18/04/2020
LTC LECTURE : 2430
A propos de confinement (durable)… (1) (2)
"(…) 2430. Entre Minuit et l’aube, quand le sommeil ne veut pas venir et que toutes les vieilles blessures commencent à faire mal, j’ai souvent la vision cauchemardesque d’un monde futur dans lequel il y a des milliards de gens, tous numérotés et enregistrés, sans un éclair de génie nulle part, sans un esprit original, sans une personnalité éclatante, sur l’ensemble de ce globe surpeuplé. J. B. PRIESTLEY (…)"
"(…) Nous avons finalement exploité la Terre et nous l’avons peuplée de l’espèce humaine. (…) Vous êtes vous plongé dans l’histoire du XXe siècle ? (…) »
"(…) J’espère que vous ne l’avez pas hyper-romantisé. J’ai étudié sa folie, aussi. Le monde était alors vide, quelques milliards, à peine, et ils trouvaient qu’il était surpeuplé… et avec de bonnes raisons. Ils dépensaient plus de la moitié de leurs biens en guerres et en préparatifs de guerre, ils dirigeaient leur économie sans réflexion, ils gaspillaient et s’empoisonnaient à plaisir, ils laissaient au pur hasard le soin de régir le fonds commun génétique et toléraient les normes venant des excentriques de toutes sortes. Bien entendu, ils craignaient ce qu’ils appelaient l’explosion démographique, rêvaient d’atteindre d’autres mondes comme une sorte d’évasion. Nous aurions fait la même chose dans ces conditions.
"Je n’ai pas besoin de vous parler du concours de circonstances et de progrès scientifiques qui a tout changé, mais laissez-moi vous le rappeler brièvement au cas où vous essaieriez d’oublier. Il y eut l’établissement d’un gouvernement mondial, le développement de l’énergie nucléaire, et l’extension de l’art de la technique génétique. Avec la paix planétaire, l’abondance d’énergie, et une humanité sereine, les hommes purent se multiplier paisiblement, et la science se développa parallèlement à cet accroissement.
"On savait d’avance exactement combien d’hommes la Terre pouvait nourrir. Tant de calories d’énergie solaire arrivaient sur la Terre et, d’après cela, tant de tonnes seulement de gaz carbonique pouvaient être fixées par les plantes vertes chaque année, et tant de tonnes seulement de vie animale pouvaient subvenir aux besoins de deux billions de tonnes animale…"
Cranwitz, finalement, l’interrompit :
- Et pourquoi ces deux billions de tonnes ne seraient-elles pas toutes humaines ?
- Même si cela signifiait la destruction de toute vie animale ?
- C’est la loi de l’évolution, dit Bunting, en colère. Celui qui s’adapte survit.
De nouveau, Alvarez toucha le genou de l’autre.
- Bunting a raison, Cranwitz, dit-il doucement. Les téléostéens ont remplacé les placodermes, lesquels ont remplacé les trilobites. Les reptiles ont remplacé les amphibiens, et ont été à leur tour remplacés par les mammifères. Maintenant, enfin, l’évolution a atteint son apogée. La Terre porte sa puissante population de quinze billions d’êtres humains…
- Mais comment ? demanda Cranwitz. Ils vivent dans un unique et immense bâtiment qui occupe toute la surface d’une terre aride, sans plantes ni animaux autour d’eux, en dehors de ce que j’ai ici. Et Tout l’océan inhabité est devenu une soupe de plancton ; pas de vie, mais du plancton. Nous le récoltons indéfiniment pour nourrir les gens, et, tout aussi indéfiniment, nous restituons de la matière organique pour nourrir le plancton.
- Nous vivons très bien, dit Alvarez. Il n’y a pas de guerre. Il n’y a pas de crimes. Nos naissances sont réglementées. Nos morts son paisibles. Nos enfants sont adaptés génétiquement et, sur la Terre, il y a maintenant vingt milliards de tonnes de cerveau normal ; la plus grande quantité concevable de la matière la plus complexe qu’on puisse concevoir dans l’univers.
- Et tout ce poids de cerveau fait quoi ?
