12/08/2014
"Ô CAPITAINE ! MON CAPITAINE !"
"Hommage à l'Immortel Robin Williams, un acteur complet, à visage humain, qui a su provoquer, tout au long de sa carrière, chez son public, fous rires et émotions." JD.
Ô Capitaine ! mon Capitaine ! fini notre effrayant voyage,
Le bateau a tous écueils franchis, le prix que nous quêtions est gagné,
Proche est le port, j’entends les cloches, tout le monde qui exulte,
En suivant des yeux la ferme carène, l’audacieux et farouche navire ;
Mais ô cœur ! cœur ! cœur !
Oh ! les gouttes rouges qui lentement tombent
Sur le pont où gît mon Capitaine,
Étendu mort et glacé.
Ô Capitaine ! mon Capitaine ! lève-toi et entends les cloches ;
Lève-toi - c’est pour toi le drapeau hissé - pour toi le clairon vibrant,
Pour toi bouquets et couronnes enrubannés - pour toi les rives noires de monde,
Toi qu’appelle leur masse mouvante aux faces ardentes tournées vers toi ;
Tiens, Capitaine ! père chéri !
Je passe mon bras sous ta tête !
C’est quelque rêve que sur le pont,
Tu es étendu mort et glacé.
Mon Capitaine ne répond pas, pâles et immobiles sont ses lèvres,
Mon père ne sent pas mon bras, il n’a ni pulsation ni vouloir,
Le bateau sain et sauf est à l’ancre, sa traversée conclue et finie,
De l’effrayant voyage le bateau rentre vainqueur, but gagné ;
Ô rives, Exultez, et sonnez, ô cloches !
Mais moi d’un pas accablé,
Je foule le pont où gît mon Capitaine,
Étendu mort et glacé.
Walt Whitman, extrait de "Feuilles d’herbe", traduction par Léon Bazalgette, Mercure de France, 1922 (I et II, pp. 80-81).
INFO+ :
wiki/Robin_Williams
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08/08/2014
Hommage au Peuple des Laborieux : "LE FEU HABITE MA TERRE."
"La Coulée de Lave Nourricière", © Photo ci-dessus : Jean Dorval 2009
"Dédié aux P'tits Gars de Florange !"
Paysage planté de hauts-fourneaux et de chevalements de mines
Horizon embrumé par le trou du cul de l’âtre des usines
Population faisant du travail un hymne régional à la vie
La sueur et les larmes de milliers de travailleurs tentent en vain d’apaiser l’atmosphère
Une véritable fourmilière de crevards se fait LE porte-drapeau de la prospérité économique lorraine
Jaillissant du laminoir, les entrailles de la terre
Une longue langue de feu dégueule sans fin
Une coulée de lave dorée aux reflets rougeâtres prête à tout engloutir que rien ne peut arrêter
Si ce n’est les coups de marteau de Vulcain
Autour de cet enfer nourricier, relayant les gueules jaunes
Le forgeron du clair-obscur s’affaire comme à la naissance du monde les Titans
Faisant tomber la foudre comme les maîtres de l’univers
Dirigeant le feu sacré du bout des doigts comme l’artificier
Casque et tablier renforcent sa volonté de fer
Commander aux hauts-fourneaux avec l’agilité d’un équilibriste
Pour lequel la moindre erreur peut être fatale
Vaincre la peur quotidienne, décupler ses forces, renforcer sa rage
Il faut ramener quotidiennement de quoi nourrir sa famille
La chaleur est suffocante, peut importe l’ouvrier, orfèvre du gigantisme, sera toujours fidèle au poste
Gerbes éblouissantes que l’homme mène à la baguette pour mieux les façonner
Epanchement continu de la semence d’Hadès qui terminera sa course au bout du rouleau
Rythmes industriels musicaux qui résonnent comme des leitmotivs
Pouls de la Vallée de la Fensch, rassurant, porteur d’avenirs
Artères d’un sang limpide, celui de la vie de milliers de forçats anonymes
Suintant leur âme, abandonnant tout au métier hérité bien souvent de père en fils
Les fours à coke sont les témoins séculiers de la souffrance de ces êtres de lumière
A la tonne résonne encore l’effort collectif
A la géométrie invariable de la production se calque l’humeur des contremaîtres
Les forges de ce jour reflètent la volonté du Lorrain de laisser une trace dans l’Histoire
Le magma géant restera pour toujours la formidable épopée de l’Est lointain…
Photo ci-dessus : http://www.volcano-land.com/album-photo-vanuatu.php
"Gerbe de bombes tournoyantes dans le Yasur - Ile de Tanna" , Août 1997 - Pierre FORTIN ©
"De ce qui sort de l’usine, quel est le bien le plus précieux ?
