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01/10/2013

« EMO-SPHERE. »

 

 

D’après l’œuvre d’Henrich Heine.

 

Je vais où tous deux

Nous nous complétons

Sur les chemins de l’eau et du sable

 

Je vais dans la partie de ton Monde

Que seul je sais savourer

Ecartant les plis de ta petite robe noire

 

Je vais là où nos regards se fondent

Pour ne former qu’un unique rayon lumineux

Guidé par ta divine beauté

 

Je vais où l’Amour occupe toute l’âme

Ma Moitié, viens avec moi et prends ma main

Pour le meilleur et pour la Vie

 

Je vais où je regarde au fond de tes yeux

Pour que toutes mes peines et mes douleurs s'évanouissent

Pour embrasser ta bouche et être tout à fait guéri

 

 

Je vais me reposer contre ta poitrine

Bercé d’une joie céleste

En écoutant tes : « je t'aime »

Et fondre tendrement dans tes bras

 

Je vais à Toi

Ta nature est un temple vivant d’émois

Laissant s’échapper de promesses-paroles

Je suis Homme et j’observe avec foi

Tes égards familiers dans lesquels je me noie

 

© Jean DORVAL, le 11.05.2013, pour LTC Poésie.

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« L’ODE SYLVAINE. »

 La cathédrale de verdure avec Philippe Mac Leod

© Photo ci-dessus : http://www.paperblog.fr

 

D’après l’œuvre de John Keats.

 

Une heure durant,

J’ai marché en cette belle forêt,

La nôtre

 

Une heure durant,

J’ai prié pour Toi, ma Bien Aimée,

Tout en marchant avec impatience,

Avant de te rejoindre sous la Cathédrale de Verdure

 

Une heure durant,

Ecoutant le vent hurler aux alentours,

Murmurer à mes oreilles tes maux doux,

J’ai pensé à Toi

Ile aux Grues-pointe des Pins-allée majestueuse d'arbres centenaires-Cathedrale de verdure-Quebec-Canada

© Photo ci-dessus : http://www.panoramio.com 

 

Une heure durant,

Je me suis égaré volontairement,

Sous les arches des arbres centenaires,

Comme pour mieux te retrouver

 

Une heure durant,

J’ai vécu un Rêve enfiévré,

Une marche effrénée pour retrouver ta Tendresse,

Et j’ai déclamé une Ode à ta Beauté

 

Une heure durant,

Mon Amour pour Toi, cette Joie Infinie,

Un état second qui croît sans cesse,

M’a tourmenté comme une fièvre naissante,

A mesure que je me rapprochais de Toi

 

Une heure durant,

Mon cœur s’est langui de Toi,

Mes sens se sont écoulés en Toi,

Légers, comme la mélodie d’un bosquet,

Frêles, comme les hêtres verts,

Les ombres infinies, qui nous entourent

 

Une heure durant,

J’ai songé que tu as brisé toutes mes solitudes

Et comblé toutes mes attentes

 

Une heure durant,

J’ai traversé les contrées voisines,

Franchi les ruisseaux tumultueux,

Remonté le flanc des collines chevelues

 

Et finalement, je t’ai rejoins dans la peine ombre d’un vallon

Pour déposer un baiser sur tes lèvres recouvertes de rosée

 

Tu es une illusion vivante, un songe éveillé

Et je crois en Toi !

 

© Jean DORVAL, le 12 mai 2013, pour LTC Poésie.

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04/08/2013

« TOUCHé PAR LA LUMIERE, IL EST DESCENDU DANS LA RUE. »

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Dédié aux P'tits Gars de la Rue.

