19/11/2015
Metz : Un carnet de voyage marocain signé Jean Dorval.
Jean Dorval aime l’écriture. Il compose des poèmes depuis qu’il est ado, et s’adonne au journalisme depuis les années quatre-vingt-dix. Il est parisien d’origine et l’Amour l’a conduit jusqu’à Metz, où il vit désormais en Lorrain de cœur et d’esprit. Il est l'auteur de deux recueils de poésie : Le Semeur de sentiments et Le carnet de voyage marocain, qui vient de sortir chez Edilivre, disponible en librairie et sur Internet. Il a répondu à quelques questions.
. Présentez-nous votre ouvrage.
Jean Dorval : « Ce Carnet de voyage sentimental a été réalisé au cours d’un séjour dans le Sud Maroc. Les courbes du désert et des oueds ont ici-bas une féminité très inspirante. J’ai baptisé de suite ce recueil de poésie : Le carnet de voyage marocain. Le Maroc traditionnel est le décor idéal pour ce rêve éveillé, dédié à deux Muses. Que voilà une belle invitation au partage de doux transports amoureux, mêlés entre dunes et lunes ! Romantisme quand tu nous tiens ! »
. Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J. D. : « Je suis passionné par la Féminité. Ce livre est donc la suite de mon premier recueil de poésie : Le Semeur de sentiments. Les deux Muses dont je parle ont fait chavirer mon cœur. Il y a tout au long de ce récit, amoureux et langoureux, une frontière ténue entre phantasme et réalité. Ce recueil de poésie reste dans la veine romantique. C’est un véritable Carnet de voyage, initiatique et spirituel, bercé d’érotisme, intimiste, à déguster en imaginant être derrière le moucharabié ou sous la tente berbère. »
. À quel lecteur s'adresse votre ouvrage ?
J. D. : « Cet ouvrage s’adresse à tous les Amoureux de la Vie, à tous ceux qui s’aiment et qui n’ont pas peur de s’engager sur la durée. Et ce, même, si tout à une fin ou plutôt... une faim ! »
. Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
J. D. : « A l’heure du matérialisme et de l’hyperconsommation, mes vers libres prouvent qu’il reste une place pour l’Amour, placé sous le regard du Créateur. Chacun peut prendre un ticket pour l’Amour, et ce, malgré le monde de dingues dans lequel on vit. L’Amour finalement, c’est l’Écologie des corps et des âmes ! »
. Où puisez-vous votre inspiration ?
J. D. : « Mon inspiration sentimentale est intimement liée – comme tous les poètes – à la relation que je vis avec une Femme, une Muse. Mais, il se peut aussi que par de grands moments de solitude (que tout être humain rencontre dans sa vie), je phantasme cette Muse. Elle n’en reste pas moins désirable ! »
- Quels sont vos projets d'écriture pour l'avenir ?
J. D. : « Je suis en train de finaliser mon troisième recueil de poésie. Il est dédié à l’introspection, au partage et au renouveau. »
- Un dernier mot pour les lecteurs ?
J.D. : « Je dirais tout simplement : Aimez-vous les uns les autres ! C’est dans l’écoute mutuelle, dans le couple, comme en société, que l’on devient acteur de l’Amour du Prochain. Ce n’est pas facile. On ne réussit pas toujours à 100%. Parfois même, on échoue. Il faut alors se relever et réessayer. Cela vaut le coup d’être tenté et retenté ! Je serai en dédicace le samedi 28 novembre, de 10h à 18h, au 2ème salon du livre Des livres et vous, à Mancieulles, en Meurthe-et-Moselle. »
Infos+ : edilivre.com/le-carnet-de-voyage-marocain-jean-dorval
Source documentaire et photos : © Le Républicain Lorrain 2015/DR. Avec l’aimable autorisation du journal.
20:40 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm ! | Facebook |
"L."
Michelle,
Avec deux ailes,
Est le tiroir-caisse de mes sentiments
La compteuse des dividendes de mon cœur-aimant
Son sourire me fait voler à tire-d'aile
Et sans Elle
Je ne sais comment chavirer dans le Ciel
Il me faut donc pour toujours
Aller au-devant d'Elle
Et d'un cœur fidèle
Rayonner joyeusement
Sans que nul ne doute plus
Que sans ailes
Je ne peux plus atteindre sa scintillante étoile
Qui m'appelle avec zèle
© Jean DORVAL, le 19.11.2015, pour LTC Poésie.
