PELERINAGE TRADITIONNEL : HONNEUR A NOTRE DAME DE GORZE !

© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2006


En ce mardi 16 juin 1868, le petit village historique de Gorze, en Moselle, est en liesse, car on procède à l’érection d’une statue dédiée à la Très Sainte Vierge Marie, placée sous le vocable de « Notre Dame de Gorze ». Elle est implantée sur le Mont Saint Belin ou Saint Blin, sur le socle naturel du « Gros-Nez » - un rocher de granit de 9°mètres de hauteur - son piédestal, en pierre blanche, mesure 4 mètres de haut et provient de la carrière de Varvinay dans la Meuse. Du côté du plateau de la colline, on trouve gravé dessus : « Gorze à Marie, le 16 juin 1868 » ; et du côté de la ville : « Ils m’ont établie gardienne de leur ville. » La statue en impose avec ses 4 mètres de haut. Auréolée de douze étoiles (le chiffre de la Vierge… ), elle pèse 1.800 kilos. Fondue à Lyon, dans les ateliers Villard, elle ressemble à Notre Dame de Fourvière. Toujours en 1868, elle est dorée à Ercuis, dans l’Oise. La même opération est renouvelée, il y a environ une vingtaine d’années, suite à la vente de pin’s. Edifiée sous le ministère de Monsieur l’Abbé Meot Bergmann, Aumônier de l’Hospice du village, cette statue glorifie la foi des habitants de Gorze et témoigne de leur reconnaissance à la Très Sainte Vierge Marie, pour sa protection durant les épidémies de choléra, de 1832 à 1849. Monseigneur Dupont des Loges, Evêque de Metz, l’inaugure et la bénit, en présence de Monsieur le Général d’Aurelle de Paladines, Commandant la 5ème Division. Cet ecclésiastique novateur, en même temps, instaure le « pélé » à Notre Dame de Gorze. La musique du 2ème Génie, les cuivres de la Société des Jeunes Ouvriers, sous la conduite éclairée de Monsieur l’Abbé Risse, et près de 20.000 fidèles, concourent à la réussite de ce grand événement religieux. La procession à ses débuts contourne la route de Rezonville par des chemins en lacets. En 1904, Monsieur l’Abbé Laurent fait édifier sur le point culminant de la colline un calvaire face à Notre Dame de Gorze. Depuis l’année de sa création ce « pélé » se déroule le premier dimanche de mai. Après 7 ans d’interruption, le 07 mai 2006, on assiste, dans la ferveur religieuse de quelques 200 fidèles à la renaissance de cette manifestation d’un autre temps…

« Ô DIVINE MERE, VOICI VOS ENFANTS ; AVEC LEUR PRIERE, AGREEZ LEURS CHANTS. »(1)

Dimanche 04 mai prochain, le « pélé » à Notre Dame de Gorze répondra à nouveau présent ! Une messe mariale, célébrée par le Frère Georges Bondo et animée par la chorale inter-paroissiale, aura lieu à 15h00 en l’église Saint-Etienne. On y entonnera, certainement, quelques chants religieux, tels « Ô salutaris hostia », le « Magnificat » et « Tantum ergo ». Cette cérémonie se clôtura par une adoration devant le Saint-Sacrement. Puis, une procession s’égrènera lentement dans les rues du village, bercée par le « Cantique à Notre-Dame de Gorze » (sur l’air de « l’Ave Maria » de Lourdes). Les porteurs de la statue de Notre Dame de Gorze se relayeront fièrement en tête, et tout au long, de ce majestueux cortège, qui réveillera, à n’en pas douter, de vieux souvenirs chez nos Anciens… Même, si le parcours n’ira pas jusqu’à la statue de la Très Sainte Vierge Marie, et ce, pour des raisons de sécurité, vu l’état du chemin menant au Mont Saint Blin, il n’en reste pas moins que le recueillement sera au rendez-vous. Alors les gars, Catholiques et Lorrains toujours ? Si c'est le cas, prouvez-le en venant honorer la Maman du Christ-Roy !

© Jean Dorval, le 30/04/08, pour La Tour Camoufle

Sources documentaires :
D’après les recherches de Monsieur Marcel Gourlot, historien local
Notes :
(1) Extrait du « Chant à Marie (Gorze) »

Jésus, Nouveau-Né, est le Signe donné.

 

A Noël, le Chrétien Rencontre l’Âme Sœur…

 

. Noël de Solitude et de Joie au milieu de la Foule. - En ce Temps de Noël, chaque Croyant est Seul face à son Créateur, au milieu de la Foule. Que voilà un véritable et magnifique Travail d’Introspection et de Recentrage, afin de souhaiter la Bienvenue sur Terre au Dieu fait Homme, le Verbe-Incarné. L’Homme en ces Instants-Précieux, Humain jusqu’au bout des ongles, est d’autant plus le Sanctuaire du Tout-Puissant. Un Temps de la Nativité (comme le reste de l’année), dont la Magie ne peut se révéler que, comme pour rencontrer l’Âme-Sœur, en ayant la Paix en soi, voire la Plénitude. Un Bien difficile et facile à découvrir à la fois, qui est en chacun, et qui se révèle que par des Chemins différents et tortueux, Ceux qui mènent au Ciel.

 

. Étienne, Premier Martyr Catholique. - En cette Octave de Noël (1) (l’espace de huit jours consacré à solenniser la Fête de la Naissance du Christ), on fête notamment la Saint Étienne (et dimanche 30 décembre, la Sainte Famille), Patron de Metz et du Diocèse de Moselle, Premier Martyr de l’Église Catholique, lapidé pour sa Foi, Fidèle à Dieu jusqu’au Bout. Couleur rouge sur les Étoles de rigueur ! Mais, ce Temps Précieux reste surtout Consacrer à l'Accueil du Prince de la Paix : L’Enfant Jésus.  Celui qui s’oppose à toutes les violences et les haines, au mal, aux maux. Celui qui est la Lumière et qui vainc les ténèbres. Sa Naissance est une Ouverture des Cieux sur notre Monde de misères, d’incompréhensions et d’excès. Sa Naissance est une Lanterne Pacifique qui éclaire et guide dans le noir sidéral alentour.

