04/05/2013
"MON PERE VOUS OCCUPEZ TOUT MON ESPRIT."
D’après « Invictus » de William Ernest HENLEY.
Dans les ténèbres qui m’enserrent
Noires comme un puits où je me noie
Et quelques soient les circonstances
Je rends grâce à Messire Dieu
Pour mon âme invincible et fière
A chaque chute,
Je sais que rien n’est jamais définitif
Qu’il y a toujours de l’Espoir après le désespoir
Que l’Amour Divin permet
La Renaissance de chaque Être Humain
Dans de cruelles circonstances
Même si il m’est arrivé de gémir et de pleurer
Comme un Enfant
Meurtri par cette existence
Je reste debout bien que blessé
Quand la chute n’en fini plus
Que tout semble m’échapper
Dans ces moments là
L’Eternel est d’autant plus mon Berger
© Photo ci-dessus : http://mondereel.over-blog.net
Seigneur vous occupez tout mon esprit
Vous m’inspirez l’Amour du Prochain
Et le Saint-Esprit m’offre ses dons et ses grâces,
Me fait sortir victorieux de toutes mes Epreuves,
Victorieux de moi-même,
Et de mes propres Faiblesses
Après la tempête vient le calme
Cependant, la Lutte contre le mal est constante
Cette remise en cause permanente de toute existence
Donne un prix à chaque instant vécu
Les Epreuves deviennent alors constructives
De nos Abandons, nous devons faire un Hymne à la Résistance
La Sainteté et la Dignité ne sont rien sans épreuves
Il faut donc transformer chaque Souffrance en Douceur
Il faut donc, sans cesse, rechercher la Paix
La Vie n’a de sens
Que si nous savons savourer nos Pauvretés
En ce Monde de colère et de peur
Je ne sais ce que me réserve le sort
Mais je suis et je resterai sans haine
Aussi étroit soit le Chemin
Nombreux les châtiments infâmes
Je suis le maître de mon Destin
Car Dieu est le Capitaine de mon âme
© Jean DORVAL, le 04 mai 2013, pour LTC Poésie.
16:52 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : invictus, william ernest henley, poésie à dieu, dieu d'amour et de partage, jésus, charles d'orléans, pierre de ronsard, 1525-1585, prends cette rose« tu es la lampe de mes mots. », de père en fille, la naissance de ton temps, poésie, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorraine, poésie lorraine, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, amour, romantisme, érotisme, désir, inspiration, dieu | Facebook |
LE "UNE CHANSON, DEUX VERSIONS(d'ltc LIve)" : THE BEATLES "PLEASE, PLEASE ME." (Historique !)
15:43 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : the beatles, please please me, une chanson deux versions, étienne daho, des attractions désastre, lescop, la forêt, chanson française, lucienne boyer, parlez-moi d'amour, 1930, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, charlotte sometimes, logo solo d'ltc live, vilvadi, gloria, simple minds, up on the catwalk, talk takl, the party's over, faith and the muse, in the amber room, ambre, the promise, when in rome, vivaldi, musique classique, radio classique, madness, ltc live : "la voix du graoully !", paul young, joe jackson, u2 le groupe, jean dorval, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, listen to your eyes en ltc live, mcl metz, en concert, kel, auteur, compositeur, interprète, concert, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine | Facebook |
03/05/2013
AUX CONFINS DE L'INDOCHINE, LTC LIVE LE VOYAGE MUZIKAL BY JD !
Et en avant pour un passionnant voyage en Indochine ! Laissez-vous guider sur les pistes muZiKales de Nico et sa Bande... Bonne ZiZik en LTC Live ! JD.
« L'Aventurier » illustre parfaitement mes Premiers "Zamours" avec les Indos :
« Indochine 3ème Sexe » :
"3e Sexe" est une chanson d'Indochine parue en 1985 sur l'album 3. Cette chanson fut considérée par beaucoup comme un hymne à la tolérance sexuelle. (un clip qui remonte aux balbutiements du groupe...)
"(...) C'est dans le coeur de la planète dans les bas-fonds de la terre qu'ils sont partis pour une conquête à l'assaut de ses rivières Ils voyaient le jour impérial en (...), etc. " Une chanson, un rythme, un thème... « A l'Assaut ! » :
Indochine avec "PAVILLON ROUGE" en 1983 avait fait un Must. Tout le monde se rappelle des paroles "(...) Dans tes yeux ton désir. Le grand jeu de ton sourire. Parfumée dès cet instant. La sueur mouillée sur tes vêtements (...)" On écoute ce morceau très poétique et New-Wave (Française). "Cocorico !"
Un autre Hymne à la Tolérance : « Salombo... »
"Kao Bang" est une chanson des INDOS parue dans l'album "Le Péril Jaune" en 1984... Un bon tempo version "guerrière Mandchoue", une très belle mélodie qui arrache le cul de la chaise... A consommer "chaud" de préférence !
Tes yeux noirs est aussi une chanson de l'album n°3 des Indos qui date de 1986. Le clip de ce morceau a été réalisé par mon Serge Gainsbourg (à moi tout seul, na !), avec la participation de la jeune soeur (à l'époque) de la chanteuse Lio... (huumm, huummm, trop sexy, Loool-ita !)
Un autre clip sexy avec des Nanas super "Waoouhhh!!!" : « Des fleurs Pour Salinger » (tout un programme qui fait monter la tension naturellement !)
"Un Ange A Ma Table" (avec la tite jolie brunette Sue), un ange qui passe sur un treuil électricisé. Et ce sera le mot MuZikal de la Fin !
A la revoyure les P'tits Loups
et les P'tites Loupes !