18:57 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm ! | Facebook |
LES RENDEZ-VOUS DORVALIENS...
Jean DORVAL, poète lorrain, présentera son recueil de Poésie, Le Carnet de voyage marocain, le samedi 21 novembre 2015, de 07h45 à 20h00, à l’Hôtel Ibis Styles Metz Gare, 23 Avenue Foch.
Renseignements :03.87.66.81.11 et www.accorhotels.com
Jean Dorval est édité par : Edilivre.com et LaTourCamoufle.HautEtFort.com
13:35 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain | Facebook |
12/08/2015
LTC Poésie : Hommage à François Tristan L'Hermite.
L'extase d'un baiser. (1)
Au point que j'expirais, tu m'as rendu le jour
Baiser, dont jusqu'au coeur le sentiment me touche,
Enfant délicieux de la plus belle bouche
Qui jamais prononça les Oracles d'Amour.
Mais tout mon sang s'altère, une brûlante fièvre
Me ravit la couleur et m'ôte la raison ;
Cieux ! j'ai pris à la fois sur cette belle lèvre
D'un céleste Nectar et d'un mortel poison.
Ah ! mon Ame s'envole en ce transport de joie !
Ce gage de salut, dans la tombe m'envoie ;
C'est fait ! je n'en puis plus, Élise je me meurs.
Ce baiser est un sceau par qui ma vie est close :
Et comme on peut trouver un serpent sous des fleurs,
J'ai rencontré ma mort sur un bouton de rose.
François Tristan L'Hermite.
IN>fos+ : wiki/François Tristan L'Hermite
& lebabi.net/les-bienfaits-du-baiser
23:36 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm ! | Facebook |
01/08/2015
Songer, vivre et croire. (1)
© La magnifique photo ci-dessus :
femmeactuelle.fr ; ©2015- Prisma Média - Tous droits réservés.
Comme un Pierrot Lunaire
Sur un air d’accordéon
Au cri de l’aurore
L’hymne de la nuit finissant
A grands flots, j’atteins ton rivage
Ton parterre de fleurs
Première audace permise
Je baise tes chevilles
Toi, mon rayon de gloire aux jolies rives
Au travers de tes beaux yeux
Tu réchauffes mon cœur
Tes voluptés couronnées de mes assauts
Entrouvrent tes bras, ta petite robe bleue
Covoiturage langoureux
Croisée de fastes-faveurs
Au printemps de ta Vie
Tu es belle d’être aimée
Toi, la Belle au chapeau de Paille
Nos fronts brûlants constellés d’étoiles filantes
Nos rêves démesurés, passionnés
Au Chant de l’Onde et de l’Ombre
Ne font plus qu’un
Adorable lueur
J’ai deux mots à te dire du bout des lèvres
Maintenant, tout près, si près
Ne sens-tu pas passer sur tes paupières
Mon souffle court et léger ?
Je laisse entre tes mains
S’abandonner mon désir
Je t’écris au clair de lune mes mots
Vibrant émoi !
Tout chante le Monde
Comme mon cœur bat pour Toi
Du matin jusqu’au soir
Et du soir au matin
Émouvant côte à côte
Tu es cette femme inconnue
Et connue à la fois
Libératrice de mon Art
Qui m’aime et que j’aime
Mon rêve familier, renouvelé
Et au moment, où je me sens expirer
Tu me rends toujours le jour
© Jean Dorval, le 01 août 2015, pour LTC Poésie.
Note : d’après "Aimons toujours ! Aimons encore !" de Victor Hugo et "Mon rêve familier" de Paul Verlaine.
02:24 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm ! | Facebook |
24/07/2015
Rien n’est jamais fini (1)
© Info sur la magnifique photo ci-dessus :
Ma Normandie, Etretat, Le Tilleul – Plage, de Jean-Yves Palfray, in ma-normandie.perso.sfr.fr
La mer n'en finit pas
A coups de vagues à l’âme
D’assaillir les falaises des côtes
D’un bleu marine
Elle n’en finit pas
D’étirer son ressac à l’infini
A coups d'écume, d’effets de robe
De passions en reconquête permanente
Elle étend toujours
Son fatras d’algues, de galets
D’étoiles de mer
Et de coquillages perdus
Finalement retrouvés
Dans ce tourment bouillonnant
Parfois déchaîné par la tempête
Pillé par les oiseaux
Neptune tente toujours de récupérer ses petits
Comme autant de pierres précieuses
Et le cheval de mer
Dont les flancs grondent
Tirant le char de nacre du Maître des Océans
Trace déjà en direction des fonds marins
Se revêt d’une cape scintillante de sable
La petite mort des rochers
Dans le sillage des grands vaisseaux
© Jean Dorval, le 24 juillet 2015, pour LTC Poésie.
