce lit que tes mains disposent m’invite en ton antre
Dans tes draps, en Homme de Foi, je glisse !
Ton visage est le seul remède contre la sécheresse
Je cueille pour toi un plein panier de figues de Barbarie
Tes éclats de rire me ravivent
Ta bouche délivre ma vaillance
Tes yeux brillants comme le jais m’hypnotisent
Je suis ivre de Liberté
Je plane sur tes courants d’air
Tel un ouragan, tu m’emportes
Je marche pieds nus sur l’azur
Tu es ma racine
Tes belles manières mes amarres
En ta présence, je ne sens plus la pluie battante,
Ni même la morsure du soleil !
Ô fenêtre sur ta mer intérieure
En ta compagnie, je connais les jours les plus heureux
En moi coule un sang généreux
Ta fontaine me ressuscite
Vol puissant emporté par un vent de récolte
Au son des youyous, je me pose sur ton épaule
Je suis le nouvel arrivé renouvelé,
Celui qui te couvre de roses des sables
Nos jours sont sacrés, Ô ma Chérie !
Va doucement, tout doucement,
Laisse monter en chacun de nous une vague irrésolue
Parmi les grands voiliers du désert,
Je t’ai choisie aigle femelle
Très belle Femme kabyle en tenue traditionnelle.
© Photo ci-dessus : http://algeriasong.over-blog.com/photo-1726216-Belle-Femme-kabyle-tenue-traditionnelle_jpg.html
Le berceau de tes bras m’enveloppe
Tu es la fille aux pieds jaunes
L’ouvrage entre nous n’est jamais terminé
Une amulette d’argent se balance entre tes seins
Des anneaux tintent à tes chevilles
Des bracelets scintillants épousent tes bras
Ta chevelure s’échappe dans cette danse,
Ta chevelure t’échappe dans cette transe
La fleur d’oranger te parfume, t’habille
Le henné noir fait écho à tes yeux
J’ôte ta ceinture
Tous nos désirs sont comblés,
Nos greniers toujours remplis
A la saison des blés mûrs
Tu inondes les étoiles de fils dorés
Que la Terre de tes Ancêtres te garde, te soit propice,
Car tu es ma Seule Complice
Du Crépuscule des Cieux,
Ô mon Cœur, chaque jour, je t’explore
Je marche parmi tes sables émouvants
J’entre dans ton fleuve de feu
Ô Source, donne-moi de l’eau,
Et aux lendemains de l’Amour
Rappelle-nous toujours de vivre pour seulement nous aimer
Que ce soit notre unique prière au plus divin de notre Humanité
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 12 avril 2012.
Notes : (1) Traduction : "les fontaines, les sources" en Kabyle.
13:57 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, jean dorval poète, poète, poésie, poésie lorraine, haendel, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, romantique, fleur bleue, amour, l'amour, saint-valentin, tiliwa d'abondance, d’après les, « chants berbères de kabylie », de jean amrouche, kabylie | Facebook |
"FANNY."
A l’heure des violons et des corps de chasse,
Sur une pièce d’eau d’Haendel,
Dévoré je suis,
Entre pommiers en fleurs et champs de magnifiques violettes,
Par l’émoi que me cause ta silhouette
Je suis ton dévoué serviteur
Ô voie sacrée !
Survolant ton front avec la légèreté d’un nuage
Je ceins ton cœur du bout des lèvres
Je suis, nous sommes, égaré(s) dans un tourbillon d’émotions
Bright Star : Trailer / Bande-Annonce (VOSTFR/HD) par LeBlogDuCinema
Je chéris ton honneur comme on entretient un feu de camp
De nuit, comme de jour, sans détour, je me dévoue à l’aveu
Mon Amour pour toi oscille entre tes fragrances printanières
Et le petit bouquet de marguerites que je t’ai offert
Aucun prénom n’est plus doux que le tien
Du bout des cils, je recueille ton innocence
Mes doigts invitent tes mains au séjour
Je t’entoure de promesse et d’allégresse
J’écoute ton cœur tel un horloger
Jamais, je n’aurais pu imaginer pareille lecture
Ma Bien-aimée,
Une lettre de toi, un mot de toi
Une lettre pour toi, des mots pour toi
Je chavire et je vire
En avant toute jusqu’à l’Astre Divin !
