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19/11/2015

Metz : Un carnet de voyage marocain signé Jean Dorval.

Metz : Un carnet de voyage marocain signé Jean Dorval,

Jean Dorval aime l’écriture. Il compose des poèmes depuis qu’il est ado, et s’adonne au journalisme depuis les années quatre-vingt-dix. Il est parisien d’origine et l’Amour l’a conduit jusqu’à Metz, où il vit désormais en Lorrain de cœur et d’esprit. Il est l'auteur de deux recueils de poésie : Le Semeur de sentiments et Le carnet de voyage marocain, qui vient de sortir chez Edilivre, disponible en librairie et sur Internet. Il a répondu à quelques questions.

. Présentez-nous votre ouvrage.

Jean Dorval : « Ce Carnet de voyage sentimental a été réalisé au cours d’un séjour dans le Sud Maroc. Les courbes du désert et des oueds ont ici-bas une féminité très inspirante. J’ai baptisé de suite ce recueil de poésie : Le carnet de voyage marocain. Le Maroc traditionnel est le décor idéal pour ce rêve éveillé, dédié à deux Muses. Que voilà une belle invitation au partage de doux transports amoureux, mêlés entre dunes et lunes ! Romantisme quand tu nous tiens ! »

. Pourquoi avoir écrit ce livre ?

J. D. : « Je suis passionné par la Féminité. Ce livre est donc la suite de mon premier recueil de poésie : Le Semeur de sentiments. Les deux Muses dont je parle ont fait chavirer mon cœur. Il y a tout au long de ce récit, amoureux et langoureux, une frontière ténue entre phantasme et réalité. Ce recueil de poésie reste dans la veine romantique. C’est un véritable Carnet de voyage, initiatique et spirituel, bercé d’érotisme, intimiste, à déguster en imaginant être derrière le moucharabié ou sous la tente berbère. »Metz : Un carnet de voyage marocain signé Jean Dorval,

. À quel lecteur s'adresse votre ouvrage ?

J. D. : « Cet ouvrage s’adresse à tous les Amoureux de la Vie, à tous ceux qui s’aiment et qui n’ont pas peur de s’engager sur la durée. Et ce, même, si tout à une fin ou plutôt... une faim ! »

. Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

J. D. : « A l’heure du matérialisme et de l’hyperconsommation, mes vers libres prouvent qu’il reste une place pour l’Amour, placé sous le regard du Créateur. Chacun peut prendre un ticket pour l’Amour, et ce, malgré le monde de dingues dans lequel on vit. L’Amour finalement, c’est l’Écologie des corps et des âmes ! »

. Où puisez-vous votre inspiration ?

J. D. : « Mon inspiration sentimentale est intimement liée – comme tous les poètes – à la relation que je vis avec une Femme, une Muse. Mais, il se peut aussi que par de grands moments de solitude (que tout être humain rencontre dans sa vie), je phantasme cette Muse. Elle n’en reste pas moins désirable ! »

- Quels sont vos projets d'écriture pour l'avenir ?

J. D. : « Je suis en train de finaliser mon troisième recueil de poésie. Il est dédié à l’introspection, au partage et au renouveau. »

- Un dernier mot pour les lecteurs ?

J.D. : « Je dirais tout simplement : Aimez-vous les uns les autres ! C’est dans l’écoute mutuelle, dans le couple, comme en société, que l’on devient acteur de l’Amour du Prochain. Ce n’est pas facile. On ne réussit pas toujours à 100%. Parfois même, on échoue. Il faut alors se relever et réessayer. Cela vaut le coup d’être tenté et retenté ! Je serai en dédicace le samedi 28 novembre, de 10h à 18h, au 2ème salon du livre Des livres et vous, à Mancieulles, en Meurthe-et-Moselle. »

Infos+ : edilivre.com/le-carnet-de-voyage-marocain-jean-dorval

Source documentaire et photos : © Le Républicain Lorrain 2015/DR. Avec l’aimable autorisation du journal.