Le fer, la fonte ou l’acier ?
Non c’est l’homme, rien que l’homme car sans lui rien ne peut se faire…"
Aurait dit Frédéric Le Play au siècle dernier
© Jean Dorval, le 27/10/2004, pour LTC Poésie.
INFO+ : www.lesenfantsducharbon.com
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"TIME IS LOVE."
"La femme parfaite." © Image ci-dessus : sciencepresse.qc.ca
"A. Ma Muse,
Voyageuse sens-usuelle."
En ta présence, le temps n’a plus d’importance
En ta présence, je ne regarde plus ma montre
Je la jette par la fenêtre pour mettre fin au temps
Et ne plus jamais te quitter
En ta présence le temps s’arrête 24H/24
Notre histoire pourrait avoir 70 ans
Cette Rock’n’Clock Story
Que mon horloge érotique
Celle qui chatouille ton tempo
Me lancerait tout de même dans ton abîme vertigineux
Dans une course effrénée
Dans un spasme frénétique
Nous sommes le chahut universel
La vision d’une saccade organisée
Notre liaison en notes charnelles
Assemble le puzzle d’une symphonie corporelle
Sonnerie téléphonique amoureuse réveillant le désir
Nous sommes fous l’un de l’autre, l’un pour l’autre
Le tic-tac de ton horloge biologique
Me pousse à te féconder ma belle Matrice
Je passe ma langue pas étrangère dans ton intimité
Là, je lis directement tes plus belles pensées
Là, je suis relié à ton moi intérieur
Tu ne peux retenir tes cris de joie, tes rires
Tes pleurs de déraison, ton chant en partage
Nous sommes les Conquérants de la Tendresse
Les Chevaliers de l’Amour en redécouverte
Les captifs de nos propres rythmes
De nos pulsations cardiaques
Qui se confondent en fil-harmonie
Nous demeurons dans une éclipse de temps
Pour toute notre existence
Nous remontons l’Hypnotique-Optique
Qui nous met dans tous nos états
Ton corps-beau attise mes sens
Jour après jour
Nuit après nuit
D’heure en heure
© Image ci-dessus : leaghirardotti.blogspot.fr
Ma Gourmande
J’emprunte ton bon-heure à Vie
Nous partageons un baiser endiablé
Je te caresse du regard et des mains
L’infiniment bleu de tes yeux répond à tes roux cheveux
Tu es une rime sonore quand tu t’emballes
L’Amour est en toi, tu as dompté l’œillade
Enflammé nos pensées et nos actes
Jusqu’à l’Hommage à la Petite Mort
Des hauteurs de Queuleu
Des chemins de Vignerons
Avec Pompidou en point de mire
Que vienne et vive le temps en partage
Que sonne l’heure des retrouvailles des Amants en campagne
Que sonne l’heure des vendanges hardies
Les jours s’en vont
Et ne se ressemblent pas
Nous demeurons conjointement invaincus
L’un à l’autre,
L’un pour l’autre
© Jean DORVAL, le 07 août 2014, pour LTC Poésie.
