03/03/2014
TOUJOURS GARDER UN OEIL... SUR LA DIMENSION LTC LIVE !
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PARIS, LONDRES, BERLIN, NEW YORK - LTC LIVE : LA VOIX DU GRAOULLY !
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02/02/2014
LTC LIVE : LA VOIX DU GRAOULLY !
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14/03/2013
« ERRANCE PARTAGEE. »
© Photo ci-dessus : http://www.pix-populi.fr
D’après l’œuvre d’Henrich Heine.
Mon Cœur,
Heure étoilée de l'Humanité,
Tu es mon âge d’or.
Quand je regarde au fond de tes yeux,
Toutes mes peines et mes douleurs s'évanouissent.
Et quand j'embrasse ta bouche,
Là, je suis tout à fait guéri.
Quand je me repose contre ta poitrine,
Il surgit en moi comme une joie céleste,
Que je ne peux contrôler.
Ma merveilleuse Veilleuse,
Ton chant parvient jusqu'à moi,
Tu es la preuve vivante que la beauté est d’origine divine.
Ta nature généreuse et fertile épouse ma poésie,
Mes vers subliment ton antre.
Je bois ton souffle à la source de ta bouche.
En Toi, je suis libre,
Comme le cours tumultueux de la Moselle.
En Toi, je m’écoule heureux et enfin je peux vivre.
Déjà l'air fraîchit, le soir tombe,
Les flots de ma passion pour Toi grondent sans détour.
Et depuis Dornot, des rochers de la Frasse,
Tes yeux brillent, en écho, aux feux du couchant.
De là-haut, tu es ma Nymphe assise à la Harpe,
Mon rêve éveillé.
Ta main, où la bague que je t’ai offerte étincelle,
Peigne tes cheveux d’or.
© Photo ci-dessus par mariecha : http://mariecha.centerblog.net/2839-femme-sortant-de-eau?ii=1
Tu chantes la magie de notre Union.
Ta voix me touche au plus profond de mon être.
Tu ensorcelles mon cœur,
Ce cœur qui t’aime d’une tendresse infinie.
En bas passe une barque,
Mais je suis pris d’un autre transport, le tien !
Au carrefour de la Vie, de ta Vie,
Ô Seuil Sacré, je me retiens.
La nuit n’est plus froide, ni muette,
Et dans les reflets de la Lune se balance doucement,
Ma tendre Amie, ma sublime Amante,
L’Adieu à la solitude.
Je vis pour la première fois,
En ton Lieu Sacré.
Et je ne peux, ni ne veux, te quitter,
Puisque tu m’invites à te consacrer.
Le souvenir de notre immortel et premier rendez-vous,
A jamais, se fond dans le fleuve, sans ombres.
Il ne fait plus qu’un, avec Mère Nature.
© Jean DORVAL, le 14 mars 2013, pour LTC Poésie.
20:44 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : feu, feu sacré, orage, feu d'amour, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc poésie, ltc, la tour camoufle, elle et lui : ils!, jean dorval poète, jean dorval poète lorrain, poète lorrain, poèsie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, écriture, ue, union européenne, arts, art moderne, le feu sacré, présidentielles 2012, strasbourg, nancy, paris, lourdes, en direct, amour, romantisme, fleur bleue | Facebook |
09/03/2013
« ELLE ET LUI : ILS ! »
© Photo ci-dessus : http://nolatularosa.blog.lemonde.fr/2008/01/
Lovés l’un contre l’autre dans la cathédrale de l’obscurité
ILS contemplent la lueur du feu de bois
S’élèvent au gré des flammes
Communient ensemble en un unique duo harmonique
ILS vivent l’instant présent
Goûtent un bonheur simple
Dans cette clairière, volontairement égarés
Loin du monde, loin des regards
Sous la nuit d’inflorescence stellaire
ILS forment un doux foyer à ciel ouvert, avides de Liberté
La douce chaleur dompte leurs accords
ILS s’égarent dans leur carnet de voyage nocturne
Labyrinthe en Valise (H), cage à écureuils
D’étincelle en étincelle
L’or vacillant, l’or miroitant, recouvre leurs faces
Leurs yeux infusés, leurs yeux diffusés
Lumières-Sentinelles réfléchissantes en Echos 7
Inattendus dans la pénombre
ILS respirent le brasier partagé
Effleurent leurs souffles
Gonflent leurs voiles dévoilées
Leur atmosphère reluit en fuite d’allegro
Amnistiés solennels que rien n’arrête
Beauté démasquée transcendée
Force d’attraction de l’Etre rêvé
© Photo ci-dessus :http://www.astrosurf.com/lecleire/2001.html
ILS font le serment de toujours raviver le nœud d’Amour
Enlacés de saine candeur, embrasant leurs ententes,
Amplement plongés vers l’âtre, ILS dérivent !
