30/05/2012
« J’APPELLE TON NOM. »
© Photo ci-dessus (Munch : "Cri Silencieux") :
http://media.paperblog.fr/i/100/1003971/cri-silencieux-dedvard-munch-L-1.jpeg
Mes plus jolis mots d’Amour sont pour toi…
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
Chère âme, le chagrin qui me pèse me fait perdre la tête
Je suis le poète exilé, sans Muse, je n’existe plus
On raille ma peine, le manque d’Amour fait souffrir
Parfois même, je disparais de la surface de la Terre
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
Ces mots sont pour toi
Ils représentent tout ce que je ressens
Et que je ne peux t’exprimer
Car je ne te trouve pas…
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
© Photo ci-dessus : auteur inconnu (en attente d'informations)
Je suis donc si maladroit,
Que je ne sais plus pétrir que des maux ?
Seul à la tombée de la nuit comme désespéré, impatient,
Je ne trouve pas les bons mots, la bonne langue
Pourtant tu es si familière, parfois si proche…
Cependant, toujours tu m’échappes !
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
J’imagine que tu es le vase du moissonneur
La terre féconde et ronde, le petit ventre que j’inonde
Je t’apporte la source de la tendresse au creux des reins
Il m’appartient seul de te faire sourire d’émotions
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
© Photo ci-dessus : auteur inconnu (en attente d'informations)
Tu es celle que j’espère
Il n’est pas un jour où je ne pense à Toi
Es-tu aussi seule dans la foule ?
J’attends que le rêve impossible se réalise
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
Serais-tu mon transport au long cours,
De longue date réservé, sans que je le sache ?
Tu es Femme des pieds à la pointe des cheveux
Je ne pense qu’à toi, tu m’obsèdes
Pourquoi c’est si dur de te trouver ?
J’appelle ton nom dans la nuit, jour après jour
Rien n’est plus beau que ce cri silencieux au clair de lune
Dédié à toi seule
© Jean Dorval pour LTC Poésie, le 23 mai 2011.
16:09 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, j'appelle ton nom, mes plus jolis mots d'amour, amour, romantisme, le grand amour, poésie, péosie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, europe | Facebook |
"CUPIDON ME SERT UN THE."
© Photo ci-dessus : http://www.comlive.net/-Hotel-Caravanserail-Bienvenue,204126,20.htm
"Dans le soleil qui perce en ce matin d’hiver, je te vois.
Dans le froid qui pousse à vouloir se réchauffer, je te vois.
Confondue dans les vapeurs d’un thé vert oriental,
Je capte ton étincelle, belle Passante anonyme que j’imagine libre de tout engagement.
Animée entre respiration et mouvement,
Au pied d’une théière fumante, je puise ton élan.
Voyageur sans horaires, figé hors du temps, je t’invite du regard à partager l’Instant.
Dans la houle du marché en ce samedi béni, tu es à contre flot.
Dans la foule marchande, tu es à flot recto-verso,
En partance vers mon rêve parfumé de menthe poivrée…"
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 13 février 2012, pour LTC Poésie (extrait du "Carnet de Voyage Marocain.").
13:33 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : thé vert, menthe poivrée, jean dorval, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, 2012 | Facebook |
29/05/2012
LE PETIT DUO ZIZIKAL BY JD.
LE BONUS "EXTRA" D'LTC LIVE (plus d'une heure de Petit Philou...) :
21:35 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012, jo de londres, jeux olympiques, de londres, mon légionnaire, montpellier, champion de france, football, metz handball, rpl 89.2, la raidio du pays lorrain, radio peltre loisirs, anciennement, une programmation originale, théâtre tangente varder, à la grange théâtre, théâtre, lachaussée, meuse, simon brouard, peter gabriel, reggae, spécial reggae, dub inc, bob marley, alborosie, groundation, danakil | Facebook |
LE P'TIT DUO MUSICAL BY JD.
LE BONUS LTC LIVE :
20:13 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : tiken jah fakoly, gainsbourg, peltre, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, hommage à gainsbarre, gainsbarre, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012, jo de londres, jeux olympiques, de londres, mon légionnaire, montpellier, champion de france, football, metz handball, rpl 89.2, la raidio du pays lorrain, radio peltre loisirs, anciennement, une programmation originale, théâtre tangente varder, à la grange théâtre, théâtre, lachaussée, meuse, simon brouard, peter gabriel, reggae, spécial reggae, dub inc, bob marley, alborosie, groundation, danakil | Facebook |
« LES ENFANTS DU MONDE NOUVEAU. »
D’après « Le Faune de Marbre » de William Faulkner.