Metz : Un carnet de voyage marocain signé Jean Dorval,

 

 

"L."

L.,

Michelle,

Avec deux ailes,

Est le tiroir-caisse de mes sentiments

La compteuse des dividendes de mon cœur-aimant

Son sourire me fait voler à tire-d'aile

Et sans Elle

Je ne sais comment chavirer dans le Ciel

Il me faut donc pour toujours

Aller au-devant d'Elle

Et d'un cœur fidèle

Rayonner joyeusement

Sans que nul ne doute plus

Que sans ailes

Je ne peux plus atteindre sa scintillante étoile

Qui m'appelle avec zèle

 

© Jean DORVAL, le 19.11.2015, pour LTC Poésie.

L.,

LES RENDEZ-VOUS DORVALIENS...

Jean DORVAL, poète lorrain, présentera son recueil de Poésie, Le Carnet de voyage marocain, le samedi 21 novembre 2015, de 07h45 à 20h00, à l’Hôtel Ibis Styles Metz Gare, 23 Avenue Foch.

 ltc poésie.jpeg

Renseignements :03.87.66.81.11 et www.accorhotels.com

Jean Dorval est édité par : Edilivre.com et LaTourCamoufle.HautEtFort.com

12/08/2015

LTC Poésie : Hommage à François Tristan L'Hermite.

L'extase d'un baiser,François Tristan L'Hermite,

 

L'extase d'un baiser. (1)

 

Au point que j'expirais, tu m'as rendu le jour
Baiser, dont jusqu'au coeur le sentiment me touche,
Enfant délicieux de la plus belle bouche
Qui jamais prononça les Oracles d'Amour.

Mais tout mon sang s'altère, une brûlante fièvre
Me ravit la couleur et m'ôte la raison ;
Cieux ! j'ai pris à la fois sur cette belle lèvre
D'un céleste Nectar et d'un mortel poison.

Ah ! mon Ame s'envole en ce transport de joie !
Ce gage de salut, dans la tombe m'envoie ;
C'est fait ! je n'en puis plus, Élise je me meurs.

Ce baiser est un sceau par qui ma vie est close :
Et comme on peut trouver un serpent sous des fleurs,
J'ai rencontré ma mort sur un bouton de rose.

 

François Tristan L'Hermite.

 

L'extase d'un baiser,François Tristan L'Hermite,les bienfaits du baiser,

IN>fos+ : wiki/François Tristan L'Hermite

& lebabi.net/les-bienfaits-du-baiserRésultat de recherche d'images pour "ltc poésie"

 

01/08/2015

Songer, vivre et croire. (1)

 au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm !,

© La magnifique photo ci-dessus :

femmeactuelle.fr ; ©2015- Prisma Média - Tous droits réservés.

 

Comme un Pierrot Lunaire

Sur un air d’accordéon

Au cri de l’aurore

L’hymne de la nuit finissant

A grands flots, j’atteins ton rivage

Ton parterre de fleurs

 

Première audace permise

Je baise tes chevilles

Toi, mon rayon de gloire aux jolies rives

Au travers de tes beaux yeux

Tu réchauffes mon cœur

 

Tes voluptés couronnées de mes assauts

Entrouvrent tes bras, ta petite robe bleue

Covoiturage langoureux

Croisée de fastes-faveurs

Au printemps de ta Vie

Tu es belle d’être aimée

Toi, la Belle au chapeau de Paille

 

Nos fronts brûlants constellés d’étoiles filantes

Nos rêves démesurés, passionnés

Au Chant de l’Onde et de l’Ombre

Ne font plus qu’un

 

Adorable lueur

J’ai deux mots à te dire du bout des lèvres

Maintenant, tout près, si près

Ne sens-tu pas passer sur tes paupières

Mon souffle court et léger ?

