01/10/2013
« EMO-SPHERE. »
D’après l’œuvre d’Henrich Heine.
Je vais où tous deux
Nous nous complétons
Sur les chemins de l’eau et du sable
Je vais dans la partie de ton Monde
Que seul je sais savourer
Ecartant les plis de ta petite robe noire
Je vais là où nos regards se fondent
Pour ne former qu’un unique rayon lumineux
Guidé par ta divine beauté
Je vais où l’Amour occupe toute l’âme
Ma Moitié, viens avec moi et prends ma main
Pour le meilleur et pour la Vie
Je vais où je regarde au fond de tes yeux
Pour que toutes mes peines et mes douleurs s'évanouissent
Pour embrasser ta bouche et être tout à fait guéri
Je vais me reposer contre ta poitrine
Bercé d’une joie céleste
En écoutant tes : « je t'aime »
Et fondre tendrement dans tes bras
Je vais à Toi
Ta nature est un temple vivant d’émois
Laissant s’échapper de promesses-paroles
Je suis Homme et j’observe avec foi
Tes égards familiers dans lesquels je me noie
© Jean DORVAL, le 11.05.2013, pour LTC Poésie.
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« L’ODE SYLVAINE. »
© Photo ci-dessus : http://www.paperblog.fr
D’après l’œuvre de John Keats.
Une heure durant,
J’ai marché en cette belle forêt,
La nôtre
Une heure durant,
J’ai prié pour Toi, ma Bien Aimée,
Tout en marchant avec impatience,
Avant de te rejoindre sous la Cathédrale de Verdure
Une heure durant,
Ecoutant le vent hurler aux alentours,
Murmurer à mes oreilles tes maux doux,
J’ai pensé à Toi
© Photo ci-dessus : http://www.panoramio.com
Une heure durant,
Je me suis égaré volontairement,
Sous les arches des arbres centenaires,
Comme pour mieux te retrouver
Une heure durant,
J’ai vécu un Rêve enfiévré,
Une marche effrénée pour retrouver ta Tendresse,
Et j’ai déclamé une Ode à ta Beauté
Une heure durant,
Mon Amour pour Toi, cette Joie Infinie,
Un état second qui croît sans cesse,
M’a tourmenté comme une fièvre naissante,
A mesure que je me rapprochais de Toi
Une heure durant,
Mon cœur s’est langui de Toi,
Mes sens se sont écoulés en Toi,
Légers, comme la mélodie d’un bosquet,
Frêles, comme les hêtres verts,
Les ombres infinies, qui nous entourent
Une heure durant,
J’ai songé que tu as brisé toutes mes solitudes
Et comblé toutes mes attentes
Une heure durant,
J’ai traversé les contrées voisines,
Franchi les ruisseaux tumultueux,
Remonté le flanc des collines chevelues
Et finalement, je t’ai rejoins dans la peine ombre d’un vallon
Pour déposer un baiser sur tes lèvres recouvertes de rosée
Tu es une illusion vivante, un songe éveillé
Et je crois en Toi !
© Jean DORVAL, le 12 mai 2013, pour LTC Poésie.
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04/08/2013
« TOUCHé PAR LA LUMIERE, IL EST DESCENDU DANS LA RUE. »
Dédié aux P'tits Gars de la Rue.
Comme « Monsieur Vincent », il a plongé dans la Vallée de Larmes
Rompant les amarres, il a entendu les innombrables alarmes
Quittant sa vie passée, il a vaincu toutes ses peurs, refusé toutes les faveurs
Pour s’en remettre, enfin, entre les mains de son Seigneur, avec ferveur
L'Amour pour unique arme, emboîtant les pas du Sauveur
Il est devenu le Servant du Berger, de l’Agneau Immolé,
Le Père des Pauvres, le Réveilleur de Spirituelles Saveurs
Il est devenu le Père des "Autres" : « Les Invisibles » et "Les Sans Voix" ; l'Elu-Partageur de Nouveaux Vergers d'Eden
Depuis, il n’a de cesse de multiplier, pour le plus Grand Nombre, les Poissons et les Pains
Sa vie n’a de sens que dans la Dernière Scène constamment Renouvelée
Il n’a de cesse d’offrir en Sacrifice le Sang et le Corps - le Vin et le Pain - de notre Seigneur Jésus-Christ livré en rémission de nos péchés
Sous l’égide de Notre-Dame de la Rue, sa vie n’a de sens que dans l’Eucharistie révélée aux Etres Humains dans leur Universalité
Il est tombé en adoration devant la Nature Divine incarnée dans la Précarité
Il soulage le Petit Peuple de la Rue, en ouvrant son cœur, ses yeux et son esprit
Parmi les Déshérités du Système, il reconnaît le Messie, et il traverse avec LUI le Désert Affectif Urbain
Partout en prenant la main de l’Exclu, il vit, il transmet sa Foi, il transmet "LA" Foi !
