29/07/2018
Vendredi-Soir (1)
To Elie
Vendredi-Soir
A ta Bouche-Saisissante
A ton Souffle-Pour
A tout ce qui fait que Tu existes
J'ai bu une Gorgée de Vie
Je me suis fondu à ta Force
A ton Ame-véloce
A la Chaleur de ton Etre
A ton Unique Goutte de Ciel
Pour ne plus m’y soustraire
Mon Amour
Sais-Tu combien je t’Aime ?
J’ai tant à te dire
Tu me portes
Dans les Lignes de ta Main
Tu me mets à nu en Continu
Muse sans Retenue
En Rimes-Drapées
A Parts-égales
Croquons l’Insolente-Joie de Vivre
Capricieuse-Tempête
Sans Modération
Attisant le Vent-Folâtre
Point d’Eternel-Eclat
Pour un Duo de Fleurs-Printanières
© Jean DORVAL, le 28 juillet 2018, pour LTC POésie
(1) D’après le poème J'ai bu une gorgée de vie d’Emily Dickinson ; la chanson Firegun du groupe Orchestral Manoeuvres in the Dark ; et le recueil de poésie Odes d’Horace
© Crédit photos : www.Europe1.fr
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28/07/2018
LTC POésie rend Hommage à Rimbaud...
"Sensation
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue,
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme."
Arthur Rimbaud (mars 1870)
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"Fertile-Naufrage II" (1)
To Élie
Comme il est doux
De rendre Hommage
A notre Orgueilleux Triomphe
D’Ambre-Miellé
Veux-Tu m’accompagner
Jusqu’au Bout-du-Monde ?
Ainsi, rien ne pourra plus
Nous empêcher d’embraser
La Couche des Dieux
© Jean Dorval, le 17 juillet 2018, pour LTC Poésie
(1) D’après la chanson Promise du groupe Orchestral Manoeuvres in the Dark ; la Symphonie N°3 de Beethoven ; et le recueil de poésie Odes d’Horace
© Crédit photos : 2.bp.blogspot.com/Fertile-Bird-Eggs
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"Fertile-Naufrage I" (1)
To Élie
Sanctuaire de mes Tourments
Où t’es-Tu envolée
Après m’avoir consumé ?
Me reviendras-Tu
Pour mieux me dévorer
Tel un Phoenix-Sentimental
En Immortel-Dénouement ?
Referas-Tu battre mon cœur
Entre saccades et cascades
En plaçant tes Lèvres-roses
Sur mon souffle-fragile ?
Mes mains perdues
Suivent encore tes Guirlandes-fleuries
Qui m’étreignent en Corps-Accords
© Jean Dorval, le 17 juillet 2018, pour LTC Poésie
(1) D’après la chanson Promise du groupe Orchestral Manoeuvres in the Dark ; la Symphonie N°3 de Beethoven ; et le recueil de poésie Odes d’Horace
© Crédit photos : 2.bp.blogspot.com/Fertile-Bird-Eggs
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17/07/2018
"En Elle Seule." (1)
To Élie
Ô Lucarne de Vie
Te souviens-Tu
De nos re-Voir ?
Tes Yeux gémissants d’Espoir
Languissantes Offrandes-fleuries
Troubles-enchanteurs
Saisissent mon Âme-tremblante
Que je suis bien
Quand je retourne à Toi-Seule
Propice-Allégresse
En ton Flot de Satin frais
Tes Seins-cambrés
Me surprennent en Attente
Coupables-Flâneries
En ton Absinthe-abyssale
Ton léger-Liseron
M’éventaille doré
Buvant à ta Tendresse
Je franchis le Rubicon
Mes Vers-laine
Se lovent autour de Toi
A jamais Inconsolables
Réfugiés dans tes Draps
La Vérité jaillit de ton Œil-éclatant
Femme jusqu’au Bout des Cils
Au Centre de notre Génie-affectif
Que Tu es Belle !
Tes Baisers muets
M’étourdissent en Ombres-légères
Duvet soyeux
D’Envie suspendue
Ô Fleur de Toison-tactile
Tes Larmes m’envahissent
Tes Alarmes me hissent
Tu reposes dans mes mains
Et je pétris ton Monde
© Jean Dorval, le 17 juillet 2018, pour LTC Poésie
(1) D’après les chansons : In Your Eyes de Peter Gabriel et I Ran du groupe A Flock Of Seagulls ; et le recueil de poésie d’Horace : Odes
© Crédit photo :
Pier Angeli and Mel Ferrer. Where-Is-Normajean.SkyRock.com/Juste-un-baiser
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14/02/2017
LES BEST OF JD - à LA SAINT-VALENTIN : "QUAND ON A QUE L’AMOUR !"
