17/07/2014
"LA NUIT DES LONGS HALOS."
© Photo ci-dessus : http://www.fond-ecran-image.com/photo-france,photo-drapeau-francais,08jpg.php
"Venus du Ciel des signes lumineux montrent la voie…"
La tempête ourdit, réveille les bataillons
Les hommes se rassemblent munis de leurs médaillons
La foudre pourfend l’horizon qui se meurt, un souffle pestilentiel secoue les haillons
Que crèvent les tensions et sautent les bâillons !
"Et vive l’honneur !"
A la nuit tombée des quatre points cardinaux s’étirent les flambeaux
Le brasier ardant domine les campements de bonne fortune
Les hommes embrassent une dernière fois la Bible commune
Ils s’en vont libérer la Mère Patrie, terre nourricière millénaire ; alors fuyez pâles corbeaux !
Battez tambours !
L’étendard Liberté flotte dans le vent
S’étirant gaillardement vers le noir azur
Il indique enfin le chemin d’où va poindre le levant
"Suivez la voix !"
Un Archange blond, l’épée à la main, surgit, dont ne sait où,
A donné la cadence et organisé l’usure
Les hordes libératrices enivrées par cette tourmente magnifique
Plus jamais ne seront prisonnières de "LEURS" fictions
Repoussant les barreaux de l’usurpation
Fuyant le goulag mental, elles brisent les chaînes hérétiques
Reprenant ainsi volonté d’existence
A Dieu ces volontaires portent témoignage d’allégeance
Lettres de noblesse retrouvées, il faut fuir les ruines du passé sans déviances
Amants passionnés d’une Aimée tricolore, dont ils animent la résistance
© Photo ci-dessus : 123rf.com
Rivière en crue, barrages rompus
Il faut surprendre le mal pour mieux le vaincre
A un moment où personne n’y croyait plus
Des Marches de l’Est
"Il est venu, Il a vu et Dieu a vaincu…"
© Jean Dorval, le 10/04/05, pour LTC Poésie.
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06/06/2014
LES BEST OF JD : "HISTOIRE MESSINE DE L’ASSAINISSEMENT ET DU TRAITEMENT DES DECHETS."
Maquette de la ville romaine de Divodurum (Metz).
© Photo ci-dessus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Divodurum_Mediomatricorum
"(…) Divodurum, ancien "village sacré", auquel rien ne manqua pour devenir une cité riche et populeuse, lorsque les Gaulois abandonnèrent leurs citadelles des plus hauts lieux(…)"(1)
En 51 av. J-C., Labienus, lieutenant de César, bat les peuples de la Gaule Belgique, près de Trèves, et soumet les Médiomatriques aux lois de l’Empire romain. Divodurum, la ville entre deux rivières, devient alors une fidèle alliée de Rome, où les Romains élèvent une citadelle, du fait de sa proximité avec la Germanie. Dès cette période, l’hygiène, notamment l’évacuation des déchets et des eaux usées, va prendre de l’importance dans une ville dont la surface enclose, limitée initialement à 58°ha, va évoluer au fil des siècles afin de permettre l’édification d’une grande métropole : Metz. En parallèle, la population messine, de l’Antiquité à nos jours, passe d’environ 20.000 habitants à 127.498, en 1999 (chiffre du dernier recensement général).
© Photos ci-dessus faites par Jean Dorval pour LTC/RLP avec l’aimable autorisation de la Direction des Musées de la Cour d’Or de Metz Métropole en 2006.
UNE PERIODE GALLO-ROMAINE FLEURISSANTE
"Le mythe des travaux d’Hercule rapporte, pour cinquième épreuve, le nettoyage des Ecuries d’Augias, qui sont dans un état de saleté répugnante, puisque jamais encore curées. En moins d’une journée Hercule releva le défi en déviant le cours d’eau de deux fleuves du voisinage pour inonder les étables et entraîner les immondices grâce à l’eau. D’où très certainement l’idée d’utiliser la force de l’eau pour évacuer les déchets…"
Le Musée de la Cour d’Or, rue Chèvremont, se situe sur une partie des anciennes thermes (datées du IIème siècle) qui s’étendent jusqu’au Carmel. On retrouve ce type d’établissement (même époque) aux emplacements du centre commercial Saint-Jacques et de la cafétéria Flunch, place Armand Knecht. Les vestiges du musée comprennent un collecteur d’égout, un égout et un égout principal, avec cunette centrale. La notion d’égout, à l’époque, étant différente de la nôtre, ils auraient servi à évacuer les eaux de bains ; exit donc les excréments humains et autres eaux usées ménagères.
Concernant la période romaine, si aucun égout privé souterrain n’est découvert à ce jour à Metz dans les insulae (immeubles), il existe cependant un embryon de réseau d’égouts collectifs. L’historien Bernard Vigneron(2) décrit ainsi ces ouvrages : "ils suivent (…) les decumani. (…) Leur taille varie selon leur importance, depuis les grands collecteurs jusqu’aux égouts de quartier. (…) [Les égouts des thermes du Carmel comprennent, ndlr] quatre émissaires parallèles en direction de la Moselle, deux le long des façades des rues du Haut-Poirier et des boucheries-Saint-Georges, les deux autres à l’intérieur, bordant le bassin de natation. (…) Le decumanus suivant correspond à la rue du Four-du-Cloître. Balthus relate(3) qu’à l’occasion des grands travaux d’urbanisme on découvrit là, ainsi que dans la rue actuelle du chanoine Collin, plusieurs "égouts formés par de très grosses et grandes pierres blanches, creusées en chenaux (…)". [Il s’agissait d’un fort caniveau prenant vite de l’ampleur en aval, ndlr] place de Chambre, au pied du transept de la cathédrale (…). De la grande décumane, En Fournirue, on n’a pas trouvé le collecteur, qui existait sûrement car on connaît son affluent, desservant les thermes Saint-Jacques et passant sous l’ancienne rue des Bons-Enfants (…). Il se dirigeait vers la Seille et on le retrouve au bas de la rue, plus ample (…). Les affluents, correspondant en principe aux cardines(4), sont (…) mal connus. Chacun des collecteurs des façades des thermes du Carmel recevait un égout secondaire (…). De dimensions comparables au collecteur principal, par contre, est l’égout de la rue de la Chèvre (…). Un regard avait été disposé au carrefour des rues, à l’embranchement. On sait que la place de Chambre du côté de la rue du Faisan possédait plusieurs égouts. A proximité de l’actuelle halle aux poissons, la salle à abside dite "cloaque" de Saint-Victor avait un émissaire en direction de la Moselle proche. Pour les faubourgs, on a trouvé au Pontiffroy un caniveau de pierres creusées en rigole, assez semblable à celui de la rue du Four-du-Cloître(5)."
D’autre part, dans les années 80, des fouilles de sauvetage ont eu lieu, suite à la réhabilitation de l’ancien arsenal et à l’extension du parking souterrain de l’Esplanade-Belvédère(6). En raison d’importants travaux de nivellement, au XIXème siècle, les résultats les plus significatifs concernent seulement les Ier et IIIème siècles ; mais, l’occupation a été continue du Ier au IVème°siècle. On observe la présence d’un « réseau » de caniveaux de part et d’autre des rues mises au jour, avec coffrage en bois et planches de recouvrement. Une conduite en bois relie deux fossés séparés par une route ; alors, que dans la généralité des plaques de pierre recouvrent les fossés de liaison. Une étude des traces organiques présentes dans ces caniveaux a permis de déterminer leur utilisation probable comme égouts, hormis les excréments humains. En revanche, on ne sait pas si les gens procèdent au vidage de leurs eaux usées par tuyauterie ou par récipient, car suite aux nombreux travaux réalisés au cours des siècles, beaucoup d’installations sont détruites ou incomplètes. Régulièrement, on procède au curage manuel de ces fossés et l’évacuation des boues "récoltées" se fait par charrette.