 

Comme « Monsieur Vincent », il a plongé dans la Vallée de Larmes

Rompant les amarres, il a entendu les innombrables alarmes

Quittant sa vie passée, il a vaincu toutes ses peurs, refusé toutes les faveurs

Pour s’en remettre, enfin, entre les mains de son Seigneur, avec ferveur

 

L'Amour pour unique arme, emboîtant les pas du Sauveur

Il est devenu le Servant du Berger, de l’Agneau Immolé,

Le Père des Pauvres, le Réveilleur de Spirituelles Saveurs

Il est devenu le Père des "Autres" : « Les Invisibles » et "Les Sans Voix" ; l'Elu-Partageur de Nouveaux Vergers d'Eden

 

Depuis, il n’a de cesse de multiplier, pour le plus Grand Nombre, les Poissons et les Pains

Sa vie n’a de sens que dans la Dernière Scène constamment Renouvelée

Il n’a de cesse d’offrir en Sacrifice le Sang et le Corps - le Vin et le Pain - de notre Seigneur Jésus-Christ livré en rémission de nos péchés

Sous l’égide de Notre-Dame de la Rue, sa vie n’a de sens que dans l’Eucharistie révélée aux Etres Humains dans leur Universalité

 

Il est tombé en adoration devant la Nature Divine incarnée dans la Précarité

Il soulage le Petit Peuple de la Rue, en ouvrant son cœur, ses yeux et son esprit

Parmi les Déshérités du Système, il reconnaît le Messie, et il traverse avec LUI le Désert Affectif Urbain

Partout en prenant la main de l’Exclu, il vit, il transmet sa Foi, il transmet "LA" Foi !

 

Là, où son doux Messire l’envoie, afin de s’élever contre l’injustice sociale, il répond : « présent ! »

Là, où son bon Messire le porte, afin de repaître de Bonne Nouvelle ses Sœurs et ses Frères égarés - seuls, sans travail, ni toit, ni vêtements propres ou regorgeants frigos - il répond : « présent ! »

Là, débute la vraie Croisade Eucharistique pour la Dignité Humaine, la Liberté, la Fraternité, et l’Egalité retrouvées sur Terre

 

Dès lors, il lance sa Quête pour le Partage, retrouvant le Saint-Graal sur la Table des Humbles !

Le Fils du Dieu Vivant a jailli en lui, et de lui, comme une Source intarissable

Le Christ se répand, alors, chaleureusement au travers des Déshérités de Son Peuple, comme une Eau de Baptême renouvelée, vive, pure et salvatrice

 

Ce Souffle Divin vient de la Colline Inspirée, Celle de Maurice…

De ces Hauteurs Consacrées, la Protection Maternelle constante de Notre-Dame de Sion entretient le Feu Sacré de l'Eternelle Lanterne Sociale des Laborieux, Celle des Survivants !

La Doctrine d’Amour de Dieu, qui est à l’inverse de la société individualiste et matérialiste, retrouve tout son sens quand elle rayonne parmi les Petits Hommes !

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Il recueille pour son Prochain le Sang du Sacrifié dans « LA » Coupe du Meilleur des Charpentiers

Le pénitent est humble, le pénitent s’agenouille devant son Créateur

Il demande la Grâce au Ciel de pouvoir soulager la Misère Humaine

Il fait un Pèlerinage sur le Pavé, afin d'aider les plus Démunis, inspiré par le Saint-Esprit

Il reste dans le sillage de Saint-Vincent-de-Paul, collectant des fonds, afin de permettre la distribution de la Soupe aux Enfants des Rues d’une Lorraine à nouveau sacrifiée par l’Histoire

La guerre économique n’a aucune pitié pour les Humbles, c’est pour cela qu’ils iront tous au Paradis !

 

© Jean Dorval, le 27 mai 2012, pour LTC Poésie.

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Pour en savoir plus sur Saint-Vincent-de-Paul, cliquez sur le lien suivant :

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1927/Saint-Vincent-d...

01/08/2013

« FANAGE VOLAGE. »

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© Photo ci-dessus : http://www.poisoncentre.be/article.php?id_article=147

 

Tout bouge, tout change, tu es dans ma vie

J’ai dans les yeux, dans les mains, l’envol de tes caresses

Les racines de mon âme se fondent en ta flamme maîtresse

Sans Toi rien n’aurait plus d’importance

 

Sur les berges de ton infinité, je dessine une mèche à allumer à deux

Susceptible émoi prêt-à-luire, intime veilleuse de féminité

J’ai tellement besoin de t’aimer que mon cœur trépide d’impatience

Comme un grand feu qui me redresse, tu t’amuses à me consumer

 

