05/06/2013
FROVILLE LA ROMANE (54) - SAISON 2013 : FESTIVAL DE MUSIQUE SACRéE ET BAROQUE.
16:44 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : froville la romane, meurthe-et-moselle, 54, le festival, saison 2013, festival de musique sacrée, et baroque, metz, les concerts sur la place, nouvelle direction, harmonie municipale, de metz, direction, arnaud tutin, ltc, la communauté d'ltc live : avoir les déci-belles en partage !, simple minds, new gold dream, t in the park, les droits des personnes handicapées, la france, la france sociale, jean dorval pour ltc live, jd, latourcamoufle, la tour camoufle, musik, zizik, social, anti sarko, la fin du monde, le mim social tour d'ltc live, pauvre france, paupérisation, chômage, justice à deux vitesse, santé, contre les nantis du système, la ripoublique française, le petit nicolas s., le petit ns, la france aux ouvriers, sauver les pme-pmi, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, pas d'accord, 2012, délocalisation, ltc live : "la voix du graoully !" | Facebook |
A METZ, LTC LIVE ANNONCE : "LES CONCERTS SUR LA PLACE 2013."
16:29 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : metz, les concerts sur la place, nouvelle direction, harmonie municipale, de metz, direction, arnaud tutin, ltc, la communauté d'ltc live : avoir les déci-belles en partage !, simple minds, new gold dream, t in the park, les droits des personnes handicapées, la france, la france sociale, jean dorval pour ltc live, jd, latourcamoufle, la tour camoufle, musik, zizik, social, anti sarko, la fin du monde, le mim social tour d'ltc live, pauvre france, paupérisation, chômage, justice à deux vitesse, santé, contre les nantis du système, la ripoublique française, le petit nicolas s., le petit ns, la france aux ouvriers, sauver les pme-pmi, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, pas d'accord, 2012, délocalisation, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, ltc live : la voix du graoully, indochine, u2, depeche mode, peter gabriel, manu dibango | Facebook |
04/06/2013
LTC LIVE/LTC LIVE/LTC LIVE/LTC LIVE/LTC LIVE/LTC LIVE/etc.
18:20 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : ltc, la communauté d'ltc live : avoir les déci-belles en partage !, simple minds, new gold dream, t in the park, les droits des personnes handicapées, la france, la france sociale, jean dorval pour ltc live, jd, latourcamoufle, la tour camoufle, musik, zizik, social, anti sarko, la fin du monde, le mim social tour d'ltc live, pauvre france, paupérisation, chômage, justice à deux vitesse, santé, contre les nantis du système, la ripoublique française, le petit nicolas s., le petit ns, la france aux ouvriers, sauver les pme-pmi, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, pas d'accord, 2012, délocalisation, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, ltc live : la voix du graoully, indochine, u2, depeche mode, peter gabriel, manu dibango, muguet, 1er mai, fête du travail, mal-logement en france, rapport de fap, fondation abbé pierre | Facebook |
LA COMMUNAUTE D'LTC LIVE : AVOIR LES DECI-BELLES EN PARTAGE !
18:04 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : simple minds, new gold dream, t in the park, les droits des personnes handicapées, la france, la france sociale, jean dorval pour ltc live, jd, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, musik, zizik, social, anti sarko, la fin du monde, le mim social tour d'ltc live, pauvre france, paupérisation, chômage, justice à deux vitesse, santé, contre les nantis du système, la ripoublique française, le petit nicolas s., le petit ns, la france aux ouvriers, sauver les pme-pmi, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, pas d'accord, 2012, délocalisation, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, ltc live : la voix du graoully, indochine, u2, depeche mode, peter gabriel, manu dibango, muguet, 1er mai, fête du travail, mal-logement en france, rapport de fap, fondation abbé pierre, 10 millions de personnes | Facebook |
SM EN HD(d'ltc LIve !) = "NEW GOLD DREAM !!!"
17:45 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : simple minds, new gold dream, t in the park, les droits des personnes handicapées, la france, la france sociale, jean dorval pour ltc live, jd, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, musik, zizik, social, anti sarko, la fin du monde, le mim social tour d'ltc live, pauvre france, paupérisation, chômage, justice à deux vitesse, santé, contre les nantis du système, la ripoublique française, le petit nicolas s., le petit ns, la france aux ouvriers, sauver les pme-pmi, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, pas d'accord, 2012, délocalisation, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, ltc live : la voix du graoully, indochine, u2, depeche mode, peter gabriel, manu dibango, muguet, 1er mai, fête du travail, mal-logement en france, rapport de fap, fondation abbé pierre, 10 millions de personnes | Facebook |
03/05/2013
AUX CONFINS DE L'INDOCHINE, LTC LIVE LE VOYAGE MUZIKAL BY JD !
Et en avant pour un passionnant voyage en Indochine ! Laissez-vous guider sur les pistes muZiKales de Nico et sa Bande... Bonne ZiZik en LTC Live ! JD.
« L'Aventurier » illustre parfaitement mes Premiers "Zamours" avec les Indos :
« Indochine 3ème Sexe » :
"3e Sexe" est une chanson d'Indochine parue en 1985 sur l'album 3. Cette chanson fut considérée par beaucoup comme un hymne à la tolérance sexuelle. (un clip qui remonte aux balbutiements du groupe...)
"(...) C'est dans le coeur de la planète dans les bas-fonds de la terre qu'ils sont partis pour une conquête à l'assaut de ses rivières Ils voyaient le jour impérial en (...), etc. " Une chanson, un rythme, un thème... « A l'Assaut ! » :
Indochine avec "PAVILLON ROUGE" en 1983 avait fait un Must. Tout le monde se rappelle des paroles "(...) Dans tes yeux ton désir. Le grand jeu de ton sourire. Parfumée dès cet instant. La sueur mouillée sur tes vêtements (...)" On écoute ce morceau très poétique et New-Wave (Française). "Cocorico !"
Un autre Hymne à la Tolérance : « Salombo... »
"Kao Bang" est une chanson des INDOS parue dans l'album "Le Péril Jaune" en 1984... Un bon tempo version "guerrière Mandchoue", une très belle mélodie qui arrache le cul de la chaise... A consommer "chaud" de préférence !
Tes yeux noirs est aussi une chanson de l'album n°3 des Indos qui date de 1986. Le clip de ce morceau a été réalisé par mon Serge Gainsbourg (à moi tout seul, na !), avec la participation de la jeune soeur (à l'époque) de la chanteuse Lio... (huumm, huummm, trop sexy, Loool-ita !)
Un autre clip sexy avec des Nanas super "Waoouhhh!!!" : « Des fleurs Pour Salinger » (tout un programme qui fait monter la tension naturellement !)
"Un Ange A Ma Table" (avec la tite jolie brunette Sue), un ange qui passe sur un treuil électricisé. Et ce sera le mot MuZikal de la Fin !
