23/03/2013
« L’INCONNUE DU BAR 333. »
© Photo ci-dessus : http://www.logiciel-freeware.net/wallpapers/userpics/10067/nuages-en-noir-et-blanc.jpg
Accoudée au Bar 333
Elle déguste un café
Il est déjà dans son nombre
Leurs regards croisés
Leurs regards complices
Ils sont comme deux hauts-fourneaux
En attente d'être rallumés
Le plaisir au bord des lèvres
Leurs regards tendres
Leurs regards interrogateurs
L'arôme du nectar noir les envoûte
Ils n'en perdent pas une goute
Comment dire tout haut ce qui se dit si bas ?
Leurs regards égarés
Leurs regards fusionnés
Il la promène dans les galeries du Centre Pompidou-Metz
Comme un flirt, le temps d'un après-midi
Il la frôle, lui prend la main, la désire sans conteste...
© Photo ci-dessus : © Photo ci-dessus : http://www.logiciel-freeware.net/wallpapers/userpics/10067/nuages-en-noir-et-blanc.jpg
Leurs regards évadés
Leurs regards aimantés
Serait-elle « La Muse » de Picasso, « La Femme à la Guitare » de Braque ?
Serait-il « Le Groom » de son cœur (selon Chaïm Soutine), « Le Coq » de Brancusi ?
A se perdre dans l'obscurité des salles de cinéma
Finalement, ils se retrouvent !
Tête-à-tête dans la foule !
Parade langoureuse spirituelle !
Leurs regards savourés
Leurs regards déclarés
Elle est de Nancy
Il est de Metz
Baisers échangés par la pensée
Leurs regards séparés
Leurs regards promis
Chacun retourne de son côté
En attendant un autre rendez-vous
Que silencieusement tous deux espèrent...
© Jean Dorval, le 14 mai 2010, pour LTC Poésie.
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"AU CLAIR DE LA MUSE."
Gustave Moreau
Hésiode et la Muse (1858)
© Photo ci-dessus :
http://cybermuse.gallery.ca/cybermuse/search/artwork_zoom_f.jsp?mkey=7164
Dans ses pas,
Transpercé d'un trait toujours fécond
La nature m'invite,
Et je plonge en son sein.
Dans ses draps,
Humant d'envoûtants parfums aériens
J'effeuille sa Vie sans retenir ma joie,
Livré tout entier à son sort exaltant.
Dans ses bras,
La vibration de sa voix si douce
Me fait ressentir le plaisir à l'envie,
En elle à chaque instant je revis.
Dans ses cheveux,
Le bruit lointain du monde expire
Mon âme en silence,
Enfin, s'abandonne à la quiétude.
Dans ses yeux,
Sublime asile où repose ma constante
Mon cœur repu,
S'endort chaque soir.
© Jean Dorval, le 13 février 2010, pour LTC Poésie.
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17/03/2013
« DANS LE LIT DES AMANTS... »
© Photo ci-dessus : http://www.sagesse-primordiale.com/blog/wp-content/colombe.jpg
Dans le lit des amants
Se niche une colombe
Refuge intemporel
Repos des élus
Souffle de Vie
Autant en emportent les aimants
A tout instant, ils flottent sur le temps
Se promettant un miracle
Que les Dieux leur dédient
© Photo ci-dessus : http://jmg.j.m.pic.centerblog.net/aaw8kfk1.jpghttp://jmg.j.m.pic.centerblog.net/aaw8kfk1.jpg
Dans le lit des amants
Se niche une colombe
Refuge intemporel
Repos des élus
Souffle de Vie
Ils basculent vers l'azur
Perçant des voluptés
Le menu de leur corps disponible à toute heure
Tel un luxe à la demande !
Dans le lit des amants
Se niche une colombe
Refuge intemporel
Repos des élus
Souffle de Vie
Resplendissante floraison du Printemps
Egarement volontaire d'un trait-Cupidon
Le temps d'être l'un pour l'autre est venu
Ne retenant plus leur respiration, ils plongent !
Dans le lit des amants
Se niche une colombe
Refuge intemporel
Repos des élus
Souffle de Vie
© Jean Dorval, le 20 avril 2010, pour LTC Poésie.
© Photo ci-dessus : http://s2.e-monsite.com/2009/12/20/08/resize_550_550//LA-COLOMBE.jpg
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15/03/2013
« ERRANCE GALANTE. »
Variations affectives labyrinthiques totales… (1)
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Egaré dans les méandres langoureux de tes grâces
Impossible de te cacher mon hardiesse
Etincelles et feux de joie symbiotiques
Toi seule règnes sur mon heur
"Et Vicé Versailles Pompidou" by JD.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Ton Amour m’invite à l’aveu solidaire
Ta beauté volontaire sans égale
Emprisonne mon regard
Jusqu’à la Nuit de l’Humanité
Julio Le Parc "Continuel-lumière..."
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Offrande de ton cœur
Balancement spirituel engagé
Je suis le dépositaire de ta Foi
J’investis ton dédale de dentelle
Entre deux fusions de lave
Julio Le Parc "Continuel-lumière avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Tous les jours, tu es mon salut
Incomparable virtuose aux seins pommelés
Incendiaire sans pareil qui met en transe
Conduite accompagnée addictive !
Julio Le Parc "Continuel-lumière..."
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Je suis tien par serment
Tu es le sarment brûlant de mes trêves
Je n’échoue jamais dans mon attente
Tu es ma sublime alliance
Maya Deren et Alexander Hammid : "Meshes of the afternoon", 1943, film cinématographique 16 mn, noir et blanc, sonore, 13', Centre Pompidou, Musée National d'Art Moderne.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Cap de bonne dépendance
En ta présence ondine
Toute douleur s’apaise, tout doute s’efface
Avec toi, je m’invite en eau sûre
Générique du film "Vertigo" ("Sueurs Froides") d'Alfred Hitchcock, sortie en 1958 (2'37", Universal Studio).
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Accréditation exclusive
Vallée fertile créatrice
Accueillant son Héros en mode infini
Vibrant hommage à l’éternelle féminité !
"Light Sentence", 1992, par Mona Hatoum (et inconnu coincé dans le temps, a little touch of Teiten...)
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Tu me transcendes d’allégresse
De plaisir et de tendresse renouvelés
Et notre chambre, alcôve libératrice,
Même en pensée,
Devient l’irradiant soleil de nos nuits
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’ouvre les fenêtres de tes yeux
Je te comble de hauts faits d’âme
Je n’accomplis sur toi que des gestes élus
Tu es la source, le lien, le rituel !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Belle Bacchante enivrée de vitalité
Jusqu’au point du jour, tu me fais dériver
J’insiste à t’en prier
Au Paradis de joie, je suis mené !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Euripide en est témoin,
Tu es ma part de butin butinée
Le labyrinthe luxuriant où je m’égare volontiers
La mesure exacte de nos deux corps captifs
Ma sentence consentie !
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Promenades câlines, égarements partagés
Ma Dame, mon doux transport
Il ne me faut point mourir de soif au pied de ta fontaine
Mais juste y vibrer de volupté
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’enlace ta nature favorable
Je l’inonde de mes rimes dédiées
Dimension variable du plaisir
Unité de commune plaisance
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Ô doux festin !
Ô doux partage d’Inception !
Amour d’exception !
Attirance confiée, conception !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Magnitude 9 à parts égales
En suivant le cours de ta raison
Ma gentille Galantine
Je vis tes latitudes et longitudes intenses
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Je te consume d’importance
Ma demandeuse d’asile sentimental
Clandestine intuitive mise à nu
Foyer ardent ravivé
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Alchimiste dompteuse d’épices sensorielles
Vertigo en itinéraire mixte
Expression libre recentrée
Carte mémoire affective réinitialisée
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Chaque jour, Ô ma compagne,
En découvert autorisé sur l’Amour
Je t’accompagne
Cœurs croisés en campagne
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’épouse ta cause, j’arrive
Je séjourne sur ta rive
Je dévore ton incroyable jeunesse
Royale promesse sans détresse
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
© Jean Dorval, le 11 octobre 2011, pour LCT Poésie.
Notes :
(1) En hommage à l’exposition « ERRE, Variations Labyrinthiques » qui a lieu du 12 septembre 2011 au 05 mai 2012 au Centre Pompidou-Metz.
© Crédit Photos Jean Dorval, Teiten et Aya 2011, avec l'aimable autorisation du Centre Pompidou-Metz et l'agence d'architecture Jean de Gastines Architectes en association avec Shigeru Ban.
23:34 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : centre pompidou-metz, jean dorval pour ltc arts, metz, moselle, lorraine, teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain | Facebook |
14/03/2013
« ERRANCE PARTAGEE. »
© Photo ci-dessus : http://www.pix-populi.fr
D’après l’œuvre d’Henrich Heine.
Mon Cœur,
Heure étoilée de l'Humanité,
Tu es mon âge d’or.