Bercés de Paix, ILS fleurissent la Lune
Nonchalance en redondance, affective balance
Baisers hypnotiques, bouillants câlins animés
Sondes de l’Onde des 7 Lumières de l’Ampleur
Somnolence d’aisance partagée, vivifiante !
ILS percent les ombres dorées, les nombres d’ambre
Quelle que soit la tempête de la Vie, ILS sont en Vie à l’envi
Main dans la main, exubérante affection effective
Endormis, emboîtés l’un en l’autre
Escorte sous tutelle mutuelle
Nef en partance pour Mars
La Lumière, le Feu Sacré, au bout des doigts
ILS sont déjà à demain en Spirale III
© Jean Dorval, pour LTC Poésie, le 14.05.2012.
17:09 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : feu, feu sacré, orage, feu d'amour, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc poésie, ltc, la tour camoufle, elle et lui : ils!, jean dorval poète, jean dorval poète lorrain, poète lorrain, poèsie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, écriture, ue, union européenne, arts, art moderne, le feu sacré, présidentielles 2012, strasbourg, nancy, paris, lourdes, en direct, amour, romantisme, fleur bleue | Facebook |
19/12/2012
"LES PAPAS DU DIMANCHE : PERES ET IM-PERES, MANQUES ET IM-PASSES."
"Les Papas du dimanche" est un film, sorti au cinéma le 25 janvier 2012, et en DVD le 30 mai dernier, adapté du livre du même titre, de François d'Épenoux, paru en 2005. Ce très beau et émouvant long métrage français, d'une durée d'1h30, est un véritable plaidoyer dénonçant la condition injuste dans laquelle se trouvent actuellement, en France (mais aussi dans le monde entier), des millions de Pères divorcés(1), qui ne voient leur(s) enfant(s) - à cause du Système (l'Injustice Française alliée à nos Dirigeants Politiques de Droiche et de Grauche, et aux Mass Media) - qu'un week-end sur deux, de 11h30 le samedi à 18h00 le dimanche... Comment dans de telles conditions participer à l'éducation de sa progéniture et faire perdurer un lien affectif hyper fragilisé ? Mais, ce film est aussi (et c'est le plus important) une dénonciation de la souffrance des Enfants du divorce.
LA PREMIERE REALISATION DE BECKER EST HUMAINE ET TENDRE !
Pour sa première réalisation Louis BECKER a donc été au cœur du divorce, dans un foyer Français, et on ne le remerciera jamais assez d'avoir traité une facette par trop souvent (et volontairement) méconnue du Système : la séparation et ses effets collatéraux socio-économico-affectifs, vus côté Père. En trente-cinq ans de carrière, Louis BECKER a toujours surpris agréablement son public. Il a occupé de nombreux postes, derrière la caméra, et ce, après des débuts déjà prometteurs en tant que stagiaire à la mise en scène, sur le tournage du film de Luis Buñuel "Cet obscur objet du désir" en 1977. Il a aussi été régisseur général et directeur de production. Mais, c'est en tant que producteur qu'il est le plus reconnu et actif. Il a participé à de nombreux succès cinématographiques français, tels que "Nuit d'ivresse" en 1986, "Un Indien dans la ville" en 1994, "Dialogue avec mon jardinier" en 2007, "Deux jours à tuer" en 2008, ou encore "La Tête en friche" en 2010. D'autre part, la toile "Les Papas du dimanche" bénéficie d'un excellent casting : Thierry Neuvic (Antoine), Hélène Fillières (Jeanne), Olivier Baroux (Léo), Marilyne Canto (Léa), Nina Rodriguez (Alice), Nicolas Rompteaux (Vincent), l'adorable bout de chou Arauna Bernheim-Dennery (Nine), Thierry Lhermitte (Morgan), etc. ; mais aussi d'un scénario très réaliste servi avec brio par : Olivier Torres, Louis Becker, François d'Épenoux, Jacques Pibarot et Cécile Boisrond ; et d'une musique d'ambiance qui colle au film comme une peau, signée Nathaniel Méchaly.
MARI (ET PERE) COCU.