A la revoyure les P'tits Loups
et les P'tites Loupes !
JD pour LTC LIve. INFO+ : http://www.indo.fr/
et http://fr.wikipedia.org/wiki/Indochine_(groupe)
Le BONUS LTC LIve : Indochine "College Boy",
le clip qui fait le buzz actuellement et qui dénonce les violences scolaires (attention âmes sensibles s'abtenir !)
23:32 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : le groupe indochine, indochine, jean dorval, froville la romane, meurthe-et-moselle, 54, le festival, saison 2013, festival de musique sacrée, et baroque, metz, les concerts sur la place, nouvelle direction, harmonie municipale, de metz, direction, arnaud tutin, ltc, la communauté d'ltc live : avoir les déci-belles en partage !, simple minds, new gold dream, t in the park, les droits des personnes handicapées, la france, la france sociale, jean dorval pour ltc live, jd, latourcamoufle, la tour camoufle, musik, zizik, social, anti sarko, la fin du monde, le mim social tour d'ltc live, pauvre france, paupérisation, chômage, justice à deux vitesse, santé, contre les nantis du système, la ripoublique française, le petit nicolas s., le petit ns, la france aux ouvriers, sauver les pme-pmi, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, pas d'accord | Facebook |
26/12/2012
LES BEST OF JD : RENTREE SOCIALE CHAUDE SUR LE "MIM SOCIAL TOUR" D’LTC LIVE : CONTRE LES INJUSTICES SOCIALES, TOUS ENSEMBLE !
Texte quasi-prophétique... On peut dire la même chose en 2012 pour 2013, avec la Grauche et FHM (François Hollande Mou) au Pouvoir...
« L’année 2012 pointe bientôt le bout de son nez… Sera ce la fin du Monde comme le prétend le calendrier aztèque ? Rien n’est plus sûr si le Petit Nicolas S. reste au Pouvoir ! Les sondages les plus débiles avancent tout et n’importe quoi pour embrouiller les électeurs ! On a peur des Extrêmes, qui ont finalement pour seule vertu de créer des majorités hétéroclites, véritables palliatifs à la désaffection des français pour le vote. Ainsi, sournoisement s’installe dans la tête des masses populaires, asservies par le diktat médiatico-démocraturesque, le cercle vicieux des élections (présidentielles et législatives). Ce cirque politique qu’il soit gagné par la Drauche ou par la Groache n’apportera rien de bon au Peuple de France. C’est bonnet blanc et blanc bonnet ! Ces gens là décidément ne servent que la soupe aux lobbies (une minorité mal agissante) qui les ont installés au Pouvoir, et au peu d’électeurs qui leurs sont encore restés fidèles (clientélisme quand tu nous tiens !).
Ce Système pervers dans lequel les Citoyens ne croient plus, au travers duquel ces derniers n’ont plus envie de s’exprimer, est devenu une farce publique de mauvais goût, une pseudo-démocratie ne sachant plus répondre, depuis longtemps - et ce, quelque soit le (ou les) parti(s) au pouvoir - aux aspirations légitimes du plus grand nombre. Le Peuple des « Gagne-petit » (une majorité silencieuse), qui galère tous les jours au turbin, tandis que les nantis s’en mettent plein les fouilles à la bourse et/ou en se faisant élire à de hautes fonctions institutionnelles, se retrouve cocufié par les infidélités du Système et les intérêts mercantiles. Tout ce bidule économico-mafieux me dégoûte à un point que j’en ai honte d’être Français ! Et tandis que la France verse des milliards d’euros à la Lybie et à la Grèce (alors qu’elle n’en a pas les moyens…), et que le Petit Nicolas S. se prend pour le « Grand Charles » à Benghazi, personne ne s’occupe de la situation économique catastrophique de l’Hexagone. La France est quasiment en banqueroute. Elle crève à l’étouffée en direct. Le chaudron social est prêt à exploser. Le cancer de la crise économique et identitaire la ronge… Au point que… j’en avais presque plus envie d’écrire tant tout me dégoûte. De guerre lasse ! A quoi cela sert, finalement, de lutter contre des moulins à vent ?
Et puis, j’ai réentendu le Petit NS reparler à la TV avec son discours vierge marie. Et puis, il y a eu les « affaires (en cours) de la Ripoublique » qui touchent tous les niveaux des Institutions, et qui servent à endormir le Peuple. Car pendant qu’on parle de « DSK » et de « L'affaire Karachi pour les nuls… », on ne fait rien contre la paupérisation et la hausse des prix (qu’est devenu le pouvoir d’achat des Français ?), rien contre le chômage et les délocalisations, rien contre le mal-logement, rien contre la malbouffe, rien contre la malbaise (et la tendresse bordel ?), rien pour les PMI-PME (premier employeur de France), rien pour les droits des homosentimentaux (des gens qui ont des devoirs, mais aussi des droits), rien pour la protection de l’environnement (une valeur restée à l’état de véritable cautère sur une jambe de bois…), rien pour l’éducation et la culture, rien pour la préservation des identités culturelles régionales, rien pour le droit des pères, on instaure une Injustice à deux vitesse (riches contre pauvres, comme aux States), et en plus, on ne fait rien pour les Djzeuns et nos Anciens ! ETC.
Malaise total, impression de déjà vu, retour vers le passé, vie de m…, série noire en continu, injustice érigée en dogme, etc. J’avais envie de gueuler contre ce joyeux bordel, noyé dans le matérialisme, l’individualisme et l’égoïsme ambiants. J’avais envie d’entrer dans chaque foyer français pour secouer les consciences. C’est ce qu’a fait pour moi le Groupe de Rap-Musette MAP avec sa chanson « Debout Là D'dans ! » Et je dirais même plus « Debout Là D’dans ! Bougez-vous avant qu’il soit trop tard ! ».
Et comme le disait si bien Coluche : « Misère, misère ! C'est toujours sur les pauvres gens que tu t'acharnes obstinément. Misère, misère !! Ca sera donc toujours les salauds qui nous bouff'ront l'caviar sur l'dos. Misère, misère !! Tu te fais l'ennemie des petits. Tu te fais l'alliée des pourris. L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres (…) » Oui effectivement, l’argent ne fait pas le bonheur des pauvres… il est donc du devoir des uns de rappeler aux autres que désormais l’heure est grave, que le temps d’appliquer un Devoir de Solidarité Minimum (DSM) entre nous est venu. Nous nous devons d’être à l’image des Restos du Cœur qui dans leur slogan n’ont pas hésité, en avance sur leur temps, dès le 26 septembre 1985, à dire : « Quand je pense à moi, je pense à toi ». Il est plus que nécessaire de mettre en pratique cette idée simple et vitale, sous peine d’explosion sociale grave, et de retirer par la voix électorale les rênes du pays des mains des ripoux. Une révolution par les urnes en quelques sortes… Mais pour cela, il nous faudrait un homme providentiel (ou une femme) sur qui pouvoir compter… Saint-Coluche, si tu nous entends du haut de ton petit nuage blanc en forme de moto, prie pour nous, pauvres pécheurs ! »
JD.