 

Je laisse entre tes mains

S’abandonner mon désir

Je t’écris au clair de lune mes mots

Vibrant émoi !

 

Tout chante le Monde

Comme mon cœur bat pour Toi

Du matin jusqu’au soir

Et du soir au matin

 

Émouvant côte à côte

Tu es cette femme inconnue

Et connue à la fois

Libératrice de mon Art

Qui m’aime et que j’aime

Mon rêve familier, renouvelé

Et au moment, où je me sens expirer

Tu me rends toujours le jour

 

© Jean Dorval, le 01 août 2015, pour LTC Poésie.Résultat de recherche d'images pour "ltc poésie"

 

 Note : d’après "Aimons toujours ! Aimons encore !" de Victor Hugo et "Mon rêve familier" de Paul Verlaine.

24/07/2015

Rien n’est jamais fini (1)

 rien n’est jamais fini

  © Info sur la magnifique photo ci-dessus :

Ma Normandie, Etretat, Le Tilleul – Plage, de Jean-Yves Palfray, in ma-normandie.perso.sfr.fr

 

La mer n'en finit pas

A coups de vagues à l’âme

D’assaillir les falaises des côtes

D’un bleu marine

 

Elle n’en finit pas

D’étirer son ressac à l’infini

A coups d'écume, d’effets de robe

De passions en reconquête permanente

 

Elle étend toujours

Son fatras d’algues, de galets

D’étoiles de mer

Et de coquillages perdus

Finalement retrouvés

 

Dans ce tourment bouillonnant

Parfois déchaîné par la tempête

Pillé par les oiseaux

Neptune tente toujours de récupérer ses petits

Comme autant de pierres précieuses

 

Et le cheval de mer

Dont les flancs grondent

Tirant le char de nacre du Maître des Océans

Trace déjà en direction des fonds marins

Se revêt d’une cape scintillante de sable

La petite mort des rochers

Dans le sillage des grands vaisseaux

 

 © Jean Dorval, le 24 juillet 2015, pour LTC Poésie.

 

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Note :

(1) D’après Rien n’est jamais fini de Michel Leiris, In Haut mal suivi de Autres lancers, © Poésie/Gallimard, 1969, p.19.

21/07/2015

Au carrefour des sens. (1)

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Le Baiser de Gustav Klimt.

 

Des marches me conduisant à Toi

Je me tiens debout

Le cœur bandé comme un arc

Prêt à exploser d’émotions

 

Les mains tendues vers ton âme

Tout mon être traversé de faisceaux invisibles

Relie chaque point de la Terre à ton corps

 

Du centre du Soleil

Je me consume pour Toi

Ton esprit m'accompagne

 

Révolution câline

Énergie motrice

Pour deux cœurs

A ton contact

Ma chair s'anime

Tu réveilles toutes mes cellules

Sous le reflet de ta voûte

 

Je trace un cercle autour de nous

A la pointe de l’épée

Garant de notre colloque

 

Je ne peux fuir ton Amour

A grands coups d'étincelles

Il inspire le vol clair d'un aigle

 

Tes étoiles affolent mon GPS langoureux

Tes sillages incandescents

Me percent pour l’Éternité

 

Ma sublime sirène intersidérale

Mon icône byzantine

Je glisse le long de ton rayon X

En approche vertigineuse

 

Dans tes bas

Je m’élève immobile

La terre tourne sous mes pieds

 

 

Reine de l’insolence

Tes miroirs successifs sur l’oraison

Rendent tout ton être adorable

 

Beaux oiseaux défiant l'horizon

Frôlant le flanc des cimes

Duo entrechoqué criant de plaisirs

Nous poursuivons un baiser de Klimt

 

Plaine dénudée

J'aperçois ton cœur

Dans l'hémisphère de la nuit

 

Mon idole aux courbes insolentes

Je ne vois que Toi

Je ne vois que tes jambes blanches

Que j’embrasse avec fougue

 