En ce qui concerne les fosses-dépotoirs, les archéologues s’accordent pour leurs trouver quatre origines distinctes. Ce sont d’anciens points de récupération de matériaux de construction ou de stockage de marchandises ; des trous creusés spécialement ; ou des fosses, avec structures rituelles. Michel Provost relate que rue Taison "quelques structures du Haut-Empire ont été étudiées"(7) Pour cette époque, on n’a pas retrouvé dans les fosses-dépotoirs de traces d’excréments ; peut-être parce qu’elles sont vidangées régulièrement… Il n’y a pas non plus de latrines (elles concernent de rares privilégiés) et de vespasiennes.
© Photo ci-dessus : http://www.cosmovisions.com/monuPuits.htm
LA STAGNATION DU MOYEN AGE
"Au Moyen Age, l’eau est tirée au puits, les eaux usées et les déchets rejetés à proximité des habitations. Cela entraîne la contamination des ressources et l’apparition d’épidémies. Au fil du temps, l’eau potable est prélevée en amont des cités et les eaux usées rejetées en aval…"
Concernant le Moyen Age, on n’a pas beaucoup d’informations sur l’assainissement messin, contrairement au reste de la France et de l’Europe. Les Archives Municipales de Metz conservent quelques précieux documents du XIIème siècle. Par contre, les fouilles archéologiques, relatives aux latrines et aux fosses-dépotoirs, apportent un éclairage de terrain. Philippe Brunella, Dominique Heckenbenner et Pierre Thion précisent que "Livrant un mobilier archéologique varié, abondant et souvent très bien conservé, les latrines-dépotoirs constituent une source privilégiée de documentation sur la culture matérielle. Elles conjuguent en général deux fonctions, tout à la fois fosses d’aisances au sens strict, accueillant les rejets excrémentiels, et poubelles-dépotoirs, permettant de se débarrasser d’immondices divers, domestiques, voire artisanaux ou encore agricoles. En effet, les égouts sont encore rares durant le Moyen Age (…) et les services de ramassage et d’évacuation des ordures (…) inexistants [ils apparaissent seulement au XIXème siècle, ndlr]. Intégrées aux sous-sols des habitations, ou creusées dans les arrières-cours ou jardins en cœur d’îlot, ces structures présentent une relative variété de morphologie et de mode de construction (…)."(8) Dans la pratique, il est possible que les immeubles soient dotés, à chaque étage, de tuyaux d’évacuation reliés à ces pièces voûtées. Pour ce faire, on utilise un pot à eau en guise de chasse d’eau ! L’étanchéité de ce système étant peu fiable - il faut aussi attendre le XIXème siècle pour que les enduits hydrauliques soient efficaces – les gens polluent leur propre environnement ; particulièrement la nappe phréatique, où est puisée l’eau de consommation courante. "Le "remplissage d’occupation" [de ces fosses, ndlr], correspondant à leur utilisation, est constitué de couches très organiques, marron à brun-noir, riches en débris divers, alternant souvent avec des épandages de gravats, visant peut-être à réduire les émanations. Si certaines latrines sont vidangées régulièrement, d’autres paraissent correspondre à un stockage définitif, la structure étant abandonnée une fois pleine."(8) Dans le cas, d’une vidange régulière, l’opération est réalisée à la pelle, grâce à une trappe d’accès. L’évacuation des boues se fait toujours par charrette, à l’extérieur de la ville, vers les zones de maraîchages, les champs ou en décharge.
Michel Provost relate, concernant la période du Haut Moyen Age, que l’on trouve rue Taison "(…) une fosse interprétée comme des latrines (…), de forme semi-circulaire (…). [On constate la présence d’un disque en os, ndlr] épais percé en son centre, dont la face plate est décorée de cercles concentriques, d’une rosace et de cercles pointés."(7) Philippe Brunella, Dominique Heckenbenner et Pierre Thion précisent que "[les plus anciennes latrines-dépotoir mises au jour, sur ce site, sont datables des Vème-VIème°siècles. D’autres structures sont de la fin du Moyen Age et du début des Temps Modernes, ndlr]. Sur le site de l’Arsenal [on a trouvé, ndlr] douze latrines-dépotoirs (…) [La plus ancienne remonte au XIVème siècle. Sur les Hauts de Sainte-Croix, ndlr] les structures médiévales (…) [du XVème siècle, ndlr] avaient vocation de puits ou de latrines-dépotoirs. "(8)
D’autre part, la présence d’une batterie de "toilettes" est attestée dans l’ancien cloître des Cordeliers, fondé au XIIIème siècle. L’évacuation des excréments se fait directement dans la Seille, par la pente située rue des Murs. En règle générale, du Moyen Age aux XVIème et XVIIème siècles, on trouve à Metz uniquement des fosses d’aisances et des puits filtrant à matières. Dans les rues, l’évacuation des eaux usagées et pluviales, ainsi que les déchets, se fait par des goulottes et caniveaux centraux, à l’air libre.
Enfin, contrairement aux idées reçues, les gens d’alors sont très propres, puisque, dès la fin de la moitié du XVIème siècle, on sait que l’on ne contracte pas de microbes par les pores dilatés, par l’eau, pendant un bain. Pour preuve, on trouve des étuves publiques, d’initiative privée. Mais, elles se transforment vite en lieu de débauche qui favorisent le développement de la vérole… Pour la petite histoire, on notera que la peine de "Xuppe" (en allemand "Chuppen") se trouve appliquée jusqu’au XVIème siècle. Elle consiste à mettre le (ou les) condamné(s) dans une cage que l’on trempe dans l’égout (romain ?) à excréments, situé place Coislin.
Fosse dépotoir dans un couvent de carmélites du 17e siècle dans la cour d'une école à Metz.
© Photo ci-dessus : http://www.inrap.fr
DES TEMPS MODERNES POUSSIFS
"A cette époque, le métier très particulier de cureur de puits et d’égoutier se développe…"
Rares sont les tronçons d’égouts de cette période, cependant on peut faire remonter les structures en pierre de Jaumont existantes au XVIIème siècle. Les Archives Municipales de Metz possèdent des documents sur les égouts du XVIIIème°siècle. Relativement, à l’évacuation des boues des fosses, aux XVIème et XVIIIème siècles, une très importante littérature rapporte qu’on y « découvre »… les cadavres de bébés non désirés, le magot caché du grand-père, etc. De même, au cours des fouilles de l’Arsenal, on a trouvé des latrines post-médiévales : l’une d’entre elles date du début du XVIème°siècle et deux autres de la fin du XVIème siècle et du début du XVIIème siècle.
© Photo ci-dessus : http://www.miroirdutemps.fr
UNE PÉRIODE CONTEMPORAINE OFFENSIVE
"Les allemands transforment la ville, dès leur arrivée, fin du XIXème siècle ; démantelant les murailles, afin d’en faciliter le développement. Ils axent leur action sur l’hygiène et l’assainissement de la ville, à cause des épidémies de choléra de 1832, 1849, 1853-54 et 1866, et de typhus de 1813-1814 ; et suite à la promulgation d’une loi allemande de 1902/1903, rendant le tout-à-l’égout obligatoire."