Quand je regarde au fond de tes yeux,
Toutes mes peines et mes douleurs s'évanouissent.
Et quand j'embrasse ta bouche,
Là, je suis tout à fait guéri.
Quand je me repose contre ta poitrine,
Il surgit en moi comme une joie céleste,
Que je ne peux contrôler.
Ma merveilleuse Veilleuse,
Ton chant parvient jusqu'à moi,
Tu es la preuve vivante que la beauté est d’origine divine.
Ta nature généreuse et fertile épouse ma poésie,
Mes vers subliment ton antre.
Je bois ton souffle à la source de ta bouche.
En Toi, je suis libre,
Comme le cours tumultueux de la Moselle.
En Toi, je m’écoule heureux et enfin je peux vivre.
Déjà l'air fraîchit, le soir tombe,
Les flots de ma passion pour Toi grondent sans détour.
Et depuis Dornot, des rochers de la Frasse,
Tes yeux brillent, en écho, aux feux du couchant.
De là-haut, tu es ma Nymphe assise à la Harpe,
Mon rêve éveillé.
Ta main, où la bague que je t’ai offerte étincelle,
Peigne tes cheveux d’or.
© Photo ci-dessus par mariecha : http://mariecha.centerblog.net/2839-femme-sortant-de-eau?ii=1
Tu chantes la magie de notre Union.
Ta voix me touche au plus profond de mon être.
Tu ensorcelles mon cœur,
Ce cœur qui t’aime d’une tendresse infinie.
En bas passe une barque,
Mais je suis pris d’un autre transport, le tien !
Au carrefour de la Vie, de ta Vie,
Ô Seuil Sacré, je me retiens.
La nuit n’est plus froide, ni muette,
Et dans les reflets de la Lune se balance doucement,
Ma tendre Amie, ma sublime Amante,
L’Adieu à la solitude.
Je vis pour la première fois,
En ton Lieu Sacré.
Et je ne peux, ni ne veux, te quitter,
Puisque tu m’invites à te consacrer.
Le souvenir de notre immortel et premier rendez-vous,
A jamais, se fond dans le fleuve, sans ombres.
Il ne fait plus qu’un, avec Mère Nature.
© Jean DORVAL, le 14 mars 2013, pour LTC Poésie.
20:44 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : feu, feu sacré, orage, feu d'amour, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc poésie, ltc, la tour camoufle, elle et lui : ils!, jean dorval poète, jean dorval poète lorrain, poète lorrain, poèsie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, écriture, ue, union européenne, arts, art moderne, le feu sacré, présidentielles 2012, strasbourg, nancy, paris, lourdes, en direct, amour, romantisme, fleur bleue | Facebook |
09/03/2013
« ELLE ET LUI : ILS ! »
© Photo ci-dessus : http://nolatularosa.blog.lemonde.fr/2008/01/
Lovés l’un contre l’autre dans la cathédrale de l’obscurité
ILS contemplent la lueur du feu de bois
S’élèvent au gré des flammes
Communient ensemble en un unique duo harmonique
ILS vivent l’instant présent
Goûtent un bonheur simple
Dans cette clairière, volontairement égarés
Loin du monde, loin des regards
Sous la nuit d’inflorescence stellaire
ILS forment un doux foyer à ciel ouvert, avides de Liberté
La douce chaleur dompte leurs accords
ILS s’égarent dans leur carnet de voyage nocturne
Labyrinthe en Valise (H), cage à écureuils
D’étincelle en étincelle
L’or vacillant, l’or miroitant, recouvre leurs faces
Leurs yeux infusés, leurs yeux diffusés
Lumières-Sentinelles réfléchissantes en Echos 7
Inattendus dans la pénombre
ILS respirent le brasier partagé
Effleurent leurs souffles
Gonflent leurs voiles dévoilées
Leur atmosphère reluit en fuite d’allegro
Amnistiés solennels que rien n’arrête
Beauté démasquée transcendée
Force d’attraction de l’Etre rêvé
© Photo ci-dessus :http://www.astrosurf.com/lecleire/2001.html
ILS font le serment de toujours raviver le nœud d’Amour
Enlacés de saine candeur, embrasant leurs ententes,
Amplement plongés vers l’âtre, ILS dérivent !
Bercés de Paix, ILS fleurissent la Lune
Nonchalance en redondance, affective balance
Baisers hypnotiques, bouillants câlins animés
Sondes de l’Onde des 7 Lumières de l’Ampleur
Somnolence d’aisance partagée, vivifiante !