Auprès de Toi

Mon réchauffement climat-X

Fondent les neiges éternelles

 

Je suis le guerrier romain

Élevant son bouclier

Pour te couvrir sans limites

 

Je suis parvenu à mettre un nom

Sur chaque parcelle de ton corps

Ma constellation de points G

 

Mes doigts dédicacent le rose de tes joues

Et j’épouse exactement tes formes

En tant que Gardien de tes nuits

 

J’enlace tes cheveux à l’infini

Tes seins astraux lumineux

Par une nuit transfigurée

Sur une variation de Schoenberg

 

Ma vie en noir et blanc

Devenue arc-en-ciel

Suit tes mouvements missionnaires

 

Ô cycle migratoire des sens

Tu pousses la Porte des Passions

Donnant le mot de la fin à tout moment

Une réplique en première

Et en dernière ligne

 

© Jean Dorval, le 21/07/2015, pour LTC Poésie.

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Notes : (1)

D’après,Le pays de mes rêves, in La Révolution surréaliste, n°2, section Rêves, 15 janvier 1925, de Michel Leiris ; premier de quatre textes oniriques. Éditions Jean-Michel Place, réimpression, 1975, p. 27-29 ; édition originale, Gallimard, Paris, 15 janvier 1925, p. 27-29 ;

Et d'après Le Baiser (The Kiss / Der Kuss), 1907/1908, de Gustav Klimt.

18/07/2015

La Colombe et le Faune Barberini.

la colombe et le faune,défiition marron,le photographe,christian hoffmann,metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur,tania mouraud,une rétrospective,du 4 mars au 5 octobre 2015,au centre pompidou-metz,by jd,bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur,et un interview de tania,signés jd,le programme du centre pompidou-metz,2015,vitrine éphémère,collectif d'artistes,artisans,créatifs,et passionnés,vous invite,vernissage,vendredi 03 octobre 2014,à partir de 17h00,la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal,au cpm,un été au cpm !,passez l'été à pompidou,avec le pass,phares,formes simples,194-1999. la décennie,the clock - christian marclay,centre pompidou-metz,1984-1999. la dÉcennie 24 mai 2014 - 2 mars 2015,formes simples 13 juin - 5 novembre 2014,les deux nouvelles expos du,centre pompidou metz,cpm,exposition photographique,degaël lesure,du 1505 au 05072014,timeless & wonderland,la galerimur,metz,ltc arts annonce l’exposition “hlysnan : the notion and politics,forum d’art contemporain,l'art dans les jardins,édith meunier,les simonets

 © Photo : "Satyre et Bacchante" de James Pradier, Le Louvre Paris.

Source documentaire : lesyeuxdargus.wordpress.com

 

Enlevant le voile du jour

Du dessus des Feuillus

Artémis use le couchant

Qui décline et sombre

 

Alors, Faune jouant de la flûte

Couronné de lierre

Épris de tendresse

Caresse une jeune Bacchante

Fait entendre sa voix

Dans l'épaisseur des bois d’ombres

 

Sous l’arche des grands chênes endormis

Dans l'eau de source

Sur l’herbe fraîche et grasse

Phébé fait scintiller cet Amour naissant

Printemps de deux âmes

 

La Colombe emporte

Et protège cette douce idylle

Loin de tout

La conduit dans les bras de Morphée

 

La Colombe de la Paix

Sortie du miroir

N’a plus peur du noir

Et atteint enfin le Grand Soir

 

© Jean Dorval, le 18 juillet 2015, pour LTC Poésie. Résultat de recherche d'images pour "ltc poésie"

Infos+ : theswedishparrot.com/le-faune-barberini

 