Note :
(1) D’après Rien n’est jamais fini de Michel Leiris, In Haut mal suivi de Autres lancers, © Poésie/Gallimard, 1969, p.19.
00:36 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : rien n’est jamais fini, l’amour est enfant de sara, poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire, ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
21/07/2015
Au carrefour des sens. (1)
Le Baiser de Gustav Klimt.
Des marches me conduisant à Toi
Je me tiens debout
Le cœur bandé comme un arc
Prêt à exploser d’émotions
Les mains tendues vers ton âme
Tout mon être traversé de faisceaux invisibles
Relie chaque point de la Terre à ton corps
Du centre du Soleil
Je me consume pour Toi
Ton esprit m'accompagne
Révolution câline
Énergie motrice
Pour deux cœurs
A ton contact
Ma chair s'anime
Tu réveilles toutes mes cellules
Sous le reflet de ta voûte
Je trace un cercle autour de nous
A la pointe de l’épée
Garant de notre colloque
Je ne peux fuir ton Amour
A grands coups d'étincelles
Il inspire le vol clair d'un aigle
Tes étoiles affolent mon GPS langoureux
Tes sillages incandescents
Me percent pour l’Éternité
Ma sublime sirène intersidérale
Mon icône byzantine
Je glisse le long de ton rayon X
En approche vertigineuse
Dans tes bas
Je m’élève immobile
La terre tourne sous mes pieds
Reine de l’insolence
Tes miroirs successifs sur l’oraison
Rendent tout ton être adorable
Beaux oiseaux défiant l'horizon
Frôlant le flanc des cimes
Duo entrechoqué criant de plaisirs
Nous poursuivons un baiser de Klimt
Plaine dénudée
J'aperçois ton cœur
Dans l'hémisphère de la nuit
Mon idole aux courbes insolentes
Je ne vois que Toi
Je ne vois que tes jambes blanches
Que j’embrasse avec fougue
Auprès de Toi
Mon réchauffement climat-X
Fondent les neiges éternelles
Je suis le guerrier romain
Élevant son bouclier
Pour te couvrir sans limites
Je suis parvenu à mettre un nom
Sur chaque parcelle de ton corps
Ma constellation de points G
Mes doigts dédicacent le rose de tes joues
Et j’épouse exactement tes formes
En tant que Gardien de tes nuits
J’enlace tes cheveux à l’infini
Tes seins astraux lumineux
Par une nuit transfigurée
Sur une variation de Schoenberg
Ma vie en noir et blanc
Devenue arc-en-ciel
Suit tes mouvements missionnaires
Ô cycle migratoire des sens
Tu pousses la Porte des Passions
Donnant le mot de la fin à tout moment
Une réplique en première
Et en dernière ligne
© Jean Dorval, le 21/07/2015, pour LTC Poésie.
Notes : (1)
D’après,Le pays de mes rêves, in La Révolution surréaliste, n°2, section Rêves, 15 janvier 1925, de Michel Leiris ; premier de quatre textes oniriques. Éditions Jean-Michel Place, réimpression, 1975, p. 27-29 ; édition originale, Gallimard, Paris, 15 janvier 1925, p. 27-29 ;
Et d'après Le Baiser (The Kiss / Der Kuss), 1907/1908, de Gustav Klimt.
10:29 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm !, passez l'été à pompidou, avec le pass, phares, formes simples, 194-1999. la décennie, the clock - christian marclay, centre pompidou-metz, 1984-1999. la dÉcennie 24 mai 2014 - 2 mars 2015, formes simples 13 juin - 5 novembre 2014, les deux nouvelles expos du, centre pompidou metz, cpm, exposition photographique, degaël lesure, du 1505 au 05072014, timeless & wonderland, la galerimur, metz, ltc arts annonce l’exposition “hlysnan : the notion and politics, forum d’art contemporain, l'art dans les jardins, édith meunier | Facebook |
18/07/2015
La Colombe et le Faune Barberini.
© Photo : "Satyre et Bacchante" de James Pradier, Le Louvre Paris.