Et si, on faisait, com d’hab la Révolution en chanson ? Petit concert virtuel en « MIM Social Tour »(1) d’LTC LIve, C parti !
On commence par Coldplay avec « Yellow ». J’aime ce morceau, il bouge, bouge, booouuuuge !
Les Cure suivent avec « In Between Days »…
Les U2 sont « Ultraviolet (Light My Way) », mdr LOL !
OMD qui a l’Amour du prochain est « So In Love » ! Trooop teeendre !!!
Depeche Mode « Leave In Silence », mais fait un max de bruit en LTC LIve !!! (ils étaient tout "Djzeuns" à l'époque...)
Heaven 17, nous soumet à la « Temptation ». Huumm, tentation ? Remember Shaarleen (des Texas et dont j'avais fait l'interview...) !!!
Et les New Order, aussi, ils nous tentent…
Danse Society « Heaven Is Waiting ». Mais que font les anges???
Killing Joke « Love Like Blood ». Vampire, vous avez dit vampire ???
Echo and The Bunnymen « Going Up ». Go-go the Buns !
The Smiths « The Boy With The Thorn In His Side ». RàD! (Rien à Dire !)
The Cure « Primary », Rotary, bol de riz, etc. Ca rime ! Trop nul, mais C humain d’être nul… (juste pour ce soir)
New Order « Thieves Like Us ». Un air très entraînant, ki me fai perso trè boku kiffer !
Tears For Fears « Change ». Un morcif indémodable !
The Smiths « How Soon Is Now ? ». Hé kesceke tu dis Man ???
OMD « Electricity ». Toute la fée électricité dans une seule et Unik Muzik…
Eurythmics « Sexcrime ». N’oubliez pas de mettre un préservatif en cas d’alerte à Malibu…
« One Step Beyond. » Allez tous à la queue leuleu !
Et « Our House. »
« Our house, in the middle of our street. Our house, in the middle of our... » Lalala! Lalalala!
Voili, C fini LOLs et LOL-itas !
A la revoyure sur le « MIM Social Tour » d’LTC LIve ! JD, le 31 octobre 2011.
Contre les injustices sociales, sois plus fort que le Système !
Résistance Musikale !!!
Notes : (1) MIM : Machine Infernale Musicale
21:48 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : la france, la france sociale, jean dorval pour ltc live, jd, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, musik, zizik, social, anti sarko, la fin du monde, le mim social tour d'ltc live, pauvre france, paupérisation, chômage, justice à deux vitesse, santé, contre les nantis du système, la ripoublique française, le petit nicolas s., le petit ns, la france aux ouvriers, sauver les pme-pmi, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, pas d'accord, 2012, délocalisation, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, ltc live : la voix du graoully, indochine, simple minds, u2, depeche mode, peter gabriel, manu dibango, muguet, 1er mai, fête du travail, mal-logement en france, rapport de fap, fondation abbé pierre, 10 millions de personnes, touchées par, ce fléau social | Facebook |
19/12/2012
"LES PAPAS DU DIMANCHE : PERES ET IM-PERES, MANQUES ET IM-PASSES."
"Les Papas du dimanche" est un film, sorti au cinéma le 25 janvier 2012, et en DVD le 30 mai dernier, adapté du livre du même titre, de François d'Épenoux, paru en 2005. Ce très beau et émouvant long métrage français, d'une durée d'1h30, est un véritable plaidoyer dénonçant la condition injuste dans laquelle se trouvent actuellement, en France (mais aussi dans le monde entier), des millions de Pères divorcés(1), qui ne voient leur(s) enfant(s) - à cause du Système (l'Injustice Française alliée à nos Dirigeants Politiques de Droiche et de Grauche, et aux Mass Media) - qu'un week-end sur deux, de 11h30 le samedi à 18h00 le dimanche... Comment dans de telles conditions participer à l'éducation de sa progéniture et faire perdurer un lien affectif hyper fragilisé ? Mais, ce film est aussi (et c'est le plus important) une dénonciation de la souffrance des Enfants du divorce.
LA PREMIERE REALISATION DE BECKER EST HUMAINE ET TENDRE !
Pour sa première réalisation Louis BECKER a donc été au cœur du divorce, dans un foyer Français, et on ne le remerciera jamais assez d'avoir traité une facette par trop souvent (et volontairement) méconnue du Système : la séparation et ses effets collatéraux socio-économico-affectifs, vus côté Père. En trente-cinq ans de carrière, Louis BECKER a toujours surpris agréablement son public. Il a occupé de nombreux postes, derrière la caméra, et ce, après des débuts déjà prometteurs en tant que stagiaire à la mise en scène, sur le tournage du film de Luis Buñuel "Cet obscur objet du désir" en 1977. Il a aussi été régisseur général et directeur de production. Mais, c'est en tant que producteur qu'il est le plus reconnu et actif. Il a participé à de nombreux succès cinématographiques français, tels que "Nuit d'ivresse" en 1986, "Un Indien dans la ville" en 1994, "Dialogue avec mon jardinier" en 2007, "Deux jours à tuer" en 2008, ou encore "La Tête en friche" en 2010. D'autre part, la toile "Les Papas du dimanche" bénéficie d'un excellent casting : Thierry Neuvic (Antoine), Hélène Fillières (Jeanne), Olivier Baroux (Léo), Marilyne Canto (Léa), Nina Rodriguez (Alice), Nicolas Rompteaux (Vincent), l'adorable bout de chou Arauna Bernheim-Dennery (Nine), Thierry Lhermitte (Morgan), etc. ; mais aussi d'un scénario très réaliste servi avec brio par : Olivier Torres, Louis Becker, François d'Épenoux, Jacques Pibarot et Cécile Boisrond ; et d'une musique d'ambiance qui colle au film comme une peau, signée Nathaniel Méchaly.
MARI (ET PERE) COCU.