Antoine est un père de famille qui adore ses trois enfants : Alice, Vincent et Nine. Cependant, trompé par sa femme, il est dans l'obligation de quitter le foyer familial et s’installe chez Léo, son ami d’enfance. "Léo" et sa femme "Léa" (cela ne s'invente pas...) - le couple idéal - vont l’aider à surmonter cette délicate épreuve de Vie. Le plus dur pour Antoine reste le manque affectif, qu'il ressent à cause de l'absence de ses enfants. Il devient alors "un Papa du dimanche", un Père "par procuration" (voire "virtuel"), un Géniteur payeur de pensions, qui attend un weekend sur deux, et sur la moitié des congés scolaires, pour revoir (enfin) ses enfants. "Un Papa du dimanche", comme l’est un pêcheur ou un conducteur "du dimanche", certes, trébuchant, balbutiant, pas sûr de lui, pas prêt à 100%, mais persévérant, beau dans l'action, dans son envie de se sortir de cette terrible épreuve et de pouvoir continuer à aimer ses enfants au mieux. La vie doit continuer, avec ses hauts et ses bas (chômage et solitude). Pour qu'Antoine retrouve le sourire et la joie, il va falloir qu'il se reconstruise, grâce à son ami d'enfance (Léo), mais aussi, et surtout, grâce à (et pour) ses trois enfants. Et même, si la trahison de son « Ex » peut légitimement lui faire douter de l'Amour, Antoine va retrouver de manière inopinée le Grand Amour, après une rencontre pourtant glaciale avec la belle Jeanne, qui au final va lui réchauffer le cœur... Un film à voir absolument par tous nos Politiques pour que des solutions législatives plus justes soient enfin trouvées pour les Pères (dans le respect des droits des Femmes), afin qu'ils puissent voir leurs enfants dans de meilleures conditions, et plus régulièrement. Sinon, ces mêmes Pères pourraient légitimement vouloir un jour constituer un puissant lobby qui appellera à voter blanc à chaque élection locales, nationales et européennes... A bons Entendeurs, Responsables du Pouvoir en place, (Fraternellement) Salut !
© Jean DORVAL, le 19 décembre 2012, pour LTC Kinéma.
Notes : (1) Comme de nombreuses Mères.
16:29 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : les papas du dimanche, les papas, soko, ltc cinéma, ltc kinéma, la tour camoufle, jean dorval poète lorrain, lorraine, metz, centre pompidou-metz, moselle, france, ue, union européenne, europe, latourcamoufle, augustine ou la revanche des hystériques, vincent lindon, augustine, hystérie, stéphanie sokolinski, alice winocour, réalisatrice, le professeur charcot, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, cinéma, hôpital, paris, pitié salpêtrière, charcot, le peintre, andré brouillet, les hystériques de charcot, des êtres humains, comme les autres, images, communication, télévision, tv, sigmund freud, abdellatif kechiche, saartjie baartman, augustine le film, la vénus noire le film, georges cuvier, afrique du sud, neurologie, psychanalyse, psychiatrie du dimanche le film | Facebook |
27/11/2012
« AUGUSTINE OU LA REVANCHE DES HYSTERIQUES. »
Pour ceux qui ont vu le premier film de la réalisatrice Alice Winocour, « Augustine », le 25 novembre 2012 - journée internationale contre les violences faites aux femmes – que voilà un drame français, sorti le 07 novembre 2012, d'une durée d'1h42, qui prend tout son sens et qui passe assurément pour un témoignage poignant du martyr séculaire imposé aux femmes atteintes d'hystérie(1). Des femmes en grande souffrance, abandonnées par la France (et partout ailleurs), considérées à tort comme des sorcières, que l'on brûlait en place publique au Moyen Âge, et dont la névrose s'explique le plus simplement du monde (et non diaboliquement !) par une personnalité pathologique basée (entre autres) sur le théâtralisme et le besoin de séduire, et par une conversion des troubles psychiques en symptômes physiques, tels que la fausse paralysie et les malaises. Ce long métrage rend donc hommage aux Hystériques.
DU TABLEAU D'ANDRE BROUILLET AU FILM D'ALICE WINOCOUR...
A n'en pas douter, le tableau du peintre André Brouillet (1857-1914) - exposé au Salon de 1887, représentant le Professeur Jean-Martin Charcot (1825-1893) (joué par Vincent Lindon dans la toile d'Alice Winocour), clinicien et neurologue français de renom, en « consultation-leçon » avec SA fameuse malade, Blanche Wittmann (qui devient Augustine pour les besoins du film, un rôle interprété par Stéphanie Sokolinski), devant un parterre de collaborateurs, d'élèves et d'amis (dont Théodule Ribot) - a inspiré Alice Winocour. Cette dernière a dû aussi s’imprégner des nombreuses photos et innombrables esquisses que le Professeur Charcot fit de Blanche (heu pardon... Augustine !), afin d'illustrer dans le moindre détail son dossier médical (ultramoderne et révolutionnaire par la méthodologie utilisée pour l'époque). Il met ainsi sous observation permanente, à l'apogée de sa carrière, à l’aide de tableaux et de courbes, ce corps meurtri, tétanisé et contorsionné par l'hystérie.
FIN DU XIXe SIECLE, LES HYSTERIQUES SONT (enfin) RECONNUES COMME ETANT DES ETRES HUMAINS COMME LES AUTRES...