NEWS+ :
© Crédit photos : recherches documentaires by Jean DORVAL pour LTC Arts et LTC Poésie 2014 (les auteurs sont cités, utilisation des clichés aux fins d'illustration) ; droits pour les photos d’œuvres d’art : les Centres Pompidou-Metz et Paris - ADAGP Paris 2014 ; reproduction partielle de quelques parties du bâtiment du Centre Pompidou-Metz faite avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
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02/08/2014
"GARDEN GIRL."
Les années 90, une période de transformation racontée à travers plus de 200 œuvres…
© Marc Antoine Dumont.
"A. Ma Muse."
Je mets en route notre bande-son,
Celle de notre Vie à Deux,
Je rembobine la vidéo à la Source,
Celle de notre Vie pour Deux
Dominique Gonzalez-Foerster, "Moment Ginza", 1999, tube néon haute tension, transformateur 20 x 120 x 20 cm ,
Courtesy Dominique Gonzalez-Foerster & Esther Schipper, Berlin © ADAGP, Paris 2014.
C’est le "Moment Ginza",
Et je vois la Vie en rose,
Car tu es l’Ange au féminin à ma table,
Celle avec qui je partage le festin,
Le festin du destin !
On Kawara, 5 Nov. 1990, Acrylique sur toile et coupures de journaux,
25,5 x 33 x 4 cm, Collection le Consortium, Dijon ,
localisation : Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg ; © Photo musées de Strasbourg, Mathieu Bertola.
03, 04 et 05 novembre 1990,
J’ai une unique manière de te voir,
Celle qui t’illumine,
Celle qui illumine ma Vie
Viens, je t'emmène de nuit,
Je t'enlève d'ici-bas,
Le temps ne compte plus,
Il apporte toutes ses promesses,
Seulement ses promesses,
Et cela nous suffit
Quelque soit l’endroit où tu es,
Le vent me conduit à toi,
Le vent me conduit vers toi,
Le vent me conduit en toi
Les Lights du CPM.
Sous les lights,
Rappelle-toi notre décennie,
Celle des 90’s
Prenons seulement conscience de notre Histoire,
Notre devoir de mémoire affectif,
Commence depuis le début,
Il s’entretient tous les jours
Notre Love-Attention défile devant nos yeux,
Dans cette Black City Parade, je te photographie,
Et dans les avenues de cette ville incandescente,
Je te rencontre de nouveau à chaque date anniversaire
Par une nuit chaude et lumineuse,
J’ai franchi toutes tes frontières,
Pour mieux conquérir ton cœur à la hussarde,
Loin de tout Minitel
Carsten Höller, Photo de Groupe, 1996, Photographie noir et blanc,
188 × 129 × 2,2 cm, Courtesy Carsten Höller, Air de Paris, Paris, © ADAGP, Paris 2014.
Toi au milieu de tous ces hommes ?
Cela me rendait jaloux !
Alors, je t’ai prise d’assaut,
Sans crier gare !
Mon meilleur traitement ?
C’est toi !
Que notre chambre est belle,
Quand je pars à la conquête de tes reins,
Les vitraux de nos fenêtres teintent nos draps,
D’une chaleur qui nous envahit
Paul McCarthy, Garden Girl, 1984/1999,
Cibachrome, 165 x 127 x 5 cm, Courtesy l'artiste et Hauser & Wirth.
Et dans l’ombre du plafond,
Le halo de nos désirs se confond,
Nous confond à l’unisson,
Nous sommes dans un clair-obscur transparent,
Comme la dentelle qui habille ta nudité
Je me penche sur toi,
Comme on dévore un livre,
Et dans des gestes extatiques,
Nous faisons culminer nos sens
"What Cropped Up", Raymond Pettibon, 1991, Crayon et encre sur papier, collection particulière.