Les peupliers sauvages se balancent comme les corps de jeunes vierges élancés
En rangs désordonnés ces belles danseuses, souples et ivres à la fois, hissent leurs cimes lumineuses, leurs poitrines vert-argent, offertes à la voûte stellaire bleutée
Le souffle des premiers vents frais du Printemps déchaine leur élan de Liberté
Bouleversant ciel et terre, comme tombés d’un azur sans rivages, les oiseaux impatients s’agitent en quête de l’âme sœur, annonçant le Renouveau de la Vie Eternelle
Les premières violettes percent timidement le drapé émeraude recouvrant le corps d’une Terre prête à être fécondée de toutes parts
L’herbe épaisse, encore émue d’humidité, ressemble à une chevelure désordonnée bordant des chemins menant nulle part
Le soleil fait resplendir la charge cristalline d’un ruisseau qui se brise en de multiples fragments de glace en contrebas
Cette explosion d’assauts guerriers, confondue en blanche écume, en véritable frisson incontrôlable continu d’eaux folles, s’échoue de tout son long en une veine nourricière irriguant la vallée toute proche où paissent les troupeaux sages et gras
Les champs de blés de leurs solennels sillons s’abreuvent au passage pour mieux renforcer la fougue de leurs jeunes pousses qui tendent les mains vers le Très-Haut
De chaque côté, des hêtres bavards se frottent à des lilas indisciplinés
Les bouleaux entourent, en formation serrée, une clairière récente
De fourré en fourré, d’arbre en arbre, telles des sentinelles bruyantes, les pioupious diamantins des jeunes recrues résonnent en échos épars
Les vergers à fruits d’or naissants, presque parés de tous leurs atours multicolores, entrecoupés de bourgeons arrogants, accueillent des passagers clandestins trônant parmi de futures poires, pommes ou cerises tentatrices
Les haies d’épines protègent des baies en gestation qui seront au final dérobées
Les loopings des hirondelles sont autant de guirlandes vaporeuses clairsemées par hasard au gré du temps
Sans bruit, l’araignée tisse une étoile lumineuse sur la bruyère des sous-bois
La face pure du jour, ensoleillée, encore trempée des flagrances de la Terre, réchauffe les grands espaces sortis récemment de la longue nuit de l’Hiver
Des myriades d’abeilles conjuguent, déjà, les notes parfumées, découvertes sur la Palette du Divin Jardin, recréée sur mesure au rythme des saisons, et sur laquelle le Monde rêve éveillé
La Vie, sanctuaire scellé d’une Alliance suprême avec le Créateur - l’évaporation de la rosée matinale achevée - attend la pluie comme on attend l’Amour, un rameau vert à la bouche, tendu en offrande, par avance, à l’Eté prometteur à venir…
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 14 avril 2012.
13:58 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, jean dorval poète, poète, poésie, poésie lorraine, haendel, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, romantique, fleur bleue, amour, l'amour, saint-valentin, tiliwa d'abondance, d’après les, « chants berbères de kabylie », de jean amrouche, kabylie, william faulkner, le faune de marbre, un rameau vert, gallimard, nrf, les enfants du monde nouveau | Facebook |
« TILIWA (1) D’ABONDANCE. »
D’après les « Chants Berbères de Kabylie » de Jean Amrouche…
Sur le versant sud de la verdoyante Vallée de la Soummam
Où se fondent les paysages émouvants de Kabylie
Je retrouve en ton sein ma Doulce l’empreinte primordiale
Là, où tes eaux s’étirent, j’épanche ma soif
Mélodie surgie des entrailles profondes de l’Algérie
Chant rythmé à l’Espagnol, Mandole kabyle
Communion de destins, gloire secrète de tous mes espoirs
Je suis de ton Peuple, comme ton Peuple est de moi
Voici les vers, voici les musiques,
Voici les chants de mon Cœur,
Ceux qui résonnent en toi
Accords accordés, tensions dénouées
Chemins de pins sauvages
Ô combien de vers inspirés, sucés aux lèvres de mon Amante adorée,
Parfums de miel et de lait mélangés,
Et d’où point la source apaisante nourrissant le puits d’un village d’antan
Je sais pleurer que pour rafraîchir mon Aimée
Partagé entre Amour et Eternité,
Je choisis l’Amour Eternel
Ta voix chantante a sur moi un pouvoir d’ébranlement unique,
Aux vertus incantatoires
© Photo ci-dessus : http://tottilami.centerblog.net/14-la-femme-berbere
Tes atours rituels sur le métier à tisser mon âme chaque jour m’inclinent un peu plus au partage solidaire
Je rends public notre Amour
Tu élèves ma plume à sa plus haute perfection
Je me retrouve sur tes routes sans déroute
En ta présence, le soleil pleut et les nuages irradient
Entre blanche toile et cretonnes fleuries, je respire ta féminité berbère préservée
L’ocre et le safran subliment ton visage
Mon esprit grâce à toi n’est plus tordu comme un sarment
Et je m’élève comme un palmier dans le désert
Derrière les montagnes l’Astre véritable est tombé
Et je m’allonge contre toi pour te réchauffer
Tes oiseaux visitent mon esprit de jour comme de nuit
Tu ouvres alors une fenêtre sur ton oued chargé d’émotions
Tu ouvres alors une fenêtre sur ton oued polisson
Tes larmes de joie intensifient mon outre d’abondance
Peut être l'une des plus anciennes photos représentant une jeune beauté kabyle...
© Photo ci-dessus : http://kabylie-davant.skyrock.com/2403869243-Une-belle-jeune-femme-Kabyle.html
Paix et salut au sommet de chacune de tes collines câlines
Ô ma Patrie terrestre charnelle !