Comme le dit si bien Jacques BREL, Grand Amoureux devant l’Éternel, dans sa célèbre chanson : "(…) Quand on a que l'amour Pour vivre nos promesses Sans nulle autre richesse Que d'y croire toujours Quand on a que l'amour Pour meubler de merveilles Et couvrir de soleil La laideur des faubourgs Quand on a que l'amour Pour unique raison Pour unique chanson Et unique secours (…)"
Amour passion, Amour ivresse, Amour toujours, parfois même, Amour détresse, quand ce Noble Sentiment n’est pas partagé… Le 14 février, c’est la Saint-Valentin, la Fête de tous les Amours ! Une belle occasion (entre autres, mais plus particulièrement) de témoigner à Celle ou à Celui que l’on aime, une marque de tendresse renouvelée. Une fleur, un petit cadeau, un dîner en tête-à-tête, une escapade surprise, une folle nuit d’extase, etc. Toutes les Petites et Grandes Attentions comptent pour faire plaisir à l’Autre et se faire plaisir… Dans tous les cas, ce rendez-vous se partage à Deux. Et chacun se doit de s’inscrire en parfait accord avec ses Sentiments et d’exprimer sa propre Sensibilité. Déclaration d’Amour sous le signe du Romantisme, de la Séduction, de l’Émotion… Quand la Complicité est au rendez-vous, attention cela peut faire des étincelles, voire un véritable feu d’artifice !
© Photo ci-dessus : http://je-n-oeucume-guere.blogspot.com/2009_02_01_archive...
L'HISTOIRE TÉMOIN DE L'AMOUR.
Le 14 février est le jour de la Saint-Valentin. Ce "Valentine’s Day" est considéré dans de nombreux pays comme la Fête de l’Amour et aussi… de l'Amitié. Les couples en profitent pour échanger des Mots Doux (et non des maux...) et des cadeaux comme Preuves d’Amour, ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la Passion. Mais, connaît-on l’Histoire de cette "Love" journée ?
Saint-Valentin, avant de devenir un Saint, est un prêtre romain prénommé Valentin. Il vit sous le règne de l'Empereur Claude II (IIIème Siècle après Jésus-Christ). A cette époque, Rome est engagée dans des campagnes militaires sanglantes et impopulaires. Claude II, également surnommé "Claude le Cruel", ayant des difficultés à recruter des soldats pour rejoindre ses légions, décide d'interdire le mariage, car… il pense (à tort) que la raison pour laquelle les romains refusent de combattre est leur attachement immodéré à leurs Femmes et à leurs Foyers. Cependant, malgré les ordres de l'Empereur, Valentin continue à célébrer à Rome des mariages en secret. Lorsque Claude II apprend l'existence de ces mariages cachés, il fait emprisonner Valentin. C'est pendant son séjour en prison que ce dernier fait la connaissance de la fille de son geôlier, une jeune femme aveugle à qui, dit-on, il redonne la vue et adresse une lettre, avant d'être décapité, signée "Ton Valentin". Il serait mort un 14 février 268 ou 270…
Ce n'est que plusieurs siècles après, une fois l'Empire Romain déchu, que Valentin est canonisé "Saint-Valentin", en l'honneur de son Grand Sacrifice (in the name of Love), devenant ainsi le Saint-Patron de l’Amour. De ce fait, la Saint-Valentin est instituée en 496, par le Pape Gélase Ier qui interdit du même coup une cérémonie païenne peu respectueuse pour les femmes. Il décrète que la date de la Fête de Saint-Valentin se tiendra le 14 février, en lieu et place du jour, où depuis la Rome Antique on fête les Lupercales (Lupercalia) ou Festival dédié à Lupercus, Dieu de la Fertilité, des troupeaux et des bergers, et à Junon, Déesse protectrice des Femmes et du mariage romain. En fait, l’association du milieu du mois de février avec l’Amour et la fertilité date de l’Antiquité lointaine. En effet, dans le calendrier d’Athènes, dès le Vème siècle avant Jésus-Christ, la période de mi-janvier à mi-février est le mois de Gamélion, consacré au Mariage sacré de Zeus et d’Héra. C’est pourquoi à Rome, durant les Lupercalia, on célèbre des rites de fécondité, dont le plus marquant est la course des Luperques, au cours de laquelle des hommes à moitié nus poursuivent les femmes et les frappent avec des lanières de peau de bouc. Les coups de lanière reçus devant assurer aux femmes fécondité et grossesse heureuse… On dit aussi qu'à cette occasion, une "Loterie de l'Amour" est organisée, consistant à tirer au hasard le nom des filles et des garçons qui se sont inscrits pour former des couples pour le restant de l'année.
