LES BEST OF JD : "ROSELYNE CHENILYER : UN AIR DE JAZZ DANS UNE ROBE LEGERE !"

 

Roselyne CHENILYER, chanteuse, et André MASIUS, bassiste, deux Ami(e)s d'LTC LIve.

 

JD : Bonjour Roselyne, tu es la chanteuse du Quartet de Jazz messin "Roselyne & City Jazz", en concert ce soir Place de la Rép à Metz. Peux-tu présenter ton parcours artistique aux lecteurs d’LTC LIve ?

RC : Bonjour Jean. Mon parcours est très éclectique. J’ai commencé d’abord par le Jazz et le cabaret, puis j'ai continué par la comédie musicale et le lyrique…

 

 

JD : Tu étais aussi choriste à l’Opéra-Théâtre de Metz…

RC : Oui ! Avant, j’étais à Paris dans différentes formations, puis j’ai monté sur scène des spectacles de comédies musicales, car initialement j’ai une formation de danseuse. Maintenant, je me consacre principalement au Jazz, et le lyrique revient, de temps en temps, refaire une petite incursion dans ma vie. Ce soir, je suis avec City Jazz dans un registre Jazz et Java…

 

 

JD : Donc, tu as "La Grande Classe" d’une Danseuse, en plus d'avoir une très belle Voix ?

RS : C’est très gentil (fou rire) de ta part…

 

 

JD : Pourquoi avoir choisi le Jazz et la Java pour ton concert de ce soir ? Est-ce qu’il y a une complémentarité entre ces deux styles de musiques ? Utilise-t-on l’accordéon dans le Jazz ?

RC : Oui, bien sûr, que l’on se sert de l’accordéon dans le Jazz ! Mais pas autant que dans la Java… Il faut savoir que dans le Jazz, on peut utiliser tout type d’instruments. Dans le Jazz certains instruments sont inhabituels (comme la sourdine "oua-oua" que l’on rajoute à une trompette, le bugle, etc.). Avec City Jazz, on a déjà produit le style de concert que l'on donne ce soir. On aime bien passer du Jazz à quelque chose de plus populaire. On va dire, comme la vieille chanson française, comme Edith PIAF, la Musette (carrément !), et un certain rythme latino. On aime bien mélanger les sons parce qu’un concert, c’est non seulement de la musique, mais en plus, on peut sauter d’un rythme à l’autre. Ce que j’affectionne particulièrement, c’est le côté éclectique des choses. On ne peut pas rester dans un moule unique, même si parfois il nous arrive de faire des concerts exclusivement Jazz. Ce soir, on avait un envie de changer de ton. On a donc voulu aller d’une couleur à l’autre, d’une note à l’autre…

 

 

JD : Une sorte de mixage, voire de métissage, musico-culturel, si je comprends bien ?

RC : Oui, tout à fait ! On passe de la Butte Montmartre à la Plage de Copacabana, en passant par New-York. La musique invite tout simplement au voyage !

 

 

JD : Cela te fait quoi Roselyne de chanter sur une Place de la Rép fraichement refaite ? Est-ce un cadre prestigieux pour te produire ?

RC : Effectivement, cette place a été récemment entièrement rénovée. D’ailleurs, tout le monde attendait la fin des travaux avec impatience, je crois… La terrasse de la Brasserie de la Rép, où nous nous produisons ce soir, est un très bel endroit dans un cadre de style classique. Il y a notamment beaucoup d’espace, ce qui est très rare, car souvent nous jouons avec City Jazz dans des endroits beaucoup plus petits, voire confinés. Là, c’est aéré et en plus il fait très beau ! Je trouve essentiel de redonner vie à cette place par la musique, où il n’y a pas beaucoup de terrasses de cafés. L’endroit où nous sommes, la Brasserie de la Rép, va je le pense, s’ouvrir de plus en plus aux musiciens. Et c’est une très bonne chose, car cela donne un supplément d’âme, en plus des arbres qui sont magnifiques. Cela va apporter de la vie par le rythme. Je pense que c’est fondamental, surtout pour cette place qui a trop souvent été auparavant investie par les voitures, et qui était tout le temps en travaux.

 

 

JD : Ne penses-tu pas qu’il est temps d’animer un peu plus les places vides de Metz, avec de la musique notamment ?

RC : Oui, alors, on le fait déjà en ce qui concerne City Jazz, depuis un certains temps avec l’Association Jazz à Metz. On est souvent Place Saint-Louis, Place de Chambre, etc. Metz a de très belles places minérales que l’on investit régulièrement. On est vraiment dans ces sites historiques dans la très belle pierre de taille, dans la pierre de Jaumont !

 

JD : Le problème, c'est qu'elles sont très vides toutes ces places…

RC : Oui, elles sont effectivement très vides. L’avantage, c’est que l’on peut y mettre des terrasses de cafés et de restaurants un peu partout... Il convient ainsi de meubler tout ce vide sidérant, ce qui n’est pas évident, afin de ne pas laisser inoccupées ces grandes places… Il faut dès que surgit un rayon de soleil animer ces grands espaces, en faire des lieux consacré à l’évènementiel, que ce soit pour la danse, la musique, le spectacle, etc. En clair, qu’on y mette tout ce qui est artistique et culturel ! Il faut en quelque sorte "ranimer" les places à Metz ! Comme cela se fait actuellement avec le Festival Passages, une manifestation que j’approuve à 100% ! Mais, pour revenir à la Place de la Rép, c’est la deuxième fois que je viens chanter à la terrasse de la Brasserie de la Rép, et je trouve cela vraiment très agréable…

 

JD : Petite question plus perso… Tu as changé de couleur de cheveux récemment ? Parce que, je t'ai connue rousse, il me semble…

 RC : Heu, non, ou alors cela doit faire très longtemps ! (rire)

 

JD : Pourtant sur le flyer du concert de ce soir, tu as des reflets roux… Ça te vas bien aussi !

RC : Non, non (fou rire collectif), je reste toujours dans ma couleur de prédilection : le parme et le violet !

 

 

JD : Allez, une dernière petite question Roselyne… Toi qui as l’habitude de chanter sur les terrasses de cafés et de restaurants, rêves-tu un jour de chanter devant plusieurs centaines de spectateurs, dans une salle comme l’Arsenal de Metz, ou carrément devant des milliers de spectateurs au Galaxie d’Amnéville ?

RC : Bien sûr que oui ! D'ailleurs, j’ai déjà participé à des concerts, mais pas à Metz, où il y avait beaucoup de monde, plusieurs milliers de personnes. Par exemple, quand je chantais du lyrique à Cannes, au Palais des Festivals… ou encore à la Fête de la Musique à Paris. Tu sais les petits concerts en terrasse de café sont tout aussi sympas. Il y a une autre ambiance, il y a certes moins de monde, mais il y a plus de proximité avec le public, c’est plus bon enfant ! Mais, ceci étant dit, je suis prête à nouveau à faire de la scène devant du monde (rire) et j’espère bien que cela arrivera à nouveau dans un avenir proche…

 

JD : Si j’ai bien suivi ton parcours pro, tu es passée de l’Opéra-Théâtre de Metz à une profession indépendante, en libéral… Tu as finalement parfaitement réussi ta reconversion, suite aux récents mouvements de personnel à l’OT de Metz ? Vis-tu totalement de ta musique ?

RC : Oui, avant j’étais intermittente du spectacle à Paris. Puis, comme tu le sais, je suis entrée à l’OT de Metz pour une période de 8 ans, et au bout du compte, j’ai retrouvé ma liberté de mouvements. Je préfère mon indépendance et me débrouiller toute seule ! Aller un peu partout, cahin-caha certes, mais libre…

 

JD : Si tu devais faire la première partie, être la guest-star, d’un ou d’une chanteuse que tu aimes bien, ce serait qui ?

RC : Là, tu me poses une colle, j’aime tellement de chanteurs et de chanteuses…

 

JD : Tu peux, si tu le souhaites, prendre un ou une artiste du répertoire d’antan, et un ou une artiste du registre contemporain. C’est comme tu veux…

RC : J’aurais aimé, même si cela est trop tard, faire la première partie de Claude NOUGARO, par exemple. C’est un de mes artistes préférés. Sinon plus récemment, j’adore la chanteuse Maurane, qui a vraiment une voix exceptionnelle… Elle est aussi issue des milieux du Jazz. Et pourquoi pas, carrément faire la première partie d’une grande chanteuse de Jazz, telle Diane REEVES… ! (rigolade)

 

JD : Heu, "restons simples !" (ton humoristique et rire)

RC : Oui, "restons simples"… (rire) En fait, il faut qu’il y ait une affinité avec la personne avec qui je vais chanter…

 

JD : Merci, Roselyne pour cet interview plein d’humour et de spontanéité !

RC : Merci à toi aussi Jean !

 

© Jean Dorval, le 06 mai 2011, pour LTC LIve. 

 

 

 

 

 

© Crédit Photos : Jean Dorval 2011 pour LTC LIve.

LTC LIVE : LA MUSIC EN TOUTE LIBERTY !

 

Prunelles-Nath(1)

 

 

Chère Ange

Charmant-Regard

Écho de Lune

Le Roulement Languissant

De Vos Yeux

En Amandes-Hypnotiques

Révèle

Vos Prunelles-Météorites

Où Brillent les Étoiles du Soir

 

Éclat de Diamant

Feu de la Passion

Je me fonds

Et me confonds

Au Rayonnement

Des Ailes de Vos Cils

 

Décollage assuré

Vers le Grand Large

En Transe-Atlantique

Rien n’est plus Beau

Que la Douceur Parfaite

De Vos Yeux Perles-Noires

Votre Reflet dans le Miroir

M’invite

A Réchauffer Vos Nuits

 

Sombre-Coucher

De Songes-Enflammés

En Contresens-Affamés

À Sens-Unique

Qui Enlace l’Ombre

Sans Encombre

Jusqu’à l’Origine du Nombre

 

Désir en Partage

Bannière de Dentelle

Que percent

Les Beaux Jours

Éclairage

En Hommage Pour Deux

Âmes en Oraison

 

Sentinelle-Sensuelle

Fleur-Céleste Idéale

Poussant au Creux

Du Calice de Nos Cœurs

Qui éclot

En Sublime

Face-à-Face

 

Cristal Pur

Laissant Entrevoir

La Moisson

A Jamais Mûre

Du Blé en Or

Qui jaillit

Sans Censure

De l’Azur

Qui Rassure

 

Au Chant

Des Héritiers de l’Amour

Remontons de Concert

À la Source de l’Étreinte

Où prend Naissance

Le Refrain des Oiseaux

Qui s’envole en Papillons

 

Mon Ange

Ne m'écrivez plus

Venez Vivre Tout

Auprès de Moi

Sans tarder

Ainsi Grâce à Vous

Je ne serais

Plus Jamais Triste

Et je ne pourrais

Plus m'éteindre

 

De Loin

Comme de Près

Sur un Groove

Très Mouve

Je referme mes Bras

Autour de Votre Corps

Et je mets à Jour

Votre Cœur Abat-jour

 

Aux Alentours

De Nos Détours

Nourrissons-Nous

De Plaisirs Uniques

Et Clairsemons

Notre Chemin

De Pétales d’Opale

 

Ô Visage d’Ovale

Du Fond du Silence

Profond de la Nuit

Les Mots me manquent

L’Obscurité

Me conduit vers Vous

Carmen du Grand Soir

 

J’écoute

Comme Vous m’aimez

Et j’entends le Ciel

Tout en y montant

 

Je Garde gravée

Dans ma Mémoire

Votre Voix qui m'appelle

Votre Voix qui me guide

 

Ma Dame

Vous êtes l’Eau-Vive

L’Eau-de-Vie

Du Premier Souffle

Que je bois

Pour Tout Oublier

En dehors de Vous

 

Je Vous écris

Ces quelques Mots Doux

Pour que Votre Voix

Se répande

Plus encore

Dans mon Esprit

Et je brûle

A travers Votre Soupir

 

Un Baiser de Vous

Vaut un Tatouage

Indélébile sur la Peau

Comme une Blessure

Sans Censure

Comme on Susurre

Une Morsure

 

Vous êtes entrée en Moi

Comme le Vent

Caresse le Temps

Comme

On se dit Bonjour

Juste le Temps

D’un Éternel Sourire

 

© Jean Dorval, le 22 janvier 2017, pour LTC Poésie

 

Notes : (1)- D’après les poèmes : A deux beaux yeux, de Théophile Gautier, in La comédie de la mort, publié en 1838 ; et Les séparés (N'écris pas...) de Marceline Desbordes-Valmore, in le recueil de poésies inédites, publié en 1860 ; et la chanson : "L'amour est un oiseau rebelle" in l'opéra-comique Carmen de Bizet, sorti  en 1875

© Crédit Photos : Manitobaopera.ca/opéra/Carmen

 

LTC LIVE : LA VOIX DU GRAOULLY !