Dans l’air du soir teintent les cloches,
Nous sommes pétrifiés,
Et agités à la fois d’exaltation,
Le courant passe en continu entre nous
Deux larmes courent sur ta joue,
Je les lèche,
Nos visages s’irradient mutuellement,
Je ne sais pas où l'on va,
Mais on y va,
Je rentre dans ta vie comme dans la nuit,
Tu rentres dans la mienne comme en plein jour,
Tu vois, on ne sait que s’aimer
Karen Kilimnik « My Nose Job To Look Like Brunette/ Model From 60s Who Was Sick 1990. » Epreuve chromogène, Edition 4/5, Courtesy Chromogène, Edition 4/5, Courtesy l’artiste ; 303 Gallery New-York ; Gallery Eva Presenhauber, Zurich.
Nous sommes muets,
Pour mieux parler avec nos mains,
L’esprit conjugue nos âmes reliées,
Reprenant haleine, nous invoquons l’Amour,
Et sans hésitations nous parcourons nos corps
BLESS, N°12 Bedsheets Couple , 2000, housse de couette et 2 taies d’oreiller 100% coton satin et impression numérique,
housse de couette : 200 x 200 cm, taie : 80 x 80 cm (chaque), Courtesy B le SS.
La tendresse nous habite, nous possède,
Nous sommes les survivants d’un monde en guerre,
Nous restons nus l’un contre l’autre,
Ta peau me fait chavirer,
Entre fièvre et quiétude,
Nous montons aux Cieux langoureux,
Comme on chevauche des contrées indécentes,
Comme on conquiert l’impossible,
Juste pour se plaire !
© Jean DORVAL, le 01.08.2014, pour LTC Poésie.
INFO+ : centrepompidou-metz/1984-1999-la-décennie
© Crédit photos : photographe : Jean DORVAL pour LTC Arts 2014 ; droits pour les photos d’œuvres d’art : les Centres Pompidou-Metz et Paris - ADAGP Paris 2014 ; reproduction partielle de quelques parties du bâtiment du Centre Pompidou-Metz faite avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
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29/07/2014
"LE CRéPUSCULE D’éMOI."
"A. Ma Muse."
Ma tendre Amante,
Quand je te vois,
Quand je te reçois en mon antre,
Je sens ta Vie recouler en moi,
Je ressens la mienne s’écouler en toi,
Comme une source de bien-être infini
Récitant ma litanie dédiée à notre Amour,
Je te goûte, affamé de tout ton Etre,
Comme on dévore son Pain Quotidien,
Comme on consacre la Paix des Dieux sur Terre
Notre fil-harmonie, notre fil-conducteur,
Notre cantique fantastique se déclame, se vit au jour le jour,
Scintillant d’émoi, récité en chœur
Fille de l’Emotion,
Tu te pâmes face aux rayons de notre soleil levant,
Je caresse ta plastique musicale,
Je l’inonde de lumière incandescente,
De joie irradiante et de notes tactiles
Je te chante mon œuvre pour Duo sans concessions,
Celle qui t’invite aux noces rebelles,
Celles de la re-création permanente,
Celle de la rencontre renouvelée
Tu es ma Vénus sortant des eaux,
A ta vue, je suis ivre de douceur,
Tout autour de toi dansent des parfums mystiques,
Sur tes longs cheveux roux glisse le charme,
Ta robe de nudité est une savante rêverie
Ta voix me fait m’élever dans tes paradis secrets,
J’atteins tes rêves les plus fous,
Auréolé d’une gloire éternelle
L’enthousiasme me transporte,
Tu ondules en rythmique légère,
Ce courant positif rompt la digue séparant nos âmes,
Mêlant nos pensées en une unique passion
Le bouleversement intime qui en découle,
Fait déborder nos cœurs vaillants,
Comme un tsunami de faveurs et de rondeurs,
Qui dévore tout sur son massage,
La Vie prend forme en toi,
Rend le soleil plus ardent,
Incline jusqu’aux rosiers en cadence
© Jean Dorval, le 28/07/2014, pour LTC Poésie.
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28/07/2014
« LA MUSE ENDORMIE. »
© Photo ci-dessus :
« La Muse Endormie » de Constantin Brancusi,
qui était au Centre Pompidou-Metz…
© Adagp, Paris 2010.
http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/lauraetlart.ar...
