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18/04/2020

LTC LECTURE : 2430

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A propos de confinement (durable)… (1) (2)

 

"(…) 2430. Entre Minuit et l’aube, quand le sommeil ne veut pas venir et que toutes les vieilles blessures commencent à faire mal, j’ai souvent la vision cauchemardesque d’un monde futur dans lequel il y a des milliards de gens, tous numérotés et enregistrés, sans un éclair de génie nulle part, sans un esprit original, sans une personnalité éclatante, sur l’ensemble de ce globe surpeuplé. J. B. PRIESTLEY (…)"

 

"(…) Nous avons finalement exploité la Terre et nous l’avons peuplée de l’espèce humaine. (…) Vous êtes vous plongé dans l’histoire du XXe siècle ? (…) »

 

"(…) J’espère que vous ne l’avez pas hyper-romantisé. J’ai étudié sa folie, aussi. Le monde était alors vide, quelques milliards, à peine, et ils trouvaient qu’il était surpeuplé… et avec de bonnes raisons. Ils dépensaient plus de la moitié de leurs biens en guerres et en préparatifs de guerre, ils dirigeaient leur économie sans réflexion, ils gaspillaient et s’empoisonnaient à plaisir, ils laissaient au pur hasard le soin de régir le fonds commun génétique et toléraient les normes venant des excentriques de toutes sortes. Bien entendu, ils craignaient ce qu’ils appelaient l’explosion démographique, rêvaient d’atteindre d’autres mondes comme une sorte d’évasion. Nous aurions fait la même chose dans ces conditions.

"Je n’ai pas besoin de vous parler du concours de circonstances et de progrès scientifiques qui a tout changé, mais laissez-moi vous le rappeler brièvement au cas où vous essaieriez d’oublier. Il y eut l’établissement d’un gouvernement mondial, le développement de l’énergie nucléaire, et l’extension de l’art de la technique génétique. Avec la paix planétaire, l’abondance d’énergie, et une humanité sereine, les hommes purent se multiplier paisiblement, et la science se développa parallèlement à cet accroissement.

"On savait d’avance exactement combien d’hommes la Terre pouvait nourrir. Tant de calories d’énergie solaire arrivaient sur la Terre et, d’après cela, tant de tonnes seulement de gaz carbonique pouvaient être fixées par les plantes vertes chaque année, et tant de tonnes seulement de vie animale pouvaient subvenir aux besoins de deux billions de tonnes animale…"

Cranwitz, finalement, l’interrompit :

  • Et pourquoi ces deux billions de tonnes ne seraient-elles pas toutes humaines ?
  • Même si cela signifiait la destruction de toute vie animale ?
  • C’est la loi de l’évolution, dit Bunting, en colère. Celui qui s’adapte survit.

De nouveau, Alvarez toucha le genou de l’autre.

  • Bunting a raison, Cranwitz, dit-il doucement. Les téléostéens ont remplacé les placodermes, lesquels ont remplacé les trilobites. Les reptiles ont remplacé les amphibiens, et ont été à leur tour remplacés par les mammifères. Maintenant, enfin, l’évolution a atteint son apogée. La Terre porte sa puissante population de quinze billions d’êtres humains…
  • Mais comment ? demanda Cranwitz. Ils vivent dans un unique et immense bâtiment qui occupe toute la surface d’une terre aride, sans plantes ni animaux autour d’eux, en dehors de ce que j’ai ici. Et Tout l’océan inhabité est devenu une soupe de plancton ; pas de vie, mais du plancton. Nous le récoltons indéfiniment pour nourrir les gens, et, tout aussi indéfiniment, nous restituons de la matière organique pour nourrir le plancton.
  • Nous vivons très bien, dit Alvarez. Il n’y a pas de guerre. Il n’y a pas de crimes. Nos naissances sont réglementées. Nos morts son paisibles. Nos enfants sont adaptés génétiquement et, sur la Terre, il y a maintenant vingt milliards de tonnes de cerveau normal ; la plus grande quantité concevable de la matière la plus complexe qu’on puisse concevoir dans l’univers.
  • Et tout ce poids de cerveau fait quoi ?

Bunting poussa un soupir d’exaspération, assez fort pour être audible, mais Alvarez, toujours aussi calme, dit :

  • Mon cher ami, vous confondez le moyen avec la fin. Cela vient peut-être de ce que vous vivez avec vos animaux. Quand la Terre était en cours de développement, il était nécessaire à la vie de faire des expériences et de prendre des risques. Ça valait même la peine d’être gaspilleur. La Terre était vide en ce temps-là. Il y avait une place infinie, et l’évolution devait faire des expériences avec dix millions d‘espèces ou plus – jusqu’à ce qu’on trouve la bonne espèce.