Bunting poussa un soupir d’exaspération, assez fort pour être audible, mais Alvarez, toujours aussi calme, dit :
- Mon cher ami, vous confondez le moyen avec la fin. Cela vient peut-être de ce que vous vivez avec vos animaux. Quand la Terre était en cours de développement, il était nécessaire à la vie de faire des expériences et de prendre des risques. Ça valait même la peine d’être gaspilleur. La Terre était vide en ce temps-là. Il y avait une place infinie, et l’évolution devait faire des expériences avec dix millions d‘espèces ou plus – jusqu’à ce qu’on trouve la bonne espèce.
"Même après la venue des hommes, elle a dû apprendre à se conduire. Pendant cette période d’apprentissage, elle a dû prendre des risques, tenter l’impossible, être insensée ou folle… Mais l’humanité est rentrée chez elle maintenant. Les hommes ont occupé la planète et n’ont besoin que d’une seule chose : profiter de la perfection."
Alvarez s’arrêta pour laisser ses paroles faire impression sur Cranwitz, puis il dit :
- Nous la voulons, Cranwitz. Le monde entier veut la perfection. C’est par notre génération que la perfection a été atteinte, et nous voulons l’honneur de l’avoir atteinte. Vos animaux sont sur notre route.
Cranwitz hocha la tête, d’un air entêté.
- Ils prennent si peu de place ; ils consomment si peu d’énergie. Si on les supprimait tous, vous auriez de la place pour quoi ? Pour vingt-cinq êtres humains de plus ? Vingt-cinq sur quinze billions ?
- Vingt-cinq êtres humains, dit Bunting, représentent trente-cinq kilos de cerveau humain. Avec quelle mesure pouvez-vous évaluer trente-cinq kilos de cerveau humain ?
- Mais vous en avez déjà des milliards de tonnes.
- Je sais, dit Alvarez, mais la différence entre la perfection et la pas-tout-à-fait perfection est celle qui existe entre la vie et la pas-tout-à-fait vie. Nous sommes si proches du but maintenant. Toute la Terre se prépare à célébrer cet an 2430. C’est l’année où l’ordinateur nous dit que la planète est enfin pleine ; le but est atteint ; tous les efforts de l’évolution sont couronnés de succès. Devrions-nous échouer faute de vingt-cinq êtres – même sur quinze billions. C’est une imperfection minuscule, minuscule, mais c’est une imperfection.
"Réfléchissez, Cranwitz ! La Terre a attendu cinq milliards d’années pour être parachevée. Devons-nous attendre plus longtemps ? Nous ne pouvons pas et ne voulons pas vous forcer, mais si vous vous soumettez volontairement, vous serez un héros pour tous.
- Oui, dit Bunting. Dans l’avenir, les hommes diront que Cranwitz a fait un geste, et que, par ce seul geste, nous avons atteint la perfection.
Et Cranwitz dit, imitant l’intonation de l’autre :
- Et les hommes diront qu’Alvarez et Bunting l’ont persuadé d’agir ainsi.
- Si nous réussissons ! dit Alvarez, avec un chagrin visible. Mais, dites-moi, Cranwitz, pouvez-vous espérer tenir éternellement contre la volonté éclairée de quinze billions de gens ? Quels que soient vos mobiles – et je reconnais qu’à votre façon, vous êtes un idéaliste -, pouvez-vous priver tant de gens de cette dernière bribe de perfection ?
Cranwitz baissa les yeux en silence, et Alvarez fit doucement un geste de la main en direction de Bunting, et Bunting se tut. Le silence continua à planer tandis que s’écoulaient lentement les minutes.
Puis Cranwitz murmura :
- Puis-je passer encore une journée avec mes animaux ?
- Et après ?
- Et après… je ne veux pas me dresser entre l’humanité et la perfection.
Et Alvarez dit :
- Je le ferai savoir au monde. On vous honorera.
Bunting et lui partirent.