Le bras de la Seille traversant la ville est comblé, devenant les rues des Tanneurs et Haute-Seille. Les historiens Jean-Claude et Renaud Berrar indiquent que "Dès 1872, la municipalité faisait remarquer que la Seille, intra-muros, était insalubre à cause de sa faible déclivité (…). Comme les habitants des maisons de part et d’autre de la rive jetaient des ordures ménagères de toutes sortes renfermant des substances organiques, végétales et animales, le canal intérieur traversant la ville depuis la porte Mazelle jusqu’à la porte Sainte-Barbe était un égout à ciel ouvert. (…) En avril 1904, on réalisa les travaux de curage de la partie de la Seille traversant la ville. En juin, le lit complètement mis à sec à l’intérieur, on débuta, près de la porte Mazelle, les travaux de canalisation en relevant les pierres du parapet et en démolissant les murs du quai en plusieurs endroits. Par les brèches pratiquées, on introduisit les matériaux nécessaires à la construction de la canalisation. En juillet 1904, dans la nouvelle rue de la Seille, on coula du béton dans le canal, pour couvrir les conduites dans lesquelles s’écoulent les eaux ménagères."(9)
André Jeanmaire rappelle, dans son ouvrage "Le Champ-à-Seille", l’état d’insalubrité de la Seille : "le compost que charriait la rivière contribuait (…) à la qualité des cuirs corroyés par les tanneurs installés un peu plus loin, mais les effluves surtout par les basses eaux, incommodaient fort le quartier"(10) ; et que, "Dès 1806, la municipalité voulut couvrir la partie de la rivière qui traversait le quartier. Mais les tanneurs n’étaient pas d’accord. En 1850, le conseil se prononça pour l’édification d’une voûte sur la Seille, depuis la rue du Pont-à-Seille jusqu’à la rue de la Grande-Armée. En 1862, l’architecte de la ville présenta un projet qui resta sans suite. Et c’est pendant la première annexion allemande, en 1905-1906, que l’administration combla ce canal de la Seille."(10)
Il est à signaler l’existence au commencement de la rue des Tanneurs d’un collecteur d’une centaine de mètres, réalisé par les allemands (ou les français…), recouvert sur la moitié de sa section, datant de la dernière moitié du XIXème siècle ; période 1862-1870 ou 1870-1900. D’autre part, les allemands constituent de magnifiques plans techniques, très précis, représentant chaque nouvel égout, avec croquis en couleurs. Ils dressent notamment le schéma général des égouts de Metz, à l’échelle 1°/2.000 ; dont les services techniques français de la Ville de Metz font une copie « francisée » et actualisée, datant sûrement des années 50.
UN RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT ET DE VALORISATION DES DÉCHETS ULTRA-MODERNE DEPUIS LE XXème SIÈCLE
"Les eaux usées sont désormais traitées avant d’être rejetées et les déchets valorisés, afin de protéger le milieu naturel…"
L'UIOM de Metz (Unité d'Incinération des Ordures Ménagères) a été exploitée de 1969 à 1997. En 2001, le Centre de Valorisation des Déchets (CVD) est inauguré, avec la mise en place d’une Unité de Tri des Matériaux (UTM) à recycler et une Unité de Valorisation Energétique (UVE). En 2005, 92.000 tonnes d’incinérés et environ 12.000 tonnes de matériaux recyclables sont traités. Le réseau d’égouts représente 1.151 km. Les stations d'épuration exploitées sont celles de l’Agglomération messine (dont la mise en service remonte à 1973 et la modernisation afin d’éliminer les pollutions azotées et phosphorées à 1996), La Maxe, Noisseville, Pouilly, Laquenexy et Pournoy-la-Chétive. Le volume épuré représente 21.619.000°m3. Le dimensionnement permet de traiter une pollution d’une capacité de 440.000 équivalent-habitants. Un outil technique de pointe est donc en place sur l’Agglomération messine pour le respect de l’Environnement (11).
ÉPILOGUE
En conclusion, on peut dire que l’évolution globale du réseau messin d’assainissement et de traitement des déchets est le fruit principalement du volontarisme tant des romains que des allemands. Ils ont en commun le souci de l’organisation et du développement de l’hygiène pour le bien-être du plus grand nombre. En complémentarité, notre époque moderne s’est fixée comme objectifs de répondre aux impératifs de respect de l’Environnement et de mise en place du Développement Durable. Ainsi, dans un monde en mutation technologique perpétuelle, il s’agit de relever, au quotidien, le défi de la prévention des problématiques que l’homme s’impose de par ses activités (industrielles ou non), avant qu’il détruise la nature et se détruise par là même.
© Jean Dorval , le 15/10/06, pour LTC Grands Reportages.
Notes :
(1) C. Jullian, Histoire de la Gaule, t. VI, page 472 ; (2) "Metz Antique" de Bernard Vigneron publié aux éditions Maisonneuve en 1986, page 195 ; (3) Annales, page 323 ; (4) les decumani, axes routiers, orientés d’est en ouest, étaient coupés par des cardines (nord-sud) ; (5) G. Schlemaire , Asha 1978, page 73 ; (6) "Gallia, fouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine", tome 49, 1992, CNRS Editions, 1993 ; (7) "Carte archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la responsabilité de Michel Provost ; Metz, 57/2, Pascal Flotté", publié par Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de l’Education Nationale, Ministère de la Recherche, Ministère de la Culture et de la Communication, Maison des Sciences de l’Homme, page 171 ; (8) "Metz médiéval, mises au jour, mise à jour, Metz Musées de Cour d’Or", paru aux éditions Serpenoise en 1996 ; (9) "Metz sous l’Empire Germanique" de Jean-Claude et Renaud Berrar, publié aux éditions Serpenoise en 2003 ; (10) Le Républicain Lorrain du 29/08/06 ; (11) Pour visiter les sites industriels de la Régie Haganis (station d’épuration et centre de valorisation des déchets), contacter M. Settimo Reina au 03.87.34.22.94 (adresse : Nouveau Port, 57050 METZ).
- Remerciements pour leur aide à M. Pierre Thion, Ingénieur d’études, Service Régional de l’archéologie de Lorraine ; Mme Marielle Doridat-Morel, Documentaliste, Service Régional de l’archéologie de Lorraine ; M. Lucas, Chef de service, Musées de Metz (La Cour d'Or) ; M. Françoise Clément, Documentaliste, Musées de Metz (La Cour d'Or) ; M. Robert Schoumacker, chargé de mission aux Archives départementales de la Moselle ; MM. Thierry Deprez et Victor Benz, des archives de Metz ; Mme Florence Heller, Documentaliste de l’Inrap Metz ; le Service Etat civil de la Mairie de Metz ; M. Alain Durban, Service Etudes de la Ville de Metz ; M. Caillot, Responsable du Pôle Urbanisme de la CA2M ; M. Doncque, responsable à la Médiathèque de Metz-Pontiffroy ; M. Wagner, conservateur, à la Médiathèque de Metz-Pontiffroy ; le service des plans à la Médiathèque de Metz-Pontiffroy ; MM.°Gourlot et Schneider, deux historiens locaux, et animateurs de la revue « Renaissance du vieux Metz » ; ainsi qu’au Service Urbanisme de la Ville de Metz
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24/05/2014
LES BEST OF JD : "JEAN VODAINE N’EST PAS VRAIMENT MORT !"
A 85 ans, le poète Jean Vodaine s’en est allé. De son vrai nom, Vladimir Kaucic, d’origine slovène, restera l’Amoureux de la plume et de l’encre. Il démarre sa carrière littéraire par l’invention des récits improbables, publiés dans la revue « La Tour aux Puces ». Aveugle, Jean faisait « travailler sa mémoire ». Sa renommée européenne, puis mosellane, trouve sa quintessence dans ses poèmes-affiches, véritable poésie visuelle ; dans des textes, comme « Le courrier de Poésie » fait en collaboration avec Edmond Dune ; ou dans une rétrospective d’œuvres graphiques, intitulée « Drôles d’Oiseaux ». Afin d’honorer le poète disparu - domicilié pour l’éternité à Baslieux (54) – il serait avisé de créer prochainement un lieu immortalisant sa mémoire. Il avait fait vœu, de son vivant, de créer une Maison de la Poésie à Metz…
© Jean Dorval, le 09/08/06, pour LTC Poésie.