D’après le bronze de Constantin Brancusi (1910).
Couché de profil
L’ovale de son visage
Inonde ma vue de ses reflets dorés
Sa beauté pure se fige sans limite
Hors du temps, je contemple l’Introspection, les sillons de sa chevelure,
Sa peau délicatement polie d’une spiritualité radieuse
J’imagine ses sens inédits
Son corps confisqué
Je suis la clé ouvrant SA 3ème Dimension…
Sa respiration est lente
Son cœur s’emballe sans bruit
Elle a le tempo du Sentiment
Elle est suspendue entre 2 mondes
Où je la rejoins…
Une alcôve réservée uniquement à nos 2 âmes
Elle incarne la fraîcheur du retournement
L’impertinence du silence permanent
Je ne vois que sa tête, et cela me suffit !
© Jean Dorval, le 23 mai 2010, pour LTC Poésie.
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27/07/2014
"TES FORMES SIMPLES."
Constantin Brancusi "La Muse Endormie II" (1917, plâtre).
"A. ma Muse"
Ma Déci-Belle,
Peu m’importe que tu sois sage,
Car tu es re-belle jusqu’aux limites du réel,
De part tes formes accueillantes,
Qui suscitent mon total intérêt pour toi
Charwei Tsai "Circle II" (2011), vidéo couleur, silencieux, 56 secondes.
Tes rondeurs alanguies exercent sur moi,
Un pouvoir d’attraction,
Créent un projet poétique,
Explorant le point de vue de tes sensations
La beauté de ton visage,
Et de ton âme présage,
Me font t’aimer de plus en plus fort,
Aux limites de l’excès
Wolfgang Tillman, "Freisch Wimmer 212"(2012), épreuve jet d'encre.
En ta présence,
J’aspire à la volupté divine,
A respirer tes parfums enivrants,
A embrasser vigoureusement tes embruns amoureux
Tu es mon Hymne de Paix,
Mon honneur dévoilé,
L’Amour d’où découlent tous mes plaisirs partagés,
Tu es le vase d'argile où je donne la Vie,
D'un coup de baguette agile
Toupie, Ile de Bornéo, Peuple Dayak, non daté, bois sculpté.
Comme un vert-galant,
Je coule le long de ta poitrine
Près de ton cœur, devenu ver luisant,
Je m’illumine en suivant les courbes de ta féminité,
Et je m’évanouis en ligne droite dans le triangle de Ta Vie
Olafur Eliasson "Round Rainbow" (2005).
Dans le noir, au pied du Centre Pompidou-Metz,
Tu me guides, toi mon étreinte préférée,
Mon Phare dans la nuit,
Mon âme-cerise que je cueille avec la bouche
Près de toi point de regrets,
Tu réchauffes mon cœur,
Et exauces mon âme jamais repue de ta sève
Olafur Eliasson "Round Rainbow" (2005).
Je te consacre mon Chant d’Amour,
Ma Love-Parade,
Allongé sur tes dunes primordiales,
Et nos deux cercles ne forment plus qu'un
Alors le flot clair et langoureux,
De ma pensée épouse ta peau,
Nos draps sont pleins d’odeurs légères,
Celles des fleurs du mâle écloses en ton sein
© Jean DORVAL, le 22 juillet 2014, pour LTC Poésie.
NEWS+ : http://www.centrepompidou-metz.fr/formes-simples
© Crédit photos : photographe : Jean DORVAL pour LTC Arts 2014 ; droits pour les photos d’œuvres d’art : les Centres Pompidou-Metz et Paris - ADAGP Paris 2014 ; reproduction partielle de quelques parties du bâtiment du Centre Pompidou-Metz faite avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
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21/07/2014
« ET L'EAU RECOUVRA LA BRAISE ! »
© Photo ci-dessus : http://photos.linternaute.com/photo/1163016/1276401427/12...
L'eau est plus forte que la braise...