Dans les vastes bâtiments continentaux, quelque cinq billions d’êtres humains dormaient tranquillement ; quelque deux billions d’êtres humains mangeaient tranquillement ; un demi-billion faisait soigneusement l’amour. D’autres billions parlaient sans chaleur, ou surveillaient paisiblement les ordinateurs, ou conduisaient les véhicules, ou étudiaient les machines, ou organisaient des bibliothèques de microfilms, ou amusaient leurs compagnons. Des billions allaient dormir ; des billions s’éveillaient ; et le train-train quotidien ne changeait jamais.
Les machines fonctionnaient, se vérifiaient elles-mêmes, se réparaient elles-mêmes. La soupe de plancton de l’océan planétaire cuisait au soleil, et les ellules se divisaient, se divisaient, se divisaient, tandis que des dragues les ramassaient indéfiniment et les séchaient et, par millions de tonnes, les transféraient dans les convoyeurs et les conduits qui les amèneraient aux quatre coins des bâtiments sans fin.
Et dans les quatre coins des bâtiments, les déchets humains étaient rassemblés, irradiés et séchés, et les cadavres humains étaient broyés, traités et séchés, et, éternellement, les résidus étaient ramenés à l’océan. Et pendant des heures, alors que tout cela continuait, comme cela avait continué pendant des décennies, et pouvait être condamné à continuer pendant des millénaires, Cranwitz nourrissait, une dernière fois, ses petites créatures, caressait son cochon d’Inde, soulevait une tortue pour plonger son regard dans ses yeux indéchiffrables, promenait un brin d’herbe vivante entre ses doigts.
Il les compta tous, un par un - dernières choses vivantes sur la Terre qui n’étaient ni des hommes ni de la nourriture pour hommes -, puis il empoisonna le sol dans lequel poussaient les plantes et les tua. Il inonda les cages et les pièces dans lesquelles se déplaçaient les animaux avec le gaz approprié, et ils cessèrent de bouger, et bientôt ils cessèrent de vivre.
Ces survivants avaient disparu, et maintenant, entre l’humanité et la perfection, il n’y avait plus que Cranwitz, dont les pensées encore rebelles sortaient de la norme. Mais, pour Cranwitz, il y avait aussi les gaz, et il ne voulait pas vivre.
Et, après cela, il y eut vraiment la perfection, sur toute la surface de la Terre, pour l’ensemble de ses quinze billions d’habitants, et, sur ses vingt milliards de tonnes de cerveau humain, il n’y eut (après la disparition de Cranwitz) pas une pensée inquiétante, pas une idée extraordinaire, pour troubler la sérénité universelle, ce qui signifiait qu’on avait enfin atteint le vide exquis de l’uniformité. (…)"
ISAAC ASIMOV - 2430
INFOS+ : Wiki/Cher_Jupiter & LesLibraires.fr
(1) Extraits de la nouvelle 2430, in Cher Jupiter, recueil de nouvelles de SF, d’Isaac Asimov, publié en 1975, page 286, des pages 292 à 299, aux éditions Doubleday (Knopf Doubleday Publishing Group, une division de Penguin Random House LLC, et en 1977 par les Editions Denoël pour la traduction française
(2) Cela fait penser au film d’anticipation américain Soleil Vert, réalisé par Richard Fleischer, sorti en 1973, et inspiré du roman de science-fiction Soleil Vert d’Harry Harrison (1966)
11:47 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : 2430, cher jupiter, isaac asimov, éditions denoêl, sf, science-fiction, folio science-fiction, anne villemin-sicherman transforme le metz du xviiie siècle, en scène de crimes, anne villemin-sicherman, auteure, messine, passionnée d'histoire messine, histoire, tc lecture annonce, médiathèque du sablon, metz-sablon, une langue bien pendue avec darina sainciuc, metz-sablon. Édith caroline : une gueule d’amour, michaël jackson, carole romane, la vie morte, éditions amalthée, viol, social, amour du prochain, il était une fois jd au 6ème salon du livre "boulay bouq’in", ltc lecture annonce..., jean dorval pour ltc lecture, boulay bouq'in 2015, porte des allemands, manifestation estivales du livre, pascal serra, « sur la piste des primitifs – groogh nous voilà ! », yil editions, jean dorval, poète lorrain, dédicacera, son ouvrage de poésie, « le semeur de sentiments », paru chez edilivre, loÏs mÈne l’enquÊte, de l’ocÉan indien au mont saint-michel, sandra reinflet, journaliste, voyageuse, écrivain, photographe, animatrice | Facebook |
