04/11/2014
ALPHONSE DE LAMARTINE : "NOUVELLES MéDITATIONS POéTIQUES." (1823, Édition de 1849).
Méditation neuvième.
"Le Papillon."
"Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !"
INFO+ : wiki/Nouvelles_Méditations_Poétiques
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24/10/2014
"La Reine Amazigh." (1)
De sublime pente
En sublime porte
Je glisse en Toi
Reine des "Hommes Bleus"
Tu déposes un voile impudique
Sur mon regard-voyageur
Cette merveilleuse parure de sable
Orientée plein Sud
Légèreté de braises revêtue
A chacun de tes souffles
Je m’élève au Ciel
A chacun de tes souffles
Je décolle pour le Croissant de Lune
J’habite le Printemps de ton Corps
Cœur gémissant de plaisir
Asile sauvage et délicat
Où mon Amour trouve toujours refuge
Le vent tournoie
Et je me sens l’âme ravie
Je crois aux voix étouffées venues du Désert
Celles qui m’ont amené à Toi
Comme à un mirage
Là, où les Génies s’expriment
Se mêlent l’Harmonie et le Henné
Les oueds en furie grondent
Prennent leur revanche sur la sécheresse
Qui n’en finit pas
Les trois cordes en soie vibrantes de ta kamanja
Répondent aux percus de ma guedra
C’est comme un air de fête
Joué à l’improviste
La Prière d’une Puissance Mystique
L’Esprit de l’Univers connecté en illimité
Offrant sa Lumière à l’Humanité
Qui enveloppe d’affection sa Terre natale
Comme la Femme de ses Rêves
Glorifie et honore l’Amour
Toi, dont j’entends les battements d’ailes
Je t’évoque mon Ange, mon Aigle
Femme aux prunelles resplendissantes
Aux yeux noirs hypnotiques
Ce bonheur crépusculaire
Seuls les Dieux peuvent nous l’inspirer
Ils nous font croire en notre Génie
Ma Belle Oasis
Préparons donc demain dès aujourd’hui
Soyons les Rêveurs du Sacré
Tradition féconde
Tout ce qui couve la Création
Le Ciel l’a déjà béni
Il nous faut le préserver
Réunis autour d’un bon feu de bois
Et d’un verre de thé à la menthe
A l’heure furtive
Hâtons-nous de nous aimer
Et clonons l’extase à l’infini
Comme un replay affectif
Le Haut Atlas
Au coucher du Soleil
Innocent de nos ébats
Pose un regard détaché sur le Désert lointain
Sur ce tableau changeant s’élevant sur l’azur
Et où passe la dernière caravane
© Jean DORVAL, le 22 octobre 2014, pour LTC Poésie
Extrait du "Carnet de voyage Marocain."
Note : (1) Berbère. En hommage à l’expo "Femmes berbères du Maroc" qui a eu lieu du 21 mars au 20 juillet 2014 à la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent. INFO+ : fondation-pb-ysl.net/Femmes-berberes-du-Maroc
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14/10/2014
"LA FILLE DE L’AMBRE." (1)
© Photo ci-dessus : blog.aufeminin.com
Maroc : belle femme berbère.
L’eau passe dans ta longue chevelure,
Habille ton visage de mes larmes de joie,
Ta peau de mes mots de couche
Poésie jaillie de ma bouche,
En vers et en pétales,
Espoir lié, thé à la menthe,
Partage à Deux
Le ciel d’ivoire,
Et les étoiles d’argent,
Passent dans ma tête,
Me voici allongé au pied des amandiers,
Où je t’embrasse
Dans mes bras,
Sans secrets,
Terre d’insistance,
Je t’initie au Chant des Signes
Ma Terre brune,
Ton visage est ma Patrie,
La douceur du soleil de Marrakech,
Me délivre sous ta caresse exquise,
Mémoire affective !
© Photo ci-dessus : touria.damoussi.over-blog.com
Lehnert et Landrock- La Conversation. Etude de nu, 1910.Tirage argentique d’époque.