Tu entretiens ma soif pour mieux me satisfaire
Pour toi, j’ai retrouvé l’immortelle raison
Détaché de tout, j’honore ta beauté d’un tribut militant
Je suis le Génie des Montagnes qui n’exhausse que toi
Devant toi mon Cœur est pur, et je suis tel un jeune faucon
Notre couche s’anime dès que je te touche
Je t’honore du Levant au Couchant, et du Couchant au Levant !
Le temps s’est arrêté !
L’ambre d’une lampe emplit de son odeur notre chambre
Ce lit que tes mains disposent m’invite en ton antre
Dans tes draps, en Homme de Foi, je glisse !
Ton visage est le seul remède contre la sécheresse
Je cueille pour toi un plein panier de figues de Barbarie
Tes éclats de rire me ravivent
Ta bouche délivre ma vaillance
Tes yeux brillants comme le jais m’hypnotisent
Je suis ivre de Liberté
Je plane sur tes courants d’air
Tel un ouragan, tu m’emportes
Je marche pieds nus sur l’azur
Tu es ma racine
Tes belles manières mes amarres
En ta présence, je ne sens plus la pluie battante,
Ni même la morsure du soleil !
Ô fenêtre sur ta mer intérieure
En ta compagnie, je connais les jours les plus heureux
En moi coule un sang généreux
Ta fontaine me ressuscite
Vol puissant emporté par un vent de récolte
Au son des youyous, je me pose sur ton épaule
Je suis le nouvel arrivé renouvelé,
Celui qui te couvre de roses des sables
Nos jours sont sacrés, Ô ma Chérie !
Va doucement, tout doucement,
Laisse monter en chacun de nous une vague irrésolue
Parmi les grands voiliers du désert,
Je t’ai choisie aigle femelle
Très belle Femme kabyle en tenue traditionnelle.
© Photo ci-dessus : http://algeriasong.over-blog.com/photo-1726216-Belle-Femme-kabyle-tenue-traditionnelle_jpg.html
Le berceau de tes bras m’enveloppe
Tu es la fille aux pieds jaunes
L’ouvrage entre nous n’est jamais terminé
Une amulette d’argent se balance entre tes seins
Des anneaux tintent à tes chevilles
Des bracelets scintillants épousent tes bras
Ta chevelure s’échappe dans cette danse,
Ta chevelure t’échappe dans cette transe
La fleur d’oranger te parfume, t’habille
Le henné noir fait écho à tes yeux
J’ôte ta ceinture
Tous nos désirs sont comblés,
Nos greniers toujours remplis
A la saison des blés mûrs
Tu inondes les étoiles de fils dorés
Que la Terre de tes Ancêtres te garde, te soit propice,
Car tu es ma Seule Complice
Du Crépuscule des Cieux,
Ô mon Cœur, chaque jour, je t’explore
Je marche parmi tes sables émouvants
J’entre dans ton fleuve de feu
Ô Source, donne-moi de l’eau,
Et aux lendemains de l’Amour
Rappelle-nous toujours de vivre pour seulement nous aimer
Que ce soit notre unique prière au plus divin de notre Humanité
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 12 avril 2012.
Notes : (1) Traduction : "les fontaines, les sources" en Kabyle.
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"FANNY."
A l’heure des violons et des corps de chasse,
Sur une pièce d’eau d’Haendel,
Dévoré je suis,
Entre pommiers en fleurs et champs de magnifiques violettes,
Par l’émoi que me cause ta silhouette
Je suis ton dévoué serviteur
Ô voie sacrée !
Survolant ton front avec la légèreté d’un nuage
Je ceins ton cœur du bout des lèvres
Je suis, nous sommes, égaré(s) dans un tourbillon d’émotions
Bright Star : Trailer / Bande-Annonce (VOSTFR/HD) par LeBlogDuCinema
Je chéris ton honneur comme on entretient un feu de camp
De nuit, comme de jour, sans détour, je me dévoue à l’aveu
Mon Amour pour toi oscille entre tes fragrances printanières
Et le petit bouquet de marguerites que je t’ai offert
Aucun prénom n’est plus doux que le tien
Du bout des cils, je recueille ton innocence
Mes doigts invitent tes mains au séjour
Je t’entoure de promesse et d’allégresse
J’écoute ton cœur tel un horloger
Jamais, je n’aurais pu imaginer pareille lecture
Ma Bien-aimée,
Une lettre de toi, un mot de toi
Une lettre pour toi, des mots pour toi
Je chavire et je vire
En avant toute jusqu’à l’Astre Divin !
Je me consume…
Je suis sans le sou, tu es mon unique trésor
Pour toi, seule, je compose cette poésie
En Musicien des Mots qui ne connaît pas la crise
Je m’installe à tes côtés afin de ne plus m’égarer
Je retourne en pèlerinage à ton cou
Telle une dédicace
Je t’aime à la lumière d’une bougie
Pour peu que la flamme en soit éternelle
Je suis ébloui,
Rien depuis la Création n’est plus éclatant et délicat que toi
Je marie nos mains un instant sans fin
Je grave nos égards dans mon Art
Une telle proximité ne peut que luire
Je suis en toi, tu es en moi
Je croise mes doigts avec les tiens
Je t’invoque Etoile brillante immuable
Même les vents contraires me ramènent à toi
Je tombe empli de fièvre à tes pieds
Respirant à la naissance de notre Monde
D’un geste auguste, tu calmes ma sentence
Tu m’enivres mieux que l’absinthe
Auprès de toi, mes jours ne sont plus comptés
Je refuse de manger pour mieux me rassasier de ta beauté
Même le chant des oiseaux rappelle notre détour
Mon cœur ne fait plus que battre, je revis au quart de tour !