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LTC LIVE : SOCIAL MUSIC PLAYER

LTC LIVE GROOVE : ET LE SILLON MOSELLAN DEVIENT MUSICAL !

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LTC LIVE DJEUNS BY MAF (reçoit les KIDS UNITED).

LTC LIVE : QUAND ON Y GOûTE, ON NE PEUT PLUS S'EN PASSER !

"Calypso Valois est une Artiste complète. Cette actrice et chanteuse Pop française, issue de la Mouvance Punk, née en 1987, de l'union d’Elli Medeiros et de Denis Quillard, dit Jacno, a sorti chez la maison de disques Pias, vendredi 13 janvier 2017, son premier Album court, Le Jour/Jeu Flou, en 45 tours, et sur toutes les plateformes de streaming. Accompagnée par le musicien Jean-Louis Piérot, collaborateur proche d'Étienne Daho, elle  s'est éclatée sur ce projet qui lui réussit magnifiquement. Sa Voix rappelle étrangement celle de Françoise Hardy... Le jour est le Single de cet EP, sorti en décembre dernier. Il est à savourer immédiatement, tout de suite, avec un bon casque audio et... en stéréo !"

© Jean DORVAL, le 22 janvier 2017, pour LTC LIve

i>NFOS+ : https://fr-fr.facebook.com/calypsovalois/

& LeFigaro.fr/Caplipso-Valois_Pépeite-pop-francaise

Dame de Mon Heur (1)

 

 

Pour Nath

 

Dame de Mon Heur

Qui Pique mon Coeur

Si j'étais Roi de France...

 

Je Vous offrirais mon Royaume

Mon Char, mon Sceptre

Ma Couronne et mon Château

Jusqu’au Trésor Royal

Mes greniers de Blé d’Or

Mes Vins millésimés, mes Mets les plus Délicats

Mes Pièces d’Étoffes Rares et Soieries venues de Contrées Lointaines, et mes Parfums Précieux

Je me mettrais à Genoux

Devant Vous

En Signe d’Allégeance

Comme un simple Chevalier

Je Vous offrirais mon Cœur

Et Tous les Tournois du Monde

Sur un Plateau d’Argent

Surmonté d’un coussin de Pourpre

Ma Flotte et mes Armées

Pour ne plus avoir à faire la Guerre

Rien que...

 

Pour Vos Beaux Yeux

Et pour un Baiser de Vous

 

Dame de Mon Heur

Qui Pique mon Coeur

Si j'étais Zeus...

 

Je Vous offrirais l’Olympe

Mon Coup de Foudre Permanent pour Vous Seule

La Grèce Antique toute entière

La Terre, l'Air, l’Eau et le Feu

Je Vous livrerais jusqu’aux Titans faits prisonniers

Tout ce qui constitue l’Univers

Connu et Inconnu

L’Échelle du Temps, les Balbutiements du Monde

Je serais à Votre Service pour l’Éternité

Comme les Dieux de l’Olympe soumis à ma Loi

Je me courberais devant Votre Beauté

Conquis jusqu’au Bout des Sens

Je sacrifierais mon Cœur de lave fondant d’Amour pour Vous

Dans les Forges de Vulcain

Et du plus profond des entrailles de la Terre

Même Hadès ne saurait contredire ce magnifique Dessein

Je Vous offrirais l’Immortalité

Rien que...

 

Pour Vos Beaux Yeux

Et pour un Baiser de Vous

 

© Jean DORVAL, le 21 janvier 1793 (Jour de Commémoration de la Mort Louis XVI), pour LTC Poésie

 

Note : (1)- D’après le poème A une femme de Victor Hugo in le recueil de poésie Les feuilles d'automne

 

 

© Crédit Photos : SD-Graph-blog.Over-blog.com