A chaque instant,
Je te veux prête à tout,
Comme une lampe à huile,
Exhale l’ambre dans une chambre,
Jusqu’à complet épuisement
Je te rejoins sur la natte,
Ton regard en naufrage volontaire,
Me délivre jusqu’au prochain jour
Des bords de l’oued,
La fantasia exotique de nos deux corps,
Entame une danse du ventre endiablée,
Parfumée de safran
© Photo ci-dessus : wiki/Femme_Marocaine
Maroc : femme avec un tambour.
L’archet de la kamanja,
Le bendir, la nira,
La taârija, la darbouka,
Et les joyeux youyous,
En nous rendant hommage,
Réveillent par leur récital effréné,
Le Haut Atlas tout entier,
Les bergers nous offrent en retour,
Une ronde nuptiale
Fondus et confondus,
Ombres et lumières,
Chevilles bercées,
Folles cambrures apprivoisées,
Embuscades sentimentales pavoisées,
Les ruelles de nos veines,
Où circule l’émotion,
Arbitrent notre folle partie d’escrime sensuelle,
Dont la cadence nous élève en tourbillon
Regard sentimental,
Regard sentinelle,
L’Afrique éveille en nous,
L’ultimatum à l’ultime vertu
Notre fièvre,
Imprévisible et subite,
Nous rend missionnaires,
Jusqu’à la position
© Photo ci-dessus : touria.damoussi.over-blog.com
Lehnert et Landrock- Méditation-Profil d’une intrigante,1910.Tirage albuminé d’époque. 1910
Réchauffement climat-X localisé,
Ne pouvant assécher nos sentiments,
Nos mains ouvrent des routes,
Et des déroutes volontaires
Toujours,
Je retourne vers Toi,
Je retourne à Toi,
Comme une tempête de sable qu’on ne peut arrêter,
Afin de clairsemer l’Été dans tes yeux,
Ce bel été du Vin des Amants abondamment versé,
Où je m’égare dans ta troisième dimension,
Pour mieux déposer un baiser sur tes lèvres
© Jean DORVAL, le 05.10.2014, pour LTC Poésie,
Extrait du "Carnet de voyage Marocain."
Note : (1) D’après l’œuvre du poète Tahar Ben Jelloun "Le Discours du Chameau", suivi de "Jénine", et autres poèmes, parus chez NRF, Poésie/Gallimard.
17:29 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "la fille de l’ambre.", "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
"LA PAUSE NUE."
Depuis l’antique kasbah,
De l’Oasis de Tioute (1),
Surplombant les 7 douars,
Tu es là ma palmeraie,
Florissante et féconde,
Tu es le sel de la terre,
Le Ciel de la Terre
Les bras en position d’appel,
Tu prends la pause,
Reposes sur une feuille de thé,
Légère comme une rose des sables
Jean-Frédéric Coviaux- Peintures
"La Marocaine" fusain et grattage, sur papier 38x28 cm.
Nue comme un ver à soie,
Tissant son fil d’Ariane,
Entre tes deux seins épanouis,
Tu me guides,
Là, où bat la Vie
Tu couves mon Amour pour Toi,
Comme on puise quotidiennement l’eau du puits en plein désert,
Je me blottis contre ton cœur,
Et fais une pose au creux de tes mains
En m’offrant ton Origine du Monde,
Tu fais de moi l’Élu cajolé,
Le plus heureux des hommes
Tu restes le refuge de mon voyage nocturne,
Quand la nuit s’étire,
Alors, je redeviens l’enfant des sables émouvants
© Jean DORVAL, le 10 octobre 2014, pour LTC Poésie,
Extrait du "Carnet de voyage Marocain."
Note : (1) "Tioute" en Berbère signifie "la bosse du dromadaire".
© Crédit photos : Jean DORVAL 2010.
01:30 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "la pause nue.", "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
"PAPILLON DE NUIT."
© Photo ci-dessus : passion-tatoo.skyrock.com
Marocaine blonde éprise,
Insoumise comprise,
Terre promise,
Désormais compromise
Tu glisses le long de mes rives,
En m’embrassant en dérive,
Comme un oued qui se ravive
Tu enrichis le fils du pauvre,
Donnant au mendiant de l’Amour,
Du bout de tes lèvres rouge grenat
Ta grâce qu’à genoux je cueille,
Multiplie mes joies
Papillon de nuit tendant à s’évanouir,
Que rien n’empêche de s’épanouir,
Je t’aime à la limite de la Foi,
Rien en Toi ne me trahit,
Contrée de lait et de miel,
Dont je m’entiche volontiers, ébloui !