Antoine est un père de famille qui adore ses trois enfants : Alice, Vincent et Nine. Cependant, trompé par sa femme, il est dans l'obligation de quitter le foyer familial et s’installe chez Léo, son ami d’enfance. "Léo" et sa femme "Léa" (cela ne s'invente pas...) - le couple idéal - vont l’aider à surmonter cette délicate épreuve de Vie. Le plus dur pour Antoine reste le manque affectif, qu'il ressent à cause de l'absence de ses enfants. Il devient alors "un Papa du dimanche", un Père "par procuration" (voire "virtuel"), un Géniteur payeur de pensions, qui attend un weekend sur deux, et sur la moitié des congés scolaires, pour revoir (enfin) ses enfants. "Un Papa du dimanche", comme l’est un pêcheur ou un conducteur "du dimanche", certes, trébuchant, balbutiant, pas sûr de lui, pas prêt à 100%, mais persévérant, beau dans l'action, dans son envie de se sortir de cette terrible épreuve et de pouvoir continuer à aimer ses enfants au mieux. La vie doit continuer, avec ses hauts et ses bas (chômage et solitude). Pour qu'Antoine retrouve le sourire et la joie, il va falloir qu'il se reconstruise, grâce à son ami d'enfance (Léo), mais aussi, et surtout, grâce à (et pour) ses trois enfants. Et même, si la trahison de son « Ex » peut légitimement lui faire douter de l'Amour, Antoine va retrouver de manière inopinée le Grand Amour, après une rencontre pourtant glaciale avec la belle Jeanne, qui au final va lui réchauffer le cœur... Un film à voir absolument par tous nos Politiques pour que des solutions législatives plus justes soient enfin trouvées pour les Pères (dans le respect des droits des Femmes), afin qu'ils puissent voir leurs enfants dans de meilleures conditions, et plus régulièrement. Sinon, ces mêmes Pères pourraient légitimement vouloir un jour constituer un puissant lobby qui appellera à voter blanc à chaque élection locales, nationales et européennes... A bons Entendeurs, Responsables du Pouvoir en place, (Fraternellement) Salut !
© Jean DORVAL, le 19 décembre 2012, pour LTC Kinéma.
Notes : (1) Comme de nombreuses Mères.
16:29 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : les papas du dimanche, les papas, soko, ltc cinéma, ltc kinéma, la tour camoufle, jean dorval poète lorrain, lorraine, metz, centre pompidou-metz, moselle, france, ue, union européenne, europe, latourcamoufle, augustine ou la revanche des hystériques, vincent lindon, augustine, hystérie, stéphanie sokolinski, alice winocour, réalisatrice, le professeur charcot, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, cinéma, hôpital, paris, pitié salpêtrière, charcot, le peintre, andré brouillet, les hystériques de charcot, des êtres humains, comme les autres, images, communication, télévision, tv, sigmund freud, abdellatif kechiche, saartjie baartman, augustine le film, la vénus noire le film, georges cuvier, afrique du sud, neurologie, psychanalyse, psychiatrie du dimanche le film | Facebook |
27/11/2012
« AUGUSTINE OU LA REVANCHE DES HYSTERIQUES. »
Pour ceux qui ont vu le premier film de la réalisatrice Alice Winocour, « Augustine », le 25 novembre 2012 - journée internationale contre les violences faites aux femmes – que voilà un drame français, sorti le 07 novembre 2012, d'une durée d'1h42, qui prend tout son sens et qui passe assurément pour un témoignage poignant du martyr séculaire imposé aux femmes atteintes d'hystérie(1). Des femmes en grande souffrance, abandonnées par la France (et partout ailleurs), considérées à tort comme des sorcières, que l'on brûlait en place publique au Moyen Âge, et dont la névrose s'explique le plus simplement du monde (et non diaboliquement !) par une personnalité pathologique basée (entre autres) sur le théâtralisme et le besoin de séduire, et par une conversion des troubles psychiques en symptômes physiques, tels que la fausse paralysie et les malaises. Ce long métrage rend donc hommage aux Hystériques.
DU TABLEAU D'ANDRE BROUILLET AU FILM D'ALICE WINOCOUR...
A n'en pas douter, le tableau du peintre André Brouillet (1857-1914) - exposé au Salon de 1887, représentant le Professeur Jean-Martin Charcot (1825-1893) (joué par Vincent Lindon dans la toile d'Alice Winocour), clinicien et neurologue français de renom, en « consultation-leçon » avec SA fameuse malade, Blanche Wittmann (qui devient Augustine pour les besoins du film, un rôle interprété par Stéphanie Sokolinski), devant un parterre de collaborateurs, d'élèves et d'amis (dont Théodule Ribot) - a inspiré Alice Winocour. Cette dernière a dû aussi s’imprégner des nombreuses photos et innombrables esquisses que le Professeur Charcot fit de Blanche (heu pardon... Augustine !), afin d'illustrer dans le moindre détail son dossier médical (ultramoderne et révolutionnaire par la méthodologie utilisée pour l'époque). Il met ainsi sous observation permanente, à l'apogée de sa carrière, à l’aide de tableaux et de courbes, ce corps meurtri, tétanisé et contorsionné par l'hystérie.
FIN DU XIXe SIECLE, LES HYSTERIQUES SONT (enfin) RECONNUES COMME ETANT DES ETRES HUMAINS COMME LES AUTRES...
Nous sommes durant l'hiver 1885, à l’hôpital parisien de la Pitié Salpêtrière, l'hystérie reste une maladie mystérieuse en phase de reconnaissance, que le Professeur Charcot étudie avec acharnement. Les « Hystériques de Charcot », malades pas comme les autres, forment une sorte de Cour des Miracles (tous âges confondus) aux ordres d'un Maître : le Professeur Charcot. La bâtisse austère qui accueille tout ce petit monde à part ressemble plus à une prison (dont on ne peut s'enfuir) qu'à un hôpital. On s'y soigne, mais il faut en retour y travailler ! Une masse corporelle collective choquée et violentée dont on teste la sensibilité à la douleur, au froid et au chaud, et que l‘on appareille de manière grotesque. L'hystérie, maladie nouvelle « au féminin », interroge le microcosme 100% masculin des médecins. Une corporation qui, au moment des faits, sans respect pour la dignité humaine, use de méthodes parfois brutales et maladroites, interroge, examine, palpe, scrute et ausculte sous tous les angles, et publiquement, ces pauvres femmes sans défense. Une honteuse situation que l’on peut mettre en parallèle avec le film « La Vénus Noire » (2010), du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche, qui raconte la vie de Saartjie Baartman, à Paris, en 1817. Cette magnifique femme noire, qui a quitté l'Afrique du Sud avec son « maître » pour devenir « l'attraction principale » d'un spectacle raciste, est au final l'objet des théories racialistes les plus fumantes de la part de l'anatomiste Georges Cuvier, et ce, dans l'enceinte de l'Académie Royale de Médecine, et devant un panel représentatif de « distingués collègues » applaudissant à la démonstration.
AUGUSTINE & LE PROFESSEUR CHARCOT : UNE RELATION TOXIQUE.