Tapisserie "La Dame à La Licorne",
Volet 6, "Mon seul désir".
© Photo ci-dessus : http://orfeee45.over-blog.com
ENTRÉE DE LA SAINT-VALENTIN DANS LE ROMANTISME…
Il faut attendre le haut Moyen-âge (du Vème au IXème siècle) pour que la Saint-Valentin soit associée à l'Amour Romantique. La fête est alors consacrée à l’échange mutuel de "billets doux" ou de "Valentins" illustrés de symboles puissants, tels qu’un Cœur ou un Cupidon ailé.
La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au XIVème siècle, au Moyen-Âge - qui va du Xème au XVème siècle - en Angleterre, puis en France, où l’on croit que le 14 février est le début de la Saison des Amours chez les oiseaux. Prenant exemple sur nos charmants volatiles, les hommes consacrent ce jour aux Déclaration d’Amour faites aux Femmes. C'est ainsi que depuis, à la Saint-Valentin, chaque Valentin cherche sa Valentine pour mieux roucouler au Printemps ! Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer, "Le Père de la Poésie Anglaise". Il est aussi courant durant cette période que les Amoureux échangent des billets doux et qu’ils s’appellent respectivement leur "Valentin" ou "Valentine". Un de ces premiers billets se trouve d’ailleurs à la British Library. On se remémorera pour prendre le pouls amoureux du moment de "La Dame à la Licorne" (XVème siècle), une série de six fabuleuses tentures représentant les cinq sens et "mon seul désir", autant de Vertus allégoriques de l’Amour Courtois du "Roman de la Rose" de Guillaume de Lorris, chef-d’œuvre du XIIIe siècle ; soit respectivement : Oiseuse (la Vue), Richesse (le Toucher), Franchise (le Goût), Liesse (l'Ouïe), Beauté (l'Odorat), et Largesse (A mon seul désir).
© Photo ci-dessus : http://www.devoir-de-philosophie.com/charles-orleans-prin...
De même, Othon de Grandson, lors de la deuxième moitié du XIVème siècle, Poète et Capitaine à la Cour d'Angleterre, vulgarise cette coutume dans le Monde Latin ; notamment à la Cour de Savoie, dédiant un bon tiers de sa poésie à cette nouvelle tradition. Citons pour l’exemple, quelques uns de ses écrits : "La Complainte de Saint Valentin (I et II)", "La Complaincte amoureuse de Sainct Valentin Gransson", "Le Souhait de Saint Valentin" et "Le Songe Saint Valentin". Enfin, au début du XVème siècle, Charles d’Orléans fait connaître l'œuvre d'Othon à la Cour de France. Il écrit, lui-même, plusieurs pièces (ou poèmes) dédiées à Saint-Valentin. Un héros qui tient une grande place dans son œuvre, et tout au long de sa vie, lui, l’Homme supplicié, torturé par l’Amour, qui se fait dévorer par ses Amantes (religieuses…) "En la forêt de longue attente". "La longue Complainte de Saint-Valentin" raconte comment le poète vit "la merveille du monde" (l’Amour) qu’il "servit" jusqu’à la mort. Le poème s’inspire d’une coutume anglaise inspirée des Lupercales romaines : le 14 février, tout Chevalier doit choisir une Dame et la servir fidèlement durant une année, en défendant notamment ses couleurs…
Un portrait de Georges Sand fait par Alfred de Musset.