Je goûte au trouble à grandes lampés
Je savoure tes courants alternatifs
Nous dansons une valse infinie sous les arbres fleuris
Et un, deux, trois baisers !
J’ai payé cette traversée au prix de mon existence
Et je ne regrette rien
Je suis prêt à tout, ici-bas,
Pour te tenir enlacée contre moi
J’embrasse ta poitrine
La peau a une mémoire que nous ne saurons déjouer
J’embarque à nouveau sur ton navire d’instantes délectations
Tu es un cygne glissant sur les fleurs champêtres
Je fais le vœu d’être dans ton sillage
Grâce au Ciel, l’heure est venue de réchauffer l’horizon
Sublime rituel, afin de finir en parfaite oraison
© Jean DORVAL, pour LTC Poésie, le 26 mars 2012.
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« EL ULTIMO TANGO 1850-1900. »
Pour lire le poème ci-dessous dans son jus, il convient d'écouter en même temps le délicieux morceau d'Astor Piazzolla : "Caliente"...
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Ce soir au salon argentin
Ô volupté complice
Sur un air d’Astor Piazzolla
J’ai envie que tu t’abandonnes dans mes bras
J’ai envie de vaincre ta fougue jusqu’au dernier Tango
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Déclinaisons symbiotiques
Impros symétriques douces et accélérées
Dérive à l’unisson sur talons aiguilles
De têtes hautes en pas chassés
Parfums et peaux emmêlés !
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Expressions libres en bas réglisses
Sexteto tipico emballé d’un autre temps
Contrebasse et piano, notes mélancoliques
Violons et bandonéon doublés du rouge de tes lèvres
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Petite mort partagée sur la piste de danse
Corps à corps endiablé
Partenariat toujours renouvelé
Allégeance à la cambrure de tes reins, de tes pieds
© Photo ci-dessus : http://blog.terremaroc.com/
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
Matador-Paon instrumentalise sa Suivante à sa guise
Pour finalement la lâcher sans surprise
Puis par son entremise semble épuiser la belle éprise
Finalement en contretemps ce possessif duo s’électrise
Pour achever son tempo lent 2/4 et 4/8 en état second, mouillez chemises !
El ultimo Tango sans méprise !
Chemins et yeux entrecroisés
Cœurs et jambes croisés
Tangos, Milongas, Valses
Casa Rosada Buenos Aires !
© Jean Dorval pour LTC Poésie, le 25 décembre 2011.
INFO PLUS SUR LE TANGO :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tango_%28danse%29
http://www.youtube.com/watch?v=5p6GiX84-_s&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=kCrQLBKXwOI&feature=fvsr
http://www.youtube.com/watch?v=n1xU-VF2oJM&feature=relmfu
http://www.youtube.com/watch?v=0Vnkju1bK7Q
Une idée de CD, pour ceux qui veulent approfondir leurs connaissances sur le Tango, parution en 2004 chez "El mejor de la CASA DEL TANGO" : "El Ultimo Tango De Buenos Aires" (Roberto Goyeneche, Astor Piazzolla, Nestor Marconi, Quinteto Ventarron, Amelita Baltar, etc.).
13:50 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : caliente, bas réglisses, bas résilles, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, tango, tango argentin, astor piazzolla, buenos aires, el ultimo tango, de buenos aires, argentina, viva argentina, el mejor de la, casa del tanguo, 1850, 1900, metz, moselle, lorraine, centre pompidou-metz, france, amérique du sud, hispano-américain, amour, romantisme, romantisme argentin, bandonéon, violons, contrebasse, piano, sexteto tipico | Facebook |
« BEFORE SUNRISE. »
© http://membres.multimania.fr/undergronde/jazz/milesdavis.html (Miles Davis à la trompette…)
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
Comme jailli d’un bac à musique
Music oh ma music !
J’ai CD à ta tentation
Plein de bonnes intentions
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
Rêve Party, Trompette-bohème
Tout simplement, je t’aime
Progressif-crooner caressant l’aveu !
Parcours intensif dans tes cheveux
© http://accessoirespourinstrumentavent.blogspot.com/2010/12/sourdine-pour-trompette.html
(trompette et sourdine wah-wah…
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
Blue moon underground-celebration
Pavillon rouge insolent sur le départ
Sonnent les cuivres de toutes parts
Peel Sessions initiation !
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
Sur tes hanches, j’égrène mon tempo-low
De rondes muscatées en Jazz charnu, je me la joue pas en solo…
Viens faire un tour de chant avec moi sans faire fi
Autour de minuit, en Jam Session ma HI-FI
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
J'ai déposé à tes pieds toutes mes oblations,
Toutes mes impossibles passions
Out of control tremblements, magnitude 9
Sous tes latitudes, enfin, je tombe mes habits neufs
© http://cliketclak.skynetblogs.be/archive/2010/11/03/indiscretion.html (féminité musicale !)