Augustine, 19 ans, arrive dans le service du Professeur Charcot après une crise de convulsions survenue sur son lieu de travail, qui lui a fait perdre la sensibilité du côté droit de son corps. Elle devient aussitôt pour Charcot un cas d'école, son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose, l'illustration vivante de ses théories en cours d'élaboration. Il l'a présente auprès de ces « Messieurs » de la très conventionnelle Académie de Médecine, aux fins d'obtenir le financement de ses recherches. Augustine qui ne sait ni lire ni écrire (comme beaucoup de gens à son époque) est cependant très intelligente et consciente de la fascination qu'elle exerce sur Charcot. Elle va même jusqu'à s'enfermer (et lui aussi) dans une relation platonique, sadomasochiste, patient/médecin, qui s'oppose totalement au Serment d'Hippocrate. Au fur et à mesure des séances d'hypnose, des évanouissements à répétition et des crises évoquant une sexualité provocante inassouvie, cette relation impossible va devenir destructrice, voire toxique. Vincent Lindon campe ici un Charcot parfaitement autoritaire, un peu lourdaud, un bourgeois reconnu par ses semblables, jalousé et fortement décrié, notamment par un certain... Guy de Maupassant. Mais, à qui on doit la réhabilitation de ces Femmes, et qui sans le savoir, élabore déjà les fondements sur lesquels l'autrichien Sigmund Freud (un de ses élèves) concevra en 1896 ses théories psychanalytiques(2). Stéphanie Sokolinski (Soko), quant à elle, incarne une époustouflante Augustine. Elle est « possédée » (sans jeu de mots) par ce rôle très difficile. Bluffante jusqu’au bout !
QUI DE LA PATIENTE OU DU MEDECIN L’EMPORTERA ?
Dans ce long métrage tragique, Alice Winocour met en exergue la dichotomie du XIXe Siècle : une époque formidable, qui voit la naissance d’incroyables progrès techno-sociologiques (photographie, cinéma, transports à vapeur, psychanalyse, etc.), et qui pourtant conserve une mentalité passéiste très misogyne. Augustine va donc passer peu à peu d’objet d’étude à objet de désir. Quelle sera, alors, la frontière à ne pas dépasser entre le médecin et la patiente ? Qui des deux protagonistes saura le mieux au final utiliser l'autre pour parvenir à ses fins ? La renommée pour l'un et la liberté pour l'autre ? Telles sont les problématiques posées par ce film bouleversant, très prenant, qui invite à briser les chaînes de l‘intolérance.
© Jean DORVAL, le 26/11/2012, pour LTC Kinéma.
INFO+ :
http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/charcot_jm.html
Notes :
(1) nom féminin venant du mot grec « hustera » qui veut dire « utérus »,
(2) à lire à ce sujet le très instructif ouvrage de Freud intitulé « Introduction à la Psychanalyse » (leçons professées en 1916).
13:16 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : soko, ltc cinéma, ltc kinéma, la tour camoufle, jean dorval poète lorrain, lorraine, metz, centre pompidou-metz, moselle, france, ue, union européenne, europe, latourcamoufle, augustine ou la revanche des hystériques, vincent lindon, augustine, hystérie, stéphanie sokolinski, alice winocour, réalisatrice, le professeur charcot, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, cinéma, hôpital, paris, pitié salpêtrière, charcot, le peintre, andré brouillet, les hystériques de charcot, des êtres humains, comme les autres, images, communication, télévision, tv, sigmund freud, abdellatif kechiche, saartjie baartman, augustine le film, la vénus noire le film, georges cuvier, afrique du sud, neurologie, psychanalyse, psychiatrie | Facebook |
18/06/2012
LES BEST OF JD : « GORZE : LE CRI SILENCIEUX D’UN PATRIMOINE HISTORIQUE DELAISSE. »
Le calvaire à côté de la très belle église paroissiale de Gorze
(à voir notamment le campanile en dessous).
A 20 km au sud-ouest de Metz, aux portes du parc naturel régional de la Lorraine, dans un chœur de vallons au relief adouci et ombragé, véritable petite « petite Suisse messine », où s’épanche limpide la Gorzia, se blottit le bourg millénaire et historique de Gorze. Ce lieu de culture et d’élevage s’étale majestueusement, paré d’arbres séculaires et de sources d’eaux vives ; comme celle des Bouillons, utilisée par les Romains dès le 1er siècle, pour ses qualités, et qui alimenta longtemps, via un aqueduc, la ville de Divodorum, la future Metz …
Le Palais Abbatial (façade principale et entrée).
UN LIEU DE MEMOIRE CHRETIENNE ET PROFANE
A l’aube des temps carolingiens, en 749, ce coin de Lotharingie fut choisi par le 37ème évêque de Metz, Chrodegang, conseiller de Pépin le Bref, pour fonder une abbaye bénédictine qui devait briller pendant plus de treize siècles. Celle-ci étendit son influence sur une série de villages plus ou moins proches. Ses moines, très cultivés, développèrent l’art du plain-chant dit « chant messin », appelé aussi « chant grégorien ». Puis, dès 934/935, divers courants monastiques réformateurs agitent la future Lorraine. Le plus important, sous la férule de l’abbé Jean de Vandières, restera sans conteste celui de Gorze. Il eut un retentissement européen. Grâce à l’excellente formation qu’ils recevaient, les religieux fort demandés furent souvent missionnaires. L’abbaye devint un haut lieu de spiritualité. Puissante, elle s’érigea en seigneurie abbatiale, nommée « Terre de Gorze » ; et autonome jusqu’à son rattachement à la France en 1661. Suite aux difficultés du XVème siècle et aux secousses de la réforme au XVIème siècle, les bâtiments de l’abbaye finissent par être incendiés en 1552, lors du siège de Metz. Les moines prirent alors le chemin de l’exil perdant ainsi définitivement leurs précieuses règles. En 1572, à l’initiative du cardinal de Lorraine, le pape Grégoire XIII sécularise l’abbaye de Gorze pour permettre la création de l’université de Pont-à-Mousson. Afin d’éviter une possible renaissance de l’abbaye, on en rasera totalement les ruines en 1582. Mais, contre vents et marées, la Terre de Gorze subsiste avec à sa tête un abbé commendataire auquel on adjoint un chapitre de chanoines. Durant plus de cent ans, l’église paroissiale est le seul témoignage laissé par les abbés.
L'entrée de la chapelle baroque.
La plaque commémorative du rattachement à la France de Gorze...
Une autre plaque commémorative témoignant de la mort des soldats de Napoléon 1er en ces lieux.