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© Photo ci-dessus :

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Ta chair garde l’emprunte secrète d’un soir naissant jusqu’au matin

Je cueille le blanc muguet dans tes sous-bois aux aguets

Je m’attribue le temps pour mieux te rêver, te suspendre à mes fièvres

Je dédie tes mots au Printemps, tu es une queue de comète qui passe en plein ciel

 

Offre-moi ton pouvoir de surprendre le vent

J’adore ton premier souffle, celui du matin

Et quand glisse mon drap protecteur, voile fidèle d’émotions

Tu captes mon désir comme on prie

  

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© Photo ci-dessus : http://www.poisoncentre.be/article.php?id_article=147

 

Chaque heure me rapproche de toi et pourtant je suis si loin

Je m’absente en pensée, j’investis ta déraison

Ton insolence est reine, et au plus fort du poème je me noie en toi,

Combler de tes grâces, fragile sans qu’il y paraisse

 

Tu sacres mon existence comme une fête rebelle

A la floraison, je ravive la grande aiguille de ton horloge

Je suis le pèlerin qui parcourt ton ultime étape magnétique

Agile destinée, sanglots épanouis

 

© Jean Dorval, le 04 avril 2011, pour LTC Poésie.

 

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22/06/2013

« LA NAISSANCE DE TON TEMPS. »

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© Photo ci-dessus :

http://www.fureurdesvivres.com/images/fdv32_maurice1_3ble_dur.jpg

 

A ma muse…

 

Ce vent qui va inspirant ton désir

Oscillant de dune en dune sur ton corps

Parcourant ton regard d’amande en amande

Il goûte la pluie de tes yeux

Il se gorge de la vie, de ta vie

Rase le fil de l’eau à la naissance de ta bouche

Se glisse sous ta langue accueillante tel un pont sur ton âme

Au sortir comme un cri venant du cœur, il s’ébroue tendrement le long de ton cou

Il se redresse avec tendresse caressant tes longues tresses

Il vogue sur la plaine fertile de ton ventre

Ondule les sublimes moissons de tes plaines dorées

De la rose qui s’épanouit à l’origine du Monde,

Il cueille le parfum d’innocence

D’où mystère et volupté exhalent

Ce vent joueur d’arpèges œuvre sur les cordes de ta harpe infinie

Faisant vibrer l’harmonie de tes sens jusqu’à la tombée de la nuit

Muse éveillée quand monte l’ardeur

Tu veilles sur les semailles

Du levant au couchant tu es fécondée, creuset d’or et de miel

Ta porte vers le soleil resplendit sans limites

C’est le temps de l’éternelle fête

Des promesses en écoutant tes rêves

C’est ton temps, celui de ta renaissance

 

© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 02 février 2011.

 

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08/06/2013

« NYMPHE D’éMOI. »

 

 © Photo ci-dessus : http://toutaubord.blogspot.fr 

 

Je te fais l’Amour avec Mes Mots

Je suis le Potier travaillant Ta Terre Charnelle

Si je ne suis pas près de Toi

Ma Raison de Vivre s’évanouit

 

Je t’aime comme un rossignol annonce le Printemps

Je siffle à en perdre haleine ma Passion pour Toi

Tu mets de la Poésie dans ma Vie, dans mes veines

Ton Amour gouverne mes sens

 

Tu captives mon Aveu Permanent pour Toi

Et mon âme s’envole à te voir

Ma Plume se nourrit à l’encre de tes larmes de Joie

Tu es une maladie et son remède à la fois

 

Comme la pluie apaise la chaleur de l'Eté

Je ferais n’importe quoi pour te respirer

En ta compagnie, je défie le temps qui passe

Chaque jour, chaque instant, est un Nouveau Monde

 

Je suis un Pèlerin en Dévotion face à ta Beauté

Et en embrassant tes lèvres, je me délivre du mauvais sort

Tu es mon clair soleil au petit matin

Et ma lampe à huile quand vient la nuit

 

Ma Dame de Cœur

Que l’instant présent ne finisse jamais

Je caresse ta joue

Comme un Serment langoureux

 