Nous sommes durant l'hiver 1885, à l’hôpital parisien de la Pitié Salpêtrière, l'hystérie reste une maladie mystérieuse en phase de reconnaissance, que le Professeur Charcot étudie avec acharnement. Les « Hystériques de Charcot », malades pas comme les autres, forment une sorte de Cour des Miracles (tous âges confondus) aux ordres d'un Maître : le Professeur Charcot. La bâtisse austère qui accueille tout ce petit monde à part ressemble plus à une prison (dont on ne peut s'enfuir) qu'à un hôpital. On s'y soigne, mais il faut en retour y travailler ! Une masse corporelle collective choquée et violentée dont on teste la sensibilité à la douleur, au froid et au chaud, et que l‘on appareille de manière grotesque. L'hystérie, maladie nouvelle « au féminin », interroge le microcosme 100% masculin des médecins. Une corporation qui, au moment des faits, sans respect pour la dignité humaine, use de méthodes parfois brutales et maladroites, interroge, examine, palpe, scrute et ausculte sous tous les angles, et publiquement, ces pauvres femmes sans défense. Une honteuse situation que l’on peut mettre en parallèle avec le film « La Vénus Noire » (2010), du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche, qui raconte la vie de Saartjie Baartman, à Paris, en 1817. Cette magnifique femme noire, qui a quitté l'Afrique du Sud avec son « maître » pour devenir « l'attraction principale » d'un spectacle raciste, est au final l'objet des théories racialistes les plus fumantes de la part de l'anatomiste Georges Cuvier, et ce, dans l'enceinte de l'Académie Royale de Médecine, et devant un panel représentatif de « distingués collègues » applaudissant à la démonstration.
AUGUSTINE & LE PROFESSEUR CHARCOT : UNE RELATION TOXIQUE.
Augustine, 19 ans, arrive dans le service du Professeur Charcot après une crise de convulsions survenue sur son lieu de travail, qui lui a fait perdre la sensibilité du côté droit de son corps. Elle devient aussitôt pour Charcot un cas d'école, son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose, l'illustration vivante de ses théories en cours d'élaboration. Il l'a présente auprès de ces « Messieurs » de la très conventionnelle Académie de Médecine, aux fins d'obtenir le financement de ses recherches. Augustine qui ne sait ni lire ni écrire (comme beaucoup de gens à son époque) est cependant très intelligente et consciente de la fascination qu'elle exerce sur Charcot. Elle va même jusqu'à s'enfermer (et lui aussi) dans une relation platonique, sadomasochiste, patient/médecin, qui s'oppose totalement au Serment d'Hippocrate. Au fur et à mesure des séances d'hypnose, des évanouissements à répétition et des crises évoquant une sexualité provocante inassouvie, cette relation impossible va devenir destructrice, voire toxique. Vincent Lindon campe ici un Charcot parfaitement autoritaire, un peu lourdaud, un bourgeois reconnu par ses semblables, jalousé et fortement décrié, notamment par un certain... Guy de Maupassant. Mais, à qui on doit la réhabilitation de ces Femmes, et qui sans le savoir, élabore déjà les fondements sur lesquels l'autrichien Sigmund Freud (un de ses élèves) concevra en 1896 ses théories psychanalytiques(2). Stéphanie Sokolinski (Soko), quant à elle, incarne une époustouflante Augustine. Elle est « possédée » (sans jeu de mots) par ce rôle très difficile. Bluffante jusqu’au bout !
QUI DE LA PATIENTE OU DU MEDECIN L’EMPORTERA ?
Dans ce long métrage tragique, Alice Winocour met en exergue la dichotomie du XIXe Siècle : une époque formidable, qui voit la naissance d’incroyables progrès techno-sociologiques (photographie, cinéma, transports à vapeur, psychanalyse, etc.), et qui pourtant conserve une mentalité passéiste très misogyne. Augustine va donc passer peu à peu d’objet d’étude à objet de désir. Quelle sera, alors, la frontière à ne pas dépasser entre le médecin et la patiente ? Qui des deux protagonistes saura le mieux au final utiliser l'autre pour parvenir à ses fins ? La renommée pour l'un et la liberté pour l'autre ? Telles sont les problématiques posées par ce film bouleversant, très prenant, qui invite à briser les chaînes de l‘intolérance.
© Jean DORVAL, le 26/11/2012, pour LTC Kinéma.
INFO+ :
http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/charcot_jm.html
Notes :
(1) nom féminin venant du mot grec « hustera » qui veut dire « utérus »,
(2) à lire à ce sujet le très instructif ouvrage de Freud intitulé « Introduction à la Psychanalyse » (leçons professées en 1916).