11/07/2015

Définition Marron (1)

défiition marron,le photographe,christian hoffmann,metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur,tania mouraud,une rétrospective,du 4 mars au 5 octobre 2015,au centre pompidou-metz,by jd,bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur,et un interview de tania,signés jd,le programme du centre pompidou-metz,2015,vitrine éphémère,collectif d'artistes,artisans,créatifs,et passionnés,vous invite,vernissage,vendredi 03 octobre 2014,à partir de 17h00,la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal,au cpm,un été au cpm !,passez l'été à pompidou,avec le pass,phares,formes simples,194-1999. la décennie,the clock - christian marclay,centre pompidou-metz,1984-1999. la dÉcennie 24 mai 2014 - 2 mars 2015,formes simples 13 juin - 5 novembre 2014,les deux nouvelles expos du,centre pompidou metz,cpm,exposition photographique,degaël lesure,du 1505 au 05072014,timeless & wonderland,la galerimur,metz,ltc arts annonce l’exposition “hlysnan : the notion and politics,forum d’art contemporain,l'art dans les jardins,édith meunier,les simonets,centre pompidou-metz (cpm) organise du 26 février au 9 juin 2014

 

Paysage d’huile sur bois

Camaïeu de tonalités brunes et terreuses

Empâtements de touches visibles et grasses

Blancs cassés

Mêlés de marrons lumineux

Et de jaune d’œuf

Tu respires la tourmente céleste

La tempête en attente

 

Mère nature en rébellion

Tendue à l’extrême

De forces noires

A deux doigts d’exploser

De contraires éclatants

Et de contraintes insolentes

En clair-obscur

Tutoie le Ciel

 

© Jean Dorval, le 11 juillet 2015, pour LTC Poésie.Résultat de recherche d'images pour "ltc poésie"

 

(1)    D’après "Paysage", une huile sur bois, de Gustave Moreau.

22/06/2015

La jeune Femme allongée

 144.JPG

© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2010 pour LTC

 

A Miss D.

 

Comme une fièvre qui me tente

Glissant le long de ta peau

Une fine gouttelette de sueur chaude

Perle de ton front ensoleillé

 

Tu es repue de chaleur

Un frisson d’émotion anime ton destin journalier

J’ai plaisir à caresser ton cœur

Ô toi ma Marocaine blonde !

 

Ton regard suit les nuages

Tu es perdue entre la cime d’un grand palmier

Et le tracé rectiligne d’un avion à réaction immédiate suivant l’horizon

 

A Agadir le temps s’arrête

Tu savoures l’instant présent en ma compagnie câline

Allongée sur la pelouse du Jardin d’Olhao

 

Ton regard reste de feu

Il transpire les couleurs du désert

Ocres jaunes mariés aux sépias écrémés

Tonalités pastelles au goût de miel

Ta peau de lait se résille progressivement de dentelle au henné

 

Je crois sans complexe

Que le Créateur a sublimé ta Féminité

Pour mieux m’apprivoiser

 

L’oiseau répond au criquet

Dans un parterre de fleurs multicolores

Et je suis bien à tes côtés

 

Entre le Ciel bleu et rose

Au clair du croissant de lune

J’entends ta respiration s’accélérer

Et je suis rassuré

 

J’invoque Dieu

Que rien ne puisse jamais nous séparer

Tu es un songe d’été permanent

Un mirage consacré à mes seules volontés

 

A l’appel du Muezzin

J’embrasse ton sourire sans fin avec faim

Cinq fois par jour

Je suis ce traitement comme un dévot

Qui découvrirait l’élévation

Grâce à ton inspiration

 

Tu es la lampe de mes mots !