Infiniment l’un pour l’autre, l’un à l’autre,

Je tire sur un fil de soie pour te mener à moi

Une lente étreinte t’envahit, te possède,

Me pousse tel un orgueilleux vers Toi

 

Alors, je t’embrasse en Déraison

Je suis le Conquérant qui chatouille ton Imagination

Avec Toi, j’ose tout

Je fais l’éloge de l’Insaisissable

L’Amour en ta compagnie est Enfant

Il grandit de jour en jour

 

Quand l’appétit me manque

C’est que je suis loin de Toi

Alors, je t’écris,

Je te désire à chaque lettre, à chaque vers,

Que je t’offre en partage

 

Je me sens chavirer à chaque instant vers Toi

A la limite de la Folie

Je suis le Jouet de ma Bonne Fortune

Et plus je te connais, plus je te chéris

 

Chaque heure, chaque jour,

Je te dois mon Bonheur renouvelé

Je suis assoiffé de ta Souveraine Liqueur Distillée

Et je bois à Ta Coupe de Vie

 

Amour Galant,

A mes yeux, Tu ne changeras point,

Jamais tu ne saurais vieillir, ni mourir

Ton âme est plus vaste que l’Océan

Car Tu es Mienne jusqu’à la Fin des Temps

 

© Jean DORVAL, le 07 juin 2013, pour LTC Poésie.

 

06/06/2013

« IL PLEUT, MAIS (grâce à Toi) MON CIEL EST BLEU. »

 

Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu

Et cette Musique qui trotte dans ma tête

Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête

 

Tu es là Tourbillon de ma Vie,

Cheveux au vent,

Les bras ouverts, tourné vers moi,

En transe musicale

 

Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu

Et cette Musique qui trotte dans ma tête

Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête

 

Balance charnelle rythmée de nu,

Chaloupée de frémissements,

Qui m’entraîne…

Irréelle, Tu t’évapores sous les lights !

 

Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu

Et cette Musique qui trotte dans ma tête

Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête

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 © Photo ci-dessus : http://img840.imageshack.us


Gorgées de Soleil,

Tes pensées s’évadent en notes étoilées

Les Phalènes confondues épousent la Lune en plein jour

Ici-Haut tout est écrit pour Deux

Et on s’y retrouve à volonté

 

Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu

Et cette Musique qui trotte dans ma tête

Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête

 

Se donner la main

Pour le meilleur,

Accepter le bonheur simple,

Celui que l’on n’attend plus

 

Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu

Et cette Musique qui trotte dans ma tête

Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête


© Photo ci-dessus : http://www.wallfizz.com

 

Laisse-moi mettre mes bras autour de Toi

Ne fusse qu'une fois,

Juste le temps de s’oublier,

D’oublier que rien n’est plus Innocent comme avant

 

Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu

Et cette Musique qui trotte dans ma tête

Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête

 

©Jean DORVAL, le 04.06.2013, pour LTC Poésie.


24/05/2013

« CLAIRE DE SOLEIL. »(1)

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© Photo ci-dessus : http://www.sereni.tv

 

Je me lève

Et je t’embrasse imperceptiblement

 

Tu fais semblant de ne pas te réveiller,

Entre fièvre et tendresse,

Pour faire durer le plaisir

 

Sur tes épaules, je remonte le drap

J'ai peur que tu aies froid

 

Ma main caresse délicatement tes cheveux,

Et ton doux visage

Je frôle tes lèvres et tes yeux,

Encore tout épanouis de sommeil,

Je murmure des mots doux à tes oreilles

Comme si c’était la première fois,

Comme si c’était la dernière fois

 

 Femme endormie. dans ET LES FEMMES ! 428882_198826233577726_745898805_n1

© Photo ci-dessus ("Femme Endormie") : http://chantal-flury

 

Il ne faut jamais oublier la magie

De notre rendez-vous matinal,

Ne jamais oublier que ta féminité

Sous le voile de Morphée

Se recouvre petit à petit

D'or et de lumière

 

Le Petit Matin qui perce

Reste le plus doué des orfèvres

 

