27/12/2012
LES BEST OF JD - "RHYTHMS DEL MUNDO : CD A LA « TENTACIóN » DE LA « SALSA CONGO-CUBA » !"
© Photo ci-dessus : http://www.israel-music.com/various/congo_to_cuba/
La Salsa, héritage métissé de l’Afrique, n’est pas une exclusivité de Cuba. Elle est également devenue une des musiques de l’Afrique de l’Ouest contemporaine. A l’origine, des rythmes apportés par les premiers esclaves africains, arrivés à Cuba au XVIe Siècle, se muent au fil du temps en un courant musical unique novateur conservant ses racines africaines et se nourrissant de culture caraïbe. Aussi, de retour depuis les années 80 sur son continent d’origine, il n’est pas étonnant de voir de nombreux artistes s’approprier la Salsa avec autant de facilité, comme une seconde nature. Bénin, République démocratique du Congo, Mali, Guinée, Gambie et Sénégal, la musique cubaine a su se réexporter sur toute la côte afro-atlantique. Africando est actuellement la seule figure de la salsa africaine reconnue, mais il existe toute une production, totalement éclipsée par la Soukouss, le Ndombolo du Congo, ou encore le Zouglou de Côte d’Ivoire, qui mérite d’être connue.
C’est cet héritage commun, et local à la fois, que sublime l’intemporelle Compile « Congo to Cuba » (sortie dans les bacs le 10 juin 2002, produit par le Label américain Putumayo World Music, au slogan évocateur : « Guaranteed to make you feel good ! » ; les illustrations de la pochette sont de Nicola Heindl, une Star dans son domaine !). Ce véritable cocktail tropical survitaminé, métissé rhum-lutuku/banane-mangue, passé au shaker, balance l’auditeur d’une rive à l’autre, de l’Océan Atlantique à la Mer des Caraïbes, des plages de Varadero à Cuba à celles de la Côte Sauvage du Congo. Il témoigne avec force sensualité combien l'Afrique et Cuba ont un patrimoine culturel commun. Ce CD aux tons chauds sucrés-épicés, afro-latinos, a un casting de rêve : Alfredo Valdés, Chico Alvarez, Mama Keita, Pape Fall, etc.
Le coup d'envoi de cet opus donne d’ailleurs le ton général de l’album avec « Val Carretero » du cubain Chico Alvarez. Là, on est en pleine tradition musicale cubaine. Compay Segundo en a d’ailleurs fait un excellent cover. Trompette, piano, maracas et première voix sont au rendez-vous ! Automatiquement, vous avez envie de danser seul, ou d’inviter une cavalière… ou un cavalier ! Une ambiance torride cubaine que l’on retrouve dans des morceaux tels que « Canto A la Vueltabajera » d’Alfredo Valdes, « Igualita Que Tu » de Monte Adentro et « Ritmo De Mi Son » de Chocolate Armenteros ; auxquels se joignent pour l’Afrique « African Salsa » de Pape Fall (Sénégal), une sublime « cancion » reprise aussi par Compay Segundo ; et « Tougnafo » de la très intéressante Mama Keita (Guinée).
Le point d’orgue de ce CD est atteint avec la chanteuse et ensorceleuse, Tshala Muana. La Reine du Mutuashi, star congolaise (RDC), interdite en Ouganda et en Zambie à cause de sa trop provocante sensualité, passe pour une des plus belles voix de ce pays. Elle allume le feu avec un morceau de choix intitulé « Lekela Muadi ». « Maestra, fais-nous rêver ! » Entre piano, guitare et trompette, on monte tout doucement en régime pour terminer en apothéose. Les sonorités de cette Salsa lèchent sensuellement les oreilles comme une langue sur le lobe… Les accélérations du tempo par des jeux de cuivres ne laissent pas non plus indifférent et font bouger immédiatement le popotin. Le refrain venu, on est bercé par les cœurs masculins qui donnent, ici, un supplément d’âme. Envoûtement, quand tu nous tiens !