© Jean DORVAL, le 10 octobre 2014, pour LTC Poésie,
Extrait du "Carnet de voyage Marocain".
00:16 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "papillon de nuit.", irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
01/10/2014
"UNDERCURRENT." (1)
Pocahontas, très belle amérindienne, héroïne du film "Le Nouveau Monde."
Plume tatouée envolée
Au commencement était ton regard
Courant d’air chaud
Au premier instant était ton sourire
Muse de miel et de lait,
Plaine charnelle éternelle,
Exauce-moi
Vent tournoyant
Au commencement était ton regard
Eau brillante et sauvage
Au premier instant était ton sourire
Muse en transe,
Impulsion créatrice,
Conte-moi l’Aventure de l’Inventif (2)
Eclat des prairies
Au commencement était ton regard
Mesure du temps
Au premier instant était ton sourire
Carries the War Staff (Amène la Troupe à la Guerre), femme Apache.
Muse qui m’habite,
Donne-moi le rythme,
Exauce-moi
Etoile en approche
Au commencement était ton regard
Nef sensorielle
Au premier instant était ton sourire
Muse en mode Vertigo,
Dissipe la fièvre de mes doutes,
Conte-moi l’Aventure de l’Inventif
Pluie en partage
Au commencement était ton regard
Onde chantante
Au premier instant était ton sourire
Muse étendue entre ciel et terre,
Délicieuse Amante Amérindienne,
Exauce-moi
L'actrice Irene Bedard a joué souvent des rôles Amérindiennes,
Echo de lune sur le lac
Au commencement était ton regard
Creuset ensemencé
Au premier instant était ton sourire
Muse qui seule m’apaise,
Enchanteuse au calumet de la Paix,
Conte-moi l’Aventure de l’Inventif
Vol d’oies sauvages
Au commencement était ton regard
Faim de louve
Au premier instant était ton sourire
Muse du soir, puis du matin,
Dans l'étendue du ciel,
Exauce-moi
Corbeille de beaux fruits
Au commencement était ton regard
Long chemin de clarté
Au premier instant était ton sourire
Muse, âme de velours,
Ma tête sur tes genoux,
Conte-moi l’Aventure de l’Inventif
Belle détendue fertile
Au commencement était ton regard
Descendante du Feu
Au premier instant était ton sourire
Muse, à la ronde féconde,
Femme nocturne Native,
Exauce-moi
Muse, Fille de Tsen-Tainte,
Caresse guérissant de tout,
Conte-moi, longtemps encore, l’Aventure de l’Inventif,
Libère les rivières de mes mots,
Accueille leurs étreintes,
Offre une larme de joie à tout ce que tu touches au plus profond de moi
Au commencement était ton regard
Au premier instant était ton sourire
© Jean DORVAL, le 26.12.2013, pour LTC Poésie.
Source documentaire : D’après le « Chant des délices de Tsai-Talee », de N. Scott Momada de la tribu amérindienne Kiowa, et l’œuvre de Diane Burns poétesse amérindienne contemporaine de la tribu des Chemehuev.
INFO+ : http://ipapy.blogspot.fr/le-monde-sacre-des-femmes-amerindiennes
Notes :
(1) Traduction : "Courant sous-jacent."
(2) Inspiré du début de "L’Odyssée" d’Homère : "Ô Muse, conte-moi l’aventure de l’Inventif…"
19:18 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : irène bedard, undercurrent, à ma muse amérindienne, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
27/09/2014
"EVE PREND LA PAUSE."