 

. L’Amour toujours. - Pour Jésus, Seigneur et Père en devenir, encore Petit-Enfant Sacré, il faut essayer d’avoir le plus possible le Cœur au bord des lèvres (comme d’habitude, mais plus encore), pour penser et dire un maximum de Paroles d’Amour de Dieu et du Prochain. Il convient déjà, comme les Rois Mages de se mettre en Marche pour déposer, l’Or, l’Encens et la Myrrhe, au pied de l’Humble Mangeoire, qui accueille ce Divin-Enfant dans la Crèche. Mais, on peut aussi déposer aux pieds de ce Nouveau-Né, Enfant Roi, tant d’autres choses pour témoigner de la Foi… La somme de tous les péchés du Monde. Le Désir de garder le Cap du Ciel, comme une Pâques permanente. La Foi, l’Amour de Dieu et du Prochain, en Remerciement au Créateur pour tous ses Bienfaits reçus. Etc. Notre Cœur devient  une Crèche.

 

Tous les Abandons sont finalement des Avancés significatives, quand ils se transforment en expériences positivées, en Offrandes.

 

. Abandon et Richesse Spirituel(le). - Les Abandons de chacun et le Respect de la Vie en général doivent l’emporter sur le malin. Ainsi, c’est en déposant toutes ses Petitesses devant la Crèche que l’Homme grandit peu à peu, chaque jour, chaque seconde de son Existence. Comme une Purification, ces Retrouvailles Permanentes, avec soi-même et Dieu, sont le But principal de Noël. Le Christ est venu pour racheter tous nos péchés, le péché originel bien sûr, qui est lavé par le Baptême, mais aussi tous les autres péchés, confiés à la Miséricorde du Père de toute Éternité.

 

. Jésus, le Re-Retour. - Noël, c’est le Temps du Retour du Très-Haut, le Dieu fait Homme, sur Terre, en attendant sa Parousie (la Seconde Venue du Christ sur la Terre à venir, la Première étant sa Naissance). Il est bon de se remettre dans Ses Pas pour toute la Durée de l’Année Liturgique, pour toute la Vie Terrestre, en Vue de la Vie Éternelle. C’est le Temps du Grand Recyclage des Âmes et des Corps, de l’élimination à grandes gorgées d’Eau Bénite de tous les déchets et toxines qui pourrissent en chacun. Dieu est Vecteur d’Amour, par Lui Seul se diffuse tous les Possibles. Il ne sait dire que Oui à tous Ceux qui le rejoignent dans la Joie et la Paix, la Miséricorde et la Tolérance. Il n’impose rien et ne demande pas à Celui qui transmet sa Parole, non plus, d’imposer quoique ce soit aux Autres Croyants ou non. Croire en Période de Noël, c’est être BIO jusqu’aux neurones et atomes. Fort dans LA Foi, Naturel et certifié Label AB (Assurément Bien-Heureux) !

 

. Les Jours de Paix arrivent. - Dieu est en chaque Homme de Bonne Volonté – Son Joug est léger - dans les Espoirs les plus fous, comme dans les chutes les plus dures (à chacun de le voir et de le comprendre...). Jésus s’Offre à l’Humanité et (Re)Naît pour lui Offrir un Nouveau-Départ renouvelé. Il est son Berger dans la tempête. Noël demeure Lumière et Espérance. Un Petit Enfant, Joie et Douceur, vient Sauver Ceux qui le Désirent. Il vient en Ouvrant les Bras et en disant : "Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, je vous donnerai le repos." (Mt 11, 28) Alors "Que viennent des jours de Justice et de Paix." Amen !

 

© Jean DORVAL pour LTC CROIRE

 

 

Notes : (1) Du latin "Natalis" (natal, relatif à la naissance), lequel a donné "Nael" en ancien français ("Natale" en italien et "Nadal" en occitan). L’évolution de "Nael" vers "Noel " (le tréma date du XVIIIe siècle) s’explique par la dissimilation des deux "a" de "Natalis". Selon une étymologie, manquant de sources historiques, le mot pourrait venir des racines grecques anciennes "Νέος", "Néos" (Nouveau), et "Ἥλιος,", "Hếlios" (qui veut dire "Soleil"), par l’intermédiaire du Gaulois ou du Francique ; la Fête de Noël ayant remplacé la fête romaine qui célébrait le retour du Soleil après le Solstice d’Hiver.

Tu me protèges (1)

 

Ô mon Dieu
Chaque jour
Que Tu fais
Me Rapproche de Toi

 

Je sens et ressens
Ta Présence-Divine
Le Souffle de Ta Parole
Fécondant mon Esprit

 

Mon Âme parfumée de tes Grâces
A soif de Toi, d'Amour du Prochain
Honore l'Eucharistie qu'elle savoure

 

Écoute ma Prière
Ô Jérusalem
Celle que Tu m'as offerte
L'Ode-étoilée de Pollen des  Cieux

 

© Jean DORVAL, le 10 décembre 2018, pour LTC Croire

 

(1) D'après le Testament Spirituel du Bienheureux Christian de Chergé,  Martyr, fait à Alger le 1er décembre 1993, et à Tibhirine le 1er janvier 1994

 

 

LE PRÉSENT LIVRé POUR NOUS ARRIVE. CAN YOU FEEL IT ?(1)

 

 

 

. "Ô mon cœur, te rends-tu compte De Celui qui vient aujourd’hui chez toi ? (…) qu’Il n’est là, rien que pour toi ?"