Avec cet album, on est sans conteste dans le monde de la World Music. L’évasion est totale ! Il s’agit même d’une incommensurable sensation afrodisiaque sur une plage de Copacubana ! La présence de nombreux autres excellents artistes fait de ce Grand Moment Musical une œuvre qui donne du bonheur, un sens à la vie. Mama Sissoko (Guinée) entonne un « Safiatou » saisissant. La mélodie de la guitare nous maraboute avec son accent pointu. Séquence « Emotion ! » Laba Sosseh (Gambie) avec son « Son Soneate » nous mène par le bout du nez entre flûte enchanteresse et djembé captivant. Le célèbre Gnonnas Pedro (Bénin) dans « Yiri Yiri Boum » fait un petit clin d’œil au Reggae dans la forme. Il n’est pas surprenant de le voir figurer dans la playlist, puisqu’il a fait les arrangements de ce CD... Le Béninois, pionnier du collectif panafricain Africando, reprend ici à son compte un classique cubain, avec une réorchestration feutrée, pleine d’authenticité, et entraînante. Enfin, Balla Tounkara (Mali) avec « Le Monde Est Fou » s’installe confortablement à mi-chemin entre le sénégalais Ismaël Lô et Los Nemus Del Pacifico de Cuba. Une subtile version d’« Hasta siempre », la célèbre chanson rendant hommage au « CHE » (Che Guevara), dont la très belle audace mélodique consiste à mêler une Kora (le fameux instrument traditionnel africain à cordes) à la nouvelle instrumentalisation.
Un CD, donc, très équilibré, alternant rythmes langoureux et endiablés, dans lequel cependant on regrettera, pour l’Afrique, l’absence des groupes sénégalais Africando et Sénégal Orchestra Baobab, et pour Cuba, celle de Compay Segundo, dont l’oubli en quelques sortes constitue une erreur historique ; vu leur notoriété et leur influence sur de nombreux bands Africano-Cubains. Mais, à tout pécheur miséricorde ! La perfection n’appartenant qu’au Ciel, avec cet opus il faudra se contenter du Paradis Musical sur Terre. Que demander de plus ? On ne peut tout de même pas tout avoir ! Nul ne regrettera ce voyage plein de félicité, tout en couleurs. Plaisir de la découverte, atmosphère relaxante, valeur sûre des longues soirées d’hiver, ce CD s’écoute d’une traite, seul, à deux, ou avec des amis.
© Jean Dorval, le 26.01.2012, pour LTC Live.
INFOS PLUS SUR LA SALSA :
http://www.salsa-in-cuba.com/fra/histoire.html
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19/12/2012
"LES PAPAS DU DIMANCHE : PERES ET IM-PERES, MANQUES ET IM-PASSES."
"Les Papas du dimanche" est un film, sorti au cinéma le 25 janvier 2012, et en DVD le 30 mai dernier, adapté du livre du même titre, de François d'Épenoux, paru en 2005. Ce très beau et émouvant long métrage français, d'une durée d'1h30, est un véritable plaidoyer dénonçant la condition injuste dans laquelle se trouvent actuellement, en France (mais aussi dans le monde entier), des millions de Pères divorcés(1), qui ne voient leur(s) enfant(s) - à cause du Système (l'Injustice Française alliée à nos Dirigeants Politiques de Droiche et de Grauche, et aux Mass Media) - qu'un week-end sur deux, de 11h30 le samedi à 18h00 le dimanche... Comment dans de telles conditions participer à l'éducation de sa progéniture et faire perdurer un lien affectif hyper fragilisé ? Mais, ce film est aussi (et c'est le plus important) une dénonciation de la souffrance des Enfants du divorce.
LA PREMIERE REALISATION DE BECKER EST HUMAINE ET TENDRE !
Pour sa première réalisation Louis BECKER a donc été au cœur du divorce, dans un foyer Français, et on ne le remerciera jamais assez d'avoir traité une facette par trop souvent (et volontairement) méconnue du Système : la séparation et ses effets collatéraux socio-économico-affectifs, vus côté Père. En trente-cinq ans de carrière, Louis BECKER a toujours surpris agréablement son public. Il a occupé de nombreux postes, derrière la caméra, et ce, après des débuts déjà prometteurs en tant que stagiaire à la mise en scène, sur le tournage du film de Luis Buñuel "Cet obscur objet du désir" en 1977. Il a aussi été régisseur général et directeur de production. Mais, c'est en tant que producteur qu'il est le plus reconnu et actif. Il a participé à de nombreux succès cinématographiques français, tels que "Nuit d'ivresse" en 1986, "Un Indien dans la ville" en 1994, "Dialogue avec mon jardinier" en 2007, "Deux jours à tuer" en 2008, ou encore "La Tête en friche" en 2010. D'autre part, la toile "Les Papas du dimanche" bénéficie d'un excellent casting : Thierry Neuvic (Antoine), Hélène Fillières (Jeanne), Olivier Baroux (Léo), Marilyne Canto (Léa), Nina Rodriguez (Alice), Nicolas Rompteaux (Vincent), l'adorable bout de chou Arauna Bernheim-Dennery (Nine), Thierry Lhermitte (Morgan), etc. ; mais aussi d'un scénario très réaliste servi avec brio par : Olivier Torres, Louis Becker, François d'Épenoux, Jacques Pibarot et Cécile Boisrond ; et d'une musique d'ambiance qui colle au film comme une peau, signée Nathaniel Méchaly.