Là, où son doux Messire l’envoie, afin de s’élever contre l’injustice sociale, il répond : « présent ! »
Là, où son bon Messire le porte, afin de repaître de Bonne Nouvelle ses Sœurs et ses Frères égarés - seuls, sans travail, ni toit, ni vêtements propres ou regorgeants frigos - il répond : « présent ! »
Là, débute la vraie Croisade Eucharistique pour la Dignité Humaine, la Liberté, la Fraternité, et l’Egalité retrouvées sur Terre
Dès lors, il lance sa Quête pour le Partage, retrouvant le Saint-Graal sur la Table des Humbles !
Le Fils du Dieu Vivant a jailli en lui, et de lui, comme une Source intarissable
Le Christ se répand, alors, chaleureusement au travers des Déshérités de Son Peuple, comme une Eau de Baptême renouvelée, vive, pure et salvatrice
Ce Souffle Divin vient de la Colline Inspirée, Celle de Maurice…
De ces Hauteurs Consacrées, la Protection Maternelle constante de Notre-Dame de Sion entretient le Feu Sacré de l'Eternelle Lanterne Sociale des Laborieux, Celle des Survivants !
La Doctrine d’Amour de Dieu, qui est à l’inverse de la société individualiste et matérialiste, retrouve tout son sens quand elle rayonne parmi les Petits Hommes !
Il recueille pour son Prochain le Sang du Sacrifié dans « LA » Coupe du Meilleur des Charpentiers
Le pénitent est humble, le pénitent s’agenouille devant son Créateur
Il demande la Grâce au Ciel de pouvoir soulager la Misère Humaine
Il fait un Pèlerinage sur le Pavé, afin d'aider les plus Démunis, inspiré par le Saint-Esprit
Il reste dans le sillage de Saint-Vincent-de-Paul, collectant des fonds, afin de permettre la distribution de la Soupe aux Enfants des Rues d’une Lorraine à nouveau sacrifiée par l’Histoire
La guerre économique n’a aucune pitié pour les Humbles, c’est pour cela qu’ils iront tous au Paradis !
© Jean Dorval, le 27 mai 2012, pour LTC Poésie.
Pour en savoir plus sur Saint-Vincent-de-Paul, cliquez sur le lien suivant :
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1927/Saint-Vincent-d...
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01/08/2013
« FANAGE VOLAGE. »
© Photo ci-dessus : http://www.poisoncentre.be/article.php?id_article=147
Tout bouge, tout change, tu es dans ma vie
J’ai dans les yeux, dans les mains, l’envol de tes caresses
Les racines de mon âme se fondent en ta flamme maîtresse
Sans Toi rien n’aurait plus d’importance
Sur les berges de ton infinité, je dessine une mèche à allumer à deux
Susceptible émoi prêt-à-luire, intime veilleuse de féminité
J’ai tellement besoin de t’aimer que mon cœur trépide d’impatience
Comme un grand feu qui me redresse, tu t’amuses à me consumer
© Photo ci-dessus :
http://lh6.ggpht.com/_bV7cffp1jlA/S9xd0PXBJDI/AAAAAAAAYpg/iArTmNAxO74/P1040984.JPG
Ta chair garde l’emprunte secrète d’un soir naissant jusqu’au matin
Je cueille le blanc muguet dans tes sous-bois aux aguets
Je m’attribue le temps pour mieux te rêver, te suspendre à mes fièvres
Je dédie tes mots au Printemps, tu es une queue de comète qui passe en plein ciel
Offre-moi ton pouvoir de surprendre le vent
J’adore ton premier souffle, celui du matin
Et quand glisse mon drap protecteur, voile fidèle d’émotions
Tu captes mon désir comme on prie
© Photo ci-dessus : http://www.poisoncentre.be/article.php?id_article=147
Chaque heure me rapproche de toi et pourtant je suis si loin
Je m’absente en pensée, j’investis ta déraison
Ton insolence est reine, et au plus fort du poème je me noie en toi,
Combler de tes grâces, fragile sans qu’il y paraisse
Tu sacres mon existence comme une fête rebelle
A la floraison, je ravive la grande aiguille de ton horloge
Je suis le pèlerin qui parcourt ton ultime étape magnétique
Agile destinée, sanglots épanouis
© Jean Dorval, le 04 avril 2011, pour LTC Poésie.