 

Plongé sur ta nuque, Marocaine-Sœur,

Dans ta chevelure blonde,

Baisant tes mains parfumées d’huile d’argan,

Je suis dans ton rêve éveillé,

Je respire le pays où luit, puis brûle l’Amour,

Où sourires et pleurs de joie nourrissent la déraison

 

Tu es l’émouvant rayon de bonheur

Celui du soleil levant permanent

Ma richesse aux dunes abondantes

Libre comme le sont les Femmes Berbères

 

 

Ma Terre d’oliviers, de soleil et de montagnes

Au regard hypnotisant et rebelle

Pour Toi mon cœur s’enivre

 

Comme si j'étais né en Afrique

Musique des Oueds

Tout ton être me rapproche

De ton chant de Vie

 

Ton courant d’air menant au Divin

De l'autre côté du miroir à mirages

Anime le désir magique

De ton corps offert en hommage

 

On n'apprend pas à quelqu'un à goûter ce qui est sucré,

On le laisse s’y enchainer de désir fou, seul !

 

Danse et tam-tam à tous les étages

Fêtes, rites et chants invitent l'Homme au partage

La nonchalance africaine s’étire

Remontant à la source de tes seins alanguis

 

Que tout cela est clair,

Que tout cela est vrai,

Que tout cela frise la perfection,

Simple et pure, comme l’eau du Ciel

 

Ma Belle Féconde,

Je suis entré dans ta ronde

Ma Belle Féconde,

En poursuivant ton onde,

J’ai épousé ton Monde

 

© Jean Dorval, le 17 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du "Carnet de voyage Marocain").

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20/06/2015

L’amour est enfant de Sara.

L’amour est enfant de Sara,

© Photo ci-dessus : mogador-essaouira.com

 

Essaouira fiancée de l’Atlantique

Épouse du vent

Belle Mogador

Sur la rive de ton sommeil

Ma main ouverte sur ton destin

Caresse tes désirs cachés

 

Sur le rythme d’un vieux chant judéo-arabe

Bercé d’oud et de bendir

Ta voix venue du pays des songes

Fait resplendir ta lumière sur mon visage

 

Ta robe bleue, mon Amour,

Frappe mon inconscient d’une envie subite

Alors, ton Ciel, notre Ciel, s’ouvre

Comme une tempête préméditée

 

Au souvenir de l’étreinte

Quand la brise parcourt ton corps

Tes seins, jeune mendiante de l’Amour,

Se dressent sans compromission

 

Ta médina endormie

Au creux de tes reins

J’en parcours les ruelles

Les terrasses chantantes

Enveloppé d’un drap blanc

Nu sous ta Lune

 

Le rouge et l’ocre

Le citronnier

Les coquelicots de l’âme

Parfument notre Grand Large

 

Ta peau, ta gorge

Tes veines, tes jambes

Tout en Toi respire la Vie !

 

Comme une clé

Surgissant d'en dessous ton oreiller

J’ouvre ton cœur à l’envie

Prenant racines à ta source

Je voyage sur le sable de tes joues

J’apprends la géographie de ton corps

J’écris ton prénom

Comme Éluard écrivait la Liberté

Ainsi va l’Amour infini que je te porte

 

© Jean Dorval, le 19 juin 2015, pour LTC Poésie.jean dorval pour ltc,jean dorval pour ltc poésie,jean dorval poète lorrain,jean dorval poète,poète,poésie,poésie lorraine,haendel,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,france,ue,union européenne,europe,romantique,fleur bleue,amour,l'amour,saint-valentin

 

16/06/2015

Poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, aux fleurs, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire...

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© Une balade musicale et poétique dans la forêt de... Queuleu (à Metz), là où vivent les Grands Êtres feuillus, entre les rues du Roi Albert et des Trois Évêchés, une série signée Jean DORVAL pour LTC Poésie.

© Crédit photos : Jean Dorval pour LTC 2015.

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Victor Hugo (1802-1885)
In le Recueil : "Les contemplations",
Extrait : "Aux arbres".

"Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous ! - vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
La contemplation m'emplit le coeur d'amour.
Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l'esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’œil dans l'herbe profonde,
L'étude d'un atome et l'étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu !
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance,
Et je suis plein d'oubli comme vous de silence !
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, - je vous atteste, ô bois aimés du ciel ! -
J'ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère !

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l'on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime !
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt ! c'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai."

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