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
Partition dédiée que j’électrise
Dieu sait que j’ai le Jazz dans les tripes
Pourvoyeuse de good trip
Tendre débordement que moi seul maîtrise !
Comme la trompette en sourdine wah-wah
Tu me fais un certain effet acoustique
Ma vocalisation du son, j’enlace tes notes
Before sunrise « I've got you under my skin ! »
© Jean Dorval pour LTC Poésie, le 19 janvier 2012.
13:48 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : jean dorval pour ltc poésie, allegro jazz, la radio d'ltc live, jazz, before sunrise, sourdine wah-wah, trompette, franck sinatra, i've got you under my skin, poésie lorraine, poésie locale, jean dorval poète lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenn, europe, luxembourg, coeur d'europe, la lorraine au coeur de, l'europe, péosie mosellane | Facebook |
28/05/2012
LES BEST OF JD : "VISITE A FONTENOY-LA-JOUTE, LE VILLAGE DU LIVRE."
Aux pieds des Vosges, en pleine campagne meurthe-et-mosellane, à deux pas des « Sources d’Hercule » de Deneuvre et de la Cristallerie de Baccarat, se trouve un village original, de 280 habitants, entièrement consacré au Livre. Son nom ? Fontenoy-la-Joûte ! « Ce projet de Village a été sagement mûri par 3 hommes : le Père Serge Bonnet, nancéien, directeur de recherche au C.N.R.S., le fondateur, François Guillaume, député de la circonscription, et Daniel Mengotti, professeur, ami des deux autres protagonistes et animateur du village jusqu'à son décès en septembre 1999. Des foires aux livres furent lancées en 1994 puis le Village du Livre fut inauguré le 28 avril 1996. Depuis, ce sont plus de 60 000 visiteurs qui viennent chaque année découvrir le plaisir de chercher un livre, trouver un livre par hasard ou après de nombreuses recherches ou tout simplement la convivialité d'un village qui a une âme. Plusieurs emplois ont été créés; de nombreuses fermes ont été vendues, aménagées en boutiques de livres avec un respect de l'architecture originale ; un restaurant accueillant et convivial s'est installé. »(2)
Ce bourg typiquement lorrain, comptant 20 bouquineries et 800 000 livres anciens ou d’occasion, s’anime régulièrement d’expositions ou de conférences à thème sur la bande dessinée, la calligraphie (par exemple : « les menus au travers des âges »), la religion et les livres rares, le salon de l’auto-édition où chacun peut présenter son oeuvre… Avis donc à toutes les âmes en quête de reconnaissance !
Le bouquiniste F. Fouminet, qui tient « Le chat botté », se distingue par son originalité, avec un large choix sur la guerre de 1870, la Grande guerre, le scoutisme, la Lorraine, etc. Même les amateurs de BD y trouveront leur bonheur ! Alors amis chineurs à vos marques ! Il n’y en aura pas pour tout le monde !
© Photo ci-dessus : http://lireetrelire.unblog.fr/
LA VISITE S’ENRICHIT DE LA PRESENCE D’UN ARTISAN PAPETIER
« La Maison de l'Imprimerie et du Papier a été inaugurée le 26 avril 1998 par Monsieur Joseph Losfeld, recteur de l'Académie de Nancy-Metz. (…) Vaste ferme lorraine superbement restaurée (…). Venu de Charente, Jean-Pierre Gouy, fabricant de papier à la main depuis 20 ans s'y est installé en 1998 (…) Profitez-en, ils sont encore (…) une douzaine en Europe à fabriquer ainsi des papiers que l'industrie ne peut (ou ne veut plus, ndlr) fabriquer… »(2)
« La découverte du papier par les Chinois semble remonter à l'an 105 après J.C., sous le règne de l'Empereur Hoti, et est généralement attribuée au Ministre de l'Agriculture Tsaï-Lun. Il réussit, à l'aide de vieux chiffons et d'écorces réduits en bouillies, à fabriquer une pâte qui, passée dans un tamis et séchée, donnait une feuille d'une éclatante blancheur. Longtemps, la fabrication du papier resta secrète en Chine. Ce n'est qu'au VIIème siècle qu'elle parvint chez les Japonais, qui l'utilisèrent rapidement comme support de l'écriture. L'événement décisif fut la bataille de Samarcande en 751, qui se traduisit par la défaite des Chinois. Les Arabes firent de nombreux prisonniers, parmi lesquels certains prétendirent être "papetiers". Les vainqueurs comprirent très vite l'importance de cette géniale invention, qui se répandit dans tout leur empire, jusqu'en Andalousie. On trouve des moulins à papier à Cordoue et Séville à la fin du 11ème siècle, puis à Tolède et en Catalogne au début du siècle suivant… » (3)
« ...Après les Espagnols, se sont les Italiens qui installèrent les premières fabriques de papier vers 1250, notamment à Fabriano et près de Gènes. En France, le premier moulin connu fut installé près de Troyes en 1348. On trouve d'autres moulins à Essonnes (1354) et Saint Cloud (1376). Peu à peu, cette nouvelle industrie se développe partout en Europe et l'invention de l'imprimerie par Gutenberg, en 1445, lui donna un essor de plus en plus grand. »(3) Jean-pierre Gouy fabrique des papiers à l'ancienne, à la bière, de rhubarbe, pour reliure, chiffon… avec lesquels, il confectionne autant de faire-part (à fermer au cachet de cire), menus, cartes, cadeaux, ou feuilles pour aquarelles. En artiste confirmé, il œuvre en public procédant à de savantes démonstrations de composition et d’impression typographique. « Si vous lui demandez, il vous racontera l'histoire du papier, les anecdotes et même un peu de l'histoire de l'imprimerie depuis Gutenberg. »(2) « Imprimer c’est reproduire par pression ; quand on utilise un tampon, on fait de l’imprimerie. »(1) Aussi, il faut absolument voir sa collection de machines anciennes d'imprimerie, sauvées de la casse par les « Amis du Livre » et des imprimeurs lorrains. Son atelier lieu d’expositions ouvert à d'autres artistes, accueille des groupes de visiteurs et des scolaires, auxquels il prodigue ses activités pédagogiques. Les enfants, notamment, fabriquent du papier à base de bois et d’eau mélangés, qu’ils compressent dans un tamis spécifique comprenant des feutres. La dernière manœuvre étant le séchage de la future feuille.