© Photo ci-dessus : http://www.creusois.com
Par la suite, la tradition de la Saint-Valentin se perd dans le Monde Latin pour être finalement réactualisée, élevée au firmament affectif, avec le Romantisme du XIXème siècle. Une époque dédiée tout particulièrement à l’Amour Passion, dans la vie quotidienne, au travers de tous les arts (peinture, poésie, musique, opéra, opérette, etc.), durant laquelle l’envoi de billets cède la place aux cartes de vœux. Une période de magnifiques idylles toute entière contenue dans ces quelques douceurs écrites, échangées entre Georges Sand et Alfred de Musset… Georges Sand confesse à Alfred de Musset : "Cher ami, Je suis toute émue de vous dire que j'ai bien compris l'autre jour que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à montrer mon affection toute désintéressée et sans calcul, et si vous voulez me voir ainsi vous dévoiler, sans artifice, mon âme toute nue, daignez me faire visite, nous causerons et en amis franchement je vous prouverai que je suis la femme sincère, capable de vous offrir l'affection la plus profonde, comme la plus étroite amitié, en un mot : la meilleure épouse dont vous puissiez rêver. Puisque votre âme est libre, pensez que l'abandon où je vis est bien long, bien dur et souvent bien insupportable. Mon chagrin est trop gros. Accourrez bien vite et venez me le faire oublier. A vous je veux me soumettre entièrement. Votre poupée." Réponse d’Alfred de Musset à Georges Sand : "Quand je mets à vos pieds un éternel hommage, voulez-vous qu'un instant je change de visage ? Vous avez capturé les sentiments d'un cœur que pour vous adorer forma le créateur. Je vous chéris, amour, et ma plume en délire couche sur le papier ce que je n'ose dire. Avec soin de mes vers lisez les premiers mots, vous saurez quel remède apporter à mes maux."
Portrait d'Alfred de Musset.
© Photo ci-dessus : http://www.actualitte.com/pete-doherty-dans-le-role-d-alf...
A L’ORIGINE DES SYMBOLES DE L’AMOUR.
Cupidon, le cœur, la couleur rouge… La mythologie amoureuse est riche de tous ces symboles incontournables que tout le monde connaît. Mais quid de l’origine de ces logos sentimentaux ?
Antonio Canova , sculpteur (1757-1822),
"Amour et Psyché", 1787-1793.
Détail d'une sculpture sur marbre (H. 1,55). Musée du Louvre, Paris.
© Photo ci-dessus : http://arlette1941.blogspace.fr/La-legende-de-Cupidon-et-...
Cupidon fils d’un Amour divin…
Dans la mythologie romaine, et d'après de nombreux poètes, Cupidon, fils de la Déesse Vénus et du Dieu Mars, est le Dieu de l’Amour. Il est assimilé au Dieu grec Éros, bien que dans la tradition romaine il ne s'agisse plus d'une divinité primordiale. Dès que Cupidon voit le jour, Jupiter sait déjà à sa physionomie exceptionnelle tous les troubles qu'il causera, aussi il veut obliger Vénus à s'en séparer. Pour le dérober à la colère de Jupiter, cette dernière le cache dans les bois, où il suce le lait des bêtes féroces durant toute son enfance. Aussitôt qu'il peut manier l'arc, il s'en fait un de frêne, emploie le cyprès à faire des flèches, et essaye sur les animaux les traits qu'il destine aux hommes.
Puis, en grandissant Cupidon échange son arc et ses flèches en bois contre d'autres en or. Et il est chargé par Vénus, de rendre amoureuse Psyché, la jeune fille d’un Roi, dont elle jalouse la beauté. Mais, contre toute attente, Cupidon tombe amoureux de Psyché en se blessant avec l'une de ses flèches. Il propose à Psyché de vivre avec lui dans son château, rejoint sa Douce qu’à la nuit tombée afin de rester anonyme, lui demandant de ne jamais chercher à connaître son identité. Mais, piquée par la curiosité et influencée par ses sœurs, Psyché profite du sommeil de son amant pour allumer une lampe. Alors, trahi, Cupidon se réveille et s'enfuit. Psyché parviendra cependant à le retrouver au prix de toutes sortes d'épreuves pendant lesquelles plusieurs dieux lui prêtent main forte. À la suite de toutes ces péripéties, ils se marient.
Cupidon est généralement représenté comme un enfant espiègle aux traits redoutables. Il continue à être l’un des principaux symboles de la Saint-Valentin dans l’imagerie populaire contemporaine. Tout le monde sait que lorsqu’une de ses flèches vous perce, vous tombez follement amoureux de la première personne rencontrée ! Dur, dur, d’être Amoureux !
© Photo ci-dessus :http://cadeaux-creation.com/coeur-rouge-en-metal-a-suspen...