Louis XIV en 1688 offre la Terre de Gorze au prince abbé de Murbach, apparenté à la Maison régnante de Bavière, Philippe Eberhardt de Loeuwenstein. « Ce grand seigneur décide de reconstruire une résidence digne de son rang (un château ou palais abbatial, ndlr). Les travaux commencés en 1696 sous la direction du sculpteur-architecte Pierre Bourdict, se terminèrent en 1699. »(2) Le propriétaire y résida fort peu... « Son successeur immédiat, le prince Armand-Jules de Rohan Guéménée, archevêque de Reims, ne séjourna pas non plus à Gorze. Les abbés suivants, Monseigneur Bernardin Giraud, archevêque de Damas, puis le prince Doria Pamphili, nonce apostolique à Paris, nommé par Louis XVI en 1783, ne firent que passer à Gorze. Jusqu’à la Révolution, les appartements du château furent occupés par l’abbé de Chevreau, doyen du chapitre et vicaire général de la Terre de Gorze. »(2) Le château fut ensuite vendu comme bien national à Romain Gary, un particulier de Metz, puis en 1808 aux sieurs Beaujean et Mangeot ; et en 1811 au Département en vue d’y installer le dépôt de mendicité de la Moselle. Après, il devient successivement en 1813 hôpital militaire ; en 1816 caserne de cavalerie ; en 1828 propriété et succursale de l’Hôpital Saint-Nicolas de Metz ; en 1845 dépôt de mendicité ; en 1880 asile départemental ; en 1912 maison de refuge ; en 1922 Hospice départemental ; et pour finir, en 1978, Centre de soins et d’hébergement.
Après la cour intérieure, les deux escaliers menant aux jardins à la française et les très belles allégories murales.
Un sphinge la femelle du sphinx...
Le bassin en alcôve abandonné...
Divinités gréco-latines posant. (ci-dessus et ci-dessous)
Char tiré par des dragons...
La cour intérieure du Palais Abbatial vue de la terrasse des jardins.
"Ô Toi, mon Sphinge !"
Les jardins à la française (ci-dessus et ci-dessous) et au fond le Nymphée...
On approche du Nymphée, trésor déchu... avec en arrière-plan l'horrible bâtiment du Centre de soins et d’hébergement.
Toujours à propos de la vue : "No comment !"
La déco sabordée et à l'abandon du Nymphée encore et toujours... (ci-dessus et ci-dessous). Les sculptures et bas-reliefs ont même été karcherisés par des inconscients croyant ainsi "sauver" l'édifice !
UN NYMPHEE ET UNE CHAPELLE BAROQUES DANS LA BALANCE
L’édifice actuel souffre des outrages du temps. En forme de « U », il rappelle la mythique abbaye et le plan initial du château. Il « comporte un bâtiment central rectangulaire, encadré de deux pavillons prolongés par deux ailes en retour d’équerre. Le corps central et les ailes sont coiffés de toits à la Mansart. »(1)
Un si bel ouvrage dans un tel état : une honte !!!
Mais où passent nos impôts locaux ?
Des scènes mythologiques ou statues de nymphes, de fleuves, de divinités (Dionysos, Vénus et Poséidon), des animaux marins ; ou d’abondants décors de personnages, d’oiseaux, d’arbres et de bâtiments.
Au rez-de-chaussée, on accède à une cage d’escalier tournant, dont la grille d’appui et les caissons en fer forgé, du XVIIème siècle, jouxtent une chapelle. Composé d’un vaisseau unique terminé par un chœur à voûte en cul de four, ce lieu de culte de style baroque comprend « une peinture à l’encadrement ovale représente Saint Gorgon patron de l’abbaye et de la chapelle. »(1) Le décor en stuc, blanc cassé, représentant des chutes de fleurs, d’ornements religieux et de trophées, déroule ses frises sur tout le pourtour. Une restauration s’impose avec remise aux couleurs d’origine. Il est à noter que les 14 tableaux du Chemin de Croix sont relégués au grenier… Le confessionnal, qui sert aussi de sacristie, possède deux systèmes pour confesser ; un panneau séparatif amovible indépendant et une grille en forme de « tarte aux pommes » directement incurvée dans la porte d’entrée ; dont se serait inspiré un pâtissier en 1903 pour faire des rayures sur ses desserts ; technique largement répandue de nos jours.
La cage d’escalier tournant, dont la grille d’appui et les caissons en fer forgé, du XVIIème siècle.
La chapelle baroque, la mezzanine pour la chorale.
L'Autel.
L'encadrement ovale représente Saint Gorgon patron de l’abbaye et de la chapelle.
Le décor en stuc, blanc cassé, représentant des chutes de fleurs, d’ornements religieux et de trophées, déroule ses frises sur tout le pourtour :
Le choeur...
Ci-dessous : un panneau séparatif amovible indépendant et une grille en forme de « tarte aux pommes » servent de confessionnal à la sacristie. La grille aurait inspiré un pâtissier en 1903 pour faire des rayures sur ses desserts ; technique largement répandue de nos jours.
Les jardins à la française.
Dehors, surplombant les jardins à la française, se trouve le nymphée ou théâtre d’eau ; hélas entièrement asséché. Un mur cintré domine un grand bassin, encadré de deux petites fontaines bétonnées à tête de lion. Un escalier semi-circulaire mène à une seconde terrasse étroite et en arc de cercle, bordée par un canal surmonté de huit niches à arcades abritant des scènes mythologiques ou statues de nymphes, de fleuves, de divinités (Dionysos, Vénus et Poséidon), des animaux marins ; ou d’abondants décors de personnages, d’oiseaux, d’arbres et de bâtiments. L’endroit comprend aussi trois fontaines. Le thème de l’eau semble jaillir de partout, des stalactites bordant le mur, des urnes et de la gueule des animaux. « Cet élégant ensemble (…) souffre hélas des injures du temps et de l’indifférence des hommes. On ne peut que déplorer l’état d’abandon dans lequel se trouve cette admirable construction. »(2) La pierre de jaumont est dévorée par les eaux de ruissellement, les chocs thermiques et les mousses. Un escalier conduisait autrefois au potager et au verger qui s’étendaient jusqu’à la forêt ; de nos jours remplacés par la présence défigurante des bâtiments ultramodernes du Centre de soin.
Le thème de la vigne très présent...
Bacchus ?
L'état d'urgence devrait être décrété pour sauver ce monument !
Vue sur le Nymphée et le centre ultra-moderne...
Malgré un classement en 1932, aux monuments historiques, de la porte d’entrée, d’un escalier extérieur, des terrasses et des fontaines, et en 2003 des appartements du 1er étage, de la chapelle, et de l’escalier à vis à noyau évidé ; ce patrimoine lorrain unique en son genre est tombé dans l’oubli. Cette situation dramatique interroge sérieusement sur les impératifs culturels du Département de la Moselle, de la Région et de l’Etat. Quand on sait que la construction de l’annexe du Centre Beaubourg de Metz (qui promouvra uniquement « l’art » dit moderne des petits cercles entendus) va coûter plus de 39 millions d’Euros, cela révolte. Alors simple oubli ? Aveu d’impuissance ? Négligence éhontée ? Ou tout simplement affaire en cours…
© Jean Dorval, le 24/01/05, pour LTC Grands Reportages.