A LA SAINT-JEAN-PORTE-LATINE, ON FETE LES IMPRIMEURS…
« Le 6 mai 95 à Rome, saint Jean l’Evangéliste fut martyrisé devant la Porte Latine (celle qui mène au Latium) et plongé dans une chaudière d’huile bouillante qui se changea, raconte l’exégète, « en un bain rafraîchissant dont il sortit fort et plus vigoureux ». Jean fut alors exilé dans l’île de Pathmos. L’huile étant l’ingrédient de base de l’encre d’imprimerie, les imprimeurs adoptèrent Saint-Jean-Porte-Latine comme vocable de leur confrérie en 1572, sous Charles IX. Déjà, en 1401, Charles VI avait répondu favorablement à une supplique des artisans de cette corporation en les autorisant à se placer sous le patronage de ce saint, en faisant de la saint Jean une fête du Livre. En juin 1467, Louis XI autorisa les libraires à faire partie de cette confrérie. En 1488, Charles VIII y fit admettre les imprimeurs. La première impression connue de Gutenberg (dont le prénom était Hans signifiant Jean), avant l’utilisation des caractères mobiles, est l’Evangile de saint Jean en 1446-1447. » (1)
QUAND MAITRE CALLIGRAPHE SORT SA PLUME
« Au début de l’expression écrite, on utilise des dessins qu’on appelle aujourd’hui des idéogrammes quand ils expriment une idée et des pictogrammes quand ils représentent une chose ou un être. (…) Puis apparaissent les alphabets… »(2) Bruno Klotz calligraphe émérite initie les scolaires à son art, par un petit exposé historique adapté. L'enfant découvre ainsi l’écriture à la plume métallique à partir des lettres de son prénom, d’un style d’écriture proposé, comme l’onciale, le gothique, le bâtarde... L'élève tout fier repart avec sa propre calligraphie ! Ces ateliers découverte peuvent être conjoints à ceux de la Maison de l'Imprimerie et du Papier. De même, il propose aussi des stages d'initiation pour adulte ou enfant, et crée, sur commande spéciale, de magnifiques marque-places pour mariages, dîners, réceptions ; menus, cartes de vœux, manuscrits à encadrer, diplômes, annonces de spectacles, poésie, et art postal. Il tient à disposition des amateurs tous les types d’écritures, anciennes et modernes ; ainsi que des enluminures.
© Photo ci-dessus : http://www3.ac-nancy-metz.fr/
DES OUTRAGES DU TEMPS
Roland Vanderheyden, quant à lui, s’adonne, sans modération, à la reliure et à la dorure d'art, à la restauration de reliures anciennes et propose aussi des stages. Les enfants peuvent pratiquer sa noble matière en reliant un petit feuillet(1) cousu main (traitant de manière ludique de l’évolution de l’écriture, des moyens de transmission durable d’une information, des différents signes pour écrire (avec un très bel extrait de « l’Encyclopédie Diderot et D’Alembert » de 1751), de l’origine de la fabrication du papier et de l’imprimerie (avec des représentations du « Bois Protat », la plus ancienne image imprimée connue en France, datée de 1370 ; et de la célèbre presse de Gutenberg, remontant à 1453, qui utilisait des caractères mobiles pour imprimer sur parchemin une Bible à 42 lignes par page), de la reliure (métier qui remonte à 1000 ans avant JC - à l’époque, les égyptiens reliaient bout à bout leurs papyrus avec du parchemin, en rouleau. Au 3ème siècle après JC, on commence à superposer les feuilles, les coudre et ajouter une reliure : le codex est né !).