Source documentaire : lesyeuxdargus.wordpress.com
Enlevant le voile du jour
Du dessus des Feuillus
Artémis use le couchant
Qui décline et sombre
Alors, Faune jouant de la flûte
Couronné de lierre
Épris de tendresse
Caresse une jeune Bacchante
Fait entendre sa voix
Dans l'épaisseur des bois d’ombres
Sous l’arche des grands chênes endormis
Dans l'eau de source
Sur l’herbe fraîche et grasse
Phébé fait scintiller cet Amour naissant
Printemps de deux âmes
La Colombe emporte
Et protège cette douce idylle
Loin de tout
La conduit dans les bras de Morphée
La Colombe de la Paix
Sortie du miroir
N’a plus peur du noir
Et atteint enfin le Grand Soir
© Jean Dorval, le 18 juillet 2015, pour LTC Poésie.
Infos+ : theswedishparrot.com/le-faune-barberini
21:58 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm !, passez l'été à pompidou, avec le pass, phares, formes simples, 194-1999. la décennie, the clock - christian marclay, centre pompidou-metz, 1984-1999. la dÉcennie 24 mai 2014 - 2 mars 2015, formes simples 13 juin - 5 novembre 2014, les deux nouvelles expos du, centre pompidou metz, cpm, exposition photographique, degaël lesure, du 1505 au 05072014, timeless & wonderland, la galerimur, metz, ltc arts annonce l’exposition “hlysnan : the notion and politics, forum d’art contemporain, l'art dans les jardins, édith meunier, les simonets | Facebook |
11/07/2015
Définition Marron (1)
Paysage d’huile sur bois
Camaïeu de tonalités brunes et terreuses
Empâtements de touches visibles et grasses
Blancs cassés
Mêlés de marrons lumineux
Et de jaune d’œuf
Tu respires la tourmente céleste
La tempête en attente
Mère nature en rébellion
Tendue à l’extrême
De forces noires
A deux doigts d’exploser
De contraires éclatants
Et de contraintes insolentes
En clair-obscur
Tutoie le Ciel
© Jean Dorval, le 11 juillet 2015, pour LTC Poésie.
(1) D’après "Paysage", une huile sur bois, de Gustave Moreau.
02:13 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm !, passez l'été à pompidou, avec le pass, phares, formes simples, 194-1999. la décennie, the clock - christian marclay, centre pompidou-metz, 1984-1999. la dÉcennie 24 mai 2014 - 2 mars 2015, formes simples 13 juin - 5 novembre 2014, les deux nouvelles expos du, centre pompidou metz, cpm, exposition photographique, degaël lesure, du 1505 au 05072014, timeless & wonderland, la galerimur, metz, ltc arts annonce l’exposition “hlysnan : the notion and politics, forum d’art contemporain, l'art dans les jardins, édith meunier, les simonets, centre pompidou-metz (cpm) organise du 26 février au 9 juin 2014 | Facebook |
22/06/2015
La jeune Femme allongée
© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2010 pour LTC
A Miss D.
Comme une fièvre qui me tente
Glissant le long de ta peau
Une fine gouttelette de sueur chaude
Perle de ton front ensoleillé
Tu es repue de chaleur
Un frisson d’émotion anime ton destin journalier
J’ai plaisir à caresser ton cœur
Ô toi ma Marocaine blonde !
Ton regard suit les nuages
Tu es perdue entre la cime d’un grand palmier
Et le tracé rectiligne d’un avion à réaction immédiate suivant l’horizon
A Agadir le temps s’arrête
Tu savoures l’instant présent en ma compagnie câline
Allongée sur la pelouse du Jardin d’Olhao
Ton regard reste de feu
Il transpire les couleurs du désert
Ocres jaunes mariés aux sépias écrémés
Tonalités pastelles au goût de miel
Ta peau de lait se résille progressivement de dentelle au henné
Je crois sans complexe
Que le Créateur a sublimé ta Féminité
Pour mieux m’apprivoiser
L’oiseau répond au criquet
Dans un parterre de fleurs multicolores
Et je suis bien à tes côtés
Entre le Ciel bleu et rose
Au clair du croissant de lune
J’entends ta respiration s’accélérer
Et je suis rassuré
J’invoque Dieu
Que rien ne puisse jamais nous séparer
Tu es un songe d’été permanent
Un mirage consacré à mes seules volontés
A l’appel du Muezzin
J’embrasse ton sourire sans fin avec faim
Cinq fois par jour
Je suis ce traitement comme un dévot
Qui découvrirait l’élévation
Grâce à ton inspiration
Tu es la lampe de mes mots !