JD pour LTC LIve. INFO+ : http://www.indo.fr/
et http://fr.wikipedia.org/wiki/Indochine_(groupe)
Le BONUS LTC LIve : Indochine "College Boy",
le clip qui fait le buzz actuellement et qui dénonce les violences scolaires (attention âmes sensibles s'abtenir !)
23:32 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : le groupe indochine, indochine, jean dorval, froville la romane, meurthe-et-moselle, 54, le festival, saison 2013, festival de musique sacrée, et baroque, metz, les concerts sur la place, nouvelle direction, harmonie municipale, de metz, direction, arnaud tutin, ltc, la communauté d'ltc live : avoir les déci-belles en partage !, simple minds, new gold dream, t in the park, les droits des personnes handicapées, la france, la france sociale, jean dorval pour ltc live, jd, latourcamoufle, la tour camoufle, musik, zizik, social, anti sarko, la fin du monde, le mim social tour d'ltc live, pauvre france, paupérisation, chômage, justice à deux vitesse, santé, contre les nantis du système, la ripoublique française, le petit nicolas s., le petit ns, la france aux ouvriers, sauver les pme-pmi, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, pas d'accord | Facebook |
01/05/2013
LES INCONNUS : LE COME-BACK DU RETOUR !
19:26 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : les inconnus annoncent leur retour, réalisé par david moreau ii, pierre miney, gilles cohen, sortie nationale, le 06 mars 2013, virginie efira, 20 ans d'écart le film, jean dorval pour ltc kinéma, l'or noir, jean-jacques annaud, arabie, musique traditionnelle arabe, musique marocaine, fnair, lost boy! a.k.a jim kerr, song for whoever, the beautiful south, pop-rock, punk, new-wave, rock industriel, françois dal's, laurent garnier, techno musik, les duos ltc live : l'instant musikal, omd, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la communauté ltc live, la scène ltc live, a-ha, le groupe, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, musik, zizik, musique, jardinot, humour réunionais, humour créole, danse séga, la réunion, ile de la réunion, morrissey, the smiths, rammstein, laibach | Facebook |
LTC LIVE ANNONCE : METZ, LE 24.05.2013, EGLISE SAINTE-THERESE - "THE GREGORIAN VOICES."
THE GREGORIAN VOICES, THE VOICE OF GOD !
Les « Gregorian Voices » continuent leur tournée européenne 2013 en officiant à l’Eglise Sainte-Thérèse de Metz (57), le vendredi 27 mai prochain. Georgi Pandurov, le directeur musical de ce groupe, qui comprend huit extraordinaires solistes de talent, préserve du temps l’héritage tiré du chœur d’hommes « Gloria Dei ». Le but de ce Band Monastique est la restauration de la tradition musicale ecclésiale orthodoxe avec en plus quelques accents Pop, Rock, Métal (Symphonique), New-Wave, etc. Un pari audacieux honoré par plusieurs prix internationaux. En plus, les membres de ce chœur ont la permission (et c’est très rare !) de porter l'habit de moine lors de leurs concerts… Une expérience venue d'un autre temps et d'actu à la fois, à savourer sur un ton zen, sans discontinuité, jusqu’à en perdre la notion du temps !
© Jean DORVAL, le 1er mai 2013, pour LTC LIVE.
THE GREGORIAN VOICES IN "THE DARK SIDE OF THE CHANT TOUR (2011)" :
A écouter la tournée 2011 des Gregos. Presque deux heures de LIve. Ambiance "Carmina Burana" assurée, avec des torches, des effets pyrotechniques, le côté sombre, etc. Du Grand Spectacle, pas évident à mettre en scène en ample chasuble monastique... En plus, ils ont bon goût les bougres : Metallica ("Nothing Else Matters"), REM ("Losing My Religion"), Phil Collins ("In The Air Tonight"), U2 ("With Or Without You" et un "One" très "Star Wars"), New Order ("Blue Monday"), Nightwish (si je ne me trompe pas, avec une Zolie Lolote en solo), Depeche Mode (avec un émouvant "Stripped"), AC/DC (dans un énorme "Hells Bells", avec le batteur en cracheur de feu...), etc. Le tout Version Curetons avec un petit côté celto-gothique ! Trop forts ces gars là !
15:13 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : the masters of, gregorian chants, the gregorian voices, metz, église sainte-thérèse, vendredi 24 mai 2013, à20h30, les maîtres du chant grégorien, le chant grégorien rencontre la musique pop, madness, ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce, paul young, joe jackson, u2 le groupe, jean dorval, jean dorval pour ltc live, ltc live : la voix du graoully, la scène ltc live, la communauté ltc live, listen to your eyes en ltc live, mcl metz, en concert, kel, auteur, compositeur, interprète, concert, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, artiste lorrain, poète musical, le relai, variété française, pop, musique poético-atmosphérique, sandrine kiberlain, alain chamfort, pierre perret, jacque higelin, juliette, victoires de la musique, camille lebourg, miss guinguette, les gens, ombres, marathon de metz, galaxie amnéville, bernard lavilliers | Facebook |
30/04/2013
« LE CHANT DE LA ROCHE. »
© Photo ci-dessus : http://www.maxisciences.com/%E9toile/75-des-etoiles-auraient-une-compagne_art25950.html
D’après « Le chant de la cloche » de Friedrich Schiller (1759-1805).