MARI (ET PERE) COCU.
Antoine est un père de famille qui adore ses trois enfants : Alice, Vincent et Nine. Cependant, trompé par sa femme, il est dans l'obligation de quitter le foyer familial et s’installe chez Léo, son ami d’enfance. "Léo" et sa femme "Léa" (cela ne s'invente pas...) - le couple idéal - vont l’aider à surmonter cette délicate épreuve de Vie. Le plus dur pour Antoine reste le manque affectif, qu'il ressent à cause de l'absence de ses enfants. Il devient alors "un Papa du dimanche", un Père "par procuration" (voire "virtuel"), un Géniteur payeur de pensions, qui attend un weekend sur deux, et sur la moitié des congés scolaires, pour revoir (enfin) ses enfants. "Un Papa du dimanche", comme l’est un pêcheur ou un conducteur "du dimanche", certes, trébuchant, balbutiant, pas sûr de lui, pas prêt à 100%, mais persévérant, beau dans l'action, dans son envie de se sortir de cette terrible épreuve et de pouvoir continuer à aimer ses enfants au mieux. La vie doit continuer, avec ses hauts et ses bas (chômage et solitude). Pour qu'Antoine retrouve le sourire et la joie, il va falloir qu'il se reconstruise, grâce à son ami d'enfance (Léo), mais aussi, et surtout, grâce à (et pour) ses trois enfants. Et même, si la trahison de son « Ex » peut légitimement lui faire douter de l'Amour, Antoine va retrouver de manière inopinée le Grand Amour, après une rencontre pourtant glaciale avec la belle Jeanne, qui au final va lui réchauffer le cœur... Un film à voir absolument par tous nos Politiques pour que des solutions législatives plus justes soient enfin trouvées pour les Pères (dans le respect des droits des Femmes), afin qu'ils puissent voir leurs enfants dans de meilleures conditions, et plus régulièrement. Sinon, ces mêmes Pères pourraient légitimement vouloir un jour constituer un puissant lobby qui appellera à voter blanc à chaque élection locales, nationales et européennes... A bons Entendeurs, Responsables du Pouvoir en place, (Fraternellement) Salut !
© Jean DORVAL, le 19 décembre 2012, pour LTC Kinéma.
Notes : (1) Comme de nombreuses Mères.
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14/12/2012
« LA SOLITUDE. »
© Photo ci-dessus : http://api.ning.com/
La Solitude, c'est quand je n'arrive pas à te trouver
Seul au milieu de la foule en pleine houle
Partagé entre désespoir et attente sans fin
La Solitude, c'est ne pas pouvoir t'aimer
Et penser au temps qui passe, au temps qui lasse,
Au temps qui ne se rattrape pas
La Solitude, c'est tendre la joue au destin
Et se planter de numéro en permanence
Sans réussir à prendre le recul nécessaire pour avoir envie de recommencer
La Solitude, c'est subir la cruauté de plus savoir séduire
Ne pas réussir à convaincre
Tomber en permanence sur des gueules cassées qui vous font payer leur passif
La Solitude, c'est ne plus arriver à communiquer ses sentiments
Face à l'incertitude des temps qui court, face à la méfiance générale
Comme une sorte de contagion honteuse, une peur de l'Autre
La Solitude, c'est ne plus être reconnu,
Ne plus être un Etre Humain à part entière
Etre en dehors des canons de « beauté » du moment
La Solitude, c'est chialer à tous moments à chaudes larmes
Quand la présence d'un être-chair vous manque
Quand de vos tripes s'échappe un nectar non partagé
La Solitude, c'est l'homme de bien mis à part au profit du voyou
L'impossibilité d'exprimer sa tendresse
Perdre pied, oublier tous ses repères
La Solitude, c'est l'handicap du sentiment
La caresse en exil, l'Amour du Pauvre
N'avoir que son cœur à offrir
La Solitude, c'est être incompris
Pris pour un autre, jugé sur les apparences
Privé d'expression libre, frustré de communion
La Solitude, c'est sortir du formatage habituel
Ne pas trouver l'Ame Sœur
Ne plus s'attendre à être surpris
La Solitude, c'est être loin de Toi,
Et si près à la fois !
La Solitude, c'est peut être... attendre que Tu viennes.
© Jean Dorval, le 06 juin 2010, pour LTC Poésie.