INFO+ : Wiki/Jean_Vodaine & asso.jean.vodaine
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14/05/2014
"LE JOUR Où JE T’AI RENCONTRéE."
"A." Ma Muse.
Le soleil embrasse l’immensité de tes yeux,
Et mon cœur épris erre pour l’Éternité,
Au pied de la Tour Eiffel,
Entre les deux arbres,
Où je t’ai rencontrée
Depuis que j’ai prononcé ton prénom rien n’est plus pareil,
Je ne sais où va mon chemin,
Par contre, je suis sûr d’une seule chose,
Je marche mieux quand ta main serre la mienne,
Quand elle me guide vers ta couche
A la nuit naissante,
Le voile du sommeil, celui de nos rêves partagés,
Me recouvre de ton parfum lancinant,
Et au noir minuit de l’effet,
Ton bassin me berce d’insouciance
Tu es mon flot bleu marine,
Dans lequel, je me noie volontiers jusqu'au lendemain
Laisse éclore l’Aurore à chacun de nos réveils,
Comme une illusion qui s’étire de tes paupières
Tu es la source de la rosée de l'émoi,
Le désir coule en toi,
Comme ton âme légère et généreuse
Tu es l’alarme de mes larmes de Joie,
Je renais chaque matin au petit jour,
En ton sein,
Comme une fièvre constamment entretenue
Belle abandonnée dans mes bras,
Je suis ta cadence démesurée,
L’eau de ta bouche me murmure
Quelques notes gourmandes à l'oreille
Notre colloque sentimental est une inoubliable extase,
Je respire ta chevelure,
Je ressens l’éclair de ton sourire
La rose rouge que je t’offre,
Est l’Aveu de ma tendresse extrême pour toi
Ta chair est bénie de ma sueur de fougueux laboureur,
Nous sommes les oiseaux du Bonheur simple,
Ceux que le Monde attend pour semer la Paix
Grâce à toi mon Ange d’Affection,
Je chevauche l’orage,
Je conquière la Voie Lactée,
J'invente de nouveaux Instants "T" à partager à Deux
Tes yeux sont verts,
Tes yeux sont bleus,
Tes yeux sont gris,
Je n'ai jamais rencontré un regard comme le tien
Tu es une caresse,
Un trouble chaleureux permanent,
Un rêve sans trêve
Face à toi,
Mon coeur s'oublie,
Je suis trahi par mes mots,
Ceux que je te dédicace
Je flotte dans l’air en te voyant,
Je ne peux toucher terre,
Je suis un homme nouveau à l’envers du décor,
Et tu es le cercle placé autour de moi
Nous n’avons décidément qu’un seul endroit où aller,
Où retourner en pèlerinage,
Là-bas, au coeur de notre Univers,
Au pied de la Tour Eiffel
© Jean DORVAL, le 10 mai 2014, pour LTC Poésie.
© Crédit photos : Jean DORVAL 2014 pour LTC Poésie.
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23/04/2014
"TU ES PURE RéALITé."
© Photo ci-dessus : http://sobusygirls.fr
"A." - Ma Muse.
Noble Amazone,
Tu es pure réalité,
A mes yeux,
Tu comptes plus que tout au Monde
Ton sourire silencieux me met à nu,
Ton regard brûlant me fait fondre d’envie,
Ton décolleté échancré captive ma bouche
Sur tous les murs de la ville,
Je peins tes yeux gris-bleu,
Tes rondeurs impudiques épanouies,
Rendent mon regard oblique
Je suis l'archer qui tend ta corde libre,
Je suis le paon faisant la roue pour te plaire,
Je suis l'ange qui perce ton cœur,
En décochant une larme de bonheur
© Photo ci-dessus : http://www.plurielles.fr
Ingénue sous tes sous-vêtements,
En transit sensoriel,
Tu es une harpe sacrée que je fais vibrer
Invité à nos Noces païennes,
Le vent emporte autant de braises incandescentes,
Que de notes partagées,
Merlin en est témoin !
Et du gai ruisseau d'où coule mon âme vive,
J'entends tinter les gouttelettes sur les galets de tes rives
Sauvage, je m'élance,
Au travers de l’écume de tes eaux bouillonnantes,
Dans tes flots argentés
Langoureuse féminité,
Je dépose sur la rose rouge de tes lèvres,
Un baiser à savourer à Deux
La rosée tardive recouvre ta beauté limpide,
Tu resplendis comme un arc-en-ciel,
Et je succombe d’aise pour toi mon Sanctuaire
© Jean DORVAL, le 22/04/2014, pour LTC Poésie.
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16/04/2014
"LA FLEUR DU MâLE."
"A." - Ma Muse.
Dans la nuit brune de ta chevelure,
Sur ton front repu d’émotions,
Je voyage au fil du temps qui passe,
Je suis dans tes pensées,
Et tu occupes tout mon esprit
Tu es Phœbé à la couronne d'or,
Le corps beau libre passant,
La bombe incandescente qui me ranime
Que tu es belle quand tu me souris,
Quand la joie s’envole de ta bouche,
Comme un papillon bleu
Alors à tire-d’aile, je chante ma Victoire pour toi,
Celle de t’avoir mise à nue pour ma plus grande gloire,
Je baise tes pieds, tes longues jambes,
Toute l’avant-garde de mon désir pour toi
Tu es mon rêve éveillé,
Mon océan bouleversé,
Ma tanière coquine,
Pour qui je chante sans cesse ce refrain insensé
Partageons ce baiser à deux,
Ce baiser pour deux,
Embrassons-nous à tout moment,
Pour mieux ressentir l’écume des jours
Je mets mes mains mouillées sur tes hanches,
Afin d’y faire couler une eau fraîche et limpide,
Jusqu’à tes limites intimes
Ma Belle,
Comme on rallume un Soleil,
Au cours de ma demande en épousailles,
Je compte sur ta bonté,
Car sans modestie aucune, je t’aime
Mon étoile filante,
En écoute rapprochée,
Je suis le seul Abonné à ton cœur,
J’adhère à ta LoveBoxe
Avec toi, je réapprends à cultiver un bonheur simple,
Et de notre grand lit-créateur,
Nous parcourons le Nouveau Monde,
En renouvelant notre découverte
Du bout de mes lèvres, je suis le berger de tes soupirs,
Je me grise à volonté,
De ta peau brûlante et de ta douceur gourmande,
De ton charme profond, magique,
Comme au buffet de l’Eternité
© Jean DORVAL, le 15.04.2014, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © http://www.artistic-nude-images.com
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15/04/2014
"JE SUIS CELUI QUI MURMURE à TES OREILLES."