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22/06/2013
« LA NAISSANCE DE TON TEMPS. »
© Photo ci-dessus :
http://www.fureurdesvivres.com/images/fdv32_maurice1_3ble_dur.jpg
A ma muse…
Ce vent qui va inspirant ton désir
Oscillant de dune en dune sur ton corps
Parcourant ton regard d’amande en amande
Il goûte la pluie de tes yeux
Il se gorge de la vie, de ta vie
Rase le fil de l’eau à la naissance de ta bouche
Se glisse sous ta langue accueillante tel un pont sur ton âme
Au sortir comme un cri venant du cœur, il s’ébroue tendrement le long de ton cou
Il se redresse avec tendresse caressant tes longues tresses
Il vogue sur la plaine fertile de ton ventre
Ondule les sublimes moissons de tes plaines dorées
De la rose qui s’épanouit à l’origine du Monde,
Il cueille le parfum d’innocence
D’où mystère et volupté exhalent
Ce vent joueur d’arpèges œuvre sur les cordes de ta harpe infinie
Faisant vibrer l’harmonie de tes sens jusqu’à la tombée de la nuit
Muse éveillée quand monte l’ardeur
Tu veilles sur les semailles
Du levant au couchant tu es fécondée, creuset d’or et de miel
Ta porte vers le soleil resplendit sans limites
C’est le temps de l’éternelle fête
Des promesses en écoutant tes rêves
C’est ton temps, celui de ta renaissance
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 02 février 2011.
06:00 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la naissance de ton temps, poésie, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorraine, poésie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, amour, romantisme, érotisme, désir, inspiration, dieu | Facebook |
08/06/2013
« NYMPHE D’éMOI. »
© Photo ci-dessus : http://toutaubord.blogspot.fr
Je te fais l’Amour avec Mes Mots
Je suis le Potier travaillant Ta Terre Charnelle
Si je ne suis pas près de Toi
Ma Raison de Vivre s’évanouit
Je t’aime comme un rossignol annonce le Printemps
Je siffle à en perdre haleine ma Passion pour Toi
Tu mets de la Poésie dans ma Vie, dans mes veines
Ton Amour gouverne mes sens
Tu captives mon Aveu Permanent pour Toi
Et mon âme s’envole à te voir
Ma Plume se nourrit à l’encre de tes larmes de Joie
Tu es une maladie et son remède à la fois
Comme la pluie apaise la chaleur de l'Eté
Je ferais n’importe quoi pour te respirer
En ta compagnie, je défie le temps qui passe
Chaque jour, chaque instant, est un Nouveau Monde
Je suis un Pèlerin en Dévotion face à ta Beauté
Et en embrassant tes lèvres, je me délivre du mauvais sort
Tu es mon clair soleil au petit matin
Et ma lampe à huile quand vient la nuit
Ma Dame de Cœur
Que l’instant présent ne finisse jamais
Je caresse ta joue
Comme un Serment langoureux
Infiniment l’un pour l’autre, l’un à l’autre,
Je tire sur un fil de soie pour te mener à moi
Une lente étreinte t’envahit, te possède,
Me pousse tel un orgueilleux vers Toi
Alors, je t’embrasse en Déraison
Je suis le Conquérant qui chatouille ton Imagination
Avec Toi, j’ose tout
Je fais l’éloge de l’Insaisissable
L’Amour en ta compagnie est Enfant
Il grandit de jour en jour
Quand l’appétit me manque
C’est que je suis loin de Toi
Alors, je t’écris,
Je te désire à chaque lettre, à chaque vers,
Que je t’offre en partage
Je me sens chavirer à chaque instant vers Toi
A la limite de la Folie
Je suis le Jouet de ma Bonne Fortune
Et plus je te connais, plus je te chéris
Chaque heure, chaque jour,
Je te dois mon Bonheur renouvelé
Je suis assoiffé de ta Souveraine Liqueur Distillée
Et je bois à Ta Coupe de Vie
Amour Galant,
A mes yeux, Tu ne changeras point,
Jamais tu ne saurais vieillir, ni mourir
Ton âme est plus vaste que l’Océan
Car Tu es Mienne jusqu’à la Fin des Temps
© Jean DORVAL, le 07 juin 2013, pour LTC Poésie.