 

. Avent (et Après…). - Les quatre Semaines de l’Avent sont un Temps d’Attente et d’Introspection, qui met à l’Épreuve le Croyant ; toujours à hauteur de ce qu’il peut supporter. Les Croix sont proportionnelles aux Charismes reçus. Il est Seul avec Dieu, au milieu des Défauts de ce Monde (pauvreté, solitude, maladie, égoïsme, individualisme, vanité, orgueil, handicap, chômage, malaise social, torture, massacre, terrorisme, lutte fratricide, guerre, malbouffe, mal-logement, SDF, migrant, travailleur pauvre, vieillesse, prisonnier, hospitalisé, etc.). Dieu le met face à ses Responsabilités, afin d’essayer d’Améliorer ce Monde imparfait dans lequel il vit, et ce, sans condescende, mais avec Compassion. C’est-à-dire : l’Amour du Prochain. Le Christ ne vient pas pour le juger, mais bien pour lui donner la Joie de Vivre et de gagner son Ciel sur Terre du mieux qu’il le puisse ; avec ses Hauts et ses Bas, en acceptant ses Faiblesses, pour en faire des Forces. Toutes les choses qui l’accompagnent quotidiennement, imposées par un Système matérialiste outrancier qui ne respecte pas la Nature de l’Homme et son Environnement, ne sont rien. L’Essentiel réside dans la Parole-Divine, dans l’Immatériel, le Spirituel. Ce qu’au Troisième Dimanche de l’Avent Saint-Jean-Baptiste, Celui qui prépare le Chemin du Seigneur, annonçait ainsi : "Il vient, Celui (Jésus, nda) qui est plus fort que moi."(2) Ce que L’Entrée de la Messe confortait ainsi : "Réveille, Seigneur, ta puissance et viens délivrer ton peuple ! Le Verbe engendré par le Père, rejeté par les pécheurs, vient chez les siens, joie et lumière du monde." L’Avent invite donc à Croire au Changement rendu possible, à choisir entre la tristesse et la Joie, à faire une Pause Salvatrice, vers un Bonheur-Simple retrouvé, Celui d’un petit Enfant, qui invite à Aider les Autres dans un Esprit de Fraternité. C’est un Temps pour Plaire à Dieu. Ce que Jean résume par : "J’ai tout donné, il ne me reste que la joie." Une Joie communicative liée à l’Espérance, la Paix et l’Amour. Viens Emmanuel(3), viens nous Sauver ! "C’est à cause du Christ, désormais, que la Jérusalem d’en haut nous attire, c’est vers Lui que nous marchons d’une marche intérieure."(4) L’Avent amène ainsi à l’Après…

 

 

. "Le Christ Jésus (…) n’a pas été ‘oui et non’ ; il n’a été que ‘oui’"(5) C’est ce Christ-là qu’il faut contempler dans la Crèche.

 

. La Nuit de Bethléem éclaire (Avant, Pendant et Après…). – Comme l’Avent, la Nuit de la Nativité est aussi une Attente particulière, Celle de la Naissance de l’Enfant Jésus dans une Humble Crèche à Bethléem. C’est un Grand-Moment d’Émerveillement qui réveille les Cœurs. Cette Veillée, qui comprend la Messe de Minuit - qu’on appelle ainsi, car Elle termine au-delà de minuit - marque un Temps simple et magistral de Prière, principalement Chanté et Joyeux. Une Nuit-Unique qui pourtant revient chaque année, entre le 24 et le 25 décembre. Le Divin-Enfant, Jésus, naît pour la plus Grande Joie de tous Ceux qui l’attendent. Le 25 décembre, le jour de Sa Naissance, les Bergers affluent à l’Entrée de la Crèche pour Lui rendre Hommage à genoux respectueusement. Les Rois Mages sont (déjà) en Route... Ce Jour-Béni entre tous commémore la Venue de l’Enfant-Lumière, Roi du Royaume Céleste à venir, le Verbe Incarné, né d’une Vierge, Sa Mère ; Temple consacré, depuis sa Naissance à Accueillir le Fils de l’Homme, le Fils de Dieu. Cette Nuit-là, les Chrétiens attendent un Petit-Enfant qui a déjà tout d’un Grand, et qui est le Sauveur du Monde, dès le Début de Sa Feuille de Route : Sa Page d’Écriture-Sainte. Il est né pour porter tous nos Péchés. Son Futur-Sacrifice sur la Croix sera la Nouvelle-Alliance commémorée à la Sainte-Messe. En attendant, Il va naître Pauvre, au milieu des Plus Humbles, sous une Bonne-Étoile, Celle du Berger. "Venez Divin Messie, nous rendre espoir et nous sauver ! Vous êtes notre vie : Venez, venez, venez !" Ô Fils du Dieu-Vivant ne tardez pas à redonnez la Joie de Vivre à ce Monde en total désarroi, à tous les Déshérité. Vous êtes le Don de la Paix, de la Miséricorde et du Partage, né pour Sauver les Pécheurs. L’Agneau-Immolé ! Votre Enfance fait vivre en la Clarté, sert de Flambeau dans l’Obscurité. Jésus-Christ (6-7) est LA Délivrance, et sa Mère, l’Humble Trait-d’Union entre Dieu et les hommes. "Toutes les Générations vous diront Bienheureuse, Mère de Dieu… Car en vous, et par vous, et de vous, la douce main du Tout-Puissant a recréé tout ce qu’elle avait créé."(8) Et la Pureté de la Voix des Anges de répéter sans Fin : "Tu es un Présent livré pour nous, Toi le Tout-Petit, le Serviteur, Toi le Tout-Puissant, humblement, Tu t’abaisses, Tu fais ta Demeure en nous Seigneur." Alors, il convient d’Accueillir Jésus, le Fils de Dieu, avec un Cœur-Nouveau, en usant de Pistes-Spirituelles, bercées entre Adoration et Action d’Amour du Prochain. Ainsi, le Temps de Noël, qui est aussi Celui de l’Eucharistie, ou plutôt, Celui du Mystère de l’Eucharistie, ouvre le Cœur à la Foi, pour le plus Grand-Nombre. "Et voici le signe donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire."(9) Le Messie arrive et Il est acclamé par les Foules en Recueillement. Une Venue Majestueuse qui a inspirée un certain Händel, dans son Oratorio intitulé : "Messiah" (10). Une œuvre d’une Beauté extraordinaire qui prouve que la Musique est bien la Quintessence de l’Âme, et  une Élévation vers le Ciel, vers Dieu. Et The Jackons de conclure : "Can You Feel It ?"