"A." - ma Muse,
Je suis celui qui murmure
A tes oreilles des mots doux,
Ceux que tu attends
Depuis que je te connais,
Le souffle de l’envol retrouve son rythme,
L’aube a un nouveau zéphyr,
L’aube a un nouveau sourire
Sous les nuages argentés,
Le lit du torrent de la Vie,
Nous porte l’un vers l’autre
Quand la nuit s’enfuit,
Glissons à l’unisson sur les flots argentés,
Sans retenue
Vertiges d’allures lascives,
Femme d’accords majeurs,
Tu réjouis tout mon être-chair
Moissonnons ensemble le vivant,
Brassons le merveilleux, l’éphémère renouvelé,
Vainquons jusqu'aux déserts arides
Aux coups redoublés du vent,
Tombons, main dans la main,
Afin de mieux ressentir l’abîme du désir
Tu es le fruit charnel,
Savouré du bout des yeux, puis des lèvres,
Mordu à pleines dents
© Photo ci-dessous : http://dessintraitdunion.net
La voile libre de notre bateau ivre drape l’horizon,
Nos sens ne sont plus vagues,
Ce sont des embruns déchaînés, le flot échoué sur la grève
Nous sommes la Voix de la déraison,
Rien ne peut arrêter l’instant présent,
Ni le partage de la folle passion
J’embrasse ta bouche,
Comme on va à la cueillette aux baisers
Chaque jour, bercé par l’émotion,
Je me blottis entre tes seins, comme pour mieux renaître
Mon cœur est plein de vers qui osent tout pour toi,
Tu es la Dame de mon cœur,
Celle qui me consume de l’intérieur
Ton miel est un don,
Je touche ta Lumière du bout du doigt
Tu fais éclore le soleil aux aurores,
Alors, le jour ruisselle comme enfanter par toi,
Tu répares le Monde d’un coup de baguette de Chef d’orchestre,
Et rajeunis à perpétuité mon Amour pour toi
Alternativement,
Tu me rends feu de Joie,
Tout feu de toi !
Le long de l’escalier menant à notre couche,
J’allume pour toi un cierge dédié à l’Amour,
Un Phare dans la nuit câline,
Ce feu sacré caresse ton corps que je parcours dans le clair-obscur
Ma flamme rampe, lèche ton corps,
Scintille jusqu’à la pointe de tes seins,
Nos bras épousent l’Univers,
De magiques spirales mêlent nos empruntes
Nos soupirs allument la voûte stellaire,
Ravivent les braises de l’Éternité,
Nos voix ne sont plus faibles,
Elles clament le renouveau du Printemps
Nous sommes les voyageurs de Saturne,
Qui se cherchent, se recherchent,
Et s’atteignent finalement toujours
Nous sommes les Amants de la Tendresse,
Les voyageurs de nocturnes transports,
Qui signent sous le regard des Anges,
Leurs plus belles lettres de faiblesse,
Leurs plus beaux mots d’allégresse
Nous ne pouvons réaliser notre salut,
Qu’en entrant l’un dans l’autre
Au temple de nos désirs,
Nos deux corps consacrés, réservés, se tutoient,
S’abreuvent à la source du frisson
Je suis celui qui murmure
A tes oreilles des mots doux,
Ceux que tu attends
© Jean DORVAL, le 13 avril 2014, pour LTC Poésie.
Crédit photos : © http://www.artistic-nude-images.com
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05/04/2014
"METZ VAUT BIEN UNE MESSE !"
La gare.
A la nuit tombée, il est des villes où souffle l’esprit....
Il est des cités qui tirent l’âme de la léthargie
Des lieux inspirateurs dont les cahiers de poésies s’enrichissent
Des lieux aux « vers luisants »
Où il n’est point de déracinés
Comme aux jardins sur l’Oronte
Montage-photos messin en UB-2.3.0.
D’un élan passionné, je l’affirme
Metz la nocturne vaut bien une messe
Saint-Etienne dévoile alors ses Chagall luminescents
Et le « Sculpteur de Lumière » Yan Zoritchak l’indécent,
de Saint-Pierre-aux-Nonnains s’en fait l’écho effervescent
La nonchalance estivale invite à de douces promesses
La gare suite...
Sur des flancs millénaires baignés par la Moselle
Que l’on aperçoit de la Butte Sainte-Croix
Se reflète un clair de Lune lascif
Esquissant à la dérive une fluide Demoiselle
Aux charmes rendant possessif
Le CPM de nuit.
Conteuse de mémoires, Metz la tolérante,
Harmonieuse confrontation d’Histoire dérisoire
Hors de tes remparts tu fus jadis errante
Mais bien vite abolis furent tes souvenirs illusoires
Suivez les ballons dirigeables...
Bleutées comme l’étoffe partagée de Saint-Martin
Tes eaux révélées du Port Saint-Marcel
Forment l’encre inspiratrice de la plume de Verlaine
Berceau limpide des « Fêtes galantes » ou de la « Sagesse »
Les poètes maudits en ton sein furent inscrits
Un des Chagall de la Cathédrale Saint-Etienne de Metz...
La maison de Rabelais
Nous rappelle qu’en guise de bonnes victuailles
Pantagruel aurait bien fait ripaille de notre bonne vieille « tot’prête »
A l’Opéra-Théatre belle lotharingienne
Donne nous comme à l’Amphithéâtre jadis
Notre verbe et nos entrechats quotidiens
Même si pour cela, en Fournirue, nous devions en perdre « les têtes »
Rencontre du 3ème type, Place Saint-Louis...
De la Fête de la Musique ton Arsenal comme tes Rues résonnent encore
Et tu nous pousses jusqu’à l’aurore
Quand de la Place Jeanne d’Arc coule la bière blonde couleur d’or
Aux Trinitaires, Sainte-Ségolène jure de son innocence alors
A la Fête Nationale ton ciel s’illumine de bouquets tricolores
Et de beaux artifices resplendissent
Metz-Etincelle, tu portes ton habit de poussière de comètes en ©Technicolor
Et les messin(e)s sous le charme t’applaudissent
Le temple neuf.
Tandis que de gerbes cristallines vieilles de quarante ans
Tu t’animes mutine
Exhaussant nos prières
Du Lac aux Cygnes, tu contes tes opalines
Et non loin de là, ton Corso parade multicolore
Comme au plus sublime soir du Carnaval de Venise
L’exubérance fleurie insuffle l’âme au décor
Et du haut de l’écrin le plus beau
L’Elue sucrée et tentatrice du panier choyé des Mirabelles,
Fruit défendu, dévoile ses charmes, ceinte de ses dauphines
Les quais de la Moselle au centre ville.
Tout âge portant ses fruits
Il est grand temps pour nous de les cueillir
Ces Mirabelles là symbolisent l’éternel féminin
Le fruit entendu
Et au mai de l’automne
Ces pulpeux délices passeront la promesse des fleurs
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19/03/2014
"LES SALTIMBANQUES DE L’AMOUR HEUREUX."
Ma douce Amie,
Ma Muse
Ma chanson,
Notre chanson,
Parle de nos beaux jours,
De ces jours heureux,
Ceux de nos tendres baisers,
Qui même de loin nous poursuivent
© Photo ci-dessus : http://www.artistic-nude-images.com
Nous sommes une consolation l’un pour l’autre,
La ligne sensuelle à haut-débit animant tous nos songes
Tes lèvres merveilleuses
Me rappellent chaque jour combien nous nous aimons
En ta présence,
Je ne suis ni sombre, ni mesuré
Ta nudité m’habille de perfection
Je délire d’affection rien qu’en pensant à toi
Tu coules en moi comme une rivière
Je n’arrive pas à dormir quand tu n’es pas là
© Photo ci-dessus : http://www.artistic-nude-images.com
Je t’appartiens,
Sans toi, la terre n’a plus de couleurs,
Et le ciel s’obscurcit
Le dialogue muet de nos regards m’électrise,
Je demande ta main
Je suis comme un arbre,
Je te protège,
Et tu t’étends sous mon ombre
Je ne peux ignorer mon cœur,
Car tout vient de toi,
Dont je connais tout
© Photo ci-dessus : http://www.artistic-nude-images.com
Je ne pourrais jamais guérir de toi,
Et pourtant tu me guéris de tout
Tu es un Phare sentimental dans la nuit de la Vie,
Avec toi à mes côtés, l’Amour a enfin un sens,
Je ne peux jamais totalement m’en rassasier
Tu ouvres mon esprit,
Comme on ouvre une porte fermée,
Que l’on croyait définitivement condamnée
Ballade du temps présent,
Je t’offre à la criée mes sentiments en exclusivité,
Je vis l’Instant pour toi,
Et seulement avec toi
© Photo ci-dessus : http://www.artistic-nude-images.com
Laura, ma belle Lorraine,
Ta sensualité grandeur nature me rend enfin mature,
Ton Amour est mon Maître,
Je renais en toi à volonté pour mieux te servir
Je mords doucement tes cheveux,
Je baise ta bouche aimante,
Je pétris tes seins avec délicatesse,
Tes mamelons se dressent comme deux sentinelles
© Photo ci-dessus : http://www.docteurdiacakis.com
Tu regardes mes yeux,
J’embrasse ta peau, comme on dévore un rêve,
Je ne peux me lasser de ta passion,
Sous la pluie, nous sommes plus chauds que la braise
Il me faut autant d’Amour que de beauté,
Et tu combles toutes mes attentes
Ma gloire tout entière est pour toi,
Que tu es jolie, que tout me semble délicieux en ta présence,
J’ai mis la main sur ton cœur,
Et j’écoute ta tactique hardie
Capitaine au long cours, ivre de toi,
Je t’ai prise sur mon navire qui chavire,
Tu es mon Inde exilée,
Avec toi, je ne crains pas la trahison
© Photo ci-dessus : http://www.artistic-nude-images.com
Frapper à mon cœur,
C’est frapper dans le beau,
Avec toi, j’entends le Ciel,
Et j’y monte pour toujours en ta plaisante compagnie
© Jean DORVAL, le 14 mars 2014, pour LTC Poésie.