© Photo ci-dessus : "Il faut bien de petites lueurs pour bâtir un soleil en soi." by Gaëtan Pelletier.
http://gaetanpelletier.wordpress.com/2012/04/29/lueur/
A. Ma Muse.
Ma Doulce,
Regarde,
Ce soir,
Tes longs cheveux,
Ont les reflets du couchant
Tu prends la pause
Ta façon de parler,
Ta façon de t’habiller,
Tes mains,
Ton contact,
Ta caresse,
Chaque petite chose,
Que je partage avec toi,
Est un trésor
Je suis ému,
C’est le moment,
Où les chevaux sauvages,
Galopent en moi,
Et je deviens le colporteur de tes rêves
Les étoiles,
Le soleil,
Ton énergie,
Je les ressens
Et des hauteurs du Ciel,
Depuis la navette spatiale,
Je proclame ton prénom à la face du Monde
Tes yeux,
Tes lèvres,
La forme de ta bouche,
Ta façon de te déplacer,
Ta façon d’exister,
Tu es ma joie de vivre,
Tu es mon tout
Quand tu prends le contrôle de moi,
Je chavire dans ton regard,
Sans jamais me lasser
Laisse l'Amour nous investir,
Que nos heures s’emballent,
Que nos trêves débordent d’écumes,
Et de désir
Mon bonheur coule dans tes veines,
Et les papillons en complices familiers,
Dès la nuit tombée,
Protègent de leurs ailes magnifiques,
La lueur de ton cœur
© Jean DORVAL, le 27 septembre 2014, pour LTC Poésie.
22:01 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "eve prend la pause.", "sonate ondine.", le baptiseur de tes rêves.", a la folle jeunesse !", scarlette johansson, "mon étoile filante.", j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, metz, lorraine, poésie lorraine, jean dorval pour ltc poésie | Facebook |
18/09/2014
"LE BAPTISEUR DE TES RêVES."(1)
A. Ma Muse.
Le jour révèle intensément la clarté de mon Amour pour Toi,
En belle promenade africaine, je te convie
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
Mèches emmêlées pour mon plus grand bonheur,
Sur les rives du fleuve sauvage,
Je lave tes cheveux,
La mousse caresse ton front,
Je dessine des arabesques sur ta chevelure,
Tu fermes les yeux,
Ton pouls s'accélère au niveau de ton cou,
Je verse l’eau fraîche délicatement,
Tu chavires,
Je retiens ta tête comme au jour de ton baptême,
Ta bouche imperceptiblement me réclame,
Que tu es belle quand tu es offerte
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
Lorsque tu ne peux plus rien dire du tout,
Que tu mordilles délicatement tes lèvres,
Que tes mots sont des prières silencieuses,
Que tu embrasses l’air du temps,
Quand la magie et l’immortalité fusionnent,
Alors, je plonge dans ton beau regard gris-bleu,
Et je m’envole vers le Jardin d’Éden,
Là, où m’attend l’ovale de ton visage,
Bien que loin, je suis tout contre toi
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
C’est ma dernière croisade,
Et je dépose mes armes à tes pieds,
Je déplie une pièce de soie en offrande,
Deux grues sacrées se sont posées dos à dos,
Elles sont de bon augure au dessus de l’antre,
Le Ciel s’est chargé de louanges,
Mousse et calligraphie ne font qu’un,
Accordent la Paix au destin
Il n’est pas facile pour moi de trouver les mots,
Mais je veux juste te dire,
Ne me laisse jamais voler trop loin de ton cœur
© Jean DORVAL, le 18 septembre 2014, pour LTC Poésie.
Info+ : wiki/Out_of_Africa
(1) Inspiré d’une scène du film "Out of Africa."
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07/09/2014
"A LA FOLLE JEUNESSE !"
© Photo ci-dessus (Scarlette Johansson) : http://downloadwindows8themes.com
Mignonne voyons voir si la prose vous donne des ailes,
Si les roses offertes comptent pour vous autant que votre cœur offert à tire-d’aile,
Mignonne goûtons le nectar de la vie qui passe au fil des saisons,
Celui qui me retient près de vous si tard sur l’horizon,
Ronde de nuit pour veiller sur votre cœur,
Je veux investir vos doux remparts par cœur,
Intégrer vos rêves les plus fous,
Pour m’y perdre à tout jamais sans garde-fou.
© Jean Dorval, le 09/09/1996, pour LTC Poésie.
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31/08/2014
"TU ES FEMME."
© Crédit photo : http://www.seductionbykamal.com
A Marie-Laure L.