 

© Jean DORVAL, le 23 décembre 2018, pour LTC Croire

 

 

Notes : (1) Peux-tu le sentir ? ; (2) Luc 3, 16 ; (3) Emmanuel ou Emanuel ou encore Immanuel est un prénom dérivé de l'hébreu ‘immânû ’él qui signifie "Dieu avec nous". Il s'agit du nom sous lequel l'auteur du Livre d'Isaïe désigne, dans l'Ancien Testament, le Messie promis au peuple juif (cf. Livre d'Isaïe (7,14), et que la Septante transcrit en grec sous la forme Emmanouēl. L'expression ne comportant pas de verbe, ce nom peut signifier aussi bien l'affirmation "Dieu (El) est avec nous", que la prière "que Dieu soit avec nous" (Source : Wikipédia) ; (4) Saint Paul VI (1897-1978) ; (5) 2 Co 1, 19 ; (6) Le Fils de Dieu fait homme est appelé Jésus, ce qui veut dire Sauveur, parce qu’il a sauvé l’Humanité de la mort éternelle méritée par nos péchés ; (7) "Christ" en grec, "Messie" en hébreu, signifie "oint". Jésus est le Christ parce qu'il a été consacré par Dieu, oint par l'Esprit Saint pour sa mission rédemptrice. Il est le Messie attendu par Israël, envoyé dans le monde par le Père. Jésus a accepté le titre de Messie en précisant toutefois le sens : "Descendu du Ciel" (Jn 3, 13), crucifié puis ressuscité, il est le Serviteur souffrant, qui "donne sa vie pour racheter la multitude" (Mt 20, 28). Du nom Christ dérive notre nom de Chrétiens ; (8) Saint Bernard (vers 1090-1153) ; (9) Évangile selon Saint Luc 2, 12 ; (10) De Georg Friedrich Haendel ou Händel : Messiah HWV 56

 

 

C’est l’Avent !

 

© Image ci-dessus : Pogochtv.com

 

. Un peu d’Histoire. - L'Avent - du latin Adventus qui veut dire Avènement, mais aussi Arrivée du Messie - est la période qui couvre les quatre semaines précédant Noël dans la tradition de l'Église Catholique Romaine. Depuis l'instauration de ce Temps Liturgique, par analogie au Quadragésime du Carême, par le Pape Grégoire le Grand, l'Avent représente la période où l'on se prépare dans la Foi à la Venue du Christ. C'est-à-dire à Sa Naissance dans une Humble Crèche, le plus Pauvrement possible, proche des plus Petits d’entre d'entre tous les Hommes : les Déshérités. Cette entrée dans une nouvelle Année Liturgique, le Temps de l’Avent, permet de préparer la Fête de Noël, qui n’est pas une orgie de matérialisme et de bouffe, mais une Fête de l’Amour, de la Joie, de l'Espoir, de la Lumière et du Partage. Ce Grand Moment d’Écoute du Divin, qui monte jusqu’aux Étoiles grâce à notre Recueillement, permet par la même de préparer non seulement la Table du Seigneur, Celle à laquelle sont accueillis les Pauvres, mais aussi le Cœur de l’Humanité à cette très Belle Ouverture Universelle et Priante qu’est l’Amour du Prochain.

 

. Année pastorale 2016-2017. - Année de l’Esprit-Saint.- 2016-2017 permettra de répondre à l’éternelle question : "Esprit-Saint es-Tu là ?" Car non seulement le Saint-Esprit est toujours près de nous, et donc bien là, afin de nous aider et de nous inspirer au quotidien ; mais en plus, après l’Année de la Miséricorde qui vient de s’écouler, l’Année 2016-2017 Lui est dédiée. Elle aura donc un double objectif : nous replonger dans la Source Vive de notre Croyance dans le Dieu de Miséricorde au travers d’une Quintessence Spirituelle symbolisée par un Oiseau de Pure Lumière : le Saint-Esprit ; et nous préparer à l’année liturgique suivante, car le cycle de la Pratique Religieux suit immuablement son cours jusqu’à la Fin des Temps. (a)

© Image ci-dessus : Jesus.lu

. A propos du Saint-Esprit et de la très Sainte-Trinité. - "Le Dieu des Catholiques est Trinitaire car... Il est le Soleil de l’Univers. Depuis son centre, Il rayonne de toutes ses Grâces et de tous ses Dons au travers de l’Espace sidéral jusqu’à la Terre par le Saint-Esprit. Symbolisé par une Colombe, cette Quintessence Divine, offre le discernement aux Hommes de Bon Entendement. Jésus, Fils du Dieu fait Homme, est venu, quant à Lui, racheter tous les péchés du Monde. Son Humanité est consacrée, son Sacrifice constant sur l’Autel du Temple. Ainsi, les Catholiques font le Signe de Croix pour rendre hommage à leur Créateur, le Dieu Unique en Trois Personnes, en disant : Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !" (b)

. Les PETITS+ de cette Immersion dans la Source Vive du Saint-Esprit. – "Si tu savais le Don de Dieu, dit Jésus à la Samaritaine, si tu connaissais Celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui Lui aurais demandé, et Il t’aurait donné de l’eau vive […] source jaillissante en Vie Éternelle." L’Esprit-Saint, amour du Père et du Fils, consolateur, et Esprit de Vérité, Don Gratuit de la Vie Divine, Sanctificateur et Divinisateur, est non seulement le Souffle qui redonne souffle quand on perd souffle, mais il est la Source Vive de toute humanité. C’est par lui que l’on reçoit "la Vie, la croissance et l’être." Comme le vent dont on ne sait ni d’où Il vient ni où Il va, Il est le Maître de la Mission. (a)