ILS percent les ombres dorées, les nombres d’ambre
Quelle que soit la tempête de la Vie, ILS sont en Vie à l’envi
Main dans la main, exubérante affection effective
Endormis, emboîtés l’un en l’autre
Escorte sous tutelle mutuelle
Nef en partance pour Mars
La Lumière, le Feu Sacré, au bout des doigts
ILS sont déjà à demain en Spirale III
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 14.05.2012.
17:09 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : feu, feu sacré, orage, feu d'amour, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc poésie, ltc, la tour camoufle, elle et lui : ils!, jean dorval poète, jean dorval poète lorrain, poète lorrain, poèsie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, écriture, ue, union européenne, arts, art moderne, le feu sacré, présidentielles 2012, strasbourg, nancy, paris, lourdes, en direct, amour, romantisme, fleur bleue | Facebook |
"LA DAME BLEUE."
© Photo ci-dessus : http://www.topito.com/wp-content/uploads/public/YeuxBleus.jpg
Assise devant le Centre Pompidou-Metz
Comme au jour de notre premier rendez-vous
Elle m'attend souveraine
La poitrine pointée sous un léger maillot
Le ciel est bleu
Et je n'y vois que ses yeux
Pourquoi ses yeux ?
Car ils m'hypnotisent !
Jailli d'un éclat venu du fond de son cœur
Son beau ciel bleu me sauve
Surtout quand je fonds face à elle
Occasion renouvelée de l'avoir dans mes bras...
Alors, le bleu à l'âme prend fin
Ne paraît plus que le bleu royal
Le bleu de ses yeux, mon ciel à moi
Où je me perds définitivement tel un oiseau !
© Jean Dorval, le 11 mai 2010, pour LTC Poésie.
01:17 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la dame bleue, romantisme, fleur bleue, poésie, lorraine, moselle, metz, centre pompidou-metz, jean dorval pour ltc | Facebook |
02/03/2013
"L’ODYSSEE DE TON VISAGE."
© Photo ci-dessus : http://bibi-chipie.centerblog.net/
A chaque chapiteau de ton antre consacré,
Je m’engage vers la conversion
J’attends la Paix,
Comme on se dirige vers la lumière naturelle
Tu es ma colline maternelle
Mon lieu de spiritualité amoureuse
Avec Toi, je change de cœur
Avec Toi, je change de vie
Tu es ma colline éternelle
Le pèlerinage au pied duquel je dépose mon fardeau
Je retourne à ton parfum
Comme un vaisseau prend le large
Ton sourire pour tout titre de transport
Réservation unique pour une visite corporelle sans limites
Ton visage pour toute carte du Ciel
Je voyage volontiers en ta compagnie aérienne
Vol au long cours,
Place à jamais sacrée, Nombre d’Or retrouvé,
Tu me mènes à toi, histoire de rêver,
De bercer cette magnifique journée
De sentiers langoureux en causeries voluptueuses
Mon cœur tout entier te respire
Les fleurs de tes yeux bleus
Montent déjà à travers les nuages jusqu’à la Lune
Dans tes bras, je redeviens adulte à plein temps
La lumière, Ta lumière, existe,
Toi mon pur flambeau, ta splendeur m'éclaire,
Plus vraie que le Bonheur
© Source de la page : http://www.lesia.obspm.fr/perso/jean-marie-malherbe/Montagne/PM_1005/index06.html
Dans l’ardeur brûlante de ton désir
Je saisis notre flamme
J’y fixe nos regards éblouis
Nos charnels et immortels baisers
Serments révélés,
Tes lèvres s'entrouvrent,
Offrant ton sourire, ta voix
Ce doux langage,
Tes regards adorés dans les miens confondus,
Mon cœur, encor plein de Toi, erre sur ton visage
Ce qu'il adviendra de l’Humanité
A cette heure précise, en ce lieu,
En ce jour particulier, où je t’aime,
Je m’en moque
Tu es belle,
Et tu es le seul trésor dans lequel,
Je souhaite enfouir mon âme dédiée
© Jean DORVAL, le 02 mars 2013, pour LTC Poésie.
16:41 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire | Facebook |
28/01/2013
"LA DORMEUSE DU BAL."
© Photo ci-dessus :
http://farm3.static.flickr.com/2218/2274679982_3bc9ba7b35.jpg
Corps apaisé en clair-obscur
Tête en dedans ses bras
Plus rien n'existe autour d'elle
Songe à l'orée de soie
Sa nuque rehausse sa pause
Elle est nue, habillée de lumière
Elle dort sans contrainte
On devine sa poitrine,
Sa main gauche en attente...