16:32 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la solitude, teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain | Facebook |
27/11/2012
« AUGUSTINE OU LA REVANCHE DES HYSTERIQUES. »
Pour ceux qui ont vu le premier film de la réalisatrice Alice Winocour, « Augustine », le 25 novembre 2012 - journée internationale contre les violences faites aux femmes – que voilà un drame français, sorti le 07 novembre 2012, d'une durée d'1h42, qui prend tout son sens et qui passe assurément pour un témoignage poignant du martyr séculaire imposé aux femmes atteintes d'hystérie(1). Des femmes en grande souffrance, abandonnées par la France (et partout ailleurs), considérées à tort comme des sorcières, que l'on brûlait en place publique au Moyen Âge, et dont la névrose s'explique le plus simplement du monde (et non diaboliquement !) par une personnalité pathologique basée (entre autres) sur le théâtralisme et le besoin de séduire, et par une conversion des troubles psychiques en symptômes physiques, tels que la fausse paralysie et les malaises. Ce long métrage rend donc hommage aux Hystériques.
DU TABLEAU D'ANDRE BROUILLET AU FILM D'ALICE WINOCOUR...
A n'en pas douter, le tableau du peintre André Brouillet (1857-1914) - exposé au Salon de 1887, représentant le Professeur Jean-Martin Charcot (1825-1893) (joué par Vincent Lindon dans la toile d'Alice Winocour), clinicien et neurologue français de renom, en « consultation-leçon » avec SA fameuse malade, Blanche Wittmann (qui devient Augustine pour les besoins du film, un rôle interprété par Stéphanie Sokolinski), devant un parterre de collaborateurs, d'élèves et d'amis (dont Théodule Ribot) - a inspiré Alice Winocour. Cette dernière a dû aussi s’imprégner des nombreuses photos et innombrables esquisses que le Professeur Charcot fit de Blanche (heu pardon... Augustine !), afin d'illustrer dans le moindre détail son dossier médical (ultramoderne et révolutionnaire par la méthodologie utilisée pour l'époque). Il met ainsi sous observation permanente, à l'apogée de sa carrière, à l’aide de tableaux et de courbes, ce corps meurtri, tétanisé et contorsionné par l'hystérie.
FIN DU XIXe SIECLE, LES HYSTERIQUES SONT (enfin) RECONNUES COMME ETANT DES ETRES HUMAINS COMME LES AUTRES...
Nous sommes durant l'hiver 1885, à l’hôpital parisien de la Pitié Salpêtrière, l'hystérie reste une maladie mystérieuse en phase de reconnaissance, que le Professeur Charcot étudie avec acharnement. Les « Hystériques de Charcot », malades pas comme les autres, forment une sorte de Cour des Miracles (tous âges confondus) aux ordres d'un Maître : le Professeur Charcot. La bâtisse austère qui accueille tout ce petit monde à part ressemble plus à une prison (dont on ne peut s'enfuir) qu'à un hôpital. On s'y soigne, mais il faut en retour y travailler ! Une masse corporelle collective choquée et violentée dont on teste la sensibilité à la douleur, au froid et au chaud, et que l‘on appareille de manière grotesque. L'hystérie, maladie nouvelle « au féminin », interroge le microcosme 100% masculin des médecins. Une corporation qui, au moment des faits, sans respect pour la dignité humaine, use de méthodes parfois brutales et maladroites, interroge, examine, palpe, scrute et ausculte sous tous les angles, et publiquement, ces pauvres femmes sans défense. Une honteuse situation que l’on peut mettre en parallèle avec le film « La Vénus Noire » (2010), du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche, qui raconte la vie de Saartjie Baartman, à Paris, en 1817. Cette magnifique femme noire, qui a quitté l'Afrique du Sud avec son « maître » pour devenir « l'attraction principale » d'un spectacle raciste, est au final l'objet des théories racialistes les plus fumantes de la part de l'anatomiste Georges Cuvier, et ce, dans l'enceinte de l'Académie Royale de Médecine, et devant un panel représentatif de « distingués collègues » applaudissant à la démonstration.
AUGUSTINE & LE PROFESSEUR CHARCOT : UNE RELATION TOXIQUE.