. In Fine. - L’année de l’Esprit-Saint est sans conteste un Grand Rafraîchissement Spirituel qui replonge ensemble tous les Êtres Humains à la Source Jaillissante du Baptême, de leur Baptême. Elle redonne la Joie de relire l’Évangile et de redonner un Nouveau Souffle à la Tolérance, à la Solidarité, au Partage, à la Complémentarité et à l’Accueil de l’Autre. Ces quatre Semaines de l’Avent, ponctuées de Bougies surmontées de Lumières en Prières Scintillantes, permettent de garder le Cap du Ciel, pendant toute l’Année Liturgique en cours et pour la Vie. Depuis le dimanche 27 novembre, l’Entrée dans l’Avent invite le Croyant à se rendre disponible pour Celui (le Verbe Incarné) qui va naître du Temple Pur Choisi par Le Créateur, le Ventre de la Plus Humble Servante de Dieu, La Vierge Marie. En entrant dans l’Attente du Messie – Jésus – on entre dans la plus Belle Période de l’Année, Celle de l’Attente de la Nuit de Noël ; une Oraison tournée vers le Bien qui touche au Cœur les Enfants et... les Adultes. Elle conduit les Êtres Humains à la Vraie Joie, à la Lumière de Bethléem. Cette préparation à recevoir le Divin Enfant - le Dieu fait Homme, le Fils du Père – reste le Seul et le plus Beau des Cadeaux à recevoir à Noël. Alors, en avant l’Avent !

© Jean DORVAL, le 05 décembre 2016, pour LTC Religion

i>NFOS+ & Sources documentaires :

Wiki/Avent & Noël.Catholique.fr/qu'est-ce-que-l'Avent

(a)- D’après le site et les Évangiles : Amiens.Catholique.fr/Année-de-l'Esprit-Saint

(b)- D’après Jean Dorval in Symphonie à la Foi, publié chez Edilivre (2016)

 

L’« ENTHOUSIASME », C’EST DIVIN !

© Photo ci-dessus : http://www.mon-developpement.com/tag/vie-affective

 

Le mot « enthousiasme » est un nom masculin qui vient du grec « enthousiasmos » qui veut dire « transport divin ». Dans la vie de tous les jours, le mot « enthousiasme » revête plusieurs sens. Il est notamment utilisé pour définir l’admiration passionnée, l’ardeur. On dit par exemple « parler d’un auteur, que l’on affectionne particulièrement, avec enthousiasme ». Mais il définit, aussi, l’exaltation joyeuse, l’excitation et la passion. Ainsi, on acceptera une promotion, un cadeau, un compliment, etc. « avec enthousiasme ». Mais l’enthousiasme ne traduit pas seulement un état de satisfaction égoïste et personnel. En fait, il peut vite devenir communicatif et inspirer le plus grand nombre, car il symbolise, dans un tout autre registre, un Art de Vivre, le Positivisme, basé sur la Joie d’exister, et ce, quoiqu’il advienne. Cela peut d’ailleurs se vérifier dans les rapports humains. Quand une personne n’a pas le moral, il lui suffit de croiser un Ami Enthousiaste pour, le plus souvent, repartir du bon pied. L’Enthousiasme est en chacun de nous, il est une richesse inespérée à partager qui nous élève parfois au-delà de nos propres limites. Ralph Waldo Emerson précise même que « Rien de grand ne se fit jamais sans enthousiasme. » Ainsi, on peut dire que l’Enthousiasmante Grandeur élève l’Homme dans son Humanité la plus accomplie et le rapproche de facto du Créateur. Elle s’offre sans contrepartie. Elle est une volonté positivée permettant à chacun de révéler ce qu’il a de meilleur en lui au travers d’une découverte, afin d’améliorer la Société (loi, invention, construction, œuvre d’art, etc.), mais aussi au travers d’un pur Acte désintéressé de Charité envers notre Prochain : Partage et Amour. De ce fait, l’Enthousiasme se traduit quotidiennement dans notre rapport à la Vie, par l’Effort, la fierté du Travail accompli et l’Equilibre de Vie, à l’image de nos Paysans d’antan. En quelque sorte l’enthousiasme est « un transport amoureux », une vertu collective, pour la Vie en général, inspiré par Dieu. Il est donc bien un « transport divin » nous menant à la Sainteté, toute simple et belle à la fois, une Communion Permanente à la Dernière Scène, un Mode de Vie selon les Evangiles.

© Jean DORVAL, le 22.07.2012, pour LTC Religion.

 

"L’ETE DE L’AME."

© Photo ci-dessus : http://boitedependore.com/septembre/recolte.htm

 

Seigneur,

Chaque jour, vous m’appelez à partager votre joie

Dans vos pas, je m’émerveille constamment

Je retrouve, alors, l’esprit de l’enfance

Un regard neuf toujours empli d’Amour du Prochain

 

Seigneur,

Chaque jour, je deviens ce que je reçois

J’embrasse la bonne nouvelle

En communion avec votre parole

Constamment replongé au cœur des Eaux Vives du Baptême

 

Seigneur,

Chaque jour, votre esprit de vérité me recrée

Sans fin, je chante vos louanges

Je cueille vos moissons d’abondance

Et j’attends votre retour dans la Paix

 

© Jean Dorval, pour LTC Religion, le 21/07/2012.

 

GLORIA IN EXCELSIS DEO ! (1)

 

C’est au plus profond de la Nuit de la Nativité que naît à Bethléem l’Enfant-Dieu. Et alors que tous désespèrent dans le Monde, de Pauvres Bergers annoncent sa Venue, touchés par la Lumière, car ils sont Pauvres et Humbles Serviteurs de Troupeaux de Brebis (parfois égarées). Jésus est le Guide d’un Peuple de Bergers. Il est l’Espérance de l’Humanité. Désormais, même les Temps Sombres seront illuminés de la Lumière du Dieu fait homme. L'Homo Christianus pourra Ressentir la Lumière du Créateur Toujours au plus près de lui. Cette Fête annuelle de Noël (Jour de Naissance), il convient de la Vivre afin de se Réjouir au-delà de toutes les crises passagères ou non vécues par les Êtres Humains. L’Homme de Bonne Volonté de ces Temps Bénis n’est plus abandonné et seul. Dieu fait route avec lui : "Le Verbe s’est fait chair et Il a demeuré parmi nous." L’Emmanuel (Dieu avec nous) est le seul Cadeau valable et qui ait un prix pour Noël. Croire en Noël, c’est - et ce, même si cela se répète chaque année de l’Existence Humaine Ici-Bas - ouvrir son Cœur en toutes Circonstances, et devenir une Crèche Vivante. L’Enfant de la Nuit de la Nativité donne un Sens à l’Existence même : Le Besoin de Lumière. La Divine Luminothérapie ! Gloria In Excelsis Deo !