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06/06/2013
« IL PLEUT, MAIS (grâce à Toi) MON CIEL EST BLEU. »
Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu
Et cette Musique qui trotte dans ma tête
Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête
Tu es là Tourbillon de ma Vie,
Cheveux au vent,
Les bras ouverts, tourné vers moi,
En transe musicale
Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu
Et cette Musique qui trotte dans ma tête
Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête
Balance charnelle rythmée de nu,
Chaloupée de frémissements,
Qui m’entraîne…
Irréelle, Tu t’évapores sous les lights !
Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu
Et cette Musique qui trotte dans ma tête
Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête
© Photo ci-dessus : http://img840.imageshack.us
Gorgées de Soleil,
Tes pensées s’évadent en notes étoilées
Les Phalènes confondues épousent la Lune en plein jour
Ici-Haut tout est écrit pour Deux
Et on s’y retrouve à volonté
Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu
Et cette Musique qui trotte dans ma tête
Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête
Se donner la main
Pour le meilleur,
Accepter le bonheur simple,
Celui que l’on n’attend plus
Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu
Et cette Musique qui trotte dans ma tête
Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête
© Photo ci-dessus : http://www.wallfizz.com
Laisse-moi mettre mes bras autour de Toi
Ne fusse qu'une fois,
Juste le temps de s’oublier,
D’oublier que rien n’est plus Innocent comme avant
Il pleut, mais grâce à Toi mon Ciel est bleu
Et cette Musique qui trotte dans ma tête
Donne à tout ce qui m’entoure un Air de Fête
©Jean DORVAL, le 04.06.2013, pour LTC Poésie.
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24/05/2013
« CLAIRE DE SOLEIL. »(1)
© Photo ci-dessus : http://www.sereni.tv
Je me lève
Et je t’embrasse imperceptiblement
Tu fais semblant de ne pas te réveiller,
Entre fièvre et tendresse,
Pour faire durer le plaisir
Sur tes épaules, je remonte le drap
J'ai peur que tu aies froid
Ma main caresse délicatement tes cheveux,
Et ton doux visage
Je frôle tes lèvres et tes yeux,
Encore tout épanouis de sommeil,
Je murmure des mots doux à tes oreilles
Comme si c’était la première fois,
Comme si c’était la dernière fois
© Photo ci-dessus ("Femme Endormie") : http://chantal-flury
Il ne faut jamais oublier la magie
De notre rendez-vous matinal,
Ne jamais oublier que ta féminité
Sous le voile de Morphée
Se recouvre petit à petit
D'or et de lumière
Le Petit Matin qui perce
Reste le plus doué des orfèvres
© Photo ci-dessus : http://sebastienrongier.net
A cet Instant précis
Pour Toi,
J’invente un Domaine
Où l'Amour est roi
Où l’Amour se partage entre Toi et moi
A cet Instant précis
Dans tes rêves éveillés,
Je crée des notes insensées,
Que tu comprends à mi-mot
J’y parle de nos amantes passions
Et de nos cœurs qui s'embrasent
Je te regarde me sourire dans la pénombre,
Les yeux fermés,
Et j’écoute s’écouler paisiblement ton souffle
© Photo ci-dessus (« Maya Deren ») : http://jecrie-jecris.blogspot.fr
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton nombre,
Claire-obscure des Aurores
Laisse-moi devenir
L'ombre de ta main qui s’égare,
Aujourd’hui, maintenant,
Et pour toujours
Ma Délivrance,
Je ne peux pas te quitter un seul instant,
Car je suis le plus heureux des esclaves
Tu occupes tout mon esprit,
Et même, quand je suis loin de Toi,
Je reste contre Toi,
Jusqu'au revoir…
© Jean DORVAL, le 23 mai 2013, pour LTC Poésie.