16/04/2020
Flamenco (1)
A Elie-Salomé
Ma Prière Caresse
Tout ton Être
J'Invoque les Anges
Pour que Tu sois Protégée
J'Honore ton Âme
Pour l'Eternité
Tu es le Chemin qui Sauve
Le Seul qui me Fait Retrouver la Déraison
Tu fais vibrer la Corde-sensible de ma Guitare sèche
Tu me Joues en Position Flamenco
En Ex-voto Vibrato
© Jean Dorval, le 15 avril 2020
pour LTC Poésie
(1) Prélude no.1 pour violoncelle, J.S. Bach, par Monica Torti
19:44 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : a elie-salomé, flamenco, élie-salomé, confinement-royal, les amnésiques, scène-de-déprime ii, scène-de-déprime i, dompter la peur, l’otage, au nom du perd, haute définition : géniteur-payeur, es ex(-cités), l’offrande, laideur en after, perdu-de-vue, dieu a fait grâce, nous étions jeunes et beaux, milice d’injustice, court, le tiroir de l'oubli, famillicide, l'avenir du père, jean-pierre winter, le combat des pères, raphaël delpard, balbutiements d’ange, naissance-née, prélude-d’automne, délivrance, l’exil, ado-inconnu, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa, jean dorval | Facebook |
La Dame Blanche (1)
A Elie-Salomé
Le Chemin de l’Epine Conduit à la Rose
Qui Toujours Attend l’Abeille-Féconde
La Naissante-Clarté à Travers la Nuit-Longue
Transperce l’Aube Nomade Insaisissable
Parca Maurtia (2), Déesse Brasier
Maîtresse Destinée, Sphinge sortant de l’Abîme
Brûle les Vies de Luciole, Descend l’Escalier de sa Mémoire
Inverse le Versant Escarpé de ses Solitudes
De Mont de Vénus en Mont du Martyr
Le Pèlerin-Royal Séjourne en sa Demeure-dernière
Touchant la Dalle Sacrée, la Verte Prairie reprend Vie
Le Miracle s’accomplit, Il respire l’Encens de sa Peau
La Rose éclose Enlace la Branche d’Acacia en Cœur-à-Corps
L’Enfer de leurs-Yeux s’Abandonne au Vers-Galant
Le Sein de l’Affamé envole vers la Voie Lactée
Dieu a mis au Monde l’Eve-Morgane
Pour parfaire sa Création, Célébrer les Noces de Ciel et Terre
Vague profonde, Douce et Chaude, qui Submerge
Adossé à la Déraison, Captif de la Lumière, Il ne voit qu’Elle
Il ne peut plus s’Arrêter, ni Détourner le Regard
Immolé à la Bougie de son Ame
© Jean DORVAL, le 16 avril 2020
pour LTC POésie
(1) Délicieusement inspiré du sublime roman d’Eric Giacometti et de Jacques Ravenne, L’Empire du Graal, publié aux Editions Jean-Claude LATTES (2016). Et d’après les chansons : Je vais t'aimer de Michel Sardou ; Parlez-moi de lui, Message Personnel et Voilà de Françoise Hardy ; La déclaration d'amour de France Gall ; Ouverture, Paris Le Flore et Quelqu'un qui m'ressemble d’Etienne Daho
(2) La première Parque que les Romains vénéraient. Elle symbolisait la destinée
18:50 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la dame blanche, élie-salomé, confinement-royal, les amnésiques, scène-de-déprime ii, scène-de-déprime i, dompter la peur, l’otage, au nom du perd, haute définition : géniteur-payeur, es ex(-cités), l’offrande, laideur en after, perdu-de-vue, dieu a fait grâce, nous étions jeunes et beaux, milice d’injustice, court, le tiroir de l'oubli, famillicide, l'avenir du père, jean-pierre winter, le combat des pères, raphaël delpard, balbutiements d’ange, naissance-née, prélude-d’automne, délivrance, l’exil, ado-inconnu, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa, jean dorval, une maman | Facebook |
15/04/2020
Confondue dans le Drapé…
A Elie-Salomé
Le gris qui limbait la campagne anglaise masquait en douceur ce jour naissant de l'été. Leur premier rendez-vous secret respirait l'harmonie. Vent et pluie se conjuguaient à l'envie. Les murs craquaient. Il remit une bûche dans la cheminée pour tenter de vaincre l'humidité.