"Le Cœur à ses raisons…"
Depuis l’Antiquité, et peut-être même avant, la sagesse populaire comme les savants faisaient du cœur le siège des émotions : Courage, Peur, Amour, Sagesse… sans doute en raison des variations du rythme cardiaque lorsque l’on ressent les dites émotions. Aussi, les expressions faisant intervenir le cœur sont-elles nombreuses, comme "avoir bon cœur", "avoir la sagesse du cœur", "mettre du cœur à l’ouvrage", "avoir le cœur gros ou léger", "avoir mal au cœur", "avoir le cœur sur la main, voire d’or, ou au contraire de pierre", "apprendre par cœur", "vouloir de tout cœur" ou "avoir le cœur net" (et aujourd'hui "le Cœur.Net"...). La religion Catholique en fait elle-même bon usage avec le "Cœur Sacré de Jésus" et le "Cœur Immaculé de Marie" qui représentent respectivement l’Amour Divin et la Pureté. Mais les médias et le marketing l’exploitent le plus avec la célébration permanente du "coup de cœur". Depuis des années, on voit même apparaître ce symbole, un peu partout, à commencer par le célèbre "I ♥ Paris", la capitale de l’Amour. L’origine la plus plausible de cette graphie du cœur serait que ce symbole originel évoque les parties charnues sensuelles féminines, la fécondité et la fondation d’un foyer. Ces formes prometteuses et engageantes dessinées par les Vikings sous forme d’un "M" arrondi, pour se rappeler leur Promise, évoluèrent à leurs deux extrémités du bas pour finir par se rejoindre et fermer le symbole, devenant ainsi au fil des siècles le cœur que nous connaissons tous…
Le cœur de couleur rouge quant à lui est synonyme d’Amour fidèle depuis l’Antiquité. Après tout, ce cœur ne bat-il pas "la chamade" lorsque l’on rencontre l’Être Aimé ? C’est sans doute à partir de cette constatation, toute simple, que tout à commencé. Des battements de cœur à partager bien sûr avec "SA" Moitié, pour voir la vie en rouge, euh pardon… en rose !
Rose, blanc, rouge… les couleurs de la transe !
La tradition symbolise la Saint-Valentin au travers des couleurs rose, blanc et rouge. Le rose exprime la tendresse, la joie et le bonheur. Le blanc est la couleur de la pureté par excellence. Le rouge évoque la passion ardente, le dévouement et la loyauté.
© Photo ci-dessus : http://doucemaman.centerblog.net/jolie-et-pure-rose-rouge
Rose Vénus, Amour délicat !
Fleur préférée de la Déesse Vénus, la rose délicate symbolise l’Amour. Rouge, elle suggère la passion et la force des sentiments. Rose, l’Amour secret. Blanche, la discrétion et la pureté.
ALORS, AMOUR "TOUJOURS" ???
Contrairement à ce que pourrait nous laisser croire le titre de la comédie romantique, "L'amour dure trois ans", actuellement sur les écrans, du réalisateur Frédéric Beigbeder, si on veut que l’Amour dure toute la Vie, il faut beaucoup donner, croire, offrir, pardonner (dans les deux sens), et accepter l’Autre tel qu’il est, et non tel qu’on voudrait qu’il soit ! Pour éviter le feu de paille, un conseil : avant de se lancer, apprendre à se connaître ! Apprendre à se connaître mutuellement afin de redonner un sens vrai à la Saint-Valentin et contredire ses détracteurs. Ainsi, donc, l’Amour, symbolisé par ce jour pas les comme les autres, redeviendrait magique, pure quintessence spirituelle, offrande de Sentiments à partager, et non, contrairement à certaines idées reçues, une affaire commerciale, une affaire de gros sous ! Sauf pour ceux qui le veulent bien ! Sauf pour ceux qui ont perdu la part du Rêve Amoureux ! On peut être pauvre et fêter dignement la Saint-Valentin qui est, et reste, la Fête des Sentiments, des Petites et Grandes Attentions envers l’Être Aimé, de l’Amour quoi ! Et ce, même, s’il est vrai que l’on doit aussi s’aimer tout le reste de l’année ! La Saint-Valentin, c’est non seulement l’Amour, mais c’est aussi le Partage à Deux, une Poésie à vivre en 3D, sortir l’Être aimé "à la maison" ou en dehors de ses Pénates. L’amour n’a pas de prix, sauf peut-être celui du goût de l’effort retrouvé, celui d’aimer véritablement, sans se lasser l’Un de l’Autre, comme une Promesse faite au Pont des Arts à Paris en mettant un gros cadenas sur l’une des grilles…
© Jean DORVAL, le 13 février 2012, pour LTC Grands Reportages.
Sources documentaires :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Valentin et le journal "Le Républicain Lorrain".
INFO+ :
Cinq breuvages-maison APHRODISIAQUES pour la SAINT-VALENTIN : http://lesjardinsdepomone.be
© Photo ci-dessus : http://paris-ile-de-france.france3.fr
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27/04/2013
"SOUPIRS CONFONDUS."