A la nuit tombée, rencontre d'une belle Demoiselle
En robe légère sur les bords de la Moselle
Cheveux noirs au vent
A sa suite, tel un disciple fervent...
Le regard songeur, partageur
Le cœur à la dérive
Ne masquant aucunement son coup d'œil ravageur
Elle promenait sa nonchalance sur ces rives
Dans ses yeux bleus vibrait déjà ma scie
Total reflet de sa féminité Lorraine
Elle venait de Nancy
Et de part ma plus belle plume, j'en ai fait ma Reine !
D'une simple œillade, la soie de ses joues rougissait
La lave jaillissait de mon âme
Mêlant nos souffles courts, l'allégresse nous unissait
La dévotion entretenait sa flamme
De tendresse ses courbes je pétrissais
Sous la voûte étoilée, le temps d'une révolution, je la découvrais
L'un et l'autre le printemps nous caressait
Dans le creux de ses mains, je sombrais dans le vrai
A ses oreilles parfumées, mon désir déposé
Fragrances extraordinaires faisant toucher le ciel
Signatures sur ses verts attraits apposées
Les saveurs de ses lèvres s'évaporaient en arc-en-ciel
Eros souriait à la vie
Et me faisait flancher le cœur
Sa Muse comblait toutes mes envies
Jet de dés sans promesse, ni rancœur
Dans la robe de sa nudité
Harmonieusement confondu
J'épousais l'eau et le feu avec lenteur, puis rapidité
Je goûtais le fruit défendu
Je voyais au travers de ses yeux...
Eros invoquait le spirituel
Son dessein fut de tout entier me livrer
Entretenant le rêve, il invitait au rituel
Il m'offrait sa fille enivrée
Comme une vague frémissante finissait d'onduler le plaisir
Au clair de ma plume, deux cygnes devenus muets, à nouveau détendus
Qui pour mieux vivre leur passion ont su se choisir
Au clair de ma plume, deux cygnes blancs, l'un en l'autre, fondus
Quand le jour vînt à pointer
L'ardeur des amants retombée, de bonheur maculée
Leur passion mutuellement partagée, dépointée
L'ivresse de la rivière contée par Ausone avait finalement vaincu la braise immaculée
Le chant du « Signe » pour seule œuvre
Ils s'enlacèrent sous l'emprise d'un ultime frisson
L'écho de leurs lèvres pour tout chef-d'œuvre
Ce frêle esquif se brisa à l'unisson
© Photo ci-dessus : http://r-sistons.over-blog.com/categorie-10807617.html
Beaux oiseaux conjugués
L'insolence interrompît leurs charmes isolés
Beaux oiseaux évaporés, subjugués
Des courants contraires les ont emportés, immolés
Ils n'appartenaient à personne
Rien au monde ne les aurait fidélisés
Le son du corps depuis encore résonne
Rien au monde ne les aurait apprivoisés
La Demoiselle repartît dans la brume matinale, nue
Rassasiée, comme renée
Telle que je l'avais connue, en belle inconnue
Ephémère destiné !
Immuable souvenir, elle flottait de nouveau sur le temps
Le brouillard l'habillait, la rendait à la rue
Recouverte de rosée, elle disparut hors du temps
Aussi subitement, qu'elle m'était apparue
© Jean Dorval, le 21 janvier 2010, pour LTC Poésie.
22:00 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : « et l'eau recouvra la braise ! », poésie, jean dorval, dédié à la muse, jean dorval pour ltc | | Facebook |
17/07/2014
"LA NUIT DES LONGS HALOS."
© Photo ci-dessus : http://www.fond-ecran-image.com/photo-france,photo-drapeau-francais,08jpg.php
"Venus du Ciel des signes lumineux montrent la voie…"
La tempête ourdit, réveille les bataillons
Les hommes se rassemblent munis de leurs médaillons
La foudre pourfend l’horizon qui se meurt, un souffle pestilentiel secoue les haillons
Que crèvent les tensions et sautent les bâillons !