Le moule d'argile qui prend l’emprunte de nos âmes
Est scellé dans la terre charnelle
Nous sommes à l'œuvre, belle Compagne,
A l’ouvrage de concert sur nos deux corps
La bénédiction vient d'en haut
Nos cœurs méditent l’Extase partagée
Que de nos mains nous exécutons volontiers
Nous prononçons ensemble des sermons
Qu’un passage à la flamme vive rend inviolables
La roche que nous formons
Forgée dans le sein de la Terre
Atteste de notre Union
Elle est gravée jusqu’à la fin des Mondes
Notre envolée triomphante
Gonfle les voiles du temps
Notre matin doré
Suit ainsi l’impétueux courant de la Vie
© Photo ci-dessus : http://pokland-isshu.forumgratuit.org/t222-gimp-intermediaire-tuto-sign-cadre-original
Tu es Femme envoûtante
A l'éclat de fraîcheur, au regard pudique,
Au visage timide qui m’intimide
Tu es une vague de désir non contenue
Qui me saisit
Je rougis de plaisir à ton apparition
Et je te pare des plus belles fleurs du vallon
Ô tendre soupir, ô bel espoir,
Mon jeune Amour
Il est temps de fusionner,
D’allier la douceur à la force
Le cœur répond au cœur,
Le printemps, l’été invitent aux fêtes nuptiales
A ce moment précis, l’Homme plante et crée la Vie
Et les moissons, pareilles à des vagues ondoyantes, font son orgueil
Joyeuse est la puissance du feu,
Quand l’Homme la dirige, la câline
Quand il fertilise la Fille Libre de la Nature
Tumultueuse vapeur nue dans les airs !
La colonne de flammes qui t’enveloppe
Ma jolie braise insatiable
Roule en crépitant, de distance en distance,
Grandit avec la rapidité d’un torrent de lave
L’atmosphère brûlante,
Comme la gueule d’un haut fourneau,
Rend la nuit qui arrive en mugissant
Aussi brillante que le jour,
Affole notre flamme pétillante
Et les feux follets qui s’agitent sans crier gare
© Photo ci-dessus : http://kiketcadou.canalblog.com/archives/2012/10/27/25433597.html
Nous confions l’œuvre de nos mains aux entrailles du sol
Comme le laboureur blottit ses semences dans la Terre
Ma Chérie, je me nourris à ton sein sans discontinuité
Quand la lumière des étoiles brille,
En bons ouvriers, libres de tout souci,
Laissons sonner l’heure de la joie partagée
Et après la moisson courons à la danse
Rassemblons-nous autour de la Lumière
Honorons notre Amour
Douce paix, parfaite communion !
Le bronze embrasé éclate de lui-même
Et de toutes parts, se répand en rivière de feu
Dans son aveugle fureur, il s’élance avec le bruit de la foudre,
Déchirant la terre qui l’entoure
Et pareil aux gueules de Vulcain
Vomit des gerbes incandescentes qui nous consument
Là où règne notre passion dévorante,
Là seulement, l’œuvre pure peut s’accomplir
Là où l’étincelle a longtemps couvé
Là seulement, le gémissement de l’air transforme tout en instrument de paix
La Galaxie toute entière, elle-même, nous enveloppe
Dieu a béni notre ouvrage
Et au milieu coule le métal en fusion
Pur comme une étoile d’or
© Photo ci-dessus : http://www.volcans.info/octobre_2004.htm
Viens ma Compagne ! Formons le cercle !
Liés par l’affection,
Consacrons notre œuvre pacifique
Élevée au-dessus de la vie terrestre
Et planons sous la voûte du ciel azuré
C’est en nous balançant près des astres
D’une seule voix céleste,
D’une voix suprême, comme celle des planètes,
Que tout en marchant, nous louons le Créateur
© Jean DORVAL, le 29.04.2013, pour LTC Poésie.
00:28 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : le chant de la roche, jean dorval, poète lorrain, jean dorval pour ltc, poésie, lorraine, metz, inauguration, centre pompidou-metz, moselle, coupe du monde de football, législatives, 2012, présidentielles, metz vaut bien une messe, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain | Facebook |
28/04/2013
LE 28 AVRIL : JOURNEE NATIONALE DU SOUVENIR DES VICTIMES ET DES HEROS DE LA DEPORTATION.
© Photo ci-dessus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Paris_Marais_Memorial_de_la_Shoah_cour.jpg (Mémorial de la Shoah, à Paris dans le Marais.)
La loi n°54-415 du 14 avril 1954 a institué le dernier dimanche d'avril, comme étant la « Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation ». Cette importante journée, dédiée au devoir de mémoire, donne lieu à des cérémonies commémoratives tant à Paris que dans les départements. Son origine remonte aux années 50. A cette époque, les anciens déportés et les familles de disparus expriment le souhait de voir inscrite dans le calendrier une date réservée au souvenir de la déportation. De ce fait, la loi du 14 avril 1954 est promulguée, et fait du dernier dimanche d’avril une journée de célébration nationale. A cette occasion, à Paris, un hommage est rendu au Mémorial de la Shoah, ainsi qu’au Mémorial des martyrs de la déportation situé dans l'Ile de la Cité. La commémoration se termine par le ravivage de la Flamme sur la Tombe du Soldat inconnu, à l’Arc de triomphe. Méditons, en cette journée consacrée au recueillement et au souvenir, sur la Paix (même relative) dans laquelle nous avons la chance de vivre, et songeons à la souffrance de tous ces Héros morts pour la Patrie et l’Humanité, pour que la barbarie ne puisse plus jamais sévir dans notre pays et dans le monde.
© Jean DORVAL, le 28 avril 2013, pour LTC DEVOIR DE MEMOIRE.