13:16 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : soko, ltc cinéma, ltc kinéma, la tour camoufle, jean dorval poète lorrain, lorraine, metz, centre pompidou-metz, moselle, france, ue, union européenne, europe, latourcamoufle, augustine ou la revanche des hystériques, vincent lindon, augustine, hystérie, stéphanie sokolinski, alice winocour, réalisatrice, le professeur charcot, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, cinéma, hôpital, paris, pitié salpêtrière, charcot, le peintre, andré brouillet, les hystériques de charcot, des êtres humains, comme les autres, images, communication, télévision, tv, sigmund freud, abdellatif kechiche, saartjie baartman, augustine le film, la vénus noire le film, georges cuvier, afrique du sud, neurologie, psychanalyse, psychiatrie | Facebook |
17/01/2012
« PARIS-COLMAR » À LA MARCHE : UNE EPREUVE HISTORIQUE UNIQUE AU MONDE, UN DEFI HUMAIN HORS NORME !
Le suisse Jean Linder en 1926...
Comme le disait si bien Jean Giraudoux : « La course à pied est aux autres sports ce que la géométrie est aux autres sciences. » L’épreuve annuelle de marche athlétique, « Paris-Colmar » le prouve ! Cette compétition d'ultra-fond, dont la distance varie entre 450 et plus de 500 km pour les hommes, et entre 300 et plus de 350 km pour les femmes et les masculins « espoirs-promotion », dure de nos jours, 4 jours et 3 nuits. Les marcheurs traversent villes et campagnes, encouragés par leurs accompagnateurs, ainsi que par leurs nombreux supporters venus spécialement pour l’occasion. Actuellement, la compétition débute à Neuilly-sur-Marne pour les hommes, après un prologue parisien qui se déroule la veille, et à Vitry-le-François pour les féminines, avec « La François 1er », pour finalement rejoindre Colmar. Une marche athlétique de l’extrême, donc, qui requiert une grande endurance physique et mentale, durant laquelle les participants doivent faire preuve non seulement d’un courage hors du commun, mais aussi savoir gérer leur alimentation et changer de vêtements, afin que la transpiration ne les brûle pas, s’ils veulent pouvoir franchir la ligne d’arrivée. « La Doyenne », comme on l’appelle, « (…) parce que c’est la plus ancienne épreuve de marche athlétique du monde (…) la plus importante et surtout la plus folle, voire inhumaine, puisque 30 marcheurs (à ses débuts, nda) sont sélectionnés en cours d’année pour (y participer, se faisait au démarrage sur 535 km, réunit les meilleurs marcheurs d’endurance mondiaux… nda) »(1). Cette compétition comprend deux arrêts obligatoires : l’un de 3 heures et l’autre d’1 heure. Tout arrêt supplémentaire de plus de 10 minutes prive à coup sûr le marcheur d’un classement sur l’épreuve. Dans les meilleures années, 8 à 10 marcheurs, seulement, sur les 30 du départ, atteignent Colmar. L’épreuve féminine venue se greffer au « Paris-Colmar » en 1988, voit les féminines rallier Colmar en empruntant le même parcours que les hommes. Elle s’effectue avec deux arrêts obligatoires, le premier de 2 heures et l’autre d’1 heure… Cette épreuve épuisante se déroule à l’allure moyenne de 8 à 9 km/h, ce qui prouve que la marche athlétique ne peut pas être confondue avec une simple promenade !
ET SI ON REMONTAIT LE TEMPS AU PAS DE COURSE ?
L’histoire de la mythique marche à pied de « Paris-Colmar », comme toutes les grandes épopées sportives, s’est déroulée en plusieurs grandes étapes.
1926-1937 : Tout commence par la création du « Paris-Strasbourg ».
La course « Paris-Colmar » existe depuis 1926. Cette épreuve de marche, contrairement à ce que l’on pourrait penser ne débuta pas historiquement entre Paris et Colmar, mais plutôt entre… Paris et Strasbourg. Elle a été créée à l’initiative du français Émile Anthoine, Président du Cercle des Sports de France, l’un des précurseurs du sport français, lui-même athlète, spécialiste de la marche athlétique. La naissance du « Paris-Strasbourg » a amené, ainsi, des hommes à se mesurer aux autres, et surtout à eux-mêmes, dans une compétition magique de « Géants aux godasses (puis bien plus tard aux baskets…) de sept lieues » qui allait devenir un monument du patrimoine sportif français. A cette époque, il fallait resserrer les liens avec l’Alsace-Moselle rendues à la Mère Patrie depuis peu de temps, et célébrer par la même les exploits des « Poilus de 1914-1918 ». Aussi, le choix de l’arrivée s’est-il porté tout naturellement sur Strasbourg, symbole, par excellence, du retour à la France. A la toute première épreuve, il faut parcourir 504 km en 8 jours… Pour ce faire, le 28 Juillet 1926, cinquante marcheurs partent de la Place de la République à Paris pour rallier Strasbourg, marchant jour et nuit, presque sans aucun arrêt organisé. L'opinion publique étonnée par une telle hardiesse ne pense pas que les concurrents puissent arriver dans la capitale alsacienne dans de telles conditions. Mais, c’est sans compter sur l'ancien champion Emile Anthoine qui sait déjà qu'il a crée la plus belle épreuve sportive du genre. Pour ce faire, il a fallu le concours du journal « Le Petit Parisien », et surtout la confiance de ses dirigeants, parmi lesquels Pierre Labrie. Sur les cinquante partants sélectionnés dans différentes épreuves préparatoires, 27 terminent dans le délai de 8 jours. Le vainqueur de la première édition est le suisse Jean Linder, de Zurich, laitier de son état, qui rentre directement dans « LA » Légende sportive, et reçoit, à ce titre, en récompense de sa victoire une voiture automobile. Le second est le français Eugène Defaye qui termine sept heures après Linder, précédent Louis Godart de… 3 heures. En 1933, ce sont 50.000 spectateurs qui acclament le gagnant, cette fois-ci, « l’enfant du pays », le marcheur Alsacien Ernest Romens (1904-1954), qui sera plusieurs fois vainqueur de « Paris-Strasbourg ». Soit les 535 km réglementaires en 5 jours ! Cette marche athlétique, ayant un succès populaire énorme, se déroulera dans la bonne humeur jusqu'en 1937. Puis, elle est interrompue dans son élan par la Seconde Guerre Mondiale. L'épreuve n'est pas disputée de 1938 à 1948.
© Photo ci-dessus : http://fr.wikipedia.org/ (« Paris-Strasbourg-Paris 1932 »)
1949-1951 : Un nouveau départ pour « Paris-Strasbourg ».
Après la Seconde Guerre mondiale, la compétition ne reprend pas avant 1949 et se déroule toujours dans le sens « Paris-Strasbourg » jusqu’en 1951. Cette renaissance est rendue possible grâce à une rencontre, celle d’Emile Anthoine et de Paul Lacroix, PDG de Sports Akileïne ; scellant ainsi un partenariat durable entre le « Paris-Strasbourg » et la marque. Le « Paris-Strasbourg » d'après guerre, c’est 300.000 spectateurs au départ de Paris, 520 km parcourus en 4 jours et 9 heures ! La première victoire revient à Gilbert Roger qui récidivera 5 fois par la suite. En 1950, Joseph Zami (dit « l’éternel second ») est le premier Martiniquais à s’imposer sur cette distance en 73h55’.
1952-1959 : On inverse le sens de la Marche !
© Photo ci-dessus : http://fr.wikipedia.org/ (« Strasbourg-Paris 1957 »)
En 1952, « Paris-Strasbourg » devient… « Strasbourg-Paris ». L’épreuve se dispute à nouveau. Elle est remportée par Albert Seibert, grand champion international devant le… Martiniquais Joseph Zami. Tout se déroule parfaitement jusqu’en 1959, où les organisateurs doivent renoncer à l’organisation de la Marche, à cause de l'incompréhension des pouvoirs publics face à un tel évènement. L’épreuve est donc interrompue de 1960 à 1969, année durant laquelle Emile Anthoine décède dans sa 88ème année. La célèbre Marche est orpheline de son Créateur !
1970-1975 : Remise en Marche toujours dans le sens « Strasbourg-Paris ».
Après une décennie d’arrêt, la course est remise en marche, de 1970 à 1975, dans le sens « Paris-Strasbourg ». C'est grâce à l'insistance de Félix Levitan, Directeur du « Parisien Libéré » que la Fédération Française d'Athlétisme (FFA) et le Cercle des Sports de France (dont le Président est alors Francis Jenevein) mettent sur pied cette nouvelle épreuve, avec 28 partants. Disputée au mois de juin, cette rencontre voit la victoire d'un ancien coureur de 10.000 m reconverti dans la marche à pied, Samy Zaugg du Club de Delle ; un marcheur quasi inconnu, avec un chapeau de canotier vissé sur la tête et une jolie petite barbe. Surnommé le « Van Gogh de la marche » par les journalistes de l’époque, le Grandvellais crée la sensation forte, dès le départ de la Place Kléber, à Strasbourg, en direction de Paris, du 4 au 6 juin, en présence des stars du moment : Simon et Lebacquer. Il dévore les 512 km le séparant de Paris, en 70 heures et 4 minutes. Soit 7,3 km/h de moyenne, avec des « pointes » à 12 km/h sur la fin !
En 1972, les organisateurs innovent en rajoutant un prologue de 12 km organisé la veille du départ de l’épreuve. Et en 1976, pour son 50ème anniversaire, la compétition couvre 533 km et se déroule de Paris à Strasbourg. Le départ, Place de la République à Paris, se fait dans la plus pure tradition de 1926, avec une arrivée triomphante sur la prestigieuse Place Kléber de Strasbourg, incarnée par le belge Rinchard qui fait une entrée triomphale avec une moyenne horaire record de 7km 709/h.