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25/02/2014
PLEINS "PHARES" SUR LE CPM !
La poésie inspire à n’en pas douter la nouvelle exposition du Centre Pompidou-Metz (CPM) : "Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes, Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum, Sont un écho redit par mille labyrinthes ; C’est pour les cœurs mortels un divin opium ! C’est un cri répété par mille sentinelles, Un ordre renvoyé par mille porte-voix ; C’est un phare allumé sur mille citadelles, Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois !" Inaugurée le 14 février dernier, le jour de la Saint-Valentin, cette nouvelle expo, résolument placée sous l’égide du romantisme, intitulée "Phares", a pris comme fil conducteur ces extraits du poème "Les Phares"(1) de Charles Baudelaire (in "Les Fleurs du Mal", 1857), mettant en avant, en dehors de toute chronologie, huit grands peintres (Rubens, Léonard de Vinci, Rembrandt, Michel-Ange, Puget, Watteau, Goya et Delacroix), des "Phares", véritables jalons de l’Histoire de l’Art Classique. Ces quelques vers ont permis au CPM de faire un parallèle avec l’Art Moderne, en présentant dix-huit artistes et une vingtaine d’œuvres, des "phares" pour l’Art Moderne [Juan Miró, Yan Pai-Ming, Fernand Léger, Joseph Beuys, Simon Hantaï, Louise Nevelson, Robert Delaunay, Franck Stella, Pierre Soulages, Jean Degottex, Pierre Alechinsky, Sam Francis, Joan Mitchell, Dan Flavin, Robert Irwin, Anish Kapoor, Claude Viallat et Pablo Picasso (avec son sublime "Rideau de scène pour le ballet Mercure" de 1924, mettant en scène ses personnages fétiches issus de la Commedia dell’arte : Arlequin et Pierrot)], eux aussi de véritables "jalons dans le temps" selon Hélène Guenin, Responsable du Pôle Programmation au CPM. Des œuvres majeures, donc, majestueuses et hors normes, qui trouvent toute leur place dans "LA" Grande Nef du CPM, taillée sur mesure. "Un lieu unique en Europe par son volume !", comme le dit si bien Laurent Le Bon, le Directeur du CPM.
UNE SéLECTION D’ŒUVRES TRèS RAREMENT MONTRéES AU PUBLIC.
L’exposition "Phares" met en valeur une sélection de chefs-d’œuvre rarement montrés au public en raison de leur format monumental. Elle revient aux fondamentaux du CPM et est entièrement réalisée à partir de prêts de la Collection du Centre Pompidou, Musée National d’Art Moderne, de Paris. Sept artistes exposés sur dix-huit sont encore vivants. Cela a permis d’obtenir un maximum de conseils afin de placer les œuvres au mieux. Par exemple, pour positionner "Orangé, formes bleu clair" (1970) de Claude Viallat - une toile peinte avec des colorants et de la résine acrylique, de près de 12,50 mètres sur 2, suspendue sur une tringle au cœur d’un ryhad avec vue panoramique - le point de vue de l’artiste a été essentiel. Le making-of de l’expo montre d’ailleurs l’arrivée et l’installation au CPM de cette longue et imposante toile de Viallat, roulée à cause de ses dimensions hors normes. La scénographie de l’expo, quant à elle, est signée Christophe Aubertin et Simon Perdereau. Elle reprend des éléments originaux de cloisons conçus par Nicolas Groult et Sylvain Roca pour l’expo "Vues d’en Haut", et ce, dans un louable souci d’économies et de recyclage. L’expo ne suit aucune chronologie, couvre les principaux mouvements artistiques du début du XXe siècle à nos jours, et offre à chaque œuvre des espaces dédiés avec un regard confortable et différent pour chaque artiste. Des cycles thématiques viendront rythmer les deux années de présentation de cette expo et différents thèmes y seront successivement abordés en 2014 : le geste, l’ombre et la lumière, la figuration et l’abstraction. Chaque œuvre a son propre cartel développé, auquel est joint un cartel "jeune public", pédagogique et ludique, comprenant des anecdotes, des questionnaires, des devinettes et des petites expériences à réaliser, afin selon Laurent Le Bon de donner "un sentiment légitime d’égalité devant l’émotion que procure chaque œuvre". Dès juin 2014, afin de faire évoluer cette expo de longue durée, qui se déroulera sur deux ans, une documentation plus développée constituée de photographies, de vidéos d’archives, de témoignages et de citations d’artistes remplacera les actuels cartels et permettra au visiteur d’approfondir sa connaissance des œuvres présentées et le contexte de leur création. Une exposition de "Géants" qui a nécessité une réflexion de tous les instants, par rapport au format contraignant des œuvres. D’ultimes ajustements ont été nécessaires dans bien des cas, au moment de l’accrochage d’œuvres, rarement exposées et/ou prêtées, emblématiques de la carrière des artistes concernés ou au contraire atypiques montrant une autre facette de leur créativité.
La séance de piano avant l'inauguration officielle...
DES GéANTS DE L’ART MODERNE, JALONS DE LA NOUVELLE EXPO DU CPM !
L’expo "Phares", contrairement aux autres expos organisées par le CPM, ne comprend pas de section et encore moins de thème défini. Elle entraîne le visiteur à la découverte ou la redécouverte de Géants de l’Art Moderne, aux œuvres "Phares". Pour le plaisir des sens, on peut aborder cette expo de deux manières possibles : soit on passe de l’ombre à la pure lumière, et du noir et blanc à la couleur ; soit on s’oriente de la figuration à l’abstraction, avec des œuvres montrant des personnages, des figures humaines, laissant peu à peu place à des paysages, puis à l’abstraction. Chacun ayant à cœur d’aller voir cette expo, aussi il n’est pas nécessaire de faire une analyse de toutes les œuvres. Un échantillonnage s’avère donc utile. Le parcours de cette expo commence et se termine sur une palette de pures couleurs, totalement déroutante, "incarnée" par l’huile sur toile de Juan Miró, intitulée "Personnages et oiseaux dans la nuit", aux impressionnantes dimensions : 274,5 cm sur 637… Ces oiseaux multicolores invitent le visiteur à l’évasion… Cette œuvre créée en 1974 par l’artiste dans son atelier de Palma de Majorque représente un univers mêlant l’abstrait et le mystère. Un monde torturé si cher au peintre où le noir est une couleur qui rehausse, habille, toutes les autres.