Pour le restant de mes jours,
Je voudrais me réveiller à tes côtés
J’aimerais m’accrocher à ton regard
Me pendre à ton souffle encore et toujours
Que tu sois mon éternel Levant
© Photo ci-dessus : http://unpeudetoutbeaucoupdemoi.wordpress.com/2012/06/26/lettre-ouverte-au-soleil/
Tu es l’Astre qui illumine toutes mes pensées
Une explosion d’émotions
La lave en fusion qui jaillit de mes rêves
En torrent d’artifices
Chaque matin,
Tu me lances un bonjour radieux
Près de toi, je suis rayonnant
Saupoudré de poussière de comète
© Photo ci-dessus : http://legraoullydechaine.fr/2012/10/21/le-monopole-du-soleil-2/
En ta présence,
Je ressens la douceur,
De chaque fleur,
De chaque source d’eau pure,
De chaque parfum d’Eté
En ta présence,
Je me pâme sous ton regard
J’ai le cœur qui palpite à deux sangs à l’heure
En ta présence,
Allongé sur ton visage
Dans une fuite rebelle, emporté sans détour,
Je suis volontaire,
J’inscris l'encre de mes vers sur chacun de tes cils
Ainsi, le vent d’écumes resplendit
Tu es l’Ondine blonde aux pieds adorés
Aux flots harmonieux
Sur un lit de feuilles sauvages
Etirés l’un contre l’autre
Tels deux rayons de l’Aurore
Nos cœurs nus, nos cœurs vaillants,
Nos deux soupirs confondus
De magie renouvelée ne se partagent qu’à deux
© Jean DORVAL, le 27 avril 2013, pour LTC POESIE.
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« MA MAGICIENNE. »
© Photo ci-dessus :
http://media.paperblog.fr/i/85/851947/amour-distance-L-2.jpeg
Notre Amour est merveilleux, il se conjugue à tous les temps, mais, avec des mots que seules nos lèvres peuvent prononcer…
Ma jeune courtisane, ma sœur partisane
Tu cherches par la magie de ton corps,
Par ton bel esprit,
A attiser en permanence
L’Amour que nous nous portons l’un pour l’autre
Tu es un feu venu du Ciel
Ô toi l’habitante de mes trêves
L’animatrice de mon allégresse
L’assistante de direction de ma tendresse
Je te dédicace ces quelques vers
Car tu es atteinte, comme moi, d’un incontrôlable sentiment
Pour toi j’écris l’Amour
Laissant brûler le désir au bout de ma plume
Lettres intimes à l’Amazone
Je tremble comme un jeune feuillage en te rendant hommage
Toi ma Liberté retrouvée,
Ma porte secrète, mon gage d’Eternité
© Photo ci-dessus :
http://linepassions.free.fr/Photo-du-jour/08/08-15_Bouquet.jpg
Ma Dame au Gerbera rouge pourpre
Aimons-nous sans songer au reste du Monde
A ce jeu là, l’Amour n’est plus aveugle,
Car je lui ai donné tes yeux
A l’écoute de nos amantes passions
Nous sommes tous deux dans les bras de Vénus
Enchantement qui nous met à part
Beaux oiseaux nichant dans nos esprits,
Comptant jusqu’à nos battements de cils
J’énumère tes défauts comme autant de perfections
Tu vois dans mes faiblesses une force extraordinaire
Je ne sers que ta beauté et toi ma joie de vivre à tes côtés
Une seule femme me suffit, c’est Toi Ma Magicienne !
© Jean Dorval, le 18 juillet 2010, pour LTC Poésie.
09:19 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la magicienne, jean dorval poète lorrain, jean dorval pour ltc, jean dorval, poésie, amour, romantisme, fleur bleue | Facebook |
15/03/2013
« ERRANCE GALANTE. »
Variations affectives labyrinthiques totales… (1)
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Egaré dans les méandres langoureux de tes grâces
Impossible de te cacher mon hardiesse
Etincelles et feux de joie symbiotiques
Toi seule règnes sur mon heur
"Et Vicé Versailles Pompidou" by JD.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Ton Amour m’invite à l’aveu solidaire
Ta beauté volontaire sans égale
Emprisonne mon regard
Jusqu’à la Nuit de l’Humanité
Julio Le Parc "Continuel-lumière..."
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Offrande de ton cœur
Balancement spirituel engagé
Je suis le dépositaire de ta Foi
J’investis ton dédale de dentelle
Entre deux fusions de lave
Julio Le Parc "Continuel-lumière avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Tous les jours, tu es mon salut
Incomparable virtuose aux seins pommelés
Incendiaire sans pareil qui met en transe
Conduite accompagnée addictive !
Julio Le Parc "Continuel-lumière..."