A une époque où les masses populaires s’abreuvent en continu de culture presse-bouton et bon marché auprès des masses médias, et où la mémoire humaine est principalement audio-visuelle, voire numérique ; voilà qu’un petit village « rebelle » s’est investi d’une mission de préservation de notre plus longue mémoire, la mémoire écrite ! Cette richesse donnant l’intelligence, non artificielle et non élitiste, qui nécessite un effort naturel de réflexion à l’échelle humaine ; pour en règle générale, un faible investissement (sauf à être collectionneur de raretés… ), tend inexorablement à disparaître dans un monde de facilités et d’auto-satisfaction. Pourtant, elle a forgé les grands esprits de l’Humanité, tout comme l’intelligence de nos pères ! Cette expérience, loin du musée vivant figé uniquement vers le passé, permet la communication de la somme des savoirs, de génération en génération. N’avons-nous jamais rêvé en feuilletant les pages d’un vieil ouvrage ? Sa couverture, sa reliure, sa couleur, sa matière, ses illustrations, son odeur… Celui qui dit le contraire serait à même de chercher la définition du mot « menteur » dans les pages d’un dictionnaire ! Mais là encore, cela veut dire qu’il faut avoir envie d’ouvrir un livre…
© Jean Dorval, le 08/04/05, pour LTC Grands Reportages.
Informations complémentaires :
Syndicat d’Initiative
39 rue Leclerc
54122 Fontenoy-la-Joûte
Tél./fax. : 03.83.71.53.25
http://www.fontenoy-la-joute.com/
ou : www.ac-nancy-metz.fr/fontenoy/#
Sources documentaires :
(1) 2004 - ® Les Papiers du Moulin – © Maison de l’Imprimerie et du Papier
(2) selon <levillagedulivre.free.fr>
(3) « Histoire du papier » d’après <home.page.ch/pub/reliurebcapt@vtx.ch/papier.htm>
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DECLARATION OU VŒU DU ROI LOUIS XIII, PLAÇANT LA FRANCE SOUS LA PROTECTION DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE AU TITRE DE SON ASSOMPTION.
Simon Vouet : Louis XIII (1601-1643)
© Photo ci-dessus : http://www.repro-tableaux.com/a/simon-vouet/louis-xiii-1601-43-2.html
10 février 1638
Louis,
par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre. A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Salut. Dieu qui élève les Rois au Trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les Princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial, et de notre personne, et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté que d'accidents qui nous pouvaient perdre. Lorsque nous sommes entrés au gouvernement de cette Couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité ; mais cette Main divine soutînt avec tant de force la Justice de notre cause, que l'on vît en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins.
En divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du Diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre Couronne, que préjudiciables au repos de notre Maison, il lui a plu d'en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil ; et a permis que nous ayons relevé ses saints Autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques. Si nous avons entrepris la protection de nos Alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés.
Si les plus grandes forces des Ennemis de cette Couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend.
Tant de grâces si évidentes font que, pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix qui nous viendra sans doute de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur, pour en faire sentir les fruits aux Peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de Sa Majesté divine, que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée Croix, où nous révérons l'accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, - nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu'à nous, et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu'à lui. En la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre Personne, notre Etat, notre Couronne et tous nos Sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession, et de toute la Cour céleste par son autorité et exemple ; nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la Pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de la porter les rendront hosties agréables. Et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ses bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.
A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre Royaume, Nous lui consacrons particulièrement notre personne, nôtre Etat, notre Couronne, et nos Sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une si sainte conduite, et défendre avec tant de soin ce Royaume contre l'effort de tous ses ennemis, que soit qu'il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix, que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à de telles gloires.
Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour un monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, - nous ferons construire de nouveau le grand autel de l'Eglise Cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge, qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix; nous serons représenté aux pieds, et du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre Couronne et notre Sceptre.
Nous admonestons le Sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la grande Messe qui se dira en son Eglise Cathédrale, et qu'après les Vêpres dudit jour, il soit fait une Procession en ladite Eglise, à laquelle assisteront toutes les Compagnies Souveraines, et le Corps de Ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux Processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les Eglises, tant paroissiales que celles des Monastères de ladite Ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris. Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre Royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs Eglises Episcopales et autres Eglises de leurs Diocèses, entendant qu'à ladite Cérémonie les Cours de Parlement, et autres Compagnies Souveraines les principaux officiers des villes y soient présents.
Et d'autant qu'il y a plusieurs Eglises Episcopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits Archevêques et Evêques, en ce cas, de lui dédier la principale Chapelle desdites Eglises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d'y élever un Autel avec un ornement convenable à une action si célèbre ; et d'admonester tous nos Peuples d'avoir une dévotion particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection, afin que sous une si puissante Patronne notre Royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses Ennemis ; qu'il jouisse longuement d'une bonne paix; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés : car tel est notre plaisir.
Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de Février, l'an de grâce mil six cent trente huit. Et de notre Règne le vingt-huit.
Signé : Louis
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LES BEST OF JD : « UNE PERLE LUMINEUSE DANS UN ECRIN DE NATURE. »
© Photo ci-dessus : http://www.voyage-campingcar.com/belgique-wallonie/abbaye-d-orval.html
Vous rêvez de prendre du recul le temps d’un week-end ? Une meilleure connaissance de vous-même serait un plus non négligeable dans votre vie ? Alors pas d’hésitation, optez pour la retraite spirituelle…
Au milieu d’une blancheur immaculée apparaît après un tournant « l’Abbaye d’ORVAL », près d’Arlon, en Belgique(1). « C’est un val d’or » resplendissant de lumière qui s’offre à la vue, en cette fin de mois de janvier 2004, serti de conifères majestueux. L’air vivifiant saisit le citadin et ouvre l’appétit. L’endroit est calme, paisible. L’homme y vit en harmonie avec mère nature et toutes les autres créatures. On distingue en cette fin d’après-midi ensoleillée les bâtiments de pierre de la vieille Abbaye, lieu de recueillement des moines trappistes qui se réclament de la Règle de Saint Benoît. Ils aspirent au silence et leur devise est « QUIS CONTRA NOS, SI DEUS PRO NOBIS »(2).