INFO+ :
Loi du 14 avril 1954 : www.legifrance.gouv.fr
Fondation pour la mémoire de la Déportation : www.fmd.asso.fr
Fondation pour la mémoire de la Shoah : www.fondationshoah.org
Mémorial de la Shoah : www.memorialdelashoah.org
Les cérémonies nationales : www.defense.gouv.fr
01:40 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : la loi n° 54-415, du 14 avril 1954, institue le dernier dimanche d'avril, "journée nationale du souvenir des victimes, et des héros de la déportation", le 28 avril 2013 commémoration, 1914-1918, première guerre mondiale, monument aux morts, devoir de mémoire, ltc devoir de mémoire, combattants, morts pour la france, france, souvenir français, henry schumann, consistoire israélite de moselle, bruno fizson, grand rabin, andré masius, jean dorval pour ltc, jean dorval, histoire, voyage de mémoire, auschwitz 1, auschwitz 2, auschwitz 3, trois camps, camp de la mort, déportation, birkenau, juif, homosexuel, tsiganes, catholiques, pologne, haute silésie, chambre à gaz, crématoire, monowitz, camp de travail, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, non au révisionnisme et au négationnisme, la liberté, génocide juif, hommage aux victimes | Facebook |
27/04/2013
"SOUPIRS CONFONDUS."
Pour le restant de mes jours,
Je voudrais me réveiller à tes côtés
J’aimerais m’accrocher à ton regard
Me pendre à ton souffle encore et toujours
Que tu sois mon éternel Levant
© Photo ci-dessus : http://unpeudetoutbeaucoupdemoi.wordpress.com/2012/06/26/lettre-ouverte-au-soleil/
Tu es l’Astre qui illumine toutes mes pensées
Une explosion d’émotions
La lave en fusion qui jaillit de mes rêves
En torrent d’artifices
Chaque matin,
Tu me lances un bonjour radieux
Près de toi, je suis rayonnant
Saupoudré de poussière de comète
© Photo ci-dessus : http://legraoullydechaine.fr/2012/10/21/le-monopole-du-soleil-2/
En ta présence,
Je ressens la douceur,
De chaque fleur,
De chaque source d’eau pure,
De chaque parfum d’Eté
En ta présence,
Je me pâme sous ton regard
J’ai le cœur qui palpite à deux sangs à l’heure
En ta présence,
Allongé sur ton visage
Dans une fuite rebelle, emporté sans détour,
Je suis volontaire,
J’inscris l'encre de mes vers sur chacun de tes cils
Ainsi, le vent d’écumes resplendit
Tu es l’Ondine blonde aux pieds adorés
Aux flots harmonieux
Sur un lit de feuilles sauvages
Etirés l’un contre l’autre
Tels deux rayons de l’Aurore
Nos cœurs nus, nos cœurs vaillants,
Nos deux soupirs confondus
De magie renouvelée ne se partagent qu’à deux
© Jean DORVAL, le 27 avril 2013, pour LTC POESIE.
16:10 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, grand est, est de la france, ue, union européenne, europe, a magicienne, jean dorval poète lorrain, jean dorval pour ltc, jean dorval, poésie, amour, romantisme, fleur bleue | Facebook |
26/04/2013
« LA MAGIE OUBLIEE » : UN ROMAN GENIAL SIGNE MATBAK.
© Photo ci-dessus : http://www.pays-axat.org/Electrification-du-chateau.asp
« La Magie Oubliée » est un roman passionnant d’aventure, dont l’auteur, Matbak, un ado surdoué pour l’écriture, amateur de lectures fantastiques, d’heroic-fantasy et de mangas - pour la plupart des shōnen (少年, shōnen, qui signifie « adolescent » en japonais) - nous raconte les aventures, l’Histoire, d’Andil, le voleur noctambule et acrobate. La magie, le surnaturel, l’émotion et les scènes trépidantes sont au rendez-vous. La trahison, la fuite aussi… Et au bout du compte le lecteur est toujours surpris et se laisse guider par le fil conducteur de ce récit trépidant qui se lit à la vitesse d’une flèche qui va atteindre sa cible. A lire sur LTC Lecture, le premier chapitre de ce topic… Bonne évasion ! Jean DORVAL.
LTC Lecture : Découvreur de talent !
© Photo ci-dessus : extrait du film « La Main Au Collet » d’Hitchcock (1955).
« LA MAGIE OUBLIEE. »
CHAPITRE PREMIER.
Peu à peu, la lune s'élevait dans le ciel étoilé. Elle était particulièrement pâle ce soir-là, et diffusait une forte lumière. Dans la ville, les soldats passaient dans les rues pour annoncer le couvre-feu. À Valgos, c'était devenu une routine depuis plusieurs années : l'obscurité de la nuit et les rues désertes favorisaient certaines activités secrètes et illégales, auparavant. Bien sûr, le couvre-feu donnait aux habitants l'impression d'être en sécurité, lorsque des fous rôdaient dehors (criminels, pervers, et j'en passe) mais la vérité en était toute autre, et les plus avisés le savaient. Certes, on arrêtait tout individu circulant dans la rue après le couvre-feu, mais la vigilance des gardes ne suffisait pas, il y avait toujours un coin d'ombre où se dissimuler.
Le plus concerné par ceci était sans nul doute Andil. Andil était un mendiant, un pauvre homme, sans passé, sans avenir. Il n'avait pas de famille, pas de... Enfin, ce serait plus rapide de citer ce qu'il avait... Andil avait ses vieux vêtements, et rien d'autre. Il avait du mal à trouver à manger à chaque repas, et devait s'en sortir avec ce qu'il mendiait : une bouchée de pain, une poignée de pièces d'or, et lorsqu'il en avait la chance, une pomme. Il y avait beaucoup de mendiants dans la grande ville de Valgos, et les passants avaient l'habitude de les ignorer. De temps à autre, on trouvait bien une âme charitable, mais cela ne suffisait pas. Andil, pour avoir une chance de survivre dans cette jungle urbaine, mettait à profit ses talents. Des talents dont on ne se vante pas de devant n'importe qui, cependant.