Je me consume…
Je suis sans le sou, tu es mon unique trésor
Pour toi, seule, je compose cette poésie
En Musicien des Mots qui ne connaît pas la crise
Je m’installe à tes côtés afin de ne plus m’égarer
Je retourne en pèlerinage à ton cou
Telle une dédicace
Je t’aime à la lumière d’une bougie
Pour peu que la flamme en soit éternelle
Je suis ébloui,
Rien depuis la Création n’est plus éclatant et délicat que toi
Je marie nos mains un instant sans fin
Je grave nos égards dans mon Art
Une telle proximité ne peut que luire
Je suis en toi, tu es en moi
Je croise mes doigts avec les tiens
Je t’invoque Etoile brillante immuable
Même les vents contraires me ramènent à toi
Je tombe empli de fièvre à tes pieds
Respirant à la naissance de notre Monde
D’un geste auguste, tu calmes ma sentence
Tu m’enivres mieux que l’absinthe
Auprès de toi, mes jours ne sont plus comptés
Je refuse de manger pour mieux me rassasier de ta beauté
Même le chant des oiseaux rappelle notre détour
Mon cœur ne fait plus que battre, je revis au quart de tour !
Je goûte au trouble à grandes lampés
Je savoure tes courants alternatifs
Nous dansons une valse infinie sous les arbres fleuris
Et un, deux, trois baisers !
J’ai payé cette traversée au prix de mon existence
Et je ne regrette rien
Je suis prêt à tout, ici-bas,
Pour te tenir enlacée contre moi
J’embrasse ta poitrine
La peau a une mémoire que nous ne saurons déjouer
J’embarque à nouveau sur ton navire d’instantes délectations
Tu es un cygne glissant sur les fleurs champêtres
Je fais le vœu d’être dans ton sillage
Grâce au Ciel, l’heure est venue de réchauffer l’horizon
Sublime rituel, afin de finir en parfaite oraison
© Jean DORVAL, pour LTC Poésie, le 26 mars 2012.
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« EL ULTIMO TANGO 1850-1900. »
Pour lire le poème ci-dessous dans son jus, il convient d'écouter en même temps le délicieux morceau d'Astor Piazzolla : "Caliente"...
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Ce soir au salon argentin
Ô volupté complice
Sur un air d’Astor Piazzolla
J’ai envie que tu t’abandonnes dans mes bras
J’ai envie de vaincre ta fougue jusqu’au dernier Tango
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Déclinaisons symbiotiques
Impros symétriques douces et accélérées
Dérive à l’unisson sur talons aiguilles
De têtes hautes en pas chassés
Parfums et peaux emmêlés !
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Expressions libres en bas réglisses
Sexteto tipico emballé d’un autre temps
Contrebasse et piano, notes mélancoliques
Violons et bandonéon doublés du rouge de tes lèvres
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Petite mort partagée sur la piste de danse
Corps à corps endiablé
Partenariat toujours renouvelé
Allégeance à la cambrure de tes reins, de tes pieds
© Photo ci-dessus : http://blog.terremaroc.com/
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Matador-Paon instrumentalise sa Suivante à sa guise
Pour finalement la lâcher sans surprise
Puis par son entremise semble épuiser la belle éprise
Finalement en contretemps ce possessif duo s’électrise
Pour achever son tempo lent 2/4 et 4/8 en état second, mouillez chemises !
El ultimo Tango sans méprise !
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
© Jean Dorval pour LTC Poésie, le 25 décembre 2011.
INFO PLUS SUR LE TANGO :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tango_%28danse%29
http://www.youtube.com/watch?v=5p6GiX84-_s&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=kCrQLBKXwOI&feature=fvsr
http://www.youtube.com/watch?v=n1xU-VF2oJM&feature=relmfu
http://www.youtube.com/watch?v=0Vnkju1bK7Q
Une idée de CD, pour ceux qui veulent approfondir leurs connaissances sur le Tango, parution en 2004 chez "El mejor de la CASA DEL TANGO" : "El Ultimo Tango De Buenos Aires" (Roberto Goyeneche, Astor Piazzolla, Nestor Marconi, Quinteto Ventarron, Amelita Baltar, etc.).
13:50 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : caliente, bas réglisses, bas résilles, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, tango, tango argentin, astor piazzolla, buenos aires, el ultimo tango, de buenos aires, argentina, viva argentina, el mejor de la, casa del tanguo, 1850, 1900, metz, moselle, lorraine, centre pompidou-metz, france, amérique du sud, hispano-américain, amour, romantisme, romantisme argentin, bandonéon, violons, contrebasse, piano, sexteto tipico | Facebook |
« BEFORE SUNRISE. »
© http://membres.multimania.fr/undergronde/jazz/milesdavis.html (Miles Davis à la trompette…)
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
Comme jailli d’un bac à musique
Music oh ma music !