Elle était confondue dans le drapé, allongée et perdue dans la nuit qu'ils venaient de passer. Il s'approcha, passa une main dans ses cheveux, allongé et fondu en Elle. Il était encore ému, sous le coup de l'excitation de sa récente découverte. Dans ce cottage campagnard, il goûtait à ses lèvres comme on savoure le temps sans réfléchir. Les pointes de ses seins érigées en guides fanatiques, elle ouvrit son âme et il y replongea jusqu'au lendemain. Comme à la Pâques nouvelle les cloches sonnaient dans sa tête. Son Ombre qu'il recouvrait lui fit découvrir la Lumière. Celle où se mêlent les élans du cœur et l'heure de félicités. Le feu se mit à crépiter. Comme deux damnés de la Terre, ils finirent par se perdre aux forges de Vulcain, bercés de lave et d'éruptions partagées. Deux corps tectoniques ne peuvent que déplacer les continents de leurs passions. Lancelot et Guenièvre étaient ressuscités !
© Jean Dorval, le 15 avril 2020
pour LTC Poésie
19:24 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : confondue dans le drapé…, la dame blanche, élie-salomé, confinement-royal, les amnésiques, scène-de-déprime ii, scène-de-déprime i, dompter la peur, l’otage, au nom du perd, haute définition : géniteur-payeur, es ex(-cités), l’offrande, laideur en after, perdu-de-vue, dieu a fait grâce, nous étions jeunes et beaux, milice d’injustice, court, le tiroir de l'oubli, famillicide, l'avenir du père, jean-pierre winter, le combat des pères, raphaël delpard, balbutiements d’ange, naissance-née, prélude-d’automne, délivrance, l’exil, ado-inconnu, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa, jean dorval | Facebook |
La Place d'Elie (1)
Ta Place est dans mon Cœur
Tout entier, Il t'appartient
Personne d'autre que Toi n'y Règne
Mon Esprit Te retient entre ma Peau et mes Os
Ma Chair se parfume de la Tienne
Mon Souffle exulte de Joie en embrassant ta Respiration
Tu te Confonds en mon Esprit
J'Epouse ton Ame
Comme Al dé Mars rejoint Alizée
Tel le Vin s'Alliant à l'Eau-pure
Ta Source Mystique m'inspire en Éternité
Qu'une Chose te Touche
Et elle me Touche
Tu es Moi
Et Je suis Toi en Tout
Mon Ombre, ma Foi
Je suis devenu Celle que j'Aime
Et Celle que j'Aime est devenue Moi
Nos Deux-Esprits fondus en un Seul-Corps
Composent La M'Elodie en Partage
Quand Je Doute
Tu Croises ma Route
Quand Je suis en Déroute
Tu Empêches ma Chute
Aussi me Voir c'est te Voir
Et Te Voir c'est Nous Voir
Ton Image repose dans mon Œil
Ton Souvenir sur mes Lèvres
Ton Empreinte au bout de mes Doigts
Ta Demeure en mon Heur
Ma Souveraine
Mais où donc Te Caches-Tu ?