A la suite de Miró, on trouve Yan Pai-Ming. Cet artiste franco-chinois, né en 1960, dont l’atelier se trouve à Dijon - qui était présent lors de l’inauguration de "Phares" - présente ses œuvres baptisées "Survivants", auxquelles le CPM a consacré une salle. Ce polyptyque d’huiles sur toile (soit 7 panneaux, de 230 cm sur 390, chacun), à l’exceptionnel camaïeu de noirs, de gris et de blancs, est une commande faite en 2000 par le Centre d’Art Sacré d’Évry (intégrée depuis 2003 à la Collection du Centre Pompidou, Musée National d’Art Moderne, de Paris), exposée dans un premier temps à la Cathédrale d’Évry(2), nommée "Épiphanies", et qui met en exergue les réflexions de l’artiste sur la Vie après la mort. Ces tableaux comprennent, entre autres, un autoportrait de l’artiste, un portrait de Bouddha et une représentation de Mao sur son lit de mort. Yan Pei-Ming a obtenu une reconnaissance internationale grâce à SA nouvelle conception du portrait, héritée de ses premières œuvres monumentales influencées par la propagande maoïste issue de la Révolution Culturelle ; ouverte brutalement au printemps 1966 et achevée en 1976, et qu’il a vécue de 6 à 18 ans. Ce format inhabituel révèle son talent, invite l’œil du visiteur à pénétrer dans les visages des sujets comme on circule du regard dans un paysage. L’Artiste traduit l’universalité de l’Humanité, avec un minimum de moyens pour un effet maximum, de part son geste vif et spontané. L’utilisation de la bichromie (le noir et le blanc) intensifie son trait, le rend plus réaliste. Les parties évidées de ces œuvres favorisent l’imaginaire du visiteur. Yan Pai-Ming interrogé affirme avoir travaillé "l’image de la survivance et de la réparation, le monde de la mort ressuscitée." Tout un programme !
Puis, on aborde la "Composition aux deux perroquets", signée Fernand Léger, et réalisée entre 1935 et 1939. Toujours dans ses thématiques de prédilection, l’artiste immortalise l’arrivée du Front Populaire au pouvoir en 1936, à mi-chemin entre progrès social et premiers congés payés. Cherchant à équilibrer son œuvre, l’artiste rajoute un élément extérieur sur les mains de certains de ses personnages : deux perroquets colorés qui donnent un petit côté exotique à sa composition en rupture avec son côté hiératique et massif général. Il oppose aussi d’imposantes formes géométriques à ses habituels personnages charnus "à la Gauguin" : des nus féminins et un homme en débardeur à rayures. Une œuvre qui malgré sa taille a été présentée dans plusieurs villes des Etats-Unis d’Amérique pendant la Seconde Guerre mondiale, avant d’être offerte au Musée d’Art Moderne de Paris en 1950.
Au final "Sans titre" (2008) d’Anish Kapoor reste l’œuvre qui s’impose le plus parmi tous ces "Phares". Incontournable pour le visiteur en fin de scénographie, cette grosse cerise concave - ce majestueux hémisphère hypnotique, cet œil cyclopéen "à la Big Brother" dévorant toutes les formes qui passent à sa portée - est constituée intégralement de fibre de verre, de résine et de peinture. Elle a une profondeur est de 150 cm pour un diamètre de 302 cm. Anish Kapoor est une artiste britannique d’origine indienne, née en 1954. Polyvalente, elle se définit comme étant un sculpteur-peintre. Elle doit sa reconnaissance internationale à ses œuvres composées de formes géométriques, recouvertes de pigments purs. La spiritualité de son cheminement artistique et sa quête d’un monde poétique marient à la perfection l’infini et l’au-delà du visible. Ses effets d’optique surgissent continuellement dans l’environnement de son œuvre réfléchissante, savamment polie, et interrogent le visiteur sur leur signification. L’expérience sensorielle causée par cette œuvre-miroir déformante bouleverse au plus profond de l’âme le visiteur, et la perception qu’il peut avoir de l’image qui se réfléchit de manière complexe. Ainsi le visible devient invisible, et vice-versa. On assiste à un passionnant jeu d’illusions d’optiques, confondant le vide et le plein, l’intérieur et l’extérieur, l’endroit de l’envers, ainsi que le matériel et l’immatériel. Les propriétés réfléchissantes de cette œuvre, sur fond rouge pourpre, absorbent et reflètent à la fois la lumière. Le visiteur attentif, qui s’attarde, y perd tous ses repères, la notion même du temps, entre en rêverie. Une sculpture déjà été exposée à l’Église des Trinitaires de Metz au cours de l’Expo "Constellation" qui a eu lieu du 15 mai au 4 octobre 2009 ; un rendez-vous culturel de grande envergure qui préfigurait l'ouverture du Centre Pompidou-Metz au Printemps 2010.
Elodie Stroecken est co-Commissaire de l’expo "Phares".
IN FINE…
Au travers de l’expo "Phares", on se rend compte que "Le (trait de, ndlr) génie est le phare (…)"(3) de l’action culturelle menée par Laurent Le Bon, depuis 2010, avec toute son équipe de collaborateurs, dont la devise pourrait être "Donner du bonheur et faire du bien, voilà notre loi, notre ancre de salut, notre raison d'être, notre phare. (…)"(4) Cette expo reste un "Phare" culturel faisant passer le visiteur de l’ombre à la lumière, du figuratif à l’abstrait, et ce, comme par enchantement. Mais, n’est-ce pas ce qui fait du CPM, depuis son ouverture, ce Magicien au chapeau chinois, "LE" (nouveau) "Phare de la Lorraine" ?
© Jean Dorval, le 24.02.2014, pour LTC Arts.
Notes :
(1) Source documentaire : http://poesie.webnet.fr
(2) La cathédrale de la Résurrection Saint-Corbinien est une cathédrale diocésaine catholique. Si l'on excepte la Basilique-cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille, achevée en 1999, mais démarrée en 1854, la cathédrale d'Évry est la seule construite en France au XXe siècle,
(3) In les "Choses vues" (1887-1900) de Victor Hugo,
(4) Extrait de "Fragments d'un journal intime" (1884, 1887, 1923, 1927) de Henri Frédéric Amiel.
L'INTERVIEW DE CLAIRE GARNIER by JD :
JD : Bonjour Claire Garnier (CG), vous êtes co-Commissaire de l’expo "Phares" avec Elodie Stroecken, qui est Chargée de Coordination du Pôle Programmation au CPM. Elle sera co-Commissaire de nouveau pour l’expo "Tania Mouraud" qu’organise le CPM en 2015. Le fait que ce soient "deux jeunes femmes" qui assurent le co-Commissariat de "Phares" a été chaleureusement salué par Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication, présente pour l’inauguration de cette expo. Vous avez œuvré avec complicité et brio pour la réussite de cette présentation unique en son genre avec Elodie. Pouvez-vous présenter votre parcours professionnel aux lecteurs d’LTC Arts ?
CG : Bonjour Jean, je suis Commissaire d’Expositions, Chargée de Mission auprès du Directeur du Centre Pompidou-Metz, Laurent Le Bon. J’ai été en 2012 co-Commissaire, avec lui pour les expositions "1917" et "Parade". Comme déjà précisé, en 2014, je suis co-Commissaire de l’expo "Phares" avec Elodie Stroecken. Je travaille depuis un peu plus de cinq ans au Centre Pompidou-Metz. J’ai aussi participé à la coordination de l'exposition d'ouverture du Centre Pompidou-Metz "Chefs-d'œuvre ?" en 2010. Je n’ai pas été impliquée dans le projet du Centre Pompidou-Metz dès 2003, mais depuis 2006, et plus concrètement depuis 2008.