"Même après la venue des hommes, elle a dû apprendre à se conduire. Pendant cette période d’apprentissage, elle a dû prendre des risques, tenter l’impossible, être insensée ou folle… Mais l’humanité est rentrée chez elle maintenant. Les hommes ont occupé la planète et n’ont besoin que d’une seule chose : profiter de la perfection."

Alvarez s’arrêta pour laisser ses paroles faire impression sur Cranwitz, puis il dit :

  • Nous la voulons, Cranwitz. Le monde entier veut la perfection. C’est par notre génération que la perfection a été atteinte, et nous voulons l’honneur de l’avoir atteinte. Vos animaux sont sur notre route.

Cranwitz hocha la tête, d’un air entêté.

  • Ils prennent si peu de place ; ils consomment si peu d’énergie. Si on les supprimait tous, vous auriez de la place pour quoi ? Pour vingt-cinq êtres humains de plus ? Vingt-cinq sur quinze billions ?
  • Vingt-cinq êtres humains, dit Bunting, représentent trente-cinq kilos de cerveau humain. Avec quelle mesure pouvez-vous évaluer trente-cinq kilos de cerveau humain ?
  • Mais vous en avez déjà des milliards de tonnes.
  • Je sais, dit Alvarez, mais la différence entre la perfection et la pas-tout-à-fait perfection est celle qui existe entre la vie et la pas-tout-à-fait vie. Nous sommes si proches du but maintenant. Toute la Terre se prépare à célébrer cet an 2430. C’est l’année où l’ordinateur nous dit que la planète est enfin pleine ; le but est atteint ; tous les efforts de l’évolution sont couronnés de succès. Devrions-nous échouer faute de vingt-cinq êtres – même sur quinze billions. C’est une imperfection minuscule, minuscule, mais c’est une imperfection.

"Réfléchissez, Cranwitz ! La Terre a attendu cinq milliards d’années pour être parachevée. Devons-nous attendre plus longtemps ? Nous ne pouvons pas et ne voulons pas vous forcer, mais si vous vous soumettez volontairement, vous serez un héros pour tous.

  • Oui, dit Bunting. Dans l’avenir, les hommes diront que Cranwitz a fait un geste, et que, par ce seul geste, nous avons atteint la perfection.

Et Cranwitz dit, imitant l’intonation de l’autre :

  • Et les hommes diront qu’Alvarez et Bunting l’ont persuadé d’agir ainsi.
  • Si nous réussissons ! dit Alvarez, avec un chagrin visible. Mais, dites-moi, Cranwitz, pouvez-vous espérer tenir éternellement contre la volonté éclairée de quinze billions de gens ? Quels que soient vos mobiles – et je reconnais qu’à votre façon, vous êtes un idéaliste -, pouvez-vous priver tant de gens de cette dernière bribe de perfection ?

Cranwitz baissa les yeux en silence, et Alvarez fit doucement un geste de la main en direction de Bunting, et Bunting se tut. Le silence continua à planer tandis que s’écoulaient lentement les minutes.

Puis Cranwitz murmura :

  • Puis-je passer encore une journée avec mes animaux ?
  • Et après ?
  • Et après… je ne veux pas me dresser entre l’humanité et la perfection.

Et Alvarez dit :

  • Je le ferai savoir au monde. On vous honorera.

Bunting et lui partirent.

 

Dans les vastes bâtiments continentaux, quelque cinq billions d’êtres humains dormaient tranquillement ; quelque deux billions d’êtres humains mangeaient tranquillement ; un demi-billion faisait soigneusement l’amour. D’autres billions parlaient sans chaleur, ou surveillaient paisiblement les ordinateurs, ou conduisaient les véhicules, ou étudiaient les machines, ou organisaient des bibliothèques de microfilms, ou amusaient leurs compagnons. Des billions allaient dormir ; des billions s’éveillaient ; et le train-train quotidien ne changeait jamais.

Les machines fonctionnaient, se vérifiaient elles-mêmes, se réparaient elles-mêmes. La soupe de plancton de l’océan planétaire cuisait au soleil, et les ellules se divisaient, se divisaient, se divisaient, tandis que des dragues les ramassaient indéfiniment et les séchaient et, par millions de tonnes, les transféraient dans les convoyeurs et les conduits qui les amèneraient aux quatre coins des bâtiments sans fin.