© Jean Dorval, le 15 avril 2020
pour LTC Poésie
(1) D'après La Place de Dieu d'Hussein Mansour Al-Hallâj
19:14 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la place d'elie, la dame blanche, élie-salomé, confinement-royal, les amnésiques, scène-de-déprime ii, scène-de-déprime i, dompter la peur, l’otage, au nom du perd, haute définition : géniteur-payeur, es ex(-cités), l’offrande, laideur en after, perdu-de-vue, dieu a fait grâce, nous étions jeunes et beaux, milice d’injustice, court, le tiroir de l'oubli, famillicide, l'avenir du père, jean-pierre winter, le combat des pères, raphaël delpard, balbutiements d’ange, naissance-née, prélude-d’automne, délivrance, l’exil, ado-inconnu, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa, jean dorval | Facebook |
08/04/2020
Confinement-Royal (1)
Confinement en Tête-à-Tête avec Jésus
Carême-Urbain en Conurbation Spirituelle
Temps de Rapprochement-Vital en Isolement
Prière Simple, Belle et Vraie, Retrouvée
Les Rameaux de l’An-passé sont Recyclés
Prolongement de Grâces reçues, Affinées
Culte à la Maison en Union-De-Prière
La Messe-Télévisée devient la Parole-Vivante Universelle
Une Nouvelle-Eglise à la Maison
Message de Consolation à Portée de Tous
Images Reçues en plein-Cœur de la Nuit du Monde
Jésus Diffuse en Continu, Direct en Chacun
Cette Pause de nos Pauvretés, Retour à la Simplicité
Zappe le Quotidien, Invite à la Créativité, au Merveilleux
A se Réinventer, A des Retrouvailles avec le Père
A un Nouveau-Baptême, A une Rencontre avec l’Autre
Même à Distance, Loin des Siens, La Prière Reste un Langage de Partage
Adieu la Peur, Bonjour la Foi, Voici l’Espérance
Rien ne Peut Séparer du Créateur de Joie
A Chacun Le Seigneur Parle Individuellement
Il est au Cœur de l’Humain, Toujours Précieux à ses-Yeux
Pas Indifférent à notre Situation, Il Permet ainsi de Vivre
Un Quotidien Transformé en Esprit et en Vérité
Un Confinement qui Redonne du Sens au Temps
Le Sablier du Silence s’Eprend de Liberté
Colocataire d’un Recueillement de l’Extrême
L’Appartement se Transforme en Ermitage où Dieu est à Tous
Il s’y Incarne pour Sauver l’Humanité dans l’Attente de Pâques
Ré-Activer sa Foi Dissipe Colère et Souffrance
Guérit de ses Chutes et Rechutes
Chante les Louanges du Seigneur
Amour en Chemin de Croix, Salut dans ses Pas
Le Carême Touche Bientôt à sa Fin
Mais la Quarantaine continue
De la Passion à la Croix
L’Aurore de la Résurrection Point déjà
Il n’y a Pas de Plus Grand Amour
Que de Donner sa Vie pour ses Amis
L’Epidémie c’est Jésus-crucifié
Il Prend notre Condition de Serviteur
Parcours d’Humilité et de Larmes
Le Visage du Ressuscité par sa Tendresse
Fait Accepter d’Avoir des Peurs
De s’Abandonner à Lui en Chapelle-Vivante
A repartir à la Quête du Saint-Graal
Accepter d’Etre sans Force Révèle notre Amour
Relève des Tombeaux passagers
En Attendant la Vie Eternelle
© Jean DORVAL, le 06 avril 2020
pour LTC Poésie
(1) D’après les chansons : Que ton règne vienne (Rooftop Paris), Reste & Tu reviens du groupe Horizon Louange
22:44 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : confinement-royal, les amnésiques, scène-de-déprime ii, scène-de-déprime i, dompter la peur, l’otage, au nom du perd, haute définition : géniteur-payeur, es ex(-cités), l’offrande, laideur en after, perdu-de-vue, dieu a fait grâce, nous étions jeunes et beaux, milice d’injustice, court, le tiroir de l'oubli, famillicide, l'avenir du père, jean-pierre winter, le combat des pères, raphaël delpard, balbutiements d’ange, naissance-née, prélude-d’automne, délivrance, l’exil, ado-inconnu, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa, jean dorval, une maman, un papa | Facebook |