© Photo ci-dessus : http://sebastienrongier.net

  

A cet Instant précis

Pour Toi,

J’invente un Domaine

Où l'Amour est roi

Où l’Amour se partage entre Toi et moi

 

A cet Instant précis

Dans tes rêves éveillés,

Je crée des notes insensées,

Que tu comprends à mi-mot

J’y parle de nos amantes passions

Et de nos cœurs qui s'embrasent

 

Je te regarde me sourire dans la pénombre,

Les yeux fermés,

Et j’écoute s’écouler paisiblement ton souffle

 

© Photo ci-dessus (« Maya Deren ») : http://jecrie-jecris.blogspot.fr

 

Laisse-moi devenir

L'ombre de ton nombre,

Claire-obscure des Aurores

 

Laisse-moi devenir

L'ombre de ta main qui s’égare,

Aujourd’hui, maintenant,

Et pour toujours

 

Ma Délivrance,

Je ne peux pas te quitter un seul instant,

Car je suis le plus heureux des esclaves

 

Tu occupes tout mon esprit,

Et même, quand je suis loin de Toi,

Je reste contre Toi,

Jusqu'au revoir…

 

© Jean DORVAL, le 23 mai 2013, pour LTC Poésie.

 

 

(1)   D’après « Comme d’habitude » de Claude François, « Quizás, Quizás, Quizás » de Nat King Cole et « Ne Me Quitte Pas. » de Jacques Brel.

22/05/2013

« 7 SECONDS : STAY WITH ME ! »

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A la tombée du soir,

A bord du Train Bleu,

Entre Calais et La Méditerranée,

Dans le couloir menant à la voiture-bar,

Je fais ta rencontre à l’impromptu

 

Fenêtre grande ouverte,

Tu es grisée à grande vitesse,

Tes cheveux blonds happés par le courant d’air infernal

 

« 7 Seconds » seulement suffisent,

Pour qu’un vent mécanique incontrôlable

Soulève le voile de ta jupe blanche,

Achève de plaquer le haut de ton bustier noir

Contre ta poitrine généreuse

 

© Photo ci-dessus :

Episode d’Hercule Poirot « Je Ne Suis Pas Coupable » (« Le Train Bleu »).


 

Dans les nuages de la vapeur-locomotive

Voici tes jolis yeux bleus,

Feux de croisement évanescents,

Passage à niveau unissant nos regards hypnotisés

  

Comme un baiser express,

Le flash de ta silhouette caresse mon imagination 

 

En voiture-lit,

Je te couche dans ma cabine,

Et j’attise notre rencontre comme un foyer ardent ;

Tel le Chauffeur-Vulcain, qui nous guide vers le Grand Sud,

Mettant du charbon dans sa chaudière,

Pour ne pas perdre son rythme effréné

 

Entre Paris et Vintimille,

En toute ivresse partagée,

Nous transportons notre aveu sans escale

 

Les témoins de notre fuite en avant

S’appellent Dijon, Marseille, Toulon,

Saint-Raphaël, Cannes et Juan-les-Pins ;

Nos contrôleurs, Antibes, Nice, Monaco,

Monte-Carlo et Menton

 

Dans les voitures en acier bleu et or du Train Bleu,

Celui de tes beaux yeux,

Notre convoi devenu incontrôlable siffle trois fois,

A l’instant même où nous voyageons hors du temps

 

Ce Train Bleu, le Nôtre, dans la Nuit qui s’étire,

Nous mène vers l’inconnu,

En noces païennes

 

© Jean DORVAL, le 22 mai 2013, pour LTC Poésie.