Augustine, 19 ans, arrive dans le service du Professeur Charcot après une crise de convulsions survenue sur son lieu de travail, qui lui a fait perdre la sensibilité du côté droit de son corps. Elle devient aussitôt pour Charcot un cas d'école, son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose, l'illustration vivante de ses théories en cours d'élaboration. Il l'a présente auprès de ces « Messieurs » de la très conventionnelle Académie de Médecine, aux fins d'obtenir le financement de ses recherches. Augustine qui ne sait ni lire ni écrire (comme beaucoup de gens à son époque) est cependant très intelligente et consciente de la fascination qu'elle exerce sur Charcot. Elle va même jusqu'à s'enfermer (et lui aussi) dans une relation platonique, sadomasochiste, patient/médecin, qui s'oppose totalement au Serment d'Hippocrate. Au fur et à mesure des séances d'hypnose, des évanouissements à répétition et des crises évoquant une sexualité provocante inassouvie, cette relation impossible va devenir destructrice, voire toxique. Vincent Lindon campe ici un Charcot parfaitement autoritaire, un peu lourdaud, un bourgeois reconnu par ses semblables, jalousé et fortement décrié, notamment par un certain... Guy de Maupassant. Mais, à qui on doit la réhabilitation de ces Femmes, et qui sans le savoir, élabore déjà les fondements sur lesquels l'autrichien Sigmund Freud (un de ses élèves) concevra en 1896 ses théories psychanalytiques(2). Stéphanie Sokolinski (Soko), quant à elle, incarne une époustouflante Augustine. Elle est « possédée » (sans jeu de mots) par ce rôle très difficile. Bluffante jusqu’au bout !
QUI DE LA PATIENTE OU DU MEDECIN L’EMPORTERA ?
Dans ce long métrage tragique, Alice Winocour met en exergue la dichotomie du XIXe Siècle : une époque formidable, qui voit la naissance d’incroyables progrès techno-sociologiques (photographie, cinéma, transports à vapeur, psychanalyse, etc.), et qui pourtant conserve une mentalité passéiste très misogyne. Augustine va donc passer peu à peu d’objet d’étude à objet de désir. Quelle sera, alors, la frontière à ne pas dépasser entre le médecin et la patiente ? Qui des deux protagonistes saura le mieux au final utiliser l'autre pour parvenir à ses fins ? La renommée pour l'un et la liberté pour l'autre ? Telles sont les problématiques posées par ce film bouleversant, très prenant, qui invite à briser les chaînes de l‘intolérance.
© Jean DORVAL, le 26/11/2012, pour LTC Kinéma.
INFO+ :
http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/charcot_jm.html
Notes :
(1) nom féminin venant du mot grec « hustera » qui veut dire « utérus »,
(2) à lire à ce sujet le très instructif ouvrage de Freud intitulé « Introduction à la Psychanalyse » (leçons professées en 1916).
13:16 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : soko, ltc cinéma, ltc kinéma, la tour camoufle, jean dorval poète lorrain, lorraine, metz, centre pompidou-metz, moselle, france, ue, union européenne, europe, latourcamoufle, augustine ou la revanche des hystériques, vincent lindon, augustine, hystérie, stéphanie sokolinski, alice winocour, réalisatrice, le professeur charcot, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, cinéma, hôpital, paris, pitié salpêtrière, charcot, le peintre, andré brouillet, les hystériques de charcot, des êtres humains, comme les autres, images, communication, télévision, tv, sigmund freud, abdellatif kechiche, saartjie baartman, augustine le film, la vénus noire le film, georges cuvier, afrique du sud, neurologie, psychanalyse, psychiatrie | Facebook |
19/11/2012
SHOW LES ZOREILLES AVEC LES "N.O." EN LTC LIVE.
Il paraît que les Français ont le moral au plus bas et un pouvoir d’achat inexistant que la drauche ou la groiche soit au pouvoir... Aussi, faute de tune (ou en attendant d'en avoir plus), il faut savoir (si vous ne le savez pas déjà...) que la Musique peut sauver de tout ce qui rend parfois la Vie morose ! En effet, les ondes musicales les plus diverses (en prescription : matin, midi et soir) donnent une pêche d’enfer, permettent de positiver une Vie pas marrante sur de nombreux points (chômage, pauvreté, solitude, séparation, discrimination, insécurité, harcèlement, maladie, etc.). Ce ne sont, certes, que quelques notes, mais elles constituent un Espoir de taille, un lien avec le Ciel, une révélation de ce qu'il y a de meilleur en l'Etre Humain. Alors, à vos oreilles pour un “boeuf” des New Order ! Debout la France ! Et que cela saute borde... !!!
La Musique est le langage universel de la Passion...
"True Faith" :
L'Amour mis en Musique, tout un Art...
“Round & Round” :
La Musique par son tempo procure LE Bonheur (vrai) !
- “Everything's Gone Green” :
La Musique rend la Vie intemporelle et sereine...
- "Your Silent Face” :
On termine ce "boeuf" par trois morceaux "dans le jus". De vraies pages d'Histoire Musicale...
LA Musique, la seule thérapie 100% BIO...
- “Dreams Never End” :
Séduire une Femme en Musique...