Plongé sur ta nuque, Marocaine-Sœur,
Dans ta chevelure blonde,
Baisant tes mains parfumées d’huile d’argan,
Je suis dans ton rêve éveillé,
Je respire le pays où luit, puis brûle l’Amour,
Où sourires et pleurs de joie nourrissent la déraison
Tu es l’émouvant rayon de bonheur
Celui du soleil levant permanent
Ma richesse aux dunes abondantes
Libre comme le sont les Femmes Berbères
Ma Terre d’oliviers, de soleil et de montagnes
Au regard hypnotisant et rebelle
Pour Toi mon cœur s’enivre
Comme si j'étais né en Afrique
Musique des Oueds
Tout ton être me rapproche
De ton chant de Vie
Ton courant d’air menant au Divin
De l'autre côté du miroir à mirages
Anime le désir magique
De ton corps offert en hommage
On n'apprend pas à quelqu'un à goûter ce qui est sucré,
On le laisse s’y enchainer de désir fou, seul !
Danse et tam-tam à tous les étages
Fêtes, rites et chants invitent l'Homme au partage
La nonchalance africaine s’étire
Remontant à la source de tes seins alanguis
Que tout cela est clair,
Que tout cela est vrai,
Que tout cela frise la perfection,
Simple et pure, comme l’eau du Ciel
Ma Belle Féconde,
Je suis entré dans ta ronde
Ma Belle Féconde,
En poursuivant ton onde,
J’ai épousé ton Monde
© Jean Dorval, le 17 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du "Carnet de voyage Marocain").
20:51 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la jeune femme allongée, jean dorval pour ltc, poésie, jean dorval poète lorrain, lorraine, metz, moselle, centre pompidou-metz, open de moselle, l’amour est enfant de sara, poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire, ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, poésie lorraine, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes | Facebook |
20/06/2015
L’amour est enfant de Sara.
© Photo ci-dessus : mogador-essaouira.com
Essaouira fiancée de l’Atlantique
Épouse du vent
Belle Mogador
Sur la rive de ton sommeil
Ma main ouverte sur ton destin
Caresse tes désirs cachés
Sur le rythme d’un vieux chant judéo-arabe
Bercé d’oud et de bendir
Ta voix venue du pays des songes
Fait resplendir ta lumière sur mon visage
Ta robe bleue, mon Amour,
Frappe mon inconscient d’une envie subite
Alors, ton Ciel, notre Ciel, s’ouvre
Comme une tempête préméditée
Au souvenir de l’étreinte
Quand la brise parcourt ton corps
Tes seins, jeune mendiante de l’Amour,
Se dressent sans compromission
Ta médina endormie
Au creux de tes reins
J’en parcours les ruelles
Les terrasses chantantes
Enveloppé d’un drap blanc
Nu sous ta Lune
Le rouge et l’ocre
Le citronnier
Les coquelicots de l’âme
Parfument notre Grand Large
Ta peau, ta gorge
Tes veines, tes jambes
Tout en Toi respire la Vie !
Comme une clé
Surgissant d'en dessous ton oreiller
J’ouvre ton cœur à l’envie
Prenant racines à ta source
Je voyage sur le sable de tes joues
J’apprends la géographie de ton corps
J’écris ton prénom
Comme Éluard écrivait la Liberté
Ainsi va l’Amour infini que je te porte
© Jean Dorval, le 19 juin 2015, pour LTC Poésie.
10:43 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l’amour est enfant de sara, poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire, ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
16/06/2015
Poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, aux fleurs, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire...
© Une balade musicale et poétique dans la forêt de... Queuleu (à Metz), là où vivent les Grands Êtres feuillus, entre les rues du Roi Albert et des Trois Évêchés, une série signée Jean DORVAL pour LTC Poésie.
© Crédit photos : Jean Dorval pour LTC 2015.
Victor Hugo (1802-1885)
In le Recueil : "Les contemplations",
Extrait : "Aux arbres".
"Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous ! - vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
La contemplation m'emplit le coeur d'amour.
Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l'esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’œil dans l'herbe profonde,
L'étude d'un atome et l'étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu !
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance,
Et je suis plein d'oubli comme vous de silence !
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, - je vous atteste, ô bois aimés du ciel ! -
J'ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère !
Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l'on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime !
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt ! c'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai."
00:36 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire, ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |