15/03/2013
« ERRANCE GALANTE. »
Variations affectives labyrinthiques totales… (1)
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Egaré dans les méandres langoureux de tes grâces
Impossible de te cacher mon hardiesse
Etincelles et feux de joie symbiotiques
Toi seule règnes sur mon heur
"Et Vicé Versailles Pompidou" by JD.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Ton Amour m’invite à l’aveu solidaire
Ta beauté volontaire sans égale
Emprisonne mon regard
Jusqu’à la Nuit de l’Humanité
Julio Le Parc "Continuel-lumière..."
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Offrande de ton cœur
Balancement spirituel engagé
Je suis le dépositaire de ta Foi
J’investis ton dédale de dentelle
Entre deux fusions de lave
Julio Le Parc "Continuel-lumière avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Tous les jours, tu es mon salut
Incomparable virtuose aux seins pommelés
Incendiaire sans pareil qui met en transe
Conduite accompagnée addictive !
Julio Le Parc "Continuel-lumière..."
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Je suis tien par serment
Tu es le sarment brûlant de mes trêves
Je n’échoue jamais dans mon attente
Tu es ma sublime alliance
Maya Deren et Alexander Hammid : "Meshes of the afternoon", 1943, film cinématographique 16 mn, noir et blanc, sonore, 13', Centre Pompidou, Musée National d'Art Moderne.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Cap de bonne dépendance
En ta présence ondine
Toute douleur s’apaise, tout doute s’efface
Avec toi, je m’invite en eau sûre
Générique du film "Vertigo" ("Sueurs Froides") d'Alfred Hitchcock, sortie en 1958 (2'37", Universal Studio).
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Accréditation exclusive
Vallée fertile créatrice
Accueillant son Héros en mode infini
Vibrant hommage à l’éternelle féminité !
"Light Sentence", 1992, par Mona Hatoum (et inconnu coincé dans le temps, a little touch of Teiten...)
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Tu me transcendes d’allégresse
De plaisir et de tendresse renouvelés
Et notre chambre, alcôve libératrice,
Même en pensée,
Devient l’irradiant soleil de nos nuits
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’ouvre les fenêtres de tes yeux
Je te comble de hauts faits d’âme
Je n’accomplis sur toi que des gestes élus
Tu es la source, le lien, le rituel !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Belle Bacchante enivrée de vitalité
Jusqu’au point du jour, tu me fais dériver
J’insiste à t’en prier
Au Paradis de joie, je suis mené !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Euripide en est témoin,
Tu es ma part de butin butinée
Le labyrinthe luxuriant où je m’égare volontiers
La mesure exacte de nos deux corps captifs
Ma sentence consentie !
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Promenades câlines, égarements partagés
Ma Dame, mon doux transport
Il ne me faut point mourir de soif au pied de ta fontaine
Mais juste y vibrer de volupté
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’enlace ta nature favorable
Je l’inonde de mes rimes dédiées
Dimension variable du plaisir
Unité de commune plaisance
Julio Le Parc "Continuel-lumière, avec formes en contorsion", 1966.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Ô doux festin !
Ô doux partage d’Inception !
Amour d’exception !
Attirance confiée, conception !
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Magnitude 9 à parts égales
En suivant le cours de ta raison
Ma gentille Galantine
Je vis tes latitudes et longitudes intenses
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Je te consume d’importance
Ma demandeuse d’asile sentimental
Clandestine intuitive mise à nu
Foyer ardent ravivé
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Alchimiste dompteuse d’épices sensorielles
Vertigo en itinéraire mixte
Expression libre recentrée
Carte mémoire affective réinitialisée
Gianni Pettena : "Paper/Midwestern Ocean', 1971-2011.
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
Chaque jour, Ô ma compagne,
En découvert autorisé sur l’Amour
Je t’accompagne
Cœurs croisés en campagne
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
J’épouse ta cause, j’arrive
Je séjourne sur ta rive
Je dévore ton incroyable jeunesse
Royale promesse sans détresse
J’ai perdu le temps en remontant ton corps
Par l’esprit et par les sens
Je suis en toi tendu à contresens
Entre errance volontaire et en partance
© Jean Dorval, le 11 octobre 2011, pour LCT Poésie.