(huuumm, tentaaant !)
- "Temptation" :
Elever son âme grâce à la Musique...
- “Love Vigilantes” :
Remember : la Musique est JOIE !!!
THE END.
"La revedere !"
JD pour LTC LIve.
INFO+ : http://www.neworderonline.com/
21:13 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : solo d'ltc live, le 2songs2 d'ltc live, new order, nightwish, tarja, jean dorval, laibach, laura pausini, pascal obispo, axel red, spandau ballet, depeche mode, le groupe depeche mode, depeche mode en concert sur ltc, jean dorval pour ltc live, tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012, jo de londres, jeux olympiques, de londres, mon légionnaire, montpellier, champion de france, football, metz handball, rpl 89.2, la radio du pays lorrain, radio peltre loisirs, anciennement, programmation | Facebook |
10/11/2012
RéCREATION IN THE DARK AVEC OMD EN LTC LIVE.
Orchestral Manoeuvres In The Dark (du nom d'un titre d'EQUINOXE leur premier groupe), ou OMD pour les fans, est un des groupes de New-Wave qui m’a fait le plus danser dans les soirées des Boîtes de Nuit/Salle de Concerts parisiennes des 80/90's (La Piscine, Les Bains Douches, La Locomotive, Le Palace, etc.). La danse des rockers, le TeddyBoy, avait même été recyclée par les New-Waveurs (dont je faisais partie dans mes vertes années) pour des morceaux comme “Enola Gay”. C'était en 1980 !
En 1981, le très britannique groupe OMD honorait la patronne de la France avec un titre mémorable "Joan of Arc”, sorti à l'occasion du 550ème anniversaire de la mort de la célèbre Sainte (Lorraine). La pochette de l'album représentait même Jeanne au Sacre du Roi Charles VII, un tableau d'Ingres exposé au Louvre-Paris. La pause de l'héroïne sur cette oeuvre devait même influencer durablement les artistes dédiée à la représentation statuaire de La Pucelle. On écoute ce titre d'OMD...
1986 : Le 17ème Hit Single d'OMD, “If You Leave”, caracole à la 4ème place aux USA et à la 8ème place au Canada... Un p'tit morceau pur'Zizik !!!
OMD - FORMED : 1978, Liverpool, England.
Les deux membres fondateurs du groupe sont Andy McCluskey (chant, basse et guitare) et Paul Humphreys (chant et claviers). Ils seront rejoints début 1980 par Malcolm Holmes (batterie) et Martin Cooper (saxophone et claviers). Le groupe signe tout d’abord avec le label Factory Records qui produit aussi Joy Division (puis New Order). Mais, il connaîtra ses plus grands succès avec Virgin Records. En 1979, le titre “Electricity” lançait cette Black Team. Un courant continu qui devait passer avec son public jusqu'à nos jours, et au-delà vers l'infini...
En 1981, Paul Humphreys chante "Souvenir". Une évocation du suicide du chanteur de Joy Division, Ian Curtis. Puis en 1984, OMD aborde une musique plus proche de la variété. Trois morceaux sortent de l’album "Junk Culture" enregistré en Belgique, à Bruxelles, avec quelques cuivres et Steel-drums qui font la nouveauté : "Tesla Girl", "Talking Loud & Clear" et... "Locomotion"... Versions orchestrales magistrales...
En 1985, la Radio parisienne "La Voix Du Lézard" (dont le slogan était "Une longueur d’onde d’avance") - dans ses deux émissions nocturnes spécialisées dans la New-Wave, le Punk, etc. aux noms évocateurs "Les Brumes Ou La Nuit ? Les Brumes !" (un slogan avec une voie très grave tout du long et un morceau de basse très trash au final) et "Paris, Londres, Berlin, New-York" (si je me rappelle bien...) - passait Joy Division, New Order, Heaven 17, Peter Gabriel, Ultravox, The Dance Society, Billy Idol (le rebel yell), etc. Mais aussi OMD. Et pourquoi pas le titre : “So in Love”.
Toujours en 1985, j'étais militaire à Djibouti. J'étais donc au "Secret" (Défense) comme OMD... (c'est très bouge ton petit popotin)
OMD est un des premiers bands à sortir la musique électronique du ghetto de l'expérimentalisation (tel que le faisait Kraftwerk). Il crée une new-wave généreuse, joyeuse et entraînante. Sa percée remonte au début des années 80, en même temps que Soft Cell, Simple Minds, Depeche Mode et Eurythmics. Il est le précurseur de toute une génération de duos synthétiques, tels : Yazoo, Tears For Fears, The Communards, Pet Shop Boys, Modern Talking et Erasure. En 1991, OMD sort : “Call My Name”.