04/04/2020
Sans Appel (1)
Elle ne Dormira Pas
Elle ne Dormira Plus
Chez son PERD
Jusqu’à ses 40 Ans
(Et même Avant)
Elle l’a Dit et Répété
Elle s’est Arrêtée à 17 Ans
Elle ne Viendra Pas
Elle ne Viendra Plus
Chez son PERD
Voir son Vieux
Dans son-Antre
Il la Voyait déjà si Peu
Il en Reste Privé
Sans Appel Possible
© Jean DORVAL, le 04 avril 2020
pour LTC POésie
(1) D’après les chansons : Something Here de Day Wave et Never Going Home d’Hazel English
23:35 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : sans appel, les amnésiques, scène-de-déprime ii, scène-de-déprime i, dompter la peur, l’otage, au nom du perd, haute définition : géniteur-payeur, es ex(-cités), l’offrande, laideur en after, perdu-de-vue, dieu a fait grâce, nous étions jeunes et beaux, milice d’injustice, court, le tiroir de l'oubli, famillicide, l'avenir du père, jean-pierre winter, le combat des pères, raphaël delpard, balbutiements d’ange, naissance-née, prélude-d’automne, délivrance, l’exil, ado-inconnu, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa, jean dorval, une maman, un papa | Facebook |
Vivre [by Einstein]
"Un homme qui n'est plus capable de s'émerveiller a pratiquement cessé de vivre." (1)
(1) Albert Einstein
23:10 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : albert einstein, les amnésiques, scène-de-déprime ii, scène-de-déprime i, dompter la peur, l’otage, au nom du perd, haute définition : géniteur-payeur, es ex(-cités), l’offrande, laideur en after, perdu-de-vue, dieu a fait grâce, nous étions jeunes et beaux, milice d’injustice, court, le tiroir de l'oubli, famillicide, l'avenir du père, jean-pierre winter, le combat des pères, raphaël delpard, balbutiements d’ange, naissance-née, prélude-d’automne, délivrance, l’exil, ado-inconnu, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa, jean dorval, une maman, un papa | Facebook |
Brûlure d’Enfers (1)
Les Feuilles d’Automne
Recouvrent le Sol-Lunaire
Labyrinthe des Ames-déchirées
Des Rires-nocturnes Pétrifiés
Chacun est Réduit à son-Nombre
Dans la Lumière du Feu-Horizon
Cri qui s’Effondre de l’Intérieur
Aube qui ne Reviendra Plus
Les Fleurs-affaissées
Poussent sur les Plaies-ouvertes
Le Rose-Fané, Noirci, Cendré
Invente une Funeste-Berceuse qui s’Enflamme
Au Creux des Mains de Condamnés
Le Souffle de Liberté-avortée
A la Croisée des Chemins
Cinéaste du Temps qui Passe
Œil-Invisible magnifique
Saisit l’Eternel Printemps
Qui ne Reviendra Pas
Le Feu, le Fer et le Voile de Lumière mêlés
Ne Forment qu’une Seule et même Brûlure
Comme une Etoile Glisse vers la Nuit
Chœur de Jeunes-Ombres
Chant Magique venant des Tripes
Purgatoire entre Ciel et Terre
Perdu dans les Entrailles des Enfers
© Jean DORVAL, le 04 avril 2020
pour LTC POésie
(1) D’après le livre poétique d’Asli Erdogan, Le bâtiment de pierre, paru chez Actes Sud (2013), et le recueil de poésie de Christian Bobin NoireClaire publié chez NRF Gallimard (2015) ; d’après les chansons : Procession (Live at Le Palace, Paris in 1982), Don't Do It et The Beach et Krafty des New Order ; Summer Moved On, I've Been Losing You et Living A Boy's Adventure Tale des A-Ha ; et The Funeral by Band Of Horses