1977-1980 : « Strasbourg-Paris » dans la continuité !
L'année 1977 reprend le parcours classique « Strasbourg-Paris » jusqu’en 1980. A ce moment historique, des difficultés apparaissent entre les organisateurs et la Ville de Strasbourg qui décide de diminuer significativement son aide matérielle, ce qui met les organisateurs dans l'obligation de rechercher une autre ville collaboratrice. C’est alors que le Maire de Colmar, Monsieur Gerrer, signe un accord d'organisation avec le Conseil Général du Haut-Rhin, la Région d'Alsace et la Société du Tour de France cycliste. « Paris-Colmar » est né !
En 1981, « Strasbourg-Paris » devient « Paris-Colmar »…
En 1981, sous l’impulsion de Francis Jenevein et pour les raisons déjà évoquées, « Strasbourg-Paris » devient donc « Paris-Colmar ». Cette première édition propose ses 513,5 km de performance et un nouveau souffle. Elle est gagnée par le belge Roger Pietquin, en 65h10’ pour 513 km 500.
Dans la foulée, dès 1982, quelques femmes tentent l’aventure, démontrant un courage étonnant en se frottant aux hommes, confirmant ainsi la dynamique de l’épreuve. Annie Van der Meer, une institutrice hollandaise, « précurseur au féminin », s’arrête brillamment au Km 180. Elle renouvelle l’exploit en 1983. Elle est alors la première femme à terminer la course. Elle couvre la distance de 518 km en 77h40’. Un exploit remarquable ! En 1986, la française Edith Couhé, sélectionnée sur « des critères masculins », parcourt 380 km. Mais, se trouve stoppée en raison des délais. Il apparaît, alors, évident aux organisateurs qu'il était nécessaire de se pencher sur l’aspect trop rigoureux de la participation. Une remise en cause devient urgente !
En 1988, changement de cap et d’itinéraire, et mise en place d’une course féminine, ouverte, aussi, aux licenciés français seniors ou vétérans, véritable tremplin pour une éventuelle et future participation à « Paris-Colmar à la marche ». La première de cette épreuve se déroule entre Paris et Contrexéville. Elle est remportée par la même Edith Couhé qui couvre les 360 km en 52h27’. Puis, en 1989, dans sa deuxième édition, cette course se déroule entre Épernay et Colmar. Une épreuve disputée conjointement avec l'épreuve masculine - dans laquelle 6 concurrentes ont pris le départ - et qu’Edith Couhé gagne en couvrant les 376 km, en 52h51’. La deuxième est Arlette Touchard (53h57’). En juin 1990, un essai est organisé sur 340 km, de Châlons-en-Champagne à Colmar. Il est reconduit jusqu'en 2006. En 2007 et 2008, un nouvel itinéraire est défini entre Neuilly-sur-Marne et Colmar sur 315 km. Enfin, à partir de 2009, cette course est baptisée « La François 1er », reliant Vitry-le-François à Colmar (280 km) ; affirmant ainsi de manière forte qu’il n’y a qu’un seul « Paris-Colmar à la marche », et qu’il ne s’agit non pas d’un « Paris-Colmar bis », mais bien d’une épreuve totalement indépendante.
En 1989, côté hommes, l’édition de « Paris-Colmar » se poursuit sur 524 Km. En 1992, Jean-Claude Perronnet, mal voyant, réussit l’exploit de parcourir 200 km avec l’aide de ses accompagnateurs, et grâce à un appel lancé sur les ondes d’Europe 1 par Dominique Souchier. En 2002, la première édition « Promotion » sur 360 km permet aux hommes qui n’ont pu se qualifier pour « Paris-Colmar », de participer à un kilométrage plus restreint.
La marche « Paris-Colmar » se dispute généralement au mois de juin. Elle s’est déroulée du 04 au 07 juin 2003. Elle n’a pas eu lieu en 2004. Par contre, elle a fait parler d’elle du 08 au 11 juin 2005, du 31 mai au 03 juin 2006 et du 07 au 10 juin 2007. Un millésime 2007, où pour la première fois, depuis 1983, deux féminines sont au départ, réalisant une performance exceptionnelle : Kora Boufflert (451 km en 63h19’) et Sylviane Varin (451 km en 66h24’). A la suite, la course prend la route du 18 au 21 juin 2008, et du 17 au 20 juin 2009.
Il est à noter que jusqu'en 2009, le Cercle des Sports de France organise l’épreuve, sous le contrôle de la Fédération Française d’Athlétisme, avec d’une part le soutien financier de collectivités locales et territoriales, de quelques partenaires, et d’autre part, le dévouement d’une équipe de bénévoles réunis autour du Directeur de l’épreuve Hervé Delarras. Hervé Delarras démissionne de ses fonctions le 21 juin 2009. La Marche n'est pas organisée en 2010.