OMD se sépare en 1988, après une tournée de deux ans en Europe, au Japon, en Australie et aux USA, rate son retour en 1996, pour finalement se reformer le 1er janvier 2006. Andy annonce, alors, la reformation d'OMD toujours avec Paul, Malcolm et Martin. Et si on s'écoutait "Vox Humana" ? Un CD Single (VSCDG 1368) de 5:25 issu d'une édition limitée... (j'aaadoooreee!!!!)
Le vendredi 25 mai 2007, OMD a donné un concert à Paris, à l’Olympia. L'essentiel de ses titres a été joué. Et dont... “Telegraph” (1983) :
Et “Then You Turn Away” (1991) :
THE END.
La revedere !
JD pour LTC LIve.
INFO+ : http://fr.wikipedia.org/wiki/Orchestral_Manoeuvres_in_the_Dark
03:54 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : omd, jeanne d'arc, jean dorval, joan of arc, talking heads, laura pausini, level 42, talk talk, ltc live : "la voix du graoully !", duran duran, were are anonymous, visage, ultravox, new order, festival des granges à laimont dans la meuse, le grand retour des christian's sur scène, nightwish, tarja, laibach, pascal obispo, axel red, spandau ballet, depeche mode, le groupe depeche mode, depeche mode en concert sur ltc, jean dorval pour ltc live, tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, joy division, punk, ska, new-wave, pop-rock, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne | Facebook |
08/11/2012
LES « TALKING HEADS » METTENT LE FEU AU PLANCHER DE LA SCENE LTC LIVE !
Faire un petit zoom avant sur le groupe américain Talking Heads, cela me tente terriblement. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Ce groupe pop-rock très déjanté, très libre de style, interprète maintenant ses tubes les plus avant-gardistes et allume le feu sur la Scène LTC LIve... Observez bien comment ils s'éclatent sur Scène ces joyeux drilles musicaux...
- “Burning Down the House”
(là, il faut sauter en l'air comme un kangourou... Huuum les jolies p'tites choristes Blacks...) :
- "Stop Making Sense",
Le film-concert, la Totale des Talking Heads.
(avec toujours les deux jolies p'tites Blacks qui bougent trop bien...) :
- "This Must Be The Place" (huuummm, Ze'tites Blacks)
Ma préférée... :
- “Wild Wild Life” (sous forme d'un clip délirant) :
- “Take Me To The River” (avec une touche de blues, j'adoooreee!!!) :
- “And She Was” (un clip surréaliste) :
- “Road To Nowhere” (avec David Byrne, le chanteur, en solo... snif-snif !) :
- “Psycho Killer” en 1+1,
Qu'est-ce que c'est ? Psycho Killer !
Un autre "Psycho Killer", mais, avec des accents jazz-rock-électro...
- "Once In A Lifetime", aussi en 1+1. Deux versions qui se suivent "très bouge ton popotin et pleines de joie mélodique". A déguster :
"La Revedere !"
JD pour LTC LIve.
18:42 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : talking heads, jean dorval, laura pausini, level 42, talk talk, ltc live : "la voix du graoully !", duran duran, were are anonymous, visage, ultravox, new order, festival des granges à laimont dans la meuse, le grand retour des christian's sur scène, nightwish, tarja, laibach, pascal obispo, axel red, spandau ballet, depeche mode, le groupe depeche mode, depeche mode en concert sur ltc, jean dorval pour ltc live, tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, joy division, punk, ska, new-wave, pop-rock, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012 | Facebook |
LTC LIVE : LE TEMPS D’UN SONGE ROMANTIQUE AVEC LAURA...
"Une goutte d’eau coule sur ton visage
Fugue le long de ton cou
Purifie le temps qui passe
Jusqu’à la naissance de tes seins..."
"MA CHE BELLA !"
Laura Pausini fait partie de ces Artistes complets que l’on aime écouter et réécouter. Personnellement, je la trouve trop craquante en studio comme à la scène. Quelle sensualité, quel regard, et (surtout) quelle Voice ! Rien chez elle ne peut laisser indifférent. Une vraie Muse ! Ce sont certainement mes racines italiennes qui me font apprécier particulièrement ses chansons… Viva Italia !
La dolce vita ? C'est tout simplement un tube romantique de Laura qui vous transporte, vous met en parfaite communion avec Elle. C'est plus simplement... une véritable Déclaration d'Amour à chacune de ses paroles...
Déclaration 1 : « E Ritorno Da Te »
Déclaration 2 : "In Assenza Di Te »
Déclaration 3 : « Incancellabile »
Déclaration 4 : « La Solitudine »
Déclaration 5 : “Tra Te E Il Mare”
Et le bouquet final avec la Déclaration 6 : “Non C'e”
"E 'tutto finito !"