Cheveux noirs remontés
Maintenus, surmontés
Envoûtant le Grand Soir
Epaules conquérantes, chute de dos
Descente libre sur sa peau
Piège sans trêves !
Deviner son regard
Image sans limites
Corne de brune, corne à délices !
La maison qu'elle habite
A deux pas du Vieux Stan
Recueille la primeur du Bal
Les papillons de ses yeux
Sillonnent déjà la nuit
Et se sont perdus au Firmament
© Jean Dorval pour LTC pour LTC Poésie, le 18.02.2010.
23:35 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire, la dormeuse du bal, jean dorval, poésie, jean dorval pour ltc, romantisme, amour | Facebook |
25/01/2013
"DANS LES VAGUES DE SA ROBE LEGERE..."
© Photo ci-dessus : http://farm3.static.flickr.com/2700/4343691406_19e8440221_o.jpg
Dans les vagues de sa robe légère
J'égare quelques notes de piano
Comme pour y faire fleurir des dentelles
J'y appose mes hommages promeneurs
Entre deux boutons sauteurs
Reposant en plaine sienne
Terre souriante où je deviens joueur
J'explore avec vaine les appels de son cœur
Entre les plis de sa bouche,
S'étire un sourire dévoré jusqu'à sa couche
Volupté ondulée couleur brune, chute de dos majeur
Robe plissée, robe glissée
La voici d'un rien vêtue
Deux petites dunes me remontent l'émoi
J'attente à sa dignité, devenue complicité
Pour mieux la faire dévisser
Je tire toutes les sirènes d'alarmes
Et au bord des larmes, je crie « aux armes ! »
A la hussarde, je conquiers SA Place déjà câline...
Tombe la robe, et vive l'étreinte !
Le printemps n'a pas de trêve, il est ivre même en hiver
L'Amour est un poète dont la plume ne peut se tarir
Il donne des lettres de noblesse à la tendresse...
© Jean Dorval, le 12 janvier 2010, pour LTC Poésie.
21:22 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire, dans les vagues de sa robe légère, poésie, romantisme allemand, romantisme, jean dorval, jean dorval pour ltc | Facebook |
24/01/2013
"J’AIMERAIS TE DIRE…"
© Photo ci-dessus : Jean DORVAL 2010.
J’aimerais te dire que…
La vie surprend toujours
Le début n’est qu’une faim
La fin un autre commencement
J’aimerais te dire que…
Dans ce monde imparfait, il reste invariablement une place pour l’Amour
Pour l’Amour du prochain, pour l’Amour maternel, paternel et filial
Mais aussi, pour l’Amour entre un homme et une femme
J’aimerais te dire que…
Ton sourire a réveillé en moi le feu sacré
Dans la traversée de ma nuit, tu es devenu le phare m’évitant le naufrage
Les beaux jours sont de retour, car tu as posé sur ma pauvreté ton regard
J’aimerais te dire que…
Le mot impatience me fait déjà tourner la tête à ravir
J’implore le Ciel que tu réapparaisses charmante silhouette
Je suis devenu riche à l’envie de te revoir, belle étincelle Slave d’espoir au féminin !
J’aimerais te dire que…
Il faut vivre pour se reconstruire
On ne fait jamais disparaître totalement les cicatrices du passé
Cependant, l’avenir commence hier !
Et demain est une autre reconquête sur soi-même et les autres
© Jean Dorval, le 15 juin 2008, pour LTC Poésie.
22:02 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire | Facebook |
15/01/2013
"L'ENVOL DES PHALENES."
© Photos ci-dessus : http://naturellementvotres.chez-alice.fr/recits_photos/lepidopteres_polonais.htm
Vers d'autrefois, musiques d'ailleurs
A l'heure où la phalène des collines s'envole
Transportons-nous de l'autre côté du Monde
Abandonnés à la tombée du jour
A tout ce que nous désirons de meilleur
Pour ne goûter qu'au bonheur
Une onde de Vie circule
Chemin faisant jusqu'à toi
Et nous ne sommes plus qu'un
Tomber en partage
Ne vivre qu'une seule fois
Ce qui ne se partage pas
A l'endroit des grands étangs
Là où la Lune et le Soleil épousent l'eau
Nous sommes « LE » Nouveau Monde
Retenir ses armes sans le pouvoir vraiment
S'abandonner à soi-même, l'un pour l'autre
Comme au premier rendez-vous...
Danse avec moi ma belle Aimée !
Il faut vivre pour comprendre,
Sans regrets, ni fin !
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 17 février 2010.
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