Jean DORVAL pour LTC CROIRE

Note : (1) Gloire à Dieu au plus haut des Cieux !

« DANS LES CATASTROPHES, PRIONS POUR NOS FRèRES ET SŒURS DANS LA MISèRE ET DANS LA DOULEUR ! »

Fresque de Simone Martini représentant

Saint-Martin partageant son manteau avec un mendiant.

 

Dans les catastrophes, la Prière Vivante, l’Amour du Prochain et le Partage se traduisent seulement par l’Aide Matérielle et le Soutien Moral apportés aux Victimes. Nous avons le Devoir Sacré, le Devoir Social, la Liberté, à l’image d’un Saint-Martin de Tours, de partager notre toge avec Celui qui n’a plus rien. Il faut dans l’Urgence Humanitaire la plus extrême permettre aux Plus Humbles, aux Plus Petits d’entre Nous tous, touchés de plein fouet par la mort (au travers de leurs proches) et la destruction (de tous leurs biens), de pouvoir relever la tête. Face à l’inéluctable, nous ne pouvons que nous abandonner aux mains de Notre Créateur et suivre le Chemin de Paix qu’il nous trace, symbolisé le mieux par l’Assistance aux Déshérités. La Prière devient alors une douce Consolation, car en offrant un peu de notre temps à Dieu et aux Pauvres, on fait beaucoup. En priant, chacun à notre manière, pour que les Victimes des catastrophes naturelles (ou non) reçoivent tout le Soutien Spirituel et Matériel nécessaire à leur survie, à leur reconstruction et à la remise en route de leur Vie, nous concrétisons magnifiquement Jésus (Matthieu, 25, 35-4) : « J'étais un étranger, et vous m'avez recueilli... Ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens, nous dira le Seigneur au jour du Jugement, c'est à moi que vous l'avez fait. » ; et : « J’ai eu faim, j’ai eu soif, j’étais en prison, j’étais malade, j’étais nu, car chaque fois que vous avez secouru le plus petit d’entre mes frères, c’est moi-même que vous avez secouru. » Ainsi l’Être Humain est-il programmé pour vivre son Humanité - une Sainteté à son échelle individuelle et collective - baigné par l’Esprit ; cet Esprit qui en chacun de nous agit pour sauver tous les Petits en les aidant. Je vous invite donc à vous recueillir avec vos mots, vos propres expression et sensibilité, votre tendresse particulière, avec votre Cœur le plus simple, à prier pour nos Frères et Sœurs des Philippines dans la Détresse ; et à l’image du Pape François à faire parvenir une « aide concrète » aux centaines de milliers de Victimes du typhon qui s’est abattu sur les Philippines. Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, si chaque Citoyen du Monde donne quelques euros, au final des milliards d'euros salvateurs bénéficieront à Ceux qui n’ont plus rien, sous forme d’aides alimentaires, médicales et matérielles. Il est plus que temps de remettre à l'honneur la Part du Pauvre. Là où il y en a pour un, il y en a pour deux ! Quand je pense à moi, je pense à toi ! Le moment est venu à notre tour de multiplier les pains et les poissons ! Nos mains doivent nous servir à relever Celui qui est à genoux. Dieu a pris contact avec nous. Dès à présent, Il nous donne rendez-vous dans les ruines de Tacloban, et nous invite à reconstruire Sa Maison au milieu des décombres, dans un Pur Esprit de Fraternité, dans la Foi et la Bonne Humeur !

© Jean DORVAL, le 13 novembre 2013, pour LTC Religion et LTC Humanitaire.

 

INFO+ : http://fr.wikipedia.org/wiki/Multiplication_des_pains

et : http://www.mecenesdusud.fr/La-part-du-pauvre.html

L'Épiphanie, c'est la Fête des Lumières, la Fête de l’Eau.

Le mot "Épiphanie" vient du grec "Épiphanéia" qui veut dire "Apparition" (qui lui-même vient du mot "Épiphainéin" qui signifie "Paraître ou Briller sur"). La Solennité de l’Épiphanie célèbre la Manifestation de Jésus comme Messie. Cette fête venue d’Orient est fixée au 6 janvier, mais est célébrée le dimanche le plus proche de cette date. Il s’agit de la Fête des Lumières, la Fête de l’Eau. Elle est la célébration de l’Inauguration du Ministère Public du Christ, qui débute le lendemain dans le Calendrier Liturgique, lors de son Baptême au Jourdain. C’est une excellente occasion de continuer, après Noël, de parler aux Hommes de Bonne Volonté de l’Avènement de Jésus et de sa présentation aux Rois-Mages venus lui apporter des Présents. Le Livre d'Isaïe précise : "Debout (…) elle est venue, ta lumière (…) Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore. (…) Tous les gens de Saba viendront, apportant l'or et l'encens ; ils annonceront les exploits du Seigneur" (Is 60, 1-6). Les Pères de l'Église, comme Irénée de Lyon (IIe siècle après J.-C.), voyaient dans l'Or la reconnaissance de la Royauté de Jésus, dans l'Encens celle de sa Divinité, dans la Myrrhe sa Mort sur la Croix, donc son Humanité. L'Or, l'Encens et la Myrrhe disent donc la Véritable Identité et la Grandeur de Jésus, l'Enfant nouveau-né, Fils de Dieu.