(1) D’après « Comme d’habitude » de Claude François, « Quizás, Quizás, Quizás » de Nat King Cole et « Ne Me Quitte Pas. » de Jacques Brel.
12:24 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : « claire de soleil. », tags : 7 seconds, stay with me, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, ltc, la tour camoufle, poésie lorraine, miss d, centre pompidou-metz, open de moselle, lorraine, metz, le train bleu, les wagons bleu et or, du train bleu, calais, la méditerranée, vintimille | Facebook |
22/05/2013
« 7 SECONDS : STAY WITH ME ! »
A la tombée du soir,
A bord du Train Bleu,
Entre Calais et La Méditerranée,
Dans le couloir menant à la voiture-bar,
Je fais ta rencontre à l’impromptu
Fenêtre grande ouverte,
Tu es grisée à grande vitesse,
Tes cheveux blonds happés par le courant d’air infernal
« 7 Seconds » seulement suffisent,
Pour qu’un vent mécanique incontrôlable
Soulève le voile de ta jupe blanche,
Achève de plaquer le haut de ton bustier noir
Contre ta poitrine généreuse
© Photo ci-dessus :
Episode d’Hercule Poirot « Je Ne Suis Pas Coupable » (« Le Train Bleu »).
Dans les nuages de la vapeur-locomotive
Voici tes jolis yeux bleus,
Feux de croisement évanescents,
Passage à niveau unissant nos regards hypnotisés
Comme un baiser express,
Le flash de ta silhouette caresse mon imagination
En voiture-lit,
Je te couche dans ma cabine,
Et j’attise notre rencontre comme un foyer ardent ;
Tel le Chauffeur-Vulcain, qui nous guide vers le Grand Sud,
Mettant du charbon dans sa chaudière,
Pour ne pas perdre son rythme effréné
Entre Paris et Vintimille,
En toute ivresse partagée,
Nous transportons notre aveu sans escale
Les témoins de notre fuite en avant
S’appellent Dijon, Marseille, Toulon,
Saint-Raphaël, Cannes et Juan-les-Pins ;
Nos contrôleurs, Antibes, Nice, Monaco,
Monte-Carlo et Menton
Dans les voitures en acier bleu et or du Train Bleu,
Celui de tes beaux yeux,
Notre convoi devenu incontrôlable siffle trois fois,
A l’instant même où nous voyageons hors du temps
Ce Train Bleu, le Nôtre, dans la Nuit qui s’étire,
Nous mène vers l’inconnu,
En noces païennes
© Jean DORVAL, le 22 mai 2013, pour LTC Poésie.
INFO+ :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Train_bleu_%28train%29
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21/05/2013
« L'ONDE VALENTINE. »
De passage dans les splendides terres arides et vertes d’Ait Ben Haddou
Elle épouse les formes sensuelles des portes du Haut Atlas
Ermite au corps consacré
Terrain d’une aventure affective exclusive
Sa route serpentée, son col de Tichka en vue,
J’en parcours les contours comblés de grâce
Sa peau réchauffe mes lèvres
Mes dernières armes s’enfouissent dans son sablier intemporel
Sa transpiration suinte la mire et l’encens
Sa respiration est un vent chaud venu du Sud
Le désert tout entier ne saurait combler ses ardeurs
Je ne suis que le routard-partenaire redécouvrant l’esquisse de ses seins
Ses silences sont autant de méditations dédiées à la Vie
Elle attend la pluie comme une jeune pousse anonyme et familière à la fois
Et je dédicace son corps à la demande
Ma Marocaine Blonde reste cependant insoumise
Elle entend rester libre
Pourtant la citadelle de son cœur est une remise à bonheur
Un meuble en bois précieux travaillé de mes seules mains
Son impatience juvénile parfois me trouble
Mais comme une pâtisserie orientale, elle se laisse croquer sans remords
Je lis les pages de son corps IGN, retrouvant ainsi toujours le Nord !
Et si parfois, je m’y perds… c’est pour mon plus grand plaisir, exil volontaire !