PS : Office du Tourisme de Gorze 22 Rue de l’Eglise 57680 GORZE -Tél./fax : 03.87.52.04.57
Sources documentaires : « Promenades à Gorze et dans les environs » de Marcel Gourlot , édité aux Editions Serpenoise (1992) - « Gorze au fil des siècles » de Marie-France Jacobs, Conservateur en Chef au Conservatoire du Patrimoine de Nancy, Editions Serpenoise (1993)
(1) Extrait du discourt du circuit de visite selon Marcel Gourlot – (2) Extrait de l’article de Marcel Gourlot publié dans : « Renaissance du vieux Metz et des Pays Lorrains » - n° 83 de Mars 1992
© Crédit photos : Jean Dorval 2005.
Déesse marine.
Poséidon allongé ?
Détail d'un magnifique bas-relief.
Il a une bonne boubouille ce p'tiot joufflu.
18:35 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : soyotte, les best of jd, un trésor de traditions, à découvrir, à sainte-marguerite, dans les vosges, vosges, le marquis de pange, pange, le château de pange, les héritiers de bessler, jean dorval pour ltc grand reportages, jean dorval pour ltc, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, union européenne, ue, le mouvement perpétuel, une éco-énergie, infinie, baillonnée par les lobbies, mère nature, mle bricoleur de génie, environnement, énergie pure, développement durable, fukushima, tchernobyl, système magnétique, mike brady, perendev, léonard de vinci, christian huygens, john bernoulli, robert boyle, georges b. airy, nikola tesla, orffyreus, jeux olympiques de londres, jo de londres, sommet sur le, de rio, juin 2012 | Facebook |
14/06/2012
LES BEST OF JD : « UN TRESOR DE TRADITIONS A DECOUVRIR A SAINTE-MARGUERITE DANS LES VOSGES. »
C’est au confluent des vallées de la Meurthe et de la Faye que se trouve Sainte-Marguerite, dans les Vosges. Cette petite commune de 2259 habitants(1), limitrophe de Saint-Dié-des-Vosges, se caractérise par un relief peu marqué. Le sol est constitué essentiellement d'alluvions, comme en témoigne la présence de ballastières. Tout au long de son histoire, cette ville se développe autour d'une chapelle, devenue depuis une église. Séquence « Histoire locale… » On raconte, à ce propos, que l’Empereur Charlemagne chassant dans la région se trouve bloqué dans les marais qui occupent alors la vallée. Pour s’en sortir, il s'en remet au Ciel, afin de trouver un gué. Une fois exaucé et arrivant sur une rive ferme, il décide en remerciement d’y faire construire une chapelle dédiée à Sainte-Marguerite d'Antioche, patronne d'une de ses filles. Et c’est ainsi que, peu à peu, une population sédentaire commence à s'établir autour de ce sanctuaire. De ce fait, on assèche les marais qui ne laissent pour traces que leurs noms, devenus des lieudits : le Faing, les Pierres du Faing, etc... De même, la forêt recule progressivement, laissant place aux champs et pâturages. Au cours des siècles, la ville à plusieurs reprises est détruite par les guerres successives qui ravagent la Lorraine. De ce fait, elle ne comprend pratiquement pas de maisons et monuments anciens ; sauf ladite église, miraculeusement préservée, avec son clocher du XIIIème siècle, classé monument historique. De même, en 1914, la mairie est incendiée, et la commune se retrouve sans archives. Tous ces malheurs du passé n’empêchent cependant pas ce petit bourg de nous réserver une surprise de taille. Mais, voyons cela de plus près…
« LE MOHO DE SOYOTTE »(2)
La Soyotte, groupe d’art et de traditions populaires, est une association loi 1901 fondée en 1955. Après s’être intéressée aux danses, chansons et coutumes traditionnelles vosgiennes, elle décide de faire revivre l’habitat et les vieux métiers vosgiens. A ces fins, en 1976, elle achète une vieille ferme datant de la fin du XVIIIème Siècle, située à l’entrée de Saint-Dié, au Faing de Sainte-Marguerite. Cette vieille demeure paysanne, typique de la région, avec ses portes de grange et d’écurie cintrées, son long couloir séparant l’habitation de la partie réservée aux animaux, sa cuisine dallée en grès rose avec ses magnifiques poutres apparentes, son immense cheminée et son four à pain, sa petite fenêtre devant la pierre à eau, sa pompe à eau, sa cave à fromage, son coin à jouets, ses petites chambres et son grenier à foin, a été remise en son état originel et réaménagée par une équipe de bénévoles, dont l’origine paysanne garantit une reconstitution authentique de la vie des agriculteurs de l’époque. En tout ce sont quelques 7.000 objets qui donnent un supplément d’âme à cette maison d’autrefois. On y trouve les outils des artisans d’antan, soit 84 métiers référencés (menuisier, tanneur, fileuse de lin... lavandière, coiffeur à domicile, horloger, forgeron, dentellière (et carreau), charron (fabriquant de roue), cordonnier, tonnelier, apiculteur, etc. ). D’autre part, deux fois par mois, des ateliers vous permettront d’apprendre des savoir-faire ancestraux, comme la dentelle aux fuseaux, la broderie au ruban ou perlée, le fil au rouet, le tissage, les paperolles (à l'origine, des bandes de papier dorées sur la tranche, fabriquées par les Carmélites, destinées à l'encadrement des images pieuses), les poupées de chiffon, les tuiles en bois, la vannerie et l’épinette (un instrument typique des Vosges surnommé affectueusement "la bûche à musique", une sorte de vielle comprenant trois cordes à musique et trois autres à rythme). Tout au long de l’année, vous pouvez aussi assister à d’autres animations, comme les veillées à l’ancienne, les soirées vidéos ou diaporamas sur des sujets spécifiques, les spectacles et concerts de musique folkloriques, les expositions temporaires variées, les visites à thèmes (fil, bois, lait, cuisine, jeux, école, musique… ), la fabrication du pain au feu de bois, etc. Enfin, à la Maison de Pays (entrée libre), vous ferez votre marché de produits du terroir local. Vous y découvrirez des terrines et rillettes de poisson, des terrines de volailles, du foie gras, des bluets (le nom canadien de la myrtille, une sorte de brimbelle), des produits dérivés du miel, des herbes aromatiques, des macarons, des confiseries, des confitures (de chopécu, nom en patois, de la baie d'églantier, de couleurs orange et rouge, plus longue à épépiner que les groseilles), des sirops, des ribottes (un apéritif fait à base de brimbelle ou de cassis), des petits crus de fruits (vins généralement de fruits rouges, comme les brimbelles, groseilles, framboise, mûres.. voire de rhubarbe), de la bière des Hauts ; mais aussi des vidéos, livres et cartes postales sur la Soyotte et les vieux métiers. La Ferme Musée est plus que jamais vivante, alors réinvestissons ce lieu pittoresque, témoin de notre passé et surtout de notre présent ! La sympathique et accueillante Marie-Thérèse et son équipe vous y attendent !