Et dans les quatre coins des bâtiments, les déchets humains étaient rassemblés, irradiés et séchés, et les cadavres humains étaient broyés, traités et séchés, et, éternellement, les résidus étaient ramenés à l’océan. Et pendant des heures, alors que tout cela continuait, comme cela avait continué pendant des décennies, et pouvait être condamné à continuer pendant des millénaires, Cranwitz nourrissait, une dernière fois, ses petites créatures, caressait son cochon d’Inde, soulevait une tortue pour plonger son regard dans ses yeux indéchiffrables, promenait un brin d’herbe vivante entre ses doigts.

Il les compta tous, un par un - dernières choses vivantes sur la Terre qui n’étaient ni des hommes ni de la nourriture pour hommes -, puis il empoisonna le sol dans lequel poussaient les plantes et les tua. Il inonda les cages et les pièces dans lesquelles se déplaçaient les animaux avec le gaz approprié, et ils cessèrent de bouger, et bientôt ils cessèrent de vivre.

Ces survivants avaient disparu, et maintenant, entre l’humanité et la perfection, il n’y avait plus que Cranwitz, dont les pensées encore rebelles sortaient de la norme. Mais, pour Cranwitz, il y avait aussi les gaz, et il ne voulait pas vivre.

Et, après cela, il y eut vraiment la perfection, sur toute la surface de la Terre, pour l’ensemble de ses quinze billions d’habitants, et, sur ses vingt milliards de tonnes de cerveau humain, il n’y eut (après la disparition de Cranwitz) pas une pensée inquiétante, pas une idée extraordinaire, pour troubler la sérénité universelle, ce qui signifiait qu’on avait enfin atteint le vide exquis de l’uniformité. (…)"

 

ISAAC ASIMOV - 2430

 

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INFOS+ : Wiki/Cher_Jupiter & LesLibraires.fr

(1) Extraits de la nouvelle 2430, in Cher Jupiter, recueil de nouvelles de SF, d’Isaac Asimov, publié en 1975, page 286, des pages 292 à 299, aux éditions Doubleday (Knopf Doubleday Publishing Group, une division de Penguin Random House LLC, et en 1977 par les Editions Denoël pour la traduction française

(2) Cela fait penser au film d’anticipation américain Soleil Vert, réalisé par Richard Fleischer, sorti en 1973, et inspiré du roman de science-fiction Soleil Vert d’Harry Harrison (1966)

16/04/2020

Flamenco (1)

LTC Poésie la dame blanche.JPG

 

A Elie-Salomé

 

Ma Prière Caresse

Tout ton Être

J'Invoque les Anges

Pour que Tu sois Protégée

J'Honore ton Âme

Pour l'Eternité

Tu es le Chemin qui Sauve

Le Seul qui me Fait Retrouver la Déraison

Tu fais vibrer la Corde-sensible de ma Guitare sèche

Tu me Joues en Position Flamenco

En Ex-voto Vibrato

 

© Jean Dorval, le 15 avril 2020

  pour LTC Poésie

 

(1) Prélude no.1 pour violoncelle, J.S. Bach, par Monica Torti

La Dame Blanche (1)

LTC Poésie la dame blanche.JPG

 

A Elie-Salomé

 

Le Chemin de l’Epine Conduit à la Rose

Qui Toujours Attend l’Abeille-Féconde

La Naissante-Clarté à Travers la Nuit-Longue

Transperce l’Aube Nomade Insaisissable

 

Parca Maurtia (2), Déesse Brasier

Maîtresse Destinée, Sphinge sortant de l’Abîme

Brûle les Vies de Luciole, Descend l’Escalier de sa Mémoire

Inverse le Versant Escarpé de ses Solitudes

 

De Mont de Vénus en Mont du Martyr

Le Pèlerin-Royal Séjourne en sa Demeure-dernière

Touchant la Dalle Sacrée, la Verte Prairie reprend Vie

Le Miracle s’accomplit, Il respire l’Encens de sa Peau

 

La Rose éclose Enlace la Branche d’Acacia en Cœur-à-Corps

L’Enfer de leurs-Yeux s’Abandonne au Vers-Galant

Le Sein de l’Affamé envole vers la Voie Lactée

Dieu a mis au Monde l’Eve-Morgane

Pour parfaire sa Création, Célébrer les Noces de Ciel et Terre

 