JD pour LTC Croire

« DES HAUTEURS DU CLAIRVAL. »

 © Photo ci-dessus : http://edithb.over-blog.com

Ô splendeur sublime que seul le Ciel peut inspirer,

A genoux, les bras écartés en Croix,

Aux pieds de notre Doux Seigneur Jésus, les yeux fermés,

Survoler le bas-relief du Monde des hauteurs du Clairval

 

Là, à l’écoute de Dieu,

Le Chapelet pour toute liaison téléphonique spirituelle,

Enjamber le passé capté par l’Eternité

 

Louer, honorer et servir le Créateur,

Sauver son âme,

S’abandonner à l’Esprit de l’Univers,

Recevoir le Divin Partage

 

Avoir la liberté de croire, d’aimer son Prochain,

Etre le Disciple et le Serviteur de La Lumière

 

Le Christ sauve l’Humanité,

Comme un Père aime son enfant,

Sa Miséricorde permet chaque jour une Vie Nouvelle

 

Par Jésus, Marie, Joseph,

Ouvrir son cœur, atteindre le Salut,

Pour la Gloire de Dieu

 

Dans le recueillement,

Recevoir le Don du Tout-Puissant,

Ecouter la transcendance de Son Silence,

Et s’élever vers la Beauté

 

Vouloir ce que Dieu veut dans la Foi,

L’écouter dans chacune des respirations du Monde,

S’abandonner à Lui,

Demander son secours en toutes circonstances

 

Le Christ sait tout de nous,

Il nous connaît par cœur,

Le bon comme le mauvais,

Il nous pardonne toujours

 

Au jour dernier,

Nous serons jugés sur notre degré d’Amour de Dieu

 

Dans notre Cheminement de Croix,

Il nous faut accepter de chuter,

Avoir une patience confiante,

Pour être bien uni au Verbe dans la Joie

 

Acquérir l’Humilité face aux vents contraires,

Lutter contre l’orgueil et la vanité,

L’égoïsme et le matérialisme,

Mais rester debout tout de même

 

S’improviser Chercheur de Foi,

S’ouvrir à la Bonne Parole,

Devenir un Ange de Paix, là, où nous nous tenons,

Dans le creux de la Main du Christ

 

Etre un Fruit de Sainteté,

En cœur à cœur avec Jésus,

Faire équipe avec le plus sympathique des Coachs :

Le Rédempteur qui a offert sa Vie pour nous tous

 

Contempler la Nature, avoir un regard neuf,

Cultiver sa Soif de Vérité,

Avec Le Très-Haut dans notre âme, le péché s’efface

 

Bienheureux ceux qui croient sans avoir vu,

La Voie du Plus-Humble transforme l’émotion en Prière

 

L’Amour du Créateur se vérifie dans la distance,

Nous sommes en permanence sous Son Regard Bienveillant

 

Le Chemin de Croix,

C’est être en Etat de Grâce,

En Offrande Permanente

 

En embrassant la Couronne d’Epines,

Le Christ nous encourage,

Nous relève et nous donne la Persévérance

 

Dieu nous appelle,

Celui qui l’aime demeure en Lui

 

Il faut être prêt à tout perdre afin de gagner le Ciel,

Vivre un total Détachement à l’image de Job,

Jusqu’au renoncement de soi,

Afin de reconstruire la Cité de Dieu,

En méditant la Passion

 

Laver les pieds des Pauvres,

C’est savourer la Sainte-Eucharistie en continu,

Pratiquer l’Adoration Perpétuelle

 

En Le regardant, Il nous regarde,

Jusqu’à tomber dans Ses Bras

Nous sommes tous des Elus

 

© Jean⁽¹⁾ DORVAL, le 23.10.2013, pour LTC Religion.

 

Notes :

(1)  Veut dire « Grâce (de Dieu) ».

PELE DE GORZE DU 06 MAI 2007...

LE PELE DE GORZE S'EST DEROULE CETTE ANNEE SANS QUE VOTRE SERVITEUR BENEVOLE Y SOIT INVITE. POURTANT, LES ORGANISATEURS ONT ETE CONTENTS DE TROUVER SES SERVICES POUR RELAYER L'INFO L'ANNEE DERNIERE, ALORS QUE LA GRANDE PRESSE REGIONALE NE S'INTERESSAIT PAS ENCORE A L'EVENEMENT... INGRATITUDE QUAND TU NOUS TIENS !

 

ALORS, PETIT RAPPEL 2006 DE L'EVENEMENT :

 

RENAISSANCE BIEN MERITEE POUR LE PELERINAGE A NOTRE-DAME DE GORZE

 

En ce 07 mai 2006, les croyants assidus ont pu profité du beau temps, afin de participer aux festivités organisées par la Communauté de Paroisses de la Croix Saint-Clément, dans le cadre de la renaissance du Pèlerinage à Notre-Dame de Gorze, en Moselle…

 

« Ô DIVINE MERE, VOICI VOS ENFANTS ; AVEC LEUR PRIERE, AGREEZ LEURS CHANTS. »⁽¹⁾

 

Cela faisait 7 ans que l’on n’avait pas vu une telle ferveur religieuse, toutes générations confondues, dans ce village historique, ancien siège d’une abbaye rayonnante. C’est à 10h30 qu’une messe fut donnée en la Collégiale Saint-Etienne pour près de 200 personnes ! Vers 12h00, l’apéro délia les langues de 90 invités, venus partager le « repas du pèlerin », servi par de nombreux bénévoles aux petits soins. A 15h30, aux Vêpres, on entonna religieusement quelques chants traditionnels tels « Ô salutaris hostia », le « Magnificat » et « Tantum ergo ». Cette cérémonie se clôtura par une adoration devant le Saint-Sacrement. A la suite, la procession s’est égrenée dans les rues du village, pour une centaine de personnes chantant le « Cantique à Notre-Dame de Gorze » (sur l’air de « l’Ave Maria » de Lourdes). Les porteurs de la statue de Notre-Dame de Gorze ont défilé fièrement en tête de cette manifestation d’un autre temps, réactualisée, qui réveilla certainement de vieux souvenirs… car de nombreuses personnes âgées étaient aux fenêtres ! Même, si le parcours n’allait pas jusqu’à la statue de la Très-Sainte-Vierge-Maire, érigée sur le Mont Saint-Blin, il n’en reste pas moins que le recueillement était au rendez-vous.