Notes :
(1) En hommage à l’exposition « ERRE, Variations Labyrinthiques » qui a lieu du 12 septembre 2011 au 05 mai 2012 au Centre Pompidou-Metz.
© Crédit Photos Jean Dorval, Teiten et Aya 2011, avec l'aimable autorisation du Centre Pompidou-Metz et l'agence d'architecture Jean de Gastines Architectes en association avec Shigeru Ban.
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14/03/2013
« ERRANCE PARTAGEE. »
© Photo ci-dessus : http://www.pix-populi.fr
D’après l’œuvre d’Henrich Heine.
Mon Cœur,
Heure étoilée de l'Humanité,
Tu es mon âge d’or.
Quand je regarde au fond de tes yeux,
Toutes mes peines et mes douleurs s'évanouissent.
Et quand j'embrasse ta bouche,
Là, je suis tout à fait guéri.
Quand je me repose contre ta poitrine,
Il surgit en moi comme une joie céleste,
Que je ne peux contrôler.
Ma merveilleuse Veilleuse,
Ton chant parvient jusqu'à moi,
Tu es la preuve vivante que la beauté est d’origine divine.
Ta nature généreuse et fertile épouse ma poésie,
Mes vers subliment ton antre.
Je bois ton souffle à la source de ta bouche.
En Toi, je suis libre,
Comme le cours tumultueux de la Moselle.
En Toi, je m’écoule heureux et enfin je peux vivre.
Déjà l'air fraîchit, le soir tombe,
Les flots de ma passion pour Toi grondent sans détour.
Et depuis Dornot, des rochers de la Frasse,
Tes yeux brillent, en écho, aux feux du couchant.
De là-haut, tu es ma Nymphe assise à la Harpe,
Mon rêve éveillé.
Ta main, où la bague que je t’ai offerte étincelle,
Peigne tes cheveux d’or.
© Photo ci-dessus par mariecha : http://mariecha.centerblog.net/2839-femme-sortant-de-eau?ii=1
Tu chantes la magie de notre Union.
Ta voix me touche au plus profond de mon être.
Tu ensorcelles mon cœur,
Ce cœur qui t’aime d’une tendresse infinie.
En bas passe une barque,
Mais je suis pris d’un autre transport, le tien !
Au carrefour de la Vie, de ta Vie,
Ô Seuil Sacré, je me retiens.
La nuit n’est plus froide, ni muette,
Et dans les reflets de la Lune se balance doucement,
Ma tendre Amie, ma sublime Amante,
L’Adieu à la solitude.
Je vis pour la première fois,
En ton Lieu Sacré.
Et je ne peux, ni ne veux, te quitter,
Puisque tu m’invites à te consacrer.
Le souvenir de notre immortel et premier rendez-vous,
A jamais, se fond dans le fleuve, sans ombres.
Il ne fait plus qu’un, avec Mère Nature.
© Jean DORVAL, le 14 mars 2013, pour LTC Poésie.
20:44 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : feu, feu sacré, orage, feu d'amour, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc poésie, ltc, la tour camoufle, elle et lui : ils!, jean dorval poète, jean dorval poète lorrain, poète lorrain, poèsie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, écriture, ue, union européenne, arts, art moderne, le feu sacré, présidentielles 2012, strasbourg, nancy, paris, lourdes, en direct, amour, romantisme, fleur bleue | Facebook |
09/03/2013
« ELLE ET LUI : ILS ! »
© Photo ci-dessus : http://nolatularosa.blog.lemonde.fr/2008/01/
Lovés l’un contre l’autre dans la cathédrale de l’obscurité
ILS contemplent la lueur du feu de bois
S’élèvent au gré des flammes
Communient ensemble en un unique duo harmonique
ILS vivent l’instant présent
Goûtent un bonheur simple
Dans cette clairière, volontairement égarés
Loin du monde, loin des regards
Sous la nuit d’inflorescence stellaire
ILS forment un doux foyer à ciel ouvert, avides de Liberté
La douce chaleur dompte leurs accords
ILS s’égarent dans leur carnet de voyage nocturne
Labyrinthe en Valise (H), cage à écureuils
D’étincelle en étincelle
L’or vacillant, l’or miroitant, recouvre leurs faces
Leurs yeux infusés, leurs yeux diffusés
Lumières-Sentinelles réfléchissantes en Echos 7
Inattendus dans la pénombre
ILS respirent le brasier partagé
Effleurent leurs souffles
Gonflent leurs voiles dévoilées
Leur atmosphère reluit en fuite d’allegro
Amnistiés solennels que rien n’arrête
Beauté démasquée transcendée
Force d’attraction de l’Etre rêvé
© Photo ci-dessus :http://www.astrosurf.com/lecleire/2001.html
ILS font le serment de toujours raviver le nœud d’Amour
Enlacés de saine candeur, embrasant leurs ententes,
Amplement plongés vers l’âtre, ILS dérivent !
Bercés de Paix, ILS fleurissent la Lune
Nonchalance en redondance, affective balance
Baisers hypnotiques, bouillants câlins animés
Sondes de l’Onde des 7 Lumières de l’Ampleur
Somnolence d’aisance partagée, vivifiante !
ILS percent les ombres dorées, les nombres d’ambre
Quelle que soit la tempête de la Vie, ILS sont en Vie à l’envi
Main dans la main, exubérante affection effective
Endormis, emboîtés l’un en l’autre
Escorte sous tutelle mutuelle
Nef en partance pour Mars
La Lumière, le Feu Sacré, au bout des doigts
ILS sont déjà à demain en Spirale III
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 14.05.2012.
17:09 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : feu, feu sacré, orage, feu d'amour, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc poésie, ltc, la tour camoufle, elle et lui : ils!, jean dorval poète, jean dorval poète lorrain, poète lorrain, poèsie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, écriture, ue, union européenne, arts, art moderne, le feu sacré, présidentielles 2012, strasbourg, nancy, paris, lourdes, en direct, amour, romantisme, fleur bleue | Facebook |
02/03/2013
"L’ODYSSEE DE TON VISAGE."
© Photo ci-dessus : http://bibi-chipie.centerblog.net/
A chaque chapiteau de ton antre consacré,
Je m’engage vers la conversion
J’attends la Paix,
Comme on se dirige vers la lumière naturelle
Tu es ma colline maternelle
Mon lieu de spiritualité amoureuse
Avec Toi, je change de cœur
Avec Toi, je change de vie
Tu es ma colline éternelle
Le pèlerinage au pied duquel je dépose mon fardeau
Je retourne à ton parfum
Comme un vaisseau prend le large
Ton sourire pour tout titre de transport
Réservation unique pour une visite corporelle sans limites
Ton visage pour toute carte du Ciel
Je voyage volontiers en ta compagnie aérienne
Vol au long cours,
Place à jamais sacrée, Nombre d’Or retrouvé,
Tu me mènes à toi, histoire de rêver,
De bercer cette magnifique journée
De sentiers langoureux en causeries voluptueuses
Mon cœur tout entier te respire
Les fleurs de tes yeux bleus
Montent déjà à travers les nuages jusqu’à la Lune
Dans tes bras, je redeviens adulte à plein temps
La lumière, Ta lumière, existe,
Toi mon pur flambeau, ta splendeur m'éclaire,
Plus vraie que le Bonheur
© Source de la page : http://www.lesia.obspm.fr/perso/jean-marie-malherbe/Montagne/PM_1005/index06.html
Dans l’ardeur brûlante de ton désir
Je saisis notre flamme
J’y fixe nos regards éblouis
Nos charnels et immortels baisers
Serments révélés,
Tes lèvres s'entrouvrent,
Offrant ton sourire, ta voix
Ce doux langage,
Tes regards adorés dans les miens confondus,
Mon cœur, encor plein de Toi, erre sur ton visage
Ce qu'il adviendra de l’Humanité
A cette heure précise, en ce lieu,
En ce jour particulier, où je t’aime,
Je m’en moque
Tu es belle,
Et tu es le seul trésor dans lequel,
Je souhaite enfouir mon âme dédiée
© Jean DORVAL, le 02 mars 2013, pour LTC Poésie.
16:41 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire | Facebook |
28/01/2013
"LA DORMEUSE DU BAL."
© Photo ci-dessus :
http://farm3.static.flickr.com/2218/2274679982_3bc9ba7b35.jpg
Corps apaisé en clair-obscur
Tête en dedans ses bras
Plus rien n'existe autour d'elle
Songe à l'orée de soie
Sa nuque rehausse sa pause
Elle est nue, habillée de lumière
Elle dort sans contrainte
On devine sa poitrine,
Sa main gauche en attente...
Cheveux noirs remontés
Maintenus, surmontés
Envoûtant le Grand Soir
Epaules conquérantes, chute de dos
Descente libre sur sa peau
Piège sans trêves !
Deviner son regard
Image sans limites
Corne de brune, corne à délices !
La maison qu'elle habite
A deux pas du Vieux Stan
Recueille la primeur du Bal
Les papillons de ses yeux
Sillonnent déjà la nuit
Et se sont perdus au Firmament
© Jean Dorval pour LTC pour LTC Poésie, le 18.02.2010.
23:35 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire, la dormeuse du bal, jean dorval, poésie, jean dorval pour ltc, romantisme, amour | Facebook |
25/01/2013
"DANS LES VAGUES DE SA ROBE LEGERE..."
© Photo ci-dessus : http://farm3.static.flickr.com/2700/4343691406_19e8440221_o.jpg
Dans les vagues de sa robe légère
J'égare quelques notes de piano
Comme pour y faire fleurir des dentelles
J'y appose mes hommages promeneurs
Entre deux boutons sauteurs
Reposant en plaine sienne
Terre souriante où je deviens joueur
J'explore avec vaine les appels de son cœur
Entre les plis de sa bouche,
S'étire un sourire dévoré jusqu'à sa couche
Volupté ondulée couleur brune, chute de dos majeur
Robe plissée, robe glissée
La voici d'un rien vêtue
Deux petites dunes me remontent l'émoi
J'attente à sa dignité, devenue complicité
Pour mieux la faire dévisser
Je tire toutes les sirènes d'alarmes
Et au bord des larmes, je crie « aux armes ! »
A la hussarde, je conquiers SA Place déjà câline...
Tombe la robe, et vive l'étreinte !
Le printemps n'a pas de trêve, il est ivre même en hiver
L'Amour est un poète dont la plume ne peut se tarir
Il donne des lettres de noblesse à la tendresse...
© Jean Dorval, le 12 janvier 2010, pour LTC Poésie.
21:22 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'odyssée de ton visage, eiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire, dans les vagues de sa robe légère, poésie, romantisme allemand, romantisme, jean dorval, jean dorval pour ltc | Facebook |
24/01/2013
"J’AIMERAIS TE DIRE…"
© Photo ci-dessus : Jean DORVAL 2010.
J’aimerais te dire que…
La vie surprend toujours
Le début n’est qu’une faim
La fin un autre commencement
J’aimerais te dire que…
Dans ce monde imparfait, il reste invariablement une place pour l’Amour
Pour l’Amour du prochain, pour l’Amour maternel, paternel et filial
Mais aussi, pour l’Amour entre un homme et une femme
J’aimerais te dire que…
Ton sourire a réveillé en moi le feu sacré
Dans la traversée de ma nuit, tu es devenu le phare m’évitant le naufrage
Les beaux jours sont de retour, car tu as posé sur ma pauvreté ton regard
J’aimerais te dire que…
Le mot impatience me fait déjà tourner la tête à ravir
J’implore le Ciel que tu réapparaisses charmante silhouette
Je suis devenu riche à l’envie de te revoir, belle étincelle Slave d’espoir au féminin !
J’aimerais te dire que…
Il faut vivre pour se reconstruire
On ne fait jamais disparaître totalement les cicatrices du passé
Cependant, l’avenir commence hier !
Et demain est une autre reconquête sur soi-même et les autres
© Jean Dorval, le 15 juin 2008, pour LTC Poésie.
22:02 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, j'aimerais te dire | Facebook |
15/01/2013
"L'ENVOL DES PHALENES."
© Photos ci-dessus : http://naturellementvotres.chez-alice.fr/recits_photos/lepidopteres_polonais.htm
Vers d'autrefois, musiques d'ailleurs
A l'heure où la phalène des collines s'envole
Transportons-nous de l'autre côté du Monde
Abandonnés à la tombée du jour
A tout ce que nous désirons de meilleur
Pour ne goûter qu'au bonheur
Une onde de Vie circule
Chemin faisant jusqu'à toi
Et nous ne sommes plus qu'un
Tomber en partage
Ne vivre qu'une seule fois
Ce qui ne se partage pas
A l'endroit des grands étangs
Là où la Lune et le Soleil épousent l'eau
Nous sommes « LE » Nouveau Monde
Retenir ses armes sans le pouvoir vraiment
S'abandonner à soi-même, l'un pour l'autre
Comme au premier rendez-vous...
Danse avec moi ma belle Aimée !
Il faut vivre pour comprendre,
Sans regrets, ni fin !
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 17 février 2010.
21:43 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'envol des phalènes, poésie, jean dorval, jean dorval pour ltc, amour, romantismeun petit bouquet, de violettes, intervalle, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva | Facebook |
07/01/2013
« SI PRES DE TOI, MEME DE LOIN… »
© Photo ci-dessus : http://www.attitude-coach.com/2012/01/regard-de-femme-sur-lhomme-ce-que-vous.html
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
La vie a besoin de soleil et d’eau pour exister,
Tous les animaux dans la Nature se retrouvent pour faire perdurer la vie,
Les êtres humains rajoutent à tous ces ingrédients vitaux une bonne dose d’Amour,
Veux-tu participer avec moi à cette grande symphonie de l’Humanité ?
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Jamais une femme ne m’a autant fait rêver que toi.
La Vie n’a de sens qu’avec toi, qu’à tes côtés, tu me manques !
Je t’ai dans la peau mon Amour comme un dévot.
Ma seule richesse c’est toi, et pourtant je suis pauvre de ton Amour…
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Je t’aime d’un Amour pur, m’aimeras-tu un jour ?
J’espère en toi !
La solitude c’est d’être loin de ton cœur.
Tu es en moi, je ne peux t’oublier.
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
Ton silence me pèse, as-tu quelques pensées pour moi ?
Je suis l’aiguilleur de ton ciel étoilé, celui qui te ramène vers ta Terre Promise
J’attends que tu rentres à la maison…
J’attends que tu m’ouvres tes horizons pas si lointains.
Tu es debout dans mon regard et tes cheveux se mêlent aux miens,
Tu as la forme de mes mains et tu as la douceur de mes vœux,
Tu t’engloutis dans mon ombre comme une âme sœur.
© Jean Dorval, le 14 mars 2009, pour LTC Poésie.
23:13 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain, si près de toi, même de loin | Facebook |
19/12/2012
"LES PAPAS DU DIMANCHE : PERES ET IM-PERES, MANQUES ET IM-PASSES."
"Les Papas du dimanche" est un film, sorti au cinéma le 25 janvier 2012, et en DVD le 30 mai dernier, adapté du livre du même titre, de François d'Épenoux, paru en 2005. Ce très beau et émouvant long métrage français, d'une durée d'1h30, est un véritable plaidoyer dénonçant la condition injuste dans laquelle se trouvent actuellement, en France (mais aussi dans le monde entier), des millions de Pères divorcés(1), qui ne voient leur(s) enfant(s) - à cause du Système (l'Injustice Française alliée à nos Dirigeants Politiques de Droiche et de Grauche, et aux Mass Media) - qu'un week-end sur deux, de 11h30 le samedi à 18h00 le dimanche... Comment dans de telles conditions participer à l'éducation de sa progéniture et faire perdurer un lien affectif hyper fragilisé ? Mais, ce film est aussi (et c'est le plus important) une dénonciation de la souffrance des Enfants du divorce.
LA PREMIERE REALISATION DE BECKER EST HUMAINE ET TENDRE !