Vague profonde, Douce et Chaude, qui Submerge

Adossé à la Déraison, Captif de la Lumière, Il ne voit qu’Elle

Il ne peut plus s’Arrêter, ni Détourner le Regard

Immolé à la Bougie de son Ame

 

© Jean DORVAL, le 16 avril 2020

 pour LTC POésie

 

(1) Délicieusement inspiré du sublime roman d’Eric Giacometti et de Jacques Ravenne, L’Empire du Graal, publié aux Editions Jean-Claude LATTES (2016). Et d’après les chansons : Je vais t'aimer de Michel Sardou ; Parlez-moi de lui, Message Personnel et Voilà de Françoise Hardy ; La déclaration d'amour de France Gall ; Ouverture, Paris Le Flore et Quelqu'un qui m'ressemble d’Etienne Daho

(2) La première Parque que les Romains vénéraient. Elle symbolisait la destinée

15/04/2020

Confondue dans le Drapé…

LTC Poésie la dame blanche.JPG

 

A Elie-Salomé

 

Le gris qui limbait la campagne anglaise masquait en douceur ce jour naissant de l'été. Leur premier rendez-vous secret respirait l'harmonie. Vent et pluie se conjuguaient à l'envie. Les murs craquaient. Il remit une bûche dans la cheminée pour tenter de vaincre l'humidité.

 

Elle était confondue dans le drapé, allongée et perdue dans la nuit qu'ils venaient de passer. Il s'approcha, passa une main dans ses cheveux, allongé et fondu en Elle. Il était encore ému, sous le coup de l'excitation de sa récente découverte. Dans ce cottage campagnard, il goûtait à ses lèvres comme on savoure le temps sans réfléchir. Les pointes de ses seins érigées en guides fanatiques, elle ouvrit son âme et il y replongea jusqu'au lendemain. Comme à la Pâques nouvelle les cloches sonnaient dans sa tête. Son Ombre qu'il recouvrait lui fit découvrir la Lumière. Celle où se mêlent les élans du cœur et l'heure de félicités. Le feu se mit à crépiter. Comme deux damnés de la Terre, ils finirent par se perdre aux forges de Vulcain, bercés de lave et d'éruptions partagées. Deux corps tectoniques ne peuvent que déplacer les continents de leurs passions. Lancelot et Guenièvre étaient ressuscités !

 

© Jean Dorval, le 15 avril 2020

  pour LTC Poésie

 

La Place d'Elie (1)

LTC Poésie la dame blanche.JPG

 

Ta Place est dans mon Cœur

Tout entier, Il t'appartient

Personne d'autre que Toi n'y Règne

 

Mon Esprit Te retient entre ma Peau et mes Os

Ma Chair se parfume de la Tienne

Mon Souffle exulte de Joie en embrassant ta Respiration

 

Tu te Confonds en mon Esprit

J'Epouse ton Ame

Comme Al dé Mars rejoint Alizée

 

Tel le Vin s'Alliant à l'Eau-pure

Ta Source Mystique m'inspire en Éternité

 

Qu'une Chose te Touche

Et elle me Touche

Tu es Moi

Et Je suis Toi en Tout

 

Mon Ombre, ma Foi

Je suis devenu Celle que j'Aime

Et Celle que j'Aime est devenue Moi

 

Nos Deux-Esprits fondus en un Seul-Corps

Composent La M'Elodie en Partage

 

Quand Je Doute

Tu Croises ma Route

Quand Je suis en Déroute

Tu Empêches ma Chute

 

Aussi me Voir c'est te Voir

Et Te Voir c'est Nous Voir

 

Ton Image repose dans mon Œil

Ton Souvenir sur mes Lèvres

Ton Empreinte au bout de mes Doigts

Ta Demeure en mon Heur

 

Ma Souveraine

Mais où donc Te Caches-Tu ?

 

© Jean Dorval, le 15 avril 2020

  pour LTC Poésie

 

(1) D'après La Place de Dieu d'Hussein Mansour Al-Hallâj

08/04/2020

Confinement-Royal (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Confinement en Tête-à-Tête avec Jésus

Carême-Urbain en Conurbation Spirituelle

Temps de Rapprochement-Vital en Isolement

Prière Simple, Belle et Vraie, Retrouvée

Les Rameaux de l’An-passé sont Recyclés

Prolongement de Grâces reçues, Affinées

 

Culte à la Maison en Union-De-Prière

La Messe-Télévisée devient la Parole-Vivante Universelle

Une Nouvelle-Eglise à la Maison

Message de Consolation à Portée de Tous

Images Reçues en plein-Cœur de la Nuit du Monde

Jésus Diffuse en Continu, Direct en Chacun

 