00:29 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : brûlure d’enfers, les amnésiques, scène-de-déprime ii, scène-de-déprime i, dompter la peur, l’otage, au nom du perd, haute définition : géniteur-payeur, es ex(-cités), l’offrande, laideur en after, perdu-de-vue, dieu a fait grâce, nous étions jeunes et beaux, milice d’injustice, court, le tiroir de l'oubli, famillicide, l'avenir du père, jean-pierre winter, le combat des pères, raphaël delpard, balbutiements d’ange, naissance-née, prélude-d’automne, délivrance, l’exil, ado-inconnu, friedrich nietzsche, ainsi parlait zarathoustra, une semaine-sur-deux, petit-perd rebelle, cet affreux-silence, poésie, ltc poésie, metz, lorraine, grand est, éditions du rocher, l'amour d'un père, pour ses enfants, cali, le droit de pères, injustice sociale, le droit des enfants, avoir un papa, jean dorval, une maman, un papa | Facebook |
02/04/2020
Tombé à l’Amer (1)
La Passion-lente de la Vie
M’Entraîne Nostalgique
Sur les Pas de ma Paternité
Qui Résonne en Eternité
Verre-de-Cristal d’Eau-Fraîche
Que je Bois d’un Trait
La Pluie Efface mes Larmes
Toutes mes Dettes à la Manque
Petites-Ombres insouciantes
Dans les Yeux et dans la Voix
Mises et Remises au Monde
Ne me Laissez Pas, Ne me Laissez Plus
Même Détruit, Je Vous Souris
S’il Vous Plaît sans Hésitation
Je Veux Vous Entendre
Cœur Noir-et-Blanc en-Echographie
Premier-Souffle Libéré, Innocent
Comme on Cherche
Un Interrupteur dans la Nuit
J’Imagine votre Visage-Poupon
Mendiant-Envoûté de vos Babillements
Qui Affolent les Horloges de mon Cœur
Berceau d’Air et d’Esprit
Cordon-ombilical franchement-Coupé
Premiers-Pas sur l’Echiquier de Jouets
Je Relis Le Livre de la Jungle
Images-figées sur les Vitres-embuées
Je suis Tombé à l’Amer
Cherchant en Vain un Poème
Avalant chaque Morceau d’Ange
Vos Mains-Enfantines
Baptisées à l’Eau-Clair et Pure
J’ai Aimé mes Enfants
Avant de les Concevoir
Je Connais Chaque Sentiment de leur Terre
Comme une Rêverie d’Oiseau
Contemplant le Ciel
Apaise le Sommeil des Etoiles-Terrestres
Sensibilité d’Homme
Sensibilité de PERD
Chagrin jeté comme une Fuite
Je suis déjà le Passé
Ils Appartiennent à l’Avenir
© Jean DORVAL, le 02 avril 2020
pour LTC POésie
(1) D’après le livre poétique d’Asli Erdogan, Le bâtiment de pierre, paru chez Actes Sud (2013), et le recueil de poésie de Christian Bobin NoireClaire publié chez NRF Gallimard (2015) ; d’après les chansons : Les flocons de l'été d’Etienne Daho, Last Cup of Sorrow by Faith No More, Outbreak Of Love des Midnight Oil, et Ode to Eternity des Seyminhol
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Une Paix-Profonde
"J’épluchais une pomme rouge du jardin quand j’ai soudain compris que la vie ne m’offrirait jamais qu’une suite de problèmes merveilleusement insolubles. Avec cette pensée est entré dans mon cœur l’océan d’une paix profonde." (1)
(1) Extrait du recueil de poésie de Christian Bobin NoireClaire publié chez NRF Gallimard, page 70
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31/03/2020
Les Faits-Boomerang (1)
Mes Tant-Aimés
Chaque Nuit
Je (re)-Viens vers-Vous
Mon Rêve est Froid
Comme la Mort
Voyage sans-Tour
Voyage sans-Détour
Voyage sans-Retour
Je ne Vous Trouve Pas
Je ne Vous (re)-Trouve Jamais
Vous n’êtes Pas-Là
Vous n’êtes Plus-Là
Je Vous Cherche
Je Vous Recherche
En Vain, Manque de Veine
Sans Vous Atteindre
Les Faits-Boomerang
En Pleine Poire
Ramènent Toujours
A la Case-Départ
© Jean DORVAL, le 31 mars 2020
pour LTC POésie
(1) D’après le livre poétique d’Asli Erdogan, Le bâtiment de pierre, paru chez Actes Sud (2013), et le recueil de poésie de Christian Bobin NoireClaire publié chez NRF Gallimard (2015) ; d’après les chansons : Porcelain du groupe The Agnes Circle ; Procession (Live at Le Palace, Paris in 1982), Don't Do It, The Beach et Krafty des New Order
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