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Je suis tien par serment
Tu es le sarment brûlant de mes trêves
Je n’échoue jamais dans mon attente
Tu es ma sublime alliance
Maya Deren et Alexander Hammid : "Meshes of the afternoon", 1943, film cinématographique 16 mn, noir et blanc, sonore, 13', Centre Pompidou, Musée National d'Art Moderne.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Cap de bonne dépendance
En ta présence ondine
Toute douleur s’apaise, tout doute s’efface
Avec toi, je m’invite en eau sûre
Générique du film "Vertigo" ("Sueurs Froides") d'Alfred Hitchcock, sortie en 1958 (2'37", Universal Studio).
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Accréditation exclusive
Vallée fertile créatrice
Accueillant son Héros en mode infini
Vibrant hommage à l’éternelle féminité !
"Light Sentence", 1992, par Mona Hatoum (et inconnu coincé dans le temps, a little touch of Teiten...)
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Tu me transcendes d’allégresse
De plaisir et de tendresse renouvelés
Et notre chambre, alcôve libératrice,
Même en pensée,
Devient l’irradiant soleil de nos nuits
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’ouvre les fenêtres de tes yeux
Je te comble de hauts faits d’âme
Je n’accomplis sur toi que des gestes élus
Tu es la source, le lien, le rituel !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Belle Bacchante enivrée de vitalité
Jusqu’au point du jour, tu me fais dériver
J’insiste à t’en prier
Au Paradis de joie, je suis mené !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Euripide en est témoin,
Tu es ma part de butin butinée
Le labyrinthe luxuriant où je m’égare volontiers
La mesure exacte de nos deux corps captifs
Ma sentence consentie !
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Promenades câlines, égarements partagés
Ma Dame, mon doux transport
Il ne me faut point mourir de soif au pied de ta fontaine
Mais juste y vibrer de volupté
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’enlace ta nature favorable
Je l’inonde de mes rimes dédiées
Dimension variable du plaisir
Unité de commune plaisance
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Ô doux festin !
Ô doux partage d’Inception !
Amour d’exception !
Attirance confiée, conception !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Magnitude 9 à parts égales
En suivant le cours de ta raison
Ma gentille Galantine
Je vis tes latitudes et longitudes intenses
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Je te consume d’importance
Ma demandeuse d’asile sentimental
Clandestine intuitive mise à nu
Foyer ardent ravivé
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Alchimiste dompteuse d’épices sensorielles
Vertigo en itinéraire mixte
Expression libre recentrée
Carte mémoire affective réinitialisée
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Chaque jour, Ô ma compagne,
En découvert autorisé sur l’Amour
Je t’accompagne
Cœurs croisés en campagne
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’épouse ta cause, j’arrive
Je séjourne sur ta rive
Je dévore ton incroyable jeunesse
Royale promesse sans détresse
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
© Jean Dorval, le 11 octobre 2011, pour LCT Poésie.
Notes :
(1) En hommage à l’exposition « ERRE, Variations Labyrinthiques » qui a lieu du 12 septembre 2011 au 05 mai 2012 au Centre Pompidou-Metz.
© Crédit Photos Jean Dorval, Teiten et Aya 2011, avec l'aimable autorisation du Centre Pompidou-Metz et l'agence d'architecture Jean de Gastines Architectes en association avec Shigeru Ban.
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14/03/2013
« ERRANCE PARTAGEE. »
© Photo ci-dessus : http://www.pix-populi.fr
D’après l’œuvre d’Henrich Heine.
Mon Cœur,
Heure étoilée de l'Humanité,
Tu es mon âge d’or.
Quand je regarde au fond de tes yeux,
Toutes mes peines et mes douleurs s'évanouissent.
Et quand j'embrasse ta bouche,
Là, je suis tout à fait guéri.
Quand je me repose contre ta poitrine,
Il surgit en moi comme une joie céleste,
Que je ne peux contrôler.
Ma merveilleuse Veilleuse,
Ton chant parvient jusqu'à moi,
Tu es la preuve vivante que la beauté est d’origine divine.
Ta nature généreuse et fertile épouse ma poésie,
Mes vers subliment ton antre.
Je bois ton souffle à la source de ta bouche.
En Toi, je suis libre,
Comme le cours tumultueux de la Moselle.
En Toi, je m’écoule heureux et enfin je peux vivre.
Déjà l'air fraîchit, le soir tombe,
Les flots de ma passion pour Toi grondent sans détour.
Et depuis Dornot, des rochers de la Frasse,
Tes yeux brillent, en écho, aux feux du couchant.