Pour sa première réalisation Louis BECKER a donc été au cœur du divorce, dans un foyer Français, et on ne le remerciera jamais assez d'avoir traité une facette par trop souvent (et volontairement) méconnue du Système : la séparation et ses effets collatéraux socio-économico-affectifs, vus côté Père. En trente-cinq ans de carrière, Louis BECKER a toujours surpris agréablement son public. Il a occupé de nombreux postes, derrière la caméra, et ce, après des débuts déjà prometteurs en tant que stagiaire à la mise en scène, sur le tournage du film de Luis Buñuel "Cet obscur objet du désir" en 1977. Il a aussi été régisseur général et directeur de production. Mais, c'est en tant que producteur qu'il est le plus reconnu et actif. Il a participé à de nombreux succès cinématographiques français, tels que "Nuit d'ivresse" en 1986, "Un Indien dans la ville" en 1994, "Dialogue avec mon jardinier" en 2007, "Deux jours à tuer" en 2008, ou encore "La Tête en friche" en 2010. D'autre part, la toile "Les Papas du dimanche" bénéficie d'un excellent casting : Thierry Neuvic (Antoine), Hélène Fillières (Jeanne), Olivier Baroux (Léo), Marilyne Canto (Léa), Nina Rodriguez (Alice), Nicolas Rompteaux (Vincent), l'adorable bout de chou Arauna Bernheim-Dennery (Nine), Thierry Lhermitte (Morgan), etc. ; mais aussi d'un scénario très réaliste servi avec brio par : Olivier Torres, Louis Becker, François d'Épenoux, Jacques Pibarot et Cécile Boisrond ; et d'une musique d'ambiance qui colle au film comme une peau, signée Nathaniel Méchaly.
MARI (ET PERE) COCU.
Antoine est un père de famille qui adore ses trois enfants : Alice, Vincent et Nine. Cependant, trompé par sa femme, il est dans l'obligation de quitter le foyer familial et s’installe chez Léo, son ami d’enfance. "Léo" et sa femme "Léa" (cela ne s'invente pas...) - le couple idéal - vont l’aider à surmonter cette délicate épreuve de Vie. Le plus dur pour Antoine reste le manque affectif, qu'il ressent à cause de l'absence de ses enfants. Il devient alors "un Papa du dimanche", un Père "par procuration" (voire "virtuel"), un Géniteur payeur de pensions, qui attend un weekend sur deux, et sur la moitié des congés scolaires, pour revoir (enfin) ses enfants. "Un Papa du dimanche", comme l’est un pêcheur ou un conducteur "du dimanche", certes, trébuchant, balbutiant, pas sûr de lui, pas prêt à 100%, mais persévérant, beau dans l'action, dans son envie de se sortir de cette terrible épreuve et de pouvoir continuer à aimer ses enfants au mieux. La vie doit continuer, avec ses hauts et ses bas (chômage et solitude). Pour qu'Antoine retrouve le sourire et la joie, il va falloir qu'il se reconstruise, grâce à son ami d'enfance (Léo), mais aussi, et surtout, grâce à (et pour) ses trois enfants. Et même, si la trahison de son « Ex » peut légitimement lui faire douter de l'Amour, Antoine va retrouver de manière inopinée le Grand Amour, après une rencontre pourtant glaciale avec la belle Jeanne, qui au final va lui réchauffer le cœur... Un film à voir absolument par tous nos Politiques pour que des solutions législatives plus justes soient enfin trouvées pour les Pères (dans le respect des droits des Femmes), afin qu'ils puissent voir leurs enfants dans de meilleures conditions, et plus régulièrement. Sinon, ces mêmes Pères pourraient légitimement vouloir un jour constituer un puissant lobby qui appellera à voter blanc à chaque élection locales, nationales et européennes... A bons Entendeurs, Responsables du Pouvoir en place, (Fraternellement) Salut !
© Jean DORVAL, le 19 décembre 2012, pour LTC Kinéma.
Notes : (1) Comme de nombreuses Mères.
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« LE CHOEUR DES NAUFRAGéS VOLONTAIRES. »
© Tableau ci-dessus : James Tissot, "Dame à l’ombrelle, Mrs Newton"/ "Summer" vers 1878, Réalisme Victorien.
A Miss M.