Car Andil était un voleur. Un pick-pocket le jour (ce qui n'était pas si rare, à Valgos) et un cambrioleur la nuit. Cet art, il l'avait perfectionné avec le temps, et il était était discret sur ses activités. Pourtant, ses cambriolages les plus récents avaient fait de lui l'ennemi public numéro un. En effet, il avait volé une boite à bijoux dans un manoir appartenant au plus riche bourgeois de tout Valgos, un vieil homme qui, d'après la rumeur, trempait dans plusieurs affaires louches : banditisme, assassinats, etc. Andil en était particulièrement fier, mais ne pouvait se permettre d'en parler à qui que ce soit. Ne pas se faire remarquer. Cette règle universelle du voleur s'appliquait pendant l'acte, mais surtout après, et Andil en avait parfaitement conscience. Il n'achetait rien d'autre que de la nourriture et de simples habits, alors que son butin lui permettait bien plus. De plus, les sbires du bourgeois en question, Clavilius, enquêtaient activement à ce sujet, ce qui renforçait la prudence d'Andil.
Pour en revenir au fait, ce soir-là, le couvre-feu était annoncé alors qu'Andil attendait sur un toit, immobile et invisible, entouré par les ténèbres. Depuis son plus jeune âge, il aimait escalader les façades des maisons, et cette compétence lui était fort utile pour ses cambriolages. Il vit en contrebas la lumière des torches des gardes. Ils passèrent sans le voir, comme d'habitude. Lorsque le silence total apparut, et que l'agitation du couvre-feu laissait place au calme nocturne, alors seulement Andil pu passer à l'action. Il courait silencieusement et sautait d'un toit à l'autre. Il progressait plus discrètement ainsi, car s'il courait dans les rues, les soldats de garde auraient vite fait leur travail et sans plus de cérémonie, l'auraient emprisonné. De temps en temps, un garde de nuit passait, et Andil se pétrifiait en attendant que la voie soit libre. Puis il reprenait sa progression dans la ville par les toits. Bien vite, il atteignit sa destination : la place du marché. Un grand boulevard, qui était occupé par les marchands à l'occasion.
© Photo ci-dessus : http://NUIT-FANTASTIQUE-EN-ISERE
Au centre se trouvait un grand chêne, un arbre centenaire, vieux et délabré. Andil jeta un regard soupçonneux à droite, puis à gauche. Il avait une excellente vue, et l'obscurité ne l'empêchait pas de distinguer un garde, à plusieurs dizaines de mètres de distance. Voir avant d'être vu, la seconde règle que s'imposait Andil. Ensuite, il bondit, et saisit une des branches pour se hisser avec souplesse dans l'arbre. Il grimpa ensuite un peu plus haut, jusqu'à une branche épaisse pourvue d'un creux. Andil y enfonça le bras, et sortit un sac de pièces d'or. Il y avait là le fruit de son dernier larcin. Chaque nuit, comme un rituel, il vérifiait que son trésor fut toujours présent. Mais cette fois, il sortit également de la cache secrète la boîte à bijoux tant convoitée. À l'intérieur, des dizaines de pierres précieuses, rubis et émeraudes, ainsi que des bagues et des pendentifs d'or et d'argent. Parmi ces merveilles, un minuscule diamant. Andil le dévora du regard. Il glissa la petite boîte dans sa botte, et rangea le reste de son butin dans le creux de la branche. Il se jeta du haut de l'arbre, et amortit sa chute par une roulade parfaitement maîtrisée. Il remonta rapidement sur un toit, en se servant de l'encadrement des fenêtres et des balcons pour y grimper. Là-haut, il fit une pause, et contempla la ville baignant dans la lumière de la lune et des étoiles.
Andil préférait Valgos de nuit. Pendant la journée, il n'était qu'un mendiant parmi tant d'autres, mais la nuit, il devenait le maître d'un désert sombre. Son royaume. Il tâta la boîte dans sa botte. Il allait rendre visite à un vieil ami pour lui vendre son contenu. Il avait l'habitude de lui vendre tous ses objets volés, et il allait le voir presque toutes les nuits. Mais cette nuit allait bouleverser le quotidien d'Andil. Cette nuit allait révéler sa destinée. Cette nuit allait le lancer en quête de sa véritable histoire. Cette nuit allait être extraordinaire.
Il était porteur de la Magie Oubliée de ses ancêtres, et ceci était son histoire.
Dans les quartiers pauvres du Sud-Ouest de Valgos se trouvait une petite cabane qu'on aurait pu croire en ruine au premier regard, mais qui était bel et bien habitée. C'était là où se rendait Andil. La nuit était bien plus animée dans ces quartiers, les activités nocturnes plus courantes. C'était aussi là qu'il y avait le plus de gardes, ce qui ne rassurait pas Andil, au contraire. Cela pourrait paraître étrange pour un voleur aussi expérimenté que lui, mais pendant toutes ses escapades dans l'ombre, il était effrayé. Au moins une fois dans la nuit, il sursautait en entendant le miaulement d'un chat, ou les aboiements d'un chien. Mais il ne s'en lassait pas : cette peur constante l'incitait à rester sur ses gardes en toutes circonstances.