JD pour LTC LIve.
INFO+ :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Laura_Pausini
+ Conseil achat :
l'immortel et excellent "Best-Of" de Laura...
14:53 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : laura pausini, jean dorval, level 42, talk talk, ltc live : "la voix du graoully !", duran duran, were are anonymous, visage, ultravox, new order, festival des granges à laimont dans la meuse, le grand retour des christian's sur scène, nightwish, tarja, laibach, pascal obispo, axel red, spandau ballet, depeche mode, le groupe depeche mode, depeche mode en concert sur ltc, jean dorval pour ltc live, tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, joy division, punk, ska, new-wave, pop-rock, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012 | Facebook |
07/11/2012
LTC LIVE EST EN FIRST CLASH !
Deuxième étape : nous avons perdu une aile !
(blague du Commandant de Bord ! Incorrigible !)
"One More Time" (?) (uno mas ?) :
3ème étape de notre vol sans retour : s'envoyer en l'air. (humour bien sûr !)
"The Magnificent Seven" (pas d'images, mais quel putai... de mur du son !!!) :
Quatrième étape : On va s'écraser, heeuu... s'éclater les tympans à coup de basses...
Heeuu... “Should I stay or should I go (?, ndlr)” (classiquement et destroyement vôtre !) :
Quelle consommation pour un si petit avion !
Vu le prix du pétrole,
il faut donc... "Rock The Casbah" :
Panne sèche !
Moteur droit en feu !
Vision floue...
Atterrissage forcé ! On tombe en mer...
Adieu !
Et là, c'est pas une blague.
"Plus près de Toi Seigneur..."
Pas "à la revoyure !"
Pas "Salut les P'tits Loups et les P'tites Loupes !"
(et na !)
JD pour LTC LIve.
23:50 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : the clash, jean dorval, level 42, talk talk, ltc live : "la voix du graoully !", duran duran, were are anonymous, visage, ultravox, new order, festival des granges à laimont dans la meuse, le grand retour des christian's sur scène, nightwish, tarja, laibach, laura pausini, pascal obispo, axel red, spandau ballet, depeche mode, le groupe depeche mode, depeche mode en concert sur ltc, jean dorval pour ltc live, tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, joy division, punk, ska, new-wave, pop-rock, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012 | Facebook |
LA COMMUNAUTE LTC LIVE/LA COMMUNAUTE LTC LIVE/LA COMMUNAUTE LTC LIVE...
03:14 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : level 42, talk talk, jean dorval, ltc live : "la voix du graoully !", duran duran, were are anonymous, visage, ultravox, new order, festival des granges à laimont dans la meuse, le grand retour des christian's sur scène, nightwish, tarja, laibach, laura pausini, pascal obispo, axel red, spandau ballet, depeche mode, le groupe depeche mode, depeche mode en concert sur ltc, jean dorval pour ltc live, tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, joy division, punk, ska, new-wave, pop-rock, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012 | Facebook |
"LTC LIVE ET LES 7 NIVEAUX LEVEL 42."
Niveau I - "Children Say” :
Niveaux II & III,
“Running In The Family” & “Lessons In Love” :
Niveau IV - “Leaving Me Now" :
Niveau V - “Something About You » :
Niveau VI - “Forever Now” :
Niveau 7 - "It’s Over” :
Niveau FIN.
Au revoir.
JD pour LTC LIve.
INFO+ :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Level_42
01:26 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : level 42, talk talk, jean dorval, ltc live : "la voix du graoully !", duran duran, were are anonymous, visage, ultravox, new order, festival des granges à laimont dans la meuse, le grand retour des christian's sur scène, nightwish, tarja, laibach, laura pausini, pascal obispo, axel red, spandau ballet, depeche mode, le groupe depeche mode, depeche mode en concert sur ltc, jean dorval pour ltc live, tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, joy division, punk, ska, new-wave, pop-rock, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012 | Facebook |
LE "2SONGS2" D'LTC LIVE reçoit "TALK TALK".
00:20 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : talk talk, jean dorval, ltc live : "la voix du graoully !", duran duran, were are anonymous, visage, ultravox, new order, festival des granges à laimont dans la meuse, le grand retour des christian's sur scène, nightwish, tarja, laibach, laura pausini, pascal obispo, axel red, spandau ballet, depeche mode, le groupe depeche mode, depeche mode en concert sur ltc, jean dorval pour ltc live, tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, joy division, punk, ska, new-wave, pop-rock, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012 | Facebook |