Le franchissement des murs d’enceinte se fait par une petite entrée qui communique sur une cour menant à la Porterie où un membre du personnel nous dirige vers l’Hostellerie toute proche. Tout est tenu avec goût, simplicité, on remarque bille en tête le mélange subtile des styles anciens et modernes, le travail des maîtres artisans tant dans les vitraux que dans les sculptures ou les mosaïques. Le Frère Hôtelier BERNARD J., accueillant et souriant, vous remet la clef de votre cellule, un petit logis d’environ 15 m² comprenant le stricte minimum du point de vue mobilier afin de conserver l’esprit de pauvreté qui sied à une retraite spirituelle.
Pour les repas on rejoint les autres retraitants dans la très belle salle à manger mise en valeur par une statue de la Vierge à l’enfant, une immense cheminée et de très beaux vitraux représentant des écussons. Ces moments simples se prennent dans la convivialité, en silence et en écoutant de la musique méditative. On y récite le bénédicité et les grâces. La cuisine est familial, de qualité, copieuse et équilibrée. Ces repas sont l’occasion de déguster les incontournables spécialités de l’Abbaye : la bière, le pain et le fromage d’ORVAL. Le service est assuré par le Frère Hôtelier. Par contre, on fait appel aux bonnes volontés pour aider le Frère HUGUES qui règne sur les cuisines et dont l’organisation est exemplaire, pour le débarrassage et le lavage de la vaisselle. Ce personnage haut en couleur inspire la sympathie et ces corvées collectives sont alors l’occasion de faire connaissance, on plaisante même…
Pour aller prier dans la Basilique, on a le choix entre couper par la grande cour intérieure (si le temps le permet) ou de passer par la longue enfilade de colonnades de plusieurs centaines de mètres. Dans tous les cas de figures le parcours inspire à la modestie. La Basilique est aussi un savant mélange d’ancien et de moderne. On regrettera cependant que « le tabernacle originel » ait été caché derrière d’immense tuyaux d’orgues qui en d’autres lieux trouveraient leur vraie vocation. Le silence des lieux rend amoureux de l’endroit et invite au travail d’introspection, à la prière. Les Frères se réunissent pour les offices religieux dès quatre heures du matin où ils font les Vigiles, et tout au long de la journée pour les Laudes, la Tierce, l’Eucharistie, la Sexte, la None, les Vêpres, et enfin les Complies vers vingt heures. Après… extinction des feux !
Lors d’un passage à l’Abbaye d’ORVAL il y a quatre « incontournables » : le magnifique « SALVE REGINA », chanté dans le noir, face à la Rosace éclairée représentant la Vierge à l’enfant, qui clôture les Vêpres ; les jardins disséminés un peu partout ; le jardin ZEN pour se retrouver face à soi-même ou parler à Dieu ; et la très belle bibliothèque dont les ouvrages (religion, philosophie…) sont en accès libre.
Les retraitants vont à l’Abbaye d’ORVAL pour se déconnecter du monde moderne trépidant. Ils apprécient tout particulièrement le silence des lieux, la beauté du site aussi bien du côté nature que du côté vieilles bâtisses. Il faut absolument profiter du moment pour faire de longues balades autour du site et visiter les ruines de l’ancienne Abbaye médiévale détruite pendant la Révolution Française. Sur le parcours on pensera à voir le diaporama expliquant la vie des moines, à visiter le musée et à faire une halte à la boutique où l’on retrouvera la célèbre trilogie d’ORVAL : le pain, la bière et le fromage ! Pour terminer son séjour dans la note, il ne faut pas oublier de nettoyer sa cellule avant de partir !
© Jean DORVAL, le 15/02/04, pour LTC Grands Reportages.
Notes :
(1) 6823 Villers-Devant-Orval, Belgique, Tél : 00-32-61-31-10-60 – Fax : 00-32-61-31-55-95 ou www.orval.be.
(1) "Qui peut être contre nous, si Dieu est pour nous."
00:45 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : peltre, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, si t wooz t ltc live, les concerts d'ltc live, hommage à gainsbarre, gainsbarre, gainsbourg, serge gainsbourg, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, ue, union européenne, législatives, présidentielles, 2012, jo de londres, jeux olympiques, de londres, mon légionnaire, montpellier, champion de france, football, metz handball, rpl 89.2, la raidio du pays lorrain, radio peltre loisirs, anciennement, une programmation originale, théâtre tangente varder, à la grange théâtre, théâtre, lachaussée, meuse, simon brouard, la citadelle de bitche, ou l'hommage rendu, à la porte de france, bitche, siège, alsace, 1870, la guerre de 1870, abbaye | Facebook |