"Et vive l’honneur !"
A la nuit tombée des quatre points cardinaux s’étirent les flambeaux
Le brasier ardant domine les campements de bonne fortune
Les hommes embrassent une dernière fois la Bible commune
Ils s’en vont libérer la Mère Patrie, terre nourricière millénaire ; alors fuyez pâles corbeaux !
Battez tambours !
L’étendard Liberté flotte dans le vent
S’étirant gaillardement vers le noir azur
Il indique enfin le chemin d’où va poindre le levant
"Suivez la voix !"
Un Archange blond, l’épée à la main, surgit, dont ne sait où,
A donné la cadence et organisé l’usure
Les hordes libératrices enivrées par cette tourmente magnifique
Plus jamais ne seront prisonnières de "LEURS" fictions
Repoussant les barreaux de l’usurpation
Fuyant le goulag mental, elles brisent les chaînes hérétiques
Reprenant ainsi volonté d’existence
A Dieu ces volontaires portent témoignage d’allégeance
Lettres de noblesse retrouvées, il faut fuir les ruines du passé sans déviances
Amants passionnés d’une Aimée tricolore, dont ils animent la résistance
© Photo ci-dessus : 123rf.com
Rivière en crue, barrages rompus
Il faut surprendre le mal pour mieux le vaincre
A un moment où personne n’y croyait plus
Des Marches de l’Est
"Il est venu, Il a vu et Dieu a vaincu…"
© Jean Dorval, le 10/04/05, pour LTC Poésie.
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24/05/2014
LES BEST OF JD : "JEAN VODAINE N’EST PAS VRAIMENT MORT !"
A 85 ans, le poète Jean Vodaine s’en est allé. De son vrai nom, Vladimir Kaucic, d’origine slovène, restera l’Amoureux de la plume et de l’encre. Il démarre sa carrière littéraire par l’invention des récits improbables, publiés dans la revue « La Tour aux Puces ». Aveugle, Jean faisait « travailler sa mémoire ». Sa renommée européenne, puis mosellane, trouve sa quintessence dans ses poèmes-affiches, véritable poésie visuelle ; dans des textes, comme « Le courrier de Poésie » fait en collaboration avec Edmond Dune ; ou dans une rétrospective d’œuvres graphiques, intitulée « Drôles d’Oiseaux ». Afin d’honorer le poète disparu - domicilié pour l’éternité à Baslieux (54) – il serait avisé de créer prochainement un lieu immortalisant sa mémoire. Il avait fait vœu, de son vivant, de créer une Maison de la Poésie à Metz…
© Jean Dorval, le 09/08/06, pour LTC Poésie.
INFO+ : Wiki/Jean_Vodaine & asso.jean.vodaine
00:34 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : les best of jd : "jean vodaine n’est pas vraiment mort !", et maintenant, aux fesses !", première exposition mondiale, des éditions érotiques illustrées, de verlaine, du 25 avril au 15 juin 2014, réservé aux adultes, le jour où je t’ai rencontrée.", la tour eiffel, "tu es pure réalité.", "la fleur du mâle.", je suis celui qui murmure à tes oreilles.", jean dorval, poète lorrain, jean dorval pour ltc, poésie, lorraine, metz, inauguration, centre pompidou-metz, moselle, coupe du monde de football, législatives, 2012, présidentielles, metz vaut bien une messe, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |
14/05/2014
"LE JOUR Où JE T’AI RENCONTRéE."
"A." Ma Muse.