En 2011, « Paris-Colmar » devient « Paris-Neuilly-sur-Marne 440 km à la marche » !
En 2011, après une interruption d'une année, « Paris-Colmar » renaît avec la création de l'Association « Paris-Colmar à la marche »(2) qui a délégation du Club de Neuilly-sur-Marne Athlétisme (en Seine-Saint-Denis) pour son organisation. La compétition se retrouve inscrite aux épreuves du calendrier de l’International Association of Athletics Federations (l'IAAF). D’où le nouveau nom de l’épreuve : « Paris-Neuilly-sur-Marne 440 km à la marche. »
Du 22 au 25 juin 2011, la Marche est donc relancée sur les routes du Grand Est de la France. Son prologue se déroule le 22 juin, en début d'après-midi, dans les rues de Paris. Et la compétition débute logiquement à Neuilly-sur-Marne en direction de Colmar. Le directeur de l'épreuve est Jean Cécillon. Une voiture d'un montant supérieur à 12.000€ récompense les vainqueurs des deux compétitions. L'épreuve est internationale et les Européens de l'Est sont nombreux parmi la cinquantaine de participant(e)s. Le vainqueur, le Russe Osipov, inscrit pour la deuxième fois son nom au palmarès, parcourant les 439 km en 56h46’. Soit 7,73 km/h de moyenne !
Le vainqueur 2011 de l’épreuve, le Russe Osipov, qui inscrit pour la 2ème fois son nom au palmarès.
LA « DOYENNE » CHERCHE DES SPONSORS POUR 2012 !
In fine, et pour la petite histoire, les sportifs les plus titrés du « Paris-Colmar » sont le Polonais Adam Urbanowski avec dix victoires dans les années 1990 et 2000, le Français Roger Quemener qui totalise sept victoires principalement dans les années 1980, et la Française Édith Couhé, qui remporte les cinq premières éditions de la compétition féminine à partir de 1988. Le dernier Français lauréat est Noël Dufay, en 1993. 518 km en 62 heures ! « Cocorico ! » Le prochain « Paris-Neuilly-sur-Marne-Colmar, 440 km à la marche » se déroulera du 20 au 23 juin 2012. Pour pouvoir continuer d’exister, il a besoin, bien sûr, de bénévoles, mais aussi de sponsors et de mécènes généreux. Et Jean Giraudoux de conclure : « Croyez (bien, nda) que le bon coureur qui sait évaluer du premier coup la distance qu’il a à parcourir sait aussi évaluer la longueur de sa vie. (aussi, nda), Il s’entraîne en conséquence »(3) C’est pourquoi, « LA » Doyenne a besoin de toutes les bonnes volontés, pour continuer, à l’avenir, à faire rêver les foules, et ce, à grands pas !
© Jean Dorval, le 17 janvier 2012, pour LTC SPORTS.
Infos plus sur le « Paris-Neuilly-sur-Marne-Colmar, 440 km à la marche » :
Association « PARIS-COLMAR à la marche », 4 Route de la Noue, 91190 GIF-SUR-YVETTE, Tél. : 01.70.56.06.85, Portable : 06.11.37.59.45 ; adresse administrative : 32 rue Garibaldi, 94100 Saint-Maur-des-Fossés, Tél. : 01.48.86.17.52 ; http://www.pariscolmaralamarche.fr/
Sources documentaires et crédit photos :
http://www.pariscolmaralamarche.fr/
http://dominique.alvernhe.free.fr/historique.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal
http://www.marchons.com/archives/marchons/paris-colmar-1999.html
Notes :
(1) Source le journal : « l’Observatoire du mouvement »,
(2) Association créée entre les laboratoires Asepta, siégeant à Monaco, producteurs et distributeurs de la marque Akileïne et partenaires Premium de l'épreuve depuis 1949, et la Sarl SBE - Sports Business Entertainment - de Gif-sur-Yvette.
00:14 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : jean giraudoux, la course à pied, paris-strasbourg, strasbourg-paris, marche athlétique, paris-colmar à la marche, compétition, course, marche à pied, ultra-fond, homme, femme, athlète, jean dorval pour ltc sports, jean dorval pour ltc sport, paris-colmar, la marche paris-colmar, une épreuve historique, unique au monde, un défi humain, hors norme, alsace, paris, vitry-le-françois, la françois 1er, course mixte, prologue, demande de, sponsors, mécènes, endurance physique, marche de, l'extrême, la doyenne, les féminines, grande épreuve internationale, organisée par l'ufm, avec le concours, du journal, le petit parisien, histoire, historique, émile anthoine, président du, cercle des sports de france, pierre labrie, jean linder, le suisse, eugène defaye, louis godart | Facebook |