J’ai CD à ta tentation
Plein de bonnes intentions
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
Rêve Party, Trompette-bohème
Tout simplement, je t’aime
Progressif-crooner caressant l’aveu !
Parcours intensif dans tes cheveux
© http://accessoirespourinstrumentavent.blogspot.com/2010/12/sourdine-pour-trompette.html
(trompette et sourdine wah-wah…
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
Blue moon underground-celebration
Pavillon rouge insolent sur le départ
Sonnent les cuivres de toutes parts
Peel Sessions initiation !
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
Sur tes hanches, j’égrène mon tempo-low
De rondes muscatées en Jazz charnu, je me la joue pas en solo…
Viens faire un tour de chant avec moi sans faire fi
Autour de minuit, en Jam Session ma HI-FI
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
J'ai déposé à tes pieds toutes mes oblations,
Toutes mes impossibles passions
Out of control tremblements, magnitude 9
Sous tes latitudes, enfin, je tombe mes habits neufs
© http://cliketclak.skynetblogs.be/archive/2010/11/03/indiscretion.html (féminité musicale !)
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
Partition dédiée que j’électrise
Dieu sait que j’ai le Jazz dans les tripes
Pourvoyeuse de good trip
Tendre débordement que moi seul maîtrise !
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
© Jean Dorval pour LTC Poésie, le 19 janvier 2012.
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28/05/2012
"POUSSIERES D'ETOILES" SUR LA BLOGOSPHERE...
MDO est une poétesse lorraine d'une grande délicatesse de ton et d'esprit. Elle écrit ses rêves secrets où se mêlent passion et Amour. Elle aime l'Homme, un homme... Elle lui donne tout en pensées et en actes. Et ses mots n'attendent que Lui ! Ce sont des mots nouveaux qu'elle invente rien que pour Lui, des mots qui caressent. C'est cela la magie de SA poésie, à lire absolument !
JD pour LTC Poésie.
INFO+ : http://alphacentaura.blogspot.com/
16:29 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc poésie, poussières d'étoiles, poésie, lorraine, poésie lorraine, mdo poétesse lorraine, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, nancy, meurthe-et-moselle | Facebook |
"ENVIE D'UNE PROMENADE AVEC TOI..."
16:20 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : j-p ii, jean-paul ii, bienheureux, jean dorval poère lorrain, poésie, péosie lorraine, centre pompidou-metz, metz, lorraine, moselle, quais de la moselle, régates messines | Facebook |
"COMME UN OISEAU EN PLEIN CŒUR !"
© Photo ci-dessus : http://0f.img.v4.skyrock.net/0f3/oophoto-gallerieoo/pics/1104554982_small.jpg
Faire de l'Amour un rêve vivant...
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
Témoins du temps qui s’envole
Ces draps, nos draps, portent encore ton parfum enivrant…
Et profitant de la douceur de cette très belle soirée d’été
J’écris pour toi, rien que pour toi !
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
Prenant l’initiative, je souhaite occuper tout ton esprit
Comme un oiseau ferait son nid au creux de ton cœur
Tes jolis yeux verts valent bien une telle intention
Car ton manège me fait tourner la tête !
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
© Photo ci-dessus :
Baiser volé, baiser déposé sur ton cou devant les arcades du cinéma Palace
Rendez-vous secret avoué à la face du Monde…
Oui, je revendique d’être fleur bleue, romantique comme un fou
Puisque c’est le seul moyen de venir et de revenir à toi, en toi !
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
Adorable petite Nénette exhaussant le présent
Rehaussant les saveurs de mes ardeurs de tes épices familières
Le Bonheur devient alors simple comme un sourire,
Comme ta mini jupe grise, plissée, glissant le long de tes jambes...
Tel un oiseau en plein cœur
Comme au premier jour de notre rencontre
Je retrouve à plaisir le chemin de ton cœur
J’y vise l’imperceptible, l’infiniment intime
© Jean Dorval, le 07 juillet 2010, pour LTC Poésie.
"DE PERE EN FILS !"