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Intemporel Printemps, Ô mon muguet,
Je te respire,
Tes assauts parfumés m’enivrent,
Déposent mes lèvres sur l'oreiller de tes rêves
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Bas de soi réveillant mes talents d’Homme,
Tu éperonnes mon cœur en douceur,
Pour mieux me faire renaître en ton origine sans fin,
Je reviens inlassablement à ta case départ
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Suave minuit, muet au féminin,
Toi qui me caresses de tes doigts délicats,
Nos yeux amoureux de l’obscurité,
Illuminent leur calme retraite sensuelle
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Loin du grand jour,
Notre renaissance fusionnelle,
Fait de toi mon sommeil le plus doux,
Ta volonté éclot en moi, comme on donne la Vie
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Nos yeux se réclament,
Tous nos désirs sont dénoncés,
Nos regards se rejoignent à tire-d’aile,
Dans notre lit conjugué
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Rayonnante étoile mystérieuse,
Nous sommes le carrefour mystique,
Créés l’un pour l’autre,
Nous dédions à l’Humanité notre œuvre collective câline
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Feuille de route sentimentale en partage,
Nous sommes les Veilleurs du Bonheur immaculé,
Ma Belle, tes eaux émouvantes et sacrées,
Me purifient de tous mes péchés en va-et-vient
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Assoupi sur ton sein fleuri ma Bien-Aimée,
Je ressens à jamais ton doux mouvement,
Entre tes reins louvoyer,
Comme en pleine mer, mais garder le cap !
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
Restons éveillés dans notre douce dépendance,
A l'écoute de notre respiration commune,
Et vivre ainsi encore et pour toujours,
Pour mieux rejoindre à toute heure la Petite Mort
En mesure dans mes bras,
Au fur et à mesure, tu es femme,
Pour mieux me confondre, me fondre en toi
© Jean DORVAL, le 03 septembre 1984, pour LTC Poésie.
23:05 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "mon étoile filante.", j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, metz, lorraine, poésie lorraine | Facebook |
30/08/2014
"MON éTOILE FILANTE."
© Crédit photo : http://funny-pictures.picphotos.net
A. Ma Muse.
Profond est l’espace où s’enfouissent mes sentiments pour toi,
L’Univers tout entier n’y suffit pas
Grâce à toi, ma bonne étoile,
Je suis constellé de poussière de comète amoureuse
Chaque ampoule du Grand Ciel porte ton nom,
Pour que je ne perde jamais ton sourire de vue
Toi qui m’éclaire, m’illumine à chaque instant,
Toi ma Fée-Mirabelle, celle que j’aime,
Je suis ton dévoué serviteur,
Celui qui rallume tes lampes stellaires chaque nuit,
Pour que notre Amour ne s’éteigne jamais
© Jean DORVAL, pour LTC Poésie, le 30 août 2014.
17:21 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : "mon étoile filante.", j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc | Facebook |
15/08/2014
"J’ADRESSE UNE PRIERE AU CIEL."
Pour Agnès B.
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
J’aimerais qu’elle devienne mienne
Pour être toujours à ses côtés
La protéger, la faire rire et la chérir
Tels sont mes trois vœux les plus chers
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
Sachez que si l’Amour triomphe,
C’est pour votre plus grande gloire mon Père
Ce noble sentiment devient, alors, une grâce éternelle
Merci de me le faire découvrir
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
Je voudrais lui offrir ce qui ne s’offre qu’une fois
La mener sur la plus haute marche de votre Eglise
Par Saint-Clément, oui je le jure !
A l’écoute de son cœur, la vie ne sera jamais plus triste
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
Que les anges me soient témoins, je veux ressusciter
Lancer des bouquets de passion, avoir des pensées magnifiques
Car j’en suis sûr tout mon être la réclame
Ainsi armé, je ne regarderai jamais plus en arrière
J’écris ces quelques lignes à l’attention du Ciel
Je voudrais vous dire Seigneur que je l’aime
Qu’à chaque instant de votre Création,
Je vous bénis de me l’avoir fait connaître
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 15 juin 2008.
23:37 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : j'adresse une prière au ciel, poésie, amour, jean dorval pour ltc | Facebook |