Cette Pause de nos Pauvretés, Retour à la Simplicité

Zappe le Quotidien, Invite à la Créativité, au Merveilleux

A se Réinventer, A des Retrouvailles avec le Père

A un Nouveau-Baptême, A une Rencontre avec l’Autre

Même à Distance, Loin des Siens, La Prière Reste un Langage de Partage

 

Adieu la Peur, Bonjour la Foi, Voici l’Espérance

Rien ne Peut Séparer du Créateur de Joie

A Chacun Le Seigneur Parle Individuellement

Il est au Cœur de l’Humain, Toujours Précieux à ses-Yeux

 

Pas Indifférent à notre Situation, Il Permet ainsi de Vivre

Un Quotidien Transformé en Esprit et en Vérité

Un Confinement qui Redonne du Sens au Temps

Le Sablier du Silence s’Eprend de Liberté

Colocataire d’un Recueillement de l’Extrême

L’Appartement se Transforme en Ermitage où Dieu est à Tous

Il s’y Incarne pour Sauver l’Humanité dans l’Attente de Pâques

 

Ré-Activer sa Foi Dissipe Colère et Souffrance

Guérit de ses Chutes et Rechutes

Chante les Louanges du Seigneur

Amour en Chemin de Croix, Salut dans ses Pas

 

Le Carême Touche Bientôt à sa Fin

Mais la Quarantaine continue

De la Passion à la Croix

L’Aurore de la Résurrection Point déjà

 

Il n’y a Pas de Plus Grand Amour

Que de Donner sa Vie pour ses Amis

L’Epidémie c’est Jésus-crucifié

Il Prend notre Condition de Serviteur

Parcours d’Humilité et de Larmes

 

Le Visage du Ressuscité par sa Tendresse

Fait Accepter d’Avoir des Peurs

De s’Abandonner à Lui en Chapelle-Vivante

A repartir à la Quête du Saint-Graal 

Accepter d’Etre sans Force Révèle notre Amour

Relève des Tombeaux passagers

En Attendant la Vie Eternelle

 

© Jean DORVAL, le 06 avril 2020

  pour LTC Poésie

 

(1) D’après les chansons : Que ton règne vienne (Rooftop Paris), Reste & Tu reviens du groupe Horizon Louange

04/04/2020

Sans Appel (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Elle ne Dormira Pas

Elle ne Dormira Plus

Chez son PERD

Jusqu’à ses 40 Ans

(Et même Avant)

Elle l’a Dit et Répété

Elle s’est Arrêtée à 17 Ans

Elle ne Viendra Pas

Elle ne Viendra Plus

Chez son PERD

Voir son Vieux

Dans son-Antre

Il la Voyait déjà si Peu

Il en Reste Privé

Sans Appel Possible

 

© Jean DORVAL, le 04 avril 2020

  pour LTC POésie

 

(1) D’après les chansons : Something Here de Day Wave et Never Going Home d’Hazel English

Vivre [by Einstein]

Osiris Revient des Morts,

 

"Un homme qui n'est plus capable de s'émerveiller a pratiquement cessé de vivre." (1)

  

(1) Albert Einstein

Brûlure d’Enfers (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Les Feuilles d’Automne

Recouvrent le Sol-Lunaire

Labyrinthe des Ames-déchirées

Des Rires-nocturnes Pétrifiés

 

Chacun est Réduit à son-Nombre

Dans la Lumière du Feu-Horizon

Cri qui s’Effondre de l’Intérieur

Aube qui ne Reviendra Plus

 

Les Fleurs-affaissées

Poussent sur les Plaies-ouvertes

Le Rose-Fané, Noirci, Cendré

Invente une Funeste-Berceuse qui s’Enflamme

Au Creux des Mains de Condamnés

 

Le Souffle de Liberté-avortée

A la Croisée des Chemins

Cinéaste du Temps qui Passe

Œil-Invisible magnifique

Saisit l’Eternel Printemps

Qui ne Reviendra Pas

 

Le Feu, le Fer et le Voile de Lumière mêlés

Ne Forment qu’une Seule et même Brûlure

Comme une Etoile Glisse vers la Nuit

Chœur de Jeunes-Ombres

Chant Magique venant des Tripes

Purgatoire entre Ciel et Terre

Perdu dans les Entrailles des Enfers

 

© Jean DORVAL, le 04 avril 2020

  pour LTC POésie

 