 

 

 

 

 

 

 

INFO+ :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Train_bleu_%28train%29  

 

21/05/2013

« L'ONDE VALENTINE. »

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De passage dans les splendides terres arides et vertes d’Ait Ben Haddou

Elle épouse les formes sensuelles des portes du Haut Atlas

Ermite au corps consacré

Terrain d’une aventure affective exclusive

 

Sa route serpentée, son col de Tichka en vue,

J’en parcours les contours comblés de grâce

Sa peau réchauffe mes lèvres

Mes dernières armes s’enfouissent dans son sablier intemporel

 

Sa transpiration suinte la mire et l’encens

Sa respiration est un vent chaud venu du Sud

Le désert tout entier ne saurait combler ses ardeurs

Je ne suis que le routard-partenaire redécouvrant l’esquisse de ses seins

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Ses silences sont autant de méditations dédiées à la Vie

Elle attend la pluie comme une jeune pousse anonyme et familière à la fois

Et je dédicace son corps à la demande

 

Ma Marocaine Blonde reste cependant insoumise

Elle entend rester libre

Pourtant la citadelle de son cœur est une remise à bonheur

Un meuble en bois précieux travaillé de mes seules mains

 

Son impatience juvénile parfois me trouble

Mais comme une pâtisserie orientale, elle se laisse croquer sans remords

Je lis les pages de son corps IGN, retrouvant ainsi toujours le Nord !

Et si parfois, je m’y perds… c’est pour mon plus grand plaisir, exil volontaire !

 

© Jean Dorval, le 15 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »).

 

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© Crédit photos : Jean Dorval 2010, pour LTC.

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12/05/2013

J’HABITE TA SILHOUETTE.

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© Photo ci-dessus : http://marocfashion.canalblog.com/archives/2005/11/index.html

 

En suivant la petite ombre sur ton visage

Et l’eau qui coule le long de ton cou

Ma Marocaine blonde

J’habite ta silhouette

 

Pour Toi, jeune gazelle dévoilée

Sur cette terre qui rougit les maisons

Voici ce bouquet de fleurs des sables

Mais aussi ces quelques vers arabes parfumés

Qui font ton délice jusqu’aux larmes

 

Ma plume tremble d’émotion

Tant la flamme de tes yeux est intense

Je bouillonne d’émoi car tu es dans mes bras

Ne cachons plus ce noble sentiment partagé

Et laissons-nous guider par ce doux transport

 

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© Photo ci-dessus : N°11 : « Jeune fille marocaine » par Carlos Serrano, bois : merisier (dimensions : 18 x 20 cm), avec l’aimable autorisation de l’artiste, http://www.unisernet.fr/expo/11m-exp.htm.

 

Derrière le moucharabieh

Baisant tes doigts pourprés

En cette Terre perchée sur les contreforts de l’Atlas

Ici-bas sous le regard du Créateur

Entre nos deux Etres tout est lumineux et clair

Et nous sommes les gardiens de nos âmes

 

Qu’adviendra-t-il de nous à l’avenir ?

Peut importe !

Le Monde en décidera

Le Monde a toujours décidé de tout

Mon Amour une seule certitude :

« Celui qui veut tout, laisse tout. »(1)

 

© Jean DORVAL, le 04.11.2012, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de Voyage Marocain »).

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Notes :

(1) Proverbe marocain de 1882.

07/05/2013

"LE PRENOM D'ELLE."

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© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2010, pour LTC.

  

A Miss D.

 

A la naissance des rayons du soleil, j’écris son prénom

Avec la rosée tardive encore déposée sur les cactus, j’écris son prénom

Dans le lacis des oueds, j’écris son prénom

Sur les falaises du Nord Atlas, j’écris son prénom

Dans le vol sans faille de l’aigle royal, j’écris son prénom

Quand le fennec poussé par la faim sort de son terrier, j’écris son prénom

En hommage au scorpion fondant sur sa proie, j’écris son prénom

Au passage des ânes et des dromadaires dans la palmeraie, j’écris son prénom

Quand glisse l’eau fraîche dans les aqueducs, j’écris son prénom

Quand le sable s’étire majestueusement entre les dunes, j’écris son prénom

A l’ombre des palmiers quand la date ravit mon palais, j’écris son prénom

En dégustant une figue de barbarie, j’écris son prénom

En savourant un thé vert à la menthe fraîche, j'écris son prénom

Quand Ismael Lo chante « Jammu Africa », j’écris aussi son prénom(1)

J’écris son prénom sur tout ce qui donne un sens à la Vie, celui de ma Marocaine blonde !

 

© Jean Dorval, le 18 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »). 

 

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