JD : Pourquoi avoir choisi de mettre en place une exposition de "longue durée" (deux ans) pour seulement une vingtaine d’œuvres, au lieu de proposer, comme de nombreux politiciens locaux ou visiteurs le souhaitent, une exposition "permanente" de grande envergure à l’image d’autres musées nationaux comme le Louvre ou Orsay ? Créer une exposition permanente pourrait pourtant relancer la fréquentation du CPM…
CG : Une exposition "permanente" qui existe pour toujours, cela n’existe pas pour diverses raisons, comme la conservation et la disponibilité des œuvres. De plus, quand on regarde de plus près les accrochages dits "permanents" - même au Centre Pompidou de Paris - les présentations ne durent en fait que deux ans maximum. Et durant cette période, les œuvres sont partiellement renouvelées pour les mêmes raisons. Un accrochage dit "permanent" durant environ deux ans, aussi le CPM est bien sur une durée équivalente. Cependant "Phares" reste une exposition même si elle est de "longue durée".
JD : Mais les Musées d’Orsay et du Louvre - qui sont pour l’Art Classique ce que le CPM est à l’Art Moderne – ne possèdent-ils pas des expos permanentes ? Pourquoi le CPM n’arrive-t-il pas à en faire autant en parallèle d’expos temporaires ?
CG : Je connais moins le cadre des Musées d’Orsay et du Louvre, néanmoins le Musée d’Orsay a vu récemment son accrochage revisité entièrement, et là encore, pour permettre des prêts à d’autres Institutions ; mais aussi pour cause de restauration. Il y a régulièrement des mouvements d’œuvres au sein de ces accrochages dits "permanents".
JD : Le CPM consacrera-t-il un jour une galerie complète dédiée à des œuvres d’artistes lorrains contemporains ?
CG : Cette idée ne correspond pas du tout au projet culturel du Centre Pompidou-Metz. En revanche, il a toujours été acquis que soient associés régulièrement des artistes lorrains aux différentes expositions temporaires à caractère international produites par le Centre Pompidou-Metz.
JD : Merci Claire pour cet intéressant interview.
CG : De rien Jean.
© Jean Dorval, le 24.02.2014, pour LTC Arts.
© Crédit photos : photographe : Jean DORVAL pour LTC Arts 2014 ; droits pour les photos d’œuvres d’art : les Centres Pompidou-Metz et Paris - ADAGP Paris 2014 ; reproduction partielle de quelques parties du bâtiment du Centre Pompidou-Metz faite avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
03:52 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : claire garnier, co-commissaire d'exposition, interview, pleins "phares" sur le cpm !, centre pompidou-metz, phares, expo, exposition, pablo picasso, jean dorval, jean dorval pour ltc arts, juan miró, yan pai-ming, fernand léger, anish kapoor, galerie talents d'art, à metz, les phares, charles baudelaire, "la fiancée aux seins nus.", arne mattson, "elle n’a dansé qu’un seul été.", le film, edvin adolphson, ulla jacobsson, john elfström, drame, romance, göran, kerstin, entement toi et moi, « le chant de sanaa. », poésie, inspiré de la poésie humaynî du yémen, mais en vers libres, tihāma, yémen, femme yéménite, évidence, la rose mauve, une hirondelle fait mon printemps, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, ltc, la tour camoufle, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football | Facebook |
19/02/2014
"LES PHARES" (in "Les Fleurs du Mal", 1857) DE CHARLES BAUDELAIRE, SOURCE D'INSPIRATION POéTIQUE (de la nouvelle expo) DU CPM...
Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer ;
Léonard de Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leur pays,
Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures,
Et d'un grand crucifix décoré seulement,
Où la prière en pleurs s'exhale des ordures,
Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement ;
Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules
Se mêler à des Christs, et se lever tout droits
Des fantômes puissants qui dans les crépuscules
Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts ;
Colères de boxeur, impudences de faune,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand coeur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats,
Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant ;
Goya, cauchemar plein de choses inconnues,
De foetus qu'on fait cuire au milieu des sabbats,
De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues,
Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas ;
Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
Ombragé par un bois de sapins toujours vert,
Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
Passent, comme un soupir étouffé de Weber ;
Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes ;
C'est pour les coeurs mortels un divin opium !
C'est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix ;
C'est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois !
Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !
© Photos : Pablo Picasso extraits du "Rideau de scène pour le ballet Mercure, 1924" ; et Centre Pompidou-Metz, représentation de quelques parties du bâtiment, reproduites avec l’aimable autorisation de Shigeru Ban Architects et Jean de Gastines Architectes.
INFO+ : http://baudelaire.litteratura.com/
& http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Baudelaire
http://www.centrepompidou-metz.fr/phares
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10/02/2014
"LA FIANCéE AUX SEINS NUS." (1)
Extrait du film : "Elle n'a dansé qu'un seul été."
A ma Muse.
Ma tendre Aimée,
Mon bel Amour,
La liberté, elle-même,
Ne pourra jamais être aussi généreuse que nos rêves
C’est l’été !
Donne-moi la main,
Et ensemble allons près du lac argenté
Aimons-nous autant que le temps qui passe
Baissons nos regards
Pour mieux vaincre notre timidité
Et dans un embrun de passion, en noir et blanc,
Fusionnons nos âmes
Ta petite robe défaite dans l’obscurité
Se fait l’écho
De tes cheveux et de tes yeux foncés
Nos esprits se prononcent,
Sans discontinuité,
Des mots doux à l’oreille
C’est le temps des moissons
Embrassons-nous chaque jour un peu plus
Voici le banc de nos premiers sourires
Celui de l’été campagnard qui n’en finit pas
Comme on travaille la terre,
Notre lumière éclaire ton front,
Chérit nos corps à volonté
En cette veille de la Saint-Jean
Nos lèvres s’épousent joyeusement
Dansons toute la Vie l’un contre l’autre
Pour voir un autre extrait du film "Elle n'a dansé qu'un seul été" :
http://www.cinetrafic.fr/arne-mattsson
Mes yeux dans les tiens,
Ta tête sur mon épaule,
Le présent nous dévore
Bouquet de fleurs des champs,
Pluie de petits baisers,
Ma belle ces fleurs là
Vivront toujours dans nos cœurs,
Ce sont celles pour qui
On quitte tout par bonheur
Allongés en tête à tête dans les herbes folles,
Ta poitrine nue attise en moi
Un feu Grand Format
A couper le souffle
L’un en l’autre,
Nous ne sommes plus invisibles,
Nos empruntes s’évaporent
Pour ne plus jamais se séparer
Joli brin de femme
Auprès de toi, je fonds comme de la cire
Il y aura d’autres fleurs
Pour toi, mon toit
Le tonnerre se rapproche,
Toi aussi,
Embrasse-moi Ô Claire de Lune
Au grand jour, comme dans la nuit,
Je te regarde comme personne d’autre,
Ton corps prolonge le mien
Viens ma doulce Amie te coucher près de moi
En une seconde, nous sommes déjà au-delà de nos ombres
Il nous faut nous aimer vivants comme si demain n’existe pas
Bien aimer, c'est follement aimer,
Nos cœurs immortalisent, comme pour la première fois,
Notre Amour en partage
Ce pas continu fait l’un vers l'autre,
L’un pour l’autre
© Jean DORVAL, le 10.02.2014, pour LTC Poésie.
Note : (1) D’après le très beau film d’Arne Mattson "Elle n’a dansé qu’un seul été."
INFO+ : http://fr.wikipedia.org/wiki/Elle_n'a_dansé_qu'un_seul_été
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