(1) D’après le livre poétique d’Asli Erdogan, Le bâtiment de pierre, paru chez Actes Sud (2013), et le recueil de poésie de Christian Bobin NoireClaire publié chez NRF Gallimard (2015) ; d’après les chansons : Procession (Live at Le Palace, Paris in 1982), Don't Do It et The Beach et Krafty des New Order ; Summer Moved On, I've Been Losing You et Living A Boy's Adventure Tale des A-Ha ; et The Funeral by Band Of Horses

02/04/2020

Tombé à l’Amer (1)

Osiris Revient des Morts,

 

La Passion-lente de la Vie

M’Entraîne Nostalgique

Sur les Pas de ma Paternité

Qui Résonne en Eternité

Verre-de-Cristal d’Eau-Fraîche

Que je Bois d’un Trait

 

La Pluie Efface mes Larmes

Toutes mes Dettes à la Manque

Petites-Ombres insouciantes

Dans les Yeux et dans la Voix

Mises et Remises au Monde

Ne me Laissez Pas, Ne me Laissez Plus

 

Même Détruit, Je Vous Souris

S’il Vous Plaît sans Hésitation

Je Veux Vous Entendre

Cœur Noir-et-Blanc en-Echographie

Premier-Souffle Libéré, Innocent

 

Comme on Cherche

Un Interrupteur dans la Nuit

J’Imagine votre Visage-Poupon

Mendiant-Envoûté de vos Babillements

Qui Affolent les Horloges de mon Cœur

 

Berceau d’Air et d’Esprit

Cordon-ombilical franchement-Coupé

Premiers-Pas sur l’Echiquier de Jouets

Je Relis Le Livre de la Jungle

Images-figées sur les Vitres-embuées

 

Je suis Tombé à l’Amer

Cherchant en Vain un Poème

Avalant chaque Morceau d’Ange

Vos Mains-Enfantines

Baptisées à l’Eau-Clair et Pure

 

J’ai Aimé mes Enfants

Avant de les Concevoir

Je Connais Chaque Sentiment de leur Terre

Comme une Rêverie d’Oiseau

Contemplant le Ciel

Apaise le Sommeil des Etoiles-Terrestres

 

Sensibilité d’Homme

Sensibilité de PERD

Chagrin jeté comme une Fuite

Je suis déjà le Passé

Ils Appartiennent à l’Avenir

 

© Jean DORVAL, le 02 avril 2020

  pour LTC POésie

 

(1) D’après le livre poétique d’Asli Erdogan, Le bâtiment de pierre, paru chez Actes Sud (2013), et le recueil de poésie de Christian Bobin NoireClaire publié chez NRF Gallimard (2015) ; d’après les chansons : Les flocons de l'été d’Etienne Daho, Last Cup of Sorrow by Faith No More, Outbreak Of Love des Midnight Oil, et Ode to Eternity des Seyminhol

Une Paix-Profonde

Osiris Revient des Morts, 

"J’épluchais une pomme rouge du jardin quand j’ai soudain compris que la vie ne m’offrirait jamais qu’une suite de problèmes merveilleusement insolubles. Avec cette pensée est entré dans mon cœur l’océan d’une paix profonde." (1)

 

(1) Extrait du recueil de poésie de Christian Bobin NoireClaire publié chez NRF Gallimard, page 70

31/03/2020

Les Faits-Boomerang (1)

Osiris Revient des Morts,

 

Mes Tant-Aimés

Chaque Nuit

Je (re)-Viens vers-Vous

Mon Rêve est Froid

Comme la Mort

Voyage sans-Tour

Voyage sans-Détour

Voyage sans-Retour

Je ne Vous Trouve Pas

Je ne Vous (re)-Trouve Jamais

Vous n’êtes Pas-Là

Vous n’êtes Plus-Là

Je Vous Cherche

Je Vous Recherche

En Vain, Manque de Veine

Sans Vous Atteindre

Les Faits-Boomerang

En Pleine Poire

Ramènent Toujours

A la Case-Départ

 

© Jean DORVAL, le 31 mars 2020

 pour LTC POésie

 

(1) D’après le livre poétique d’Asli Erdogan, Le bâtiment de pierre, paru chez Actes Sud (2013), et le recueil de poésie de Christian Bobin NoireClaire publié chez NRF Gallimard (2015) ; d’après les chansons : Porcelain du groupe The Agnes Circle ; Procession (Live at Le Palace, Paris in 1982), Don't Do It, The Beach et Krafty des New Order