© Jean Dorval, le 05 mai 2008, pour LTC Grands Reportages.
INFO+ :
La Ferme Musée de la Soyotte
684 Chemin du Greffier
88100 – SAINTE-MARGUERITE
Tél. : 03.29.56.68.89
Fax. : 03.29.56.28.42
Adresse courriels : soyotte@yahoo.fr
Un site : http://soyotte.free.fr
Tarifs des visites guidées : adultes individuels : 5€, groupe : 4€ ; enfants : 2€
Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 10h00 à 12h00, et de 14h00 à 17h00
Le dimanche entre Pâques et la Toussaint de 15h00 à 17h00
Groupe sur réservation ; fermeture en janvier (sauf réservation de groupes).
Sources documentaires sur Sainte-Marguerite et images :
Wikipédia, l'encyclopédie
Notes :
(1) Au recensement de 1999
(2) Phrase en patois vosgien se traduisant par « La maison de la Soyotte ».
20:02 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : soyotte, les best of jd, un trésor de traditions, à découvrir, à sainte-marguerite, dans les vosges, vosges, le marquis de pange, pange, le château de pange, les héritiers de bessler, jean dorval pour ltc grand reportages, jean dorval pour ltc, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, union européenne, ue, le mouvement perpétuel, une éco-énergie, infinie, baillonnée par les lobbies, mère nature, mle bricoleur de génie, environnement, énergie pure, développement durable, fukushima, tchernobyl, système magnétique, mike brady, perendev, léonard de vinci, christian huygens, john bernoulli, robert boyle, georges b. airy, nikola tesla, orffyreus, jeux olympiques de londres, jo de londres, sommet sur le, de rio, juin 2012 | Facebook |
13/06/2012
LES BEST OF JD : « LE JARDIN DU CHATEAU DE PANGE : UNE NATURE RETROUVEE ! »
Lointain château...
A Pange, en Moselle, sur les ruines d’un château féodal, en 1720, Jean-Baptiste Thomas, Marquis de Pange, décida de construire un édifice que l’on peut encore voir de nos jours. Le vaste parc qui le borde s’est vu récemment métamorphosé. Ses descendants vous en ouvrent les portes…
Des allées taillées dans les herbes folles.
Réalisé en 2002, par le célèbre paysagiste Louis Benech, inauguré en juillet 2003 ; le jardin du château de Pange, est une réalisation dédiée à l’éveil paysagé. C’est « La campagne dans le jardin ou le jardin dans la campagne » précise le marquis. L’effet miroir, opéré entre le jardin et la luxuriante perspective du parc, a pour limite symbolique la Nied, qui berce les fondements du château. Il a fallu quatre ans de travail au marquis et à la marquise de Pange pour réaliser ce rêve un peu fou, certes, mais si grandiose !
La très belle demeure de Monsieur le Marquis
Ce jardin, de style contemporain, fait partie du réseau européen « Jardins sans limites ». Le jardinet d’accueil marie judicieusement des plantes renouvelées annuellement, selon un thème, et des rosiers. A la suite, on accède, par une grange monumentale, à une galerie longitudinale couverte. Ce lieu, par excellence, d’expositions, mène à un ensemble architectural de verdure unique en son genre. Ce dernier inspiré des anciens tracés du XVIIIème siècle décline une mosaïque de parterres permettant la découverte de collections de saules, de rosiers et de plantes vivaces, comme les campanules, aux couleurs de la famille de Pange (le bleu et le blanc).
Que du beau !
Plus loin, la vision apaisante d’un luxuriant tapis vert, rehaussé de mixed-border, laisse apparaître des allées tondues dans les herbes folles. Un bassin rectangulaire surmonté d’un jet d’eau continu occupe une position centrale. Des topiaires en ifs ou en buis rappellent l’époque classique, ainsi que des statues. La disposition de certaines des plantations évoque les structures du château fort d’origine, telle cette plantation de graminées et d’iris symbolisant les anciennes douves.
La rivière est à l'écoute des coeurs.
A la frontière entre le jardin et le parc, les romantiques sont invités à flâner le long d’une magnifique garenne. Réaménagée d’ici deux ans, cette villégiature offre déjà de nombreux avantages, avec son petit pont qui permet de remonter le temps, son belvédère, ses bancs, ses chênes de 300 ans, la rivière qui la longe… A l’opposé, derrière le château, on aura plaisir à parcourir du regard une île fleurie, recréée grâce aux souvenirs des anciens de Pange, qui situent son existence entre les deux guerres.
Un château de rêve.
.
En 2004, 7000 amoureux de mère nature ont parcouru ce poumon vert royal, avec délectation. Actuellement, une exposition de peinture sur papier d’Anne Slacik, intitulé « Jardins », se déroule du 01 mai au 31 juillet 2005. Ces très somptueuses peintures sur papier, multicolores, illustrent parfaitement la poésie des jardins ; vérifiant par la même ce que disait Georges Sand : « La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle verse la poésie et la beauté à tous les êtres, à toutes les plantes, qu’on laisse s’y développer à souhait. Elle possède le secret du bonheur, et nul n’a su le lui ravir. »(1) A voir absolument !
© Jean Dorval, le 05/05/05, pour LTC Grands Reportages.
PS : Château de Pange 57530 PANGE, tél. : 03.87.64.04.41, fax. : 03.87.64.27.09 - Le jardin est ouvert de Pâques à la Toussaint, de 10h à 12h et de 14h à 18h ; entrée 2,50 € (gratuit pour les moins de 12 ans) ; groupes : 2€ - Le château se découvre du 1er juin au 30 septembre, visite guidée week-end et jours fériés, en semaine sur rendez-vous (ouvert du 1er mai au 15 septembre pour les groupes). Entrée : jardin + château : 5 €, moins de 25 ans : 3 €, groupes : 3,50 € (château et jardin fermés le lundi).
(1) extrait de « La Mare au diable. »
© Crédit photos : Jean Dorval 2005 pour LTC.
23:42 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : le marquis de pange, pange, le château de pange, les héritiers de bessler, jean dorval pour ltc grand reportages, jean dorval pour ltc, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, union européenne, ue, le mouvement perpétuel, une éco-énergie, infinie, baillonnée par les lobbies, mère nature, mle bricoleur de génie, environnement, énergie pure, développement durable, fukushima, tchernobyl, système magnétique, mike brady, perendev, léonard de vinci, christian huygens, john bernoulli, robert boyle, georges b. airy, nikola tesla, orffyreus, jeux olympiques de londres, jo de londres, sommet sur le, de rio, juin 2012, rio +20 | Facebook |