Écarquillement, petites billes anthracites
Pleurs sans larmes
Plissement de paupières, façon tacite
Tu paraissais sans armes
Fragile jusqu'au bout des cils
Gémissement bredouillant
Fragile jusqu'au bout des cils
Frémissement vaillant
Délicieuse moue par ta bouche formée
Cheveux noirs ondulés, pâmés
Ta poitrine se soulevait, se rabaissait à plaisir
L'inaccessible tes doigts semblaient saisir
© Photo ci-dessus : vanille63.centerblog.net
Joues charnues qui s'exposent
Joues empourprées au gré des pauses
De menottes en petites anémones de mer
Il te fallait peloter la beauté de ta Mère !
49 centimètres de Vie animés
3 kilogrammes de Vie aimés
Sur le flanc gauche posés
Dans la couveuse déposés
© Photo ci-dessus : i-services.net
Devant l'Ecole de la Création réalisée
Parents émerveillés, arrivés
Masque du sommeil ravivé
Petit Pierre endormi, enfin apaisé !
© Jean Dorval, le 21 mai 1996, pour LTC Poésie.
01:32 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : « de pere en fils ! », poésie, bébé, pour l'amour d'un enfant, un père et son fils, jean dorval, jean dorval pour ltc | Facebook |
"POUR TOUJOURS, LES QUATRE SAISONS DE GORZE !"
© Photo ci-dessus : http://csport57.free.fr/spip.php?article146
Le vent souffle sur le très beau vallon où coule la Gorzia…
J’irai y reposer par un beau matin sans brume
Les animaux rencontrés, au hasard des balades d’antan, me rendront un vibrant hommage
Les arbres, sans contrainte, s’écarteront respectueusement
La buse qui veille sur moi poussera à nouveau son cri strident
Au lever comme au coucher du soleil, suivant le rite de Mère Nature,
Je continuerai à me promener dans les champs l’âme en paix
Je ne compterai plus les heures, le temps s’arrêtera pour mon plus grand plaisir
Le Semeuse fécondera toujours les terres d’abondance
Les troupeaux paisibles goûteront, encore et encore, l’herbe grasse
Et chaque moisson nourrira les jardiniers du paysage
Le pèlerinage de la Foi deviendra éternel
J’escaladerai le Mont Saint-Blin sans fin
En haut, je m’agenouillerai devant le Calvaire
Et je prierai pour le Salut du Monde
Aux pieds de Notre-Dame de Gorze, la Vierge dorée et adorée,
Je remercierai Mon Doux Seigneur de m’avoir toujours guidé ici-bas
Que ce soit en Automne, en Hiver, au Printemps ou en Eté,
Au rythme des quatre saisons de Gorze, je veux vivre ma seconde vie, une promesse sans limite d’appartenir à Ma Terre !
Au centre du monde spirituel d’une Abbaye jamais disparue de mon cœur où naquit le Chant Messin,
Respectueusement, je rejoindrai, alors, la table de ce vieil Abbé Commandataire
Et nous boirons enfin, ensemble, au Calice, le Sang du Christ, le Petit Gris de Moselle !
Jean Dorval, le 17 août 2008, pour LTC Poésie.
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08/08/2009
C'EST LE TROISIèME ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DE NOTRE AMI ET POèTE JEAN VODAINE...
© Photo ci-dessus :
http://www.lagalerie.lu/Vodaine/
En hommage au poète Lorrain Jean Vodaine qui est décédé il y a tout juste trois ans, LTC republie l'article de JD paru à l'époque...
« JEAN VODAINE N’EST PAS VRAIMENT MORT ! »
A 85 ans, le poète Jean Vodaine s’en est allé. De son vrai nom, Vladimir Kaucic, d’origine slovène, restera l’Amoureux de la plume et de l’encre. Il démarre sa carrière littéraire par l’invention des récits improbables, publiés dans la revue « La Tour aux Puces ». Aveugle, Jean faisait « travailler sa mémoire ». Sa renommée européenne, puis mosellane, trouve sa quintessence dans ses poèmes-affiches, véritable poésie visuelle ; dans des textes, comme « Le courrier de Poésie » fait en collaboration avec Edmond Dune ; ou dans une rétrospective d’œuvres graphiques, intitulée « Drôles d’Oiseaux ». Afin d’honorer le poète disparu - domicilié pour l’éternité à Baslieux (54) – il serait avisé de créer prochainement un lieu immortalisant sa mémoire. Il avait fait vœu, de son vivant, de créer une Maison de la Poésie à Metz…
© Jean Dorval, le 09/08/06
INFOS PLUS :
http://www.luxiotte.net/liseurs/auteurs/vodaine.htm
http://remue.net/spip.php?article1913
http://www.lagalerie.lu/Vodaine/
http://www.lekti-ecriture.com/blogs/alamblog/index.php/po...
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