 

UN CONCERT MANOUCHE EN L’HONNEUR DE NOTRE-DAME DE GORZE ET DU BIENHEUREUX CEFERINO

 

La troupe « Romano Djiben »(2) (deux violons, une contre-basse, un clavier, une guitare, trois chanteuses/danseuses et un chanteur), menée par Maître Storo, a ponctué agréablement la journée de ses musiques et chants traditionnels orientaux (pendant la messe, les Vêpres et la procession). A la fois entraînant et nostalgique du temps qui passe... cet ensemble Tzigane Catholique, de l’ethnie des Manouches, tient à signaler qu’il ne se produit que pour l’Eglise Catholique Romaine et Apostolique. Le clou du spectacle restera le récital donné à 16h30 ; tourbillon mélodieux qui entraîna les croyants sur des airs populaires tziganes et jazzy, où le violon et la guitare ont une sonorité essentielle. De même, on se remémorera deux sublimes morceaux a capella magiquement interprétés pendant le service religieux du matin, 100% féminin, émouvants à souhait : « Alléluia » et « Face adorable de Jésus » ; et une danse pittoresque, où le drapé, des robes soyeuses et multicolores, répondait en cadence au mouvement des longues chevelures noir de jais. On ne remerciera jamais assez Monsieur l’Abbé Philippe-Marie Kontzler, Prêtre de la Communauté de Paroisses de la Croix Saint-Clément, Aumônier des Gitans et des Gens du voyage de Moselle, et des Centres hospitaliers de Gorze ; le Diacre régional des Gitans, Georges Letalec ; ainsi que tous les bénévoles ; d’avoir organisé une passionnante rencontre avec le peuple nomade des enchanteurs, et pour la magnifique journée de cheminement spirituel ainsi offerte.

 

LE BIENHEUREUX CEFERINO, MARTYR DU COMMUNISME !

 

Zéphyrin ou Ceferino, Giménez Malla, dit « El Pelé », est espagnol. Il naît probablement en 1861, à Bénévent ou à Fraga, dans une famille nomade et pauvre. Initié au commerce, très tôt, par son père, il apprend le catalan par oral, en plus du gitan. Achetant et revendant les mules dont l'armée française n'a plus besoin, après la Première Guerre mondiale, il s’improvise marchand de chevaux ; constituant, ainsi, une fortune confortable. Bien qu'illettré, il gère son patrimoine avec sagesse et surtout avec honnêteté.  

Aux dire de ses contemporains, il s’agit d’un homme de grand taille, maigre, habillé avec soin et « distingué ». En se mariant, il se sédentarise peu à peu à Barbastro, au Nord de l'Espagne. N'ayant pas d'enfant, il adopte la nièce de sa femme, surnommée « la Pepita ». Très pieux, il aime l'Eucharistie. Quotidiennement, il assiste à la messe, pratique l’adoration nocturne et voue une dévotion toute particulière à la Vierge Marie en récitant son chapelet. Il a un don particulier pour catéchiser les enfants et leurs raconte les plus belles histoires du monde : la Bible et les Evangiles. Homme de paix, on fait souvent appelle à lui pour arbitrer des conflits entre gitans ou inter-ethniques. Au point que même l'évêque a recours à ses conseils… Membre de la Conférence de Saint-vincent-de-Paul de Barbastro, dans la province de Huesca, à Aragón, il observe une générosité exemplaire envers les pauvres. D’autre part, il partage avec le bienheureux Fedreico Ozanam, le même amour pour Saint Francisco et rentre dans le troisième ordre franciscaine en 1926. 

Pendant la révolution de 1936, il voit une foule de miliciens communistes, « rouges sang », s'acharner dans la rue contre un jeune prêtre. Il en prend spontanément la défense. Ce qui lui vaut d’être battu et arrêté. Un ami anarchiste de la Pepita tente de le faire libérer. Pour ce faire, il lui suffirait de renier sa croyance et de renoncer à réciter son chapelet. Il refuse ce marché de dupes… Aussi, on l'assassine le 9 août 1936, avec vingt autres personnes, à la nuit tombée. « Que vive Christ Roi ! » seront ses derniers mots. Il serre en main son chapelet quand la mort le saisit. Il a 75 ans. Son corps est jeté dans une fosse commune. Le même jour, l'évêque de Barbastro, Monseigneur Florentino Ascensio Barroso connaîtra le même sort glorieux.

Après quarante ans, l´Église reconnaît, enfin, la Sainteté de l’humble Ceferino qui devient ainsi le premier gitan béatifié, et ce, grâce à Jean-Paul II. Les cérémonies et fêtes, hautes en couleur, données en son honneur, se déroulent à Rome, le dimanche 4 mai 1997… Storo, notre artiste lorrain de Forbach, ému, joue devant JPII, en mémoire de Ceferino : « Après l’orage les nuages se dispersent. » Précurseur dans de nombreux domaines, le pape avait souligné au cours de son discours, pour la pastorale parmi les Gitans, le 08 juin 1995 : « il faut une nouvelle évangélisation pour chacun d’entre eux, membre aimé du Peuple de Dieu en pèlerinage ». Nous devons donc être à l’image de ce petit peuple fier et exemplaire, et nous remettre sur le cheminement d’une Foi retrouvée ; c’est-à-dire en pèlerinage quotidien… Notre salut en dépend ! 

 

© Jean Dorval, le 12/05/06, pour LTC Religion.

 

 

Notes :

(1)   Extrait du « Chant à Marie (Gorze) »

(2)   Traduisez : « La vie tzigane ! ». La langue tzigane ou « romanèce » appartient à la famille Indo-Européenne. Elle vient du Sanskrit et reste pure encore à 60%, et ce, depuis plus de mille ans !

Sources documentaires concernant le Bienheureux Ceferino :

- 1) http://www.abbaye-saint-benoit.ch

- 2) http://www.vatican.va/

- 3) http://www.secretariadojmv.org/