Andil arriva enfin devant la cabane, après avoir esquivé une bonne dizaine de patrouilles de nuit. Il frappa à la porte (qui faillit se briser) et récita : « La lune est l'œil du loup borgne qu'est la nuit. »
La porte s'ouvrit en grinçant. Andil entra et se retrouva face à Jawa le receleur. Jawa était un petit homme bossu à la longue chevelure crasseuse. Il referma précipitamment la porte et souhaita la bienvenue à Andil. Ce dernier ignora complètement le salut et grogna : « C'est n'importe quoi, ton mot de passe. - Ce n'est pas gentil, remarqua Jawa, j'ai mis du temps à le trouver... Enfin, peu importe. »
Le receleur scruta le visage d'Andil quelques instants avant d'ajouter : « Tu as toujours aussi peur, hein ? - Toujours, confirma le voleur. On n’est jamais trop prudent. Faisons vite, j'aimerais pouvoir dormir un peu cette nuit. - Si tu y arrives... »
La cabane n'était pas excessivement petite, mais n'était composée que d'une seule pièce, qui faisait office de salon, chambre, cuisine et entrepôt de marchandises volées. Andil et Jawa s'installèrent sur une sorte de comptoir improvisé.
Andil était mince. Il avait un visage enfantin, un long nez fin, de courts cheveux blonds et les yeux verts. Il parlait peu, d'une voix basse et grincheuse. En face de lui, il y avait Jawa, avec ses traits ridés, sa barbe mal rasée et son immonde tignasse de cheveux sombres et emmêlés, ses petits yeux noirs et vifs. Il parlait bien plus calmement que son client. Andil sortit la boîte à bijoux de sa botte et la tendit vers Jawa. Le receleur l'ouvrit et inspecta les pierres et les bijoux avec minutie. Enfin, il soupira, et lança, tendu : « Tu sais, il n'est pas trop tard pour rendre tout ça à son propriétaire. Jusqu'ici, c'était du cambriolage tout ce qu'il y a de plus discret, mais là... T'as vraiment fais un gros coup, et je t'assure que le type que t'as volé te cherche partout. Cette fois, c'est vraiment grave, t'as peu de chances de ne pas te faire prendre... Si jamais tu te rends et que tu lui donnes tout, la peine sera moins lourde que si on t'arrête après que tu m'aies vendu ses bijoux. Je t'assure que c'est sérieux, ce que je te dis. » Un long silence s'en suivit. Andil ramassa lentement les pierres et les bijoux pour les remettre dans la boîte. Il la referma et la glissa dans sa botte. Jawa, une pointe d'angoisse dans la voix, demanda : « Alors, qu'est-ce que tu vas faire ? » Andil, muet, se leva. Il tremblait. « Tu m'aurais pas dis ça, normalement. Ne me le cache pas. » Ecoutes, dit Jawa avec une voix étranglée, j'ai voulu te laisser le choix mais t'as refusé. Je suis obligé de le faire maintenant. »
© Photo ci-dessus : http://www.cinemas-utopia.org/avignon/index.php?id=1927&mode=film
À partir de cet instant, tout se passa très vite.
Andil se rua vers la fenêtre et brisa la vitre d'un coup de coude. Jawa cria quelque chose et la porte s'ouvrit brutalement. Le voleur s'échappa par la fenêtre alors que deux gardes se précipitaient vers lui. Andil s'enfuit en courant dans la rue, suivi par les deux gardes. Ils s'enfonçaient dans les méandres de la ville, empruntant ruelles et passages étroits, et tournant brusquement à chaque croisement.
Heureusement pour notre voleur, les soldats portaient leurs cottes de mailles, qui entravait leurs mouvements et les alourdissait.
Paniqué, Andil tentait de trouver les portes Sud de la ville. Si jamais il restait dans l'enceinte de Valgos, il se ferait prendre à coup sûr. Par chance, il les aperçut, au loin, et se dirigea vers elles. La poursuite dura encore deux longues minutes avant de les atteindre, et les soldats gagnaient progressivement du terrain : ils n'avaient pas couru toute la nuit sur les toits, eux.
Valgos était entourée par une muraille destinée à stopper d'éventuelles attaques (les guerres étaient fréquentes). Ces remparts étaient infranchissables, et il n'y avait que deux portes, une au Sud, et l'autre au Nord-Est. Ces portes étaient gigantesques et incroyablement épaisses, afin de bloquer les assaillants en dehors de la ville et résister aux béliers les plus puissants.
Et au moment où Andil arriva face aux portes Sud, celles-ci étaient fermées. Il s'arrêta net et inspecta les lieux. Les pierres taillées de la muraille n'offraient pas suffisamment de prises pour entreprendre une ascension. Il était bloqué.
Andil se maudit de ne pas s'être souvenu que les portes étaient toujours fermées de nuit. Il se retourna, et un garde lui sauta dessus. Par réflexe, le voleur fit un saut de côté pour esquiver le plaquage, et le soldat s'écrasa au sol. Le second allait lui aussi intervenir, mais Andil se mit à courir de nouveau : il avait trouvé une issue. Il grimpa jusque sur le toit d'une maison avec agilité, sous le regard stupéfait des gardes.
Une fois en haut, Andil se tourna vers la muraille. Il était approximativement à la bonne hauteur pour sauter et arriver au sommet des remparts. Mais sur ce même chemin de ronde, trois archers lui faisaient face, leurs arcs bandés et pointés vers lui. « Ne faites plus un geste ! Nous n'hésiterons pas à tirer ! »
Andil évalua la distance qu'il devait sauter. Il se pensa capable d'accomplir le saut. Andil s'élança. On cria un ordre, et on tira sur lui. Il évita une flèche qui passa à côté de sa tête en sifflant. Il ne ralentit pas pour autant, et bondit, les bras et les jambes en avant. Il parvint à s'accrocher au rebord de la muraille avec ses mains, et utilisa la vitesse de son saut pour rebondir sur le mur à l'aide de ses jambes et ainsi pouvoir se hisser. Il se retrouva face à face avec un archer. Ce dernier tenta de le frapper au visage avec son arc, mais Andil repoussa le coup avec son avant-bras et répliqua en donnant un puissant coup de genou dans les côtes de son adversaire qui s'effondra. Avant que les autres soldats ne puissent se saisir de lui, Andil se jeta dans le vide.