Le soleil embrasse l’immensité de tes yeux,
Et mon cœur épris erre pour l’Éternité,
Au pied de la Tour Eiffel,
Entre les deux arbres,
Où je t’ai rencontrée
Depuis que j’ai prononcé ton prénom rien n’est plus pareil,
Je ne sais où va mon chemin,
Par contre, je suis sûr d’une seule chose,
Je marche mieux quand ta main serre la mienne,
Quand elle me guide vers ta couche
A la nuit naissante,
Le voile du sommeil, celui de nos rêves partagés,
Me recouvre de ton parfum lancinant,
Et au noir minuit de l’effet,
Ton bassin me berce d’insouciance
Tu es mon flot bleu marine,
Dans lequel, je me noie volontiers jusqu'au lendemain
Laisse éclore l’Aurore à chacun de nos réveils,
Comme une illusion qui s’étire de tes paupières
Tu es la source de la rosée de l'émoi,
Le désir coule en toi,
Comme ton âme légère et généreuse
Tu es l’alarme de mes larmes de Joie,
Je renais chaque matin au petit jour,
En ton sein,
Comme une fièvre constamment entretenue
Belle abandonnée dans mes bras,
Je suis ta cadence démesurée,
L’eau de ta bouche me murmure
Quelques notes gourmandes à l'oreille
Notre colloque sentimental est une inoubliable extase,
Je respire ta chevelure,
Je ressens l’éclair de ton sourire
La rose rouge que je t’offre,
Est l’Aveu de ma tendresse extrême pour toi
Ta chair est bénie de ma sueur de fougueux laboureur,
Nous sommes les oiseaux du Bonheur simple,
Ceux que le Monde attend pour semer la Paix
Grâce à toi mon Ange d’Affection,
Je chevauche l’orage,
Je conquière la Voie Lactée,
J'invente de nouveaux Instants "T" à partager à Deux
Tes yeux sont verts,
Tes yeux sont bleus,
Tes yeux sont gris,
Je n'ai jamais rencontré un regard comme le tien
Tu es une caresse,
Un trouble chaleureux permanent,
Un rêve sans trêve
Face à toi,
Mon coeur s'oublie,
Je suis trahi par mes mots,
Ceux que je te dédicace
Je flotte dans l’air en te voyant,
Je ne peux toucher terre,
Je suis un homme nouveau à l’envers du décor,
Et tu es le cercle placé autour de moi
Nous n’avons décidément qu’un seul endroit où aller,
Où retourner en pèlerinage,
Là-bas, au coeur de notre Univers,
Au pied de la Tour Eiffel
© Jean DORVAL, le 10 mai 2014, pour LTC Poésie.
© Crédit photos : Jean DORVAL 2014 pour LTC Poésie.
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23/04/2014
"TU ES PURE RéALITé."
© Photo ci-dessus : http://sobusygirls.fr
"A." - Ma Muse.
Noble Amazone,
Tu es pure réalité,
A mes yeux,
Tu comptes plus que tout au Monde
Ton sourire silencieux me met à nu,
Ton regard brûlant me fait fondre d’envie,
Ton décolleté échancré captive ma bouche
Sur tous les murs de la ville,
Je peins tes yeux gris-bleu,
Tes rondeurs impudiques épanouies,
Rendent mon regard oblique
Je suis l'archer qui tend ta corde libre,
Je suis le paon faisant la roue pour te plaire,
Je suis l'ange qui perce ton cœur,
En décochant une larme de bonheur
© Photo ci-dessus : http://www.plurielles.fr
Ingénue sous tes sous-vêtements,
En transit sensoriel,
Tu es une harpe sacrée que je fais vibrer
Invité à nos Noces païennes,
Le vent emporte autant de braises incandescentes,
Que de notes partagées,
Merlin en est témoin !
Et du gai ruisseau d'où coule mon âme vive,
J'entends tinter les gouttelettes sur les galets de tes rives
Sauvage, je m'élance,
Au travers de l’écume de tes eaux bouillonnantes,
Dans tes flots argentés
Langoureuse féminité,
Je dépose sur la rose rouge de tes lèvres,
Un baiser à savourer à Deux
La rosée tardive recouvre ta beauté limpide,
Tu resplendis comme un arc-en-ciel,
Et je succombe d’aise pour toi mon Sanctuaire
© Jean DORVAL, le 22/04/2014, pour LTC Poésie.
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