De là-haut, tu es ma Nymphe assise à la Harpe,
Mon rêve éveillé.
Ta main, où la bague que je t’ai offerte étincelle,
Peigne tes cheveux d’or.
© Photo ci-dessus par mariecha : http://mariecha.centerblog.net/2839-femme-sortant-de-eau?ii=1
Tu chantes la magie de notre Union.
Ta voix me touche au plus profond de mon être.
Tu ensorcelles mon cœur,
Ce cœur qui t’aime d’une tendresse infinie.
En bas passe une barque,
Mais je suis pris d’un autre transport, le tien !
Au carrefour de la Vie, de ta Vie,
Ô Seuil Sacré, je me retiens.
La nuit n’est plus froide, ni muette,
Et dans les reflets de la Lune se balance doucement,
Ma tendre Amie, ma sublime Amante,
L’Adieu à la solitude.
Je vis pour la première fois,
En ton Lieu Sacré.
Et je ne peux, ni ne veux, te quitter,
Puisque tu m’invites à te consacrer.
Le souvenir de notre immortel et premier rendez-vous,
A jamais, se fond dans le fleuve, sans ombres.
Il ne fait plus qu’un, avec Mère Nature.
© Jean DORVAL, le 14 mars 2013, pour LTC Poésie.
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09/03/2013
« ELLE ET LUI : ILS ! »
© Photo ci-dessus : http://nolatularosa.blog.lemonde.fr/2008/01/
Lovés l’un contre l’autre dans la cathédrale de l’obscurité
ILS contemplent la lueur du feu de bois
S’élèvent au gré des flammes
Communient ensemble en un unique duo harmonique
ILS vivent l’instant présent
Goûtent un bonheur simple
Dans cette clairière, volontairement égarés
Loin du monde, loin des regards
Sous la nuit d’inflorescence stellaire
ILS forment un doux foyer à ciel ouvert, avides de Liberté
La douce chaleur dompte leurs accords
ILS s’égarent dans leur carnet de voyage nocturne
Labyrinthe en Valise (H), cage à écureuils
D’étincelle en étincelle
L’or vacillant, l’or miroitant, recouvre leurs faces
Leurs yeux infusés, leurs yeux diffusés
Lumières-Sentinelles réfléchissantes en Echos 7
Inattendus dans la pénombre
ILS respirent le brasier partagé
Effleurent leurs souffles
Gonflent leurs voiles dévoilées
Leur atmosphère reluit en fuite d’allegro
Amnistiés solennels que rien n’arrête
Beauté démasquée transcendée
Force d’attraction de l’Etre rêvé
© Photo ci-dessus :http://www.astrosurf.com/lecleire/2001.html
ILS font le serment de toujours raviver le nœud d’Amour
Enlacés de saine candeur, embrasant leurs ententes,
Amplement plongés vers l’âtre, ILS dérivent !
Bercés de Paix, ILS fleurissent la Lune
Nonchalance en redondance, affective balance
Baisers hypnotiques, bouillants câlins animés
Sondes de l’Onde des 7 Lumières de l’Ampleur
Somnolence d’aisance partagée, vivifiante !
ILS percent les ombres dorées, les nombres d’ambre
Quelle que soit la tempête de la Vie, ILS sont en Vie à l’envi
Main dans la main, exubérante affection effective
Endormis, emboîtés l’un en l’autre
Escorte sous tutelle mutuelle
Nef en partance pour Mars
La Lumière, le Feu Sacré, au bout des doigts
ILS sont déjà à demain en Spirale III
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 14.05.2012.
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"LA DAME BLEUE."
© Photo ci-dessus : http://www.topito.com/wp-content/uploads/public/YeuxBleus.jpg
Assise devant le Centre Pompidou-Metz
Comme au jour de notre premier rendez-vous
Elle m'attend souveraine
La poitrine pointée sous un léger maillot
Le ciel est bleu
Et je n'y vois que ses yeux
Pourquoi ses yeux ?
Car ils m'hypnotisent !
Jailli d'un éclat venu du fond de son cœur
Son beau ciel bleu me sauve
Surtout quand je fonds face à elle
Occasion renouvelée de l'avoir dans mes bras...
Alors, le bleu à l'âme prend fin
Ne paraît plus que le bleu royal
Le bleu de ses yeux, mon ciel à moi
Où je me perds définitivement tel un oiseau !
© Jean Dorval, le 11 mai 2010, pour LTC Poésie.
01:17 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la dame bleue, romantisme, fleur bleue, poésie, lorraine, moselle, metz, centre pompidou-metz, jean dorval pour ltc | Facebook |