L'atterrissage fut extrêmement violent, car les remparts étaient hauts de dix mètres. Andil ne parvint même pas à se réceptionner avec une roulade. Sans se préoccuper de la douleur, Andil reprit la fuite. Il entendit le sifflement des flèches qui se plantaient dans le sol près de lui. Il fut touché à deux reprises. De jour, ils ne l'auraient pas laisser en vie. Le temps que l'on ouvre les lourdes portes pour lancer des soldats à sa recherche, Andil avait le temps de se cacher. Le voleur se dirigea immédiatement vers la forêt, non loin de là. Il passa à travers quelques champs de blé sans ralentir l'allure, et arriva bientôt à la lisière de la forêt. Là, il fit halte.
Fatigué, endolori et effrayé, Andil s'allongea sur un tapis de feuilles mortes, sous un arbre. Il retira les deux flèches. La première s'était plantée dans la cuisse gauche, et la seconde dans l'épaule droite. Andil remercia le ciel de ne pas avoir été touché à la tête ou à l'abdomen, ce qui lui aurait été fatal. Les flèches s'étaient enfoncées profondément, et peu de sang s'échappait des plaies, mais elles avaient sûrement provoqué des hémorragies internes. Andil savait qu'il n'y avait rien d'autre à faire que de panser les plaies. Pour cela il utilisa des morceaux de ses haillons. Cela n'arrêterait que le saignement à l'extérieur, mais pas à l'intérieur. La douleur était particulièrement forte dans l'épaule, qu'il avait du mal à bouger. Il avait aussi mal à la cheville gauche, sans doute à cause de la chute. Il était tombé sur ses pieds, mais cela n'avait pas suffit pour amortir la chute, et il était tombé en avant, sur ses avant-bras qui saignaient légèrement eux aussi, écorchés.
Andil vérifia que la boîte à bijoux fut toujours dans sa botte. Elle n'y était plus.
Il poussa un furieux cri de rage et de douleur.
Jawa, son ami, l'avait trahi. Tout lui semblait clair, à présent. Le receleur avait reçu de l'argent de la part de Clavilius pour l'attirer dans un piège et le faire arrêter. Mais Andil avait pressenti la tromperie, et avait fui avant que Jawa aie donné le signal. « Je te retrouverais, fils de chien, et je t'égorgerais comme un porc, jura Andil. »
Le voleur se ressaisit, et se leva avec peine. S'il s'était rendu, il aurait été emprisonné pendant des années, peut-être même à jamais, en fonction de l’influence de Clavilius. Il aurait été traité comme un animal, à peine nourri.
© Photo ci-dessus : http://img179.imageshack.us/img179/6049/rkeikllvigsnad4.jpg
Andil chercha une cachette. Les soldats ne tarderaient pas à arriver. Grimaçant, il s'enfonça plus avant dans la forêt, mais resta assez proche de la lisière, car il avait peur de se perdre dans ce dédale de végétation. Il trouva enfin un trou, sans doute un terrier de renard ou de blaireau. Les nombreuses toiles d'araignées à l'entrée indiquaient qu'il était abandonné. Andil les écarta, et rampa dans le trou, étroit et sombre. Une fois totalement dissimulé dans le terrier, le fugitif se replia sur lui-même.
Il dormit là quelques temps, mais à son réveil, il faisait encore nuit. Il se détendit, et constata avec étonnement qu'il pouvait s'étendre entièrement dans le trou. Un blaireau ou un renard ne ferait jamais un terrier aussi grand. Andil n'entendait rien, à l'extérieur, mais n'avait aucun moyen de savoir si les gardes étaient déjà passés par là et s'il pouvait sortir.
Andil avait toujours été curieux de nature. Intrigué par ce terrier bien trop grand pour abriter les animaux des bois, il se résolut à ramper jusqu'à toucher le fond, malgré sa faiblesse. Il parcourut au moins cinq mètres dans ce tunnel, à son plus grand étonnement. En avançant, il mit la main sur un gros objet en bois. Au plus profond du tunnel, l'obscurité était totale : même sa vue incroyablement perçante ne pouvait le voir.
Il le prit, passa ses mains tout autour, jusqu'à rencontrer une serrure. Il était sûr de tenir un coffre entre ses mains. Il prit l'un de ses crochets, afin d'entreprendre le crochetage de la serrure. Tout bon cambrioleur devait toujours en être équipé. Andil plaça le coffre à côté de son oreille et débuta le crochetage. Il devait essayer d'introduire le crochet dans le verrou sous différents angles, puis le faire tourner. Le but était d'écouter le son que produisait le crochet lorsqu'on le tournait pour en déduire la forme et le fonctionnement du mécanisme, et donc pouvoir l'enclencher. Cette serrure en particulier était loin d'être mauvaise et donna du fil à retordre à Andil.
Après un long moment d'étude, le voleur entendit le cliquetis indiquant le déverrouillage. Satisfait, il ouvrit le coffre, dévoré par la curiosité. C'est elle qui l'avait incité à passer tant de temps à forcer le verrou, elle qui l'avait incité à ramper toujours plus profondément dans le tunnel.
Et elle avait raison.
À peine le mystérieux coffre fut-il entrouvert qu'une puissante lumière en jaillit, éblouissant Andil qui fut apeuré. Sa vue prit quelques instants pour s'habituer de nouveau à la lumière. Andil songea : « Aurait-on capturé un morceau de soleil, là-dedans ? »
Puis le voleur posa les yeux sur le contenu du coffre et en fut quelque peu troublé.