© Jean Dorval, le 15 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
© Crédit photos : Jean Dorval 2010, pour LTC.
08:04 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, ltc, la tour camoufle, poésie lorraine, miss d, centre pompidou-metz, open de moselle, lorraine, metz | Facebook |
12/05/2013
J’HABITE TA SILHOUETTE.
© Photo ci-dessus : http://marocfashion.canalblog.com/archives/2005/11/index.html
En suivant la petite ombre sur ton visage
Et l’eau qui coule le long de ton cou
Ma Marocaine blonde
J’habite ta silhouette
Pour Toi, jeune gazelle dévoilée
Sur cette terre qui rougit les maisons
Voici ce bouquet de fleurs des sables
Mais aussi ces quelques vers arabes parfumés
Qui font ton délice jusqu’aux larmes
Ma plume tremble d’émotion
Tant la flamme de tes yeux est intense
Je bouillonne d’émoi car tu es dans mes bras
Ne cachons plus ce noble sentiment partagé
Et laissons-nous guider par ce doux transport
© Photo ci-dessus : N°11 : « Jeune fille marocaine » par Carlos Serrano, bois : merisier (dimensions : 18 x 20 cm), avec l’aimable autorisation de l’artiste, http://www.unisernet.fr/expo/11m-exp.htm.
Derrière le moucharabieh
Baisant tes doigts pourprés
En cette Terre perchée sur les contreforts de l’Atlas
Ici-bas sous le regard du Créateur
Entre nos deux Etres tout est lumineux et clair
Et nous sommes les gardiens de nos âmes
Qu’adviendra-t-il de nous à l’avenir ?
Peut importe !
Le Monde en décidera
Le Monde a toujours décidé de tout
Mon Amour une seule certitude :
« Celui qui veut tout, laisse tout. »(1)
© Jean DORVAL, le 04.11.2012, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de Voyage Marocain »).
Notes :
(1) Proverbe marocain de 1882.
01:00 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : j’habite ta silhouette, un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva, essaouira mon amour, essaouira, arabo-berbère, lalla essaouira, lalla, fnaire, groupe de rap marocain, mâalem, qraqech, guenbri, chaouafat, lila, mon amour, médina, place moulay hassan, possession amoureuse, rose des sables, tam-tam, la bien dessinée | Facebook |
07/05/2013
"LE PRENOM D'ELLE."
© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2010, pour LTC.
A Miss D.
A la naissance des rayons du soleil, j’écris son prénom
Avec la rosée tardive encore déposée sur les cactus, j’écris son prénom
Dans le lacis des oueds, j’écris son prénom
Sur les falaises du Nord Atlas, j’écris son prénom
Dans le vol sans faille de l’aigle royal, j’écris son prénom
Quand le fennec poussé par la faim sort de son terrier, j’écris son prénom
En hommage au scorpion fondant sur sa proie, j’écris son prénom
Au passage des ânes et des dromadaires dans la palmeraie, j’écris son prénom
Quand glisse l’eau fraîche dans les aqueducs, j’écris son prénom
Quand le sable s’étire majestueusement entre les dunes, j’écris son prénom
A l’ombre des palmiers quand la date ravit mon palais, j’écris son prénom
En dégustant une figue de barbarie, j’écris son prénom
En savourant un thé vert à la menthe fraîche, j'écris son prénom
Quand Ismael Lo chante « Jammu Africa », j’écris aussi son prénom(1)
J’écris son prénom sur tout ce qui donne un sens à la Vie, celui de ma Marocaine blonde !
© Jean Dorval, le 18 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
11:37 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : ismael lo, jammu africa, jean dorval poète lorrain, jean dorval pour ltc, poésie, ltc, lorraine, centre pompidou-metz, moselle, metz, maroc, miss d il est encore temps de s’inscrire pour le prochain « conc, poétika, charente, 17, invictus, william ernest henley, poésie à dieu, dieu d'amour et de partage, jésus, charles d'orléans, pierre de ronsard, 1525-1585, prends cette rose« tu es la lampe de mes mots. », de père en fille, la naissance de ton temps, jean dorval poète lorraine, poésie lorraine, amour, romantisme, érotisme, désir, inspiration, dieu | Facebook |