Sous l'ombrelle,
Ensemble fermons les yeux
Afin de partager ce baiser gourmand
Champ magnétique rassurant,
Je voyages en Toi
Je bois l'eau fraiche de ta bouche
Et tombe à la renverse
Sans mots dire, tout en notes
Laissons-nous guider par la geste-rituel
Prenons l'Amour à la Source
Avec ses rimes qui bousculent l'entendement
Il y a le mot qui chante
Le mot qui passe et qui repasse
Le mot qui dépasse
Le mot gonflé de larmes qui devient rires
Mon Ange vole avec moi de lumière en lumière
Là où nos ailes blanches battent en parfait accord
Nous ne sommes pas de ce monde
A tes côtés,
Les jours passent sans que l'on puisse les arrêter
Tu es mon vertige
Mon doux excès d'Orient
Tes yeux sont des portes intemporelles
A tes côtés, je marche sur le Ciel
Pas à pas, je me fonds dans ton nombre
La tête reposée sur le coussin chaud de ton ventre
J'allume ta lanterne verte
Comme tout change quand on aime
Comme tout devient clair
On n'étouffe plus ses rires
On devient la parfaite résonance de l'Autre
Et au moment précis où l'esprit s'abandonne
Où les regards pétillants se font écho
Plus rien ne compte
Si ce n'est la respiration de ta peau blanche
Firmament de tâches de rousseur
Hypnotisé par tes yeux verts
Je crée une prière sous la couette
A réciter de concert
Nous sommes le dernier rempart
Contre toutes les haines
Le dernier havre d'Amour
Mes mots pour Toi, jetés en l'air,
Sont une déclaration d'Amour en pluie étoilée
Chaque intention vaut Éternité
© Jean DORVAL, le 19 décembre 2012, pour LTC Poésie.
01:39 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : le choeur des naufragés volontaires, la robe rouge mélodie, mademoiselle mélodie, mélodie, ma partisane particulière, un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté, la vita nueva, le feu habite ma terre | Facebook |
14/12/2012
« LA SOLITUDE. »
© Photo ci-dessus : http://api.ning.com/
La Solitude, c'est quand je n'arrive pas à te trouver
Seul au milieu de la foule en pleine houle
Partagé entre désespoir et attente sans fin
La Solitude, c'est ne pas pouvoir t'aimer
Et penser au temps qui passe, au temps qui lasse,
Au temps qui ne se rattrape pas
La Solitude, c'est tendre la joue au destin
Et se planter de numéro en permanence
Sans réussir à prendre le recul nécessaire pour avoir envie de recommencer
La Solitude, c'est subir la cruauté de plus savoir séduire
Ne pas réussir à convaincre
Tomber en permanence sur des gueules cassées qui vous font payer leur passif
La Solitude, c'est ne plus arriver à communiquer ses sentiments
Face à l'incertitude des temps qui court, face à la méfiance générale
Comme une sorte de contagion honteuse, une peur de l'Autre
La Solitude, c'est ne plus être reconnu,
Ne plus être un Etre Humain à part entière
Etre en dehors des canons de « beauté » du moment
La Solitude, c'est chialer à tous moments à chaudes larmes
Quand la présence d'un être-chair vous manque
Quand de vos tripes s'échappe un nectar non partagé
La Solitude, c'est l'homme de bien mis à part au profit du voyou
L'impossibilité d'exprimer sa tendresse
Perdre pied, oublier tous ses repères
La Solitude, c'est l'handicap du sentiment
La caresse en exil, l'Amour du Pauvre
N'avoir que son cœur à offrir
La Solitude, c'est être incompris
Pris pour un autre, jugé sur les apparences
Privé d'expression libre, frustré de communion
La Solitude, c'est sortir du formatage habituel
Ne pas trouver l'Ame Sœur
Ne plus s'attendre à être surpris
La Solitude, c'est être loin de Toi,
Et si près à la fois !
La Solitude, c'est peut être... attendre que Tu viennes.
© Jean Dorval, le 06 juin 2010, pour LTC Poésie.
16:32 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la solitude, teiten pour ltc arts, aya pour ltc arts, jean dorval pour ltc arts, jean dorval poète lorrain, jean dorval, jd, poésie, poésie lorraine, art contemporain lorrain, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, affectif, amour, fleur bleue, romantisme, non à la malbaise, variations labyrinthiques, erre, exposition, errance, la perte, la déambulation, représentations dans l'art contemporain | Facebook |