Il n'y avait qu'une paire de gants en cuir, à l'intérieur. Rien qui puisse éclairer les alentours. Andil saisit prudemment les gants, et referma le coffre vide. La lumière, qui commençait à faiblir, ne pouvait provenir que des gants en question. Andil examina plus attentivement les étranges objets, sans comprendre.
En regardant de plus près, le voleur constata que les rayons jaillissaient précisément des contours des gants, et non pas des gants en eux-mêmes. Andil vit aussi d'étranges lignes courbes noires, tracées à l'encre. Elles étaient aussi accompagnées de temps à autre par de petits symboles assez simples : des spirales, des étoiles et des cercles.
Sans que le fugitif ne s'en rende compte, la lumière disparut progressivement. Il fut plongé de nouveau dans l'obscurité, et ne put admirer plus longtemps son butin. Il hésitait. Devait-il ou non les garder ? Ce qu'il venait de voir le dépassait complètement, il ne savait plus quoi penser. Ses blessures le fatiguaient petit à petit.
Il lui sembla distinguer la lumière d'une torche, plus loin. En essayant de se relever, il sentit une terrible douleur dans sa cheville gauche, et s'effondra. Il tenta de se redresser une deuxième fois. Sans succès. Il passa un moment à ramper encore, mais ses blessures eurent raison de lui.
Fin du premier chapitre.
La suite, bientôt, très bientôt...
© Matbak, le 26 avril 2013, pour LTC Lecture.
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16/04/2013
ECOUTEZ RADIO GRAFFITI !
LTC LIVE vous recommande d’écouter Radio Graffiti, une urban radio alternative locale, associative, libre et indépendante, de Nancy… Toute une programmation ! Radio Graffiti, l'espace liberté !
JD pour LTC Live.
INFOS PLUS :
http://www.myspace.com/graffitinancy
15/04/2013
« LE VENT POETE. »
© Photo ci-dessus : FLÁVIA VITRALLI www.olhares.com
Je suis le vent poète
Rien ne peut arrêter ce sentiment
Je souffle sur ta destinée
Comme une caresse sans limite
Humectant ma plus belle plume à l’encre de tes lèvres
Je compose sur tes lignes harmoniques une symphonie de rêve
Quelques pensées révélées ondulent sur ta peau du bout des doigts
Ton parfum sucré m’enivre, me fait revivre
Je suis le vent poète
Rien ne peut arrêter ce sentiment
Je souffle sur ta destinée
Comme une caresse sans limite
Quand tu es dans mes bras
Je me perds au plus profond de tes yeux verts
Respirant ta chevelure châtain
Je te goûte sans scrupule, après un tendre prélude
Je suis le vent poète
Rien ne peut arrêter ce sentiment
Je souffle sur ta destinée
Comme une caresse sans limite
Aux sources de ta respiration
A l’origine des battements de ton cœur
A l’écoute de la vie coulant dans tes veines
Je suis en toi et tu es en moi, mon âme sœur
Je suis le vent poète
Rien ne peut arrêter ce sentiment
Je souffle sur ta destinée
Comme une caresse sans limite
© Jean Dorval, le 30 juin 2008, pour LTC Poésie.
20:33 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : poésie, jean dorval, le vent poète, melin de saint-gelais, poésie renaissance, renaissance, joachim du bellay, danse avec moi cette nuit, poésie, ltc, la tour camoufle, jean dorval, jean dorval pour ltc, coupe du monde de football, amour, romantisme, centre pompidou-metz | Facebook |
12/04/2013
LTC POESIE & PAUSE "RENAISSANCE"...
DE MELIN DE SAINT-GELAIS (1491-1558) :
"PAR L'AMPLE MER..."
Par l'ample mer, loin des ports et arènes
S'en vont nageant les lascives sirènes
En déployant leurs chevelures blondes,
Et de leurs voix plaisantes et sereines.
Les plus hauts mâts et plus basses carènes
Font arrêter aux plus mobiles ondes
Et souvent perdre en tempêtes profondes ;
Ains la vie à nous si délectable,
Comme sirène affectée et muable,
En ses douceurs nous enveloppe et plonge,
Tant que la Mort rompe aviron et câble,
Et puis de nous ne reste qu'une fable,
Un moins que vent, ombre, fumée et songe.
ET ... "QUAND LE PRINTEMPS."
Quand le printemps commence à revenir,
Retournant l'an en sa première enfance,
Un doux penser entre en mon souvenir
Du temps heureux que ma jeune ignorance
Cueillit les fleurs de sa verte espérance.
Puis, quand le ciel ramène les longs jours
Du chaud Été, j'aperçois que toujours
Avec le temps s'allume le désir
Qui seulement ne me donne loisir
D'aviser l'ombre et mes passés séjours.
Puis, quand Automne apporte le plaisir
De ses doux fruits, hélas, c'est la saison
Où de pleurer j'ai le plus de raison,
Car mes labeurs ne l'ont jamais connue :
Mais seulement, en ma triste prison,
L'Hiver extrême ou l'Été continue.
ET DE JOACHIM DU BELLAY (Ami de Ronsard) (1522-1560) :
"COMME LE CHAMP SEMÉ..."
Comme le champ semé en verdure foissonne,
De verdure se hausse en tuyau verdissant,
Du tuyau se hérisse en épi florissant
D'épi jaunit en grain, que le chaud assaisonne ;
Et comme en la saison le rustique moissonne
Les ondoyants cheveux du sillon blondissant,
Les met d'ordre en javelle et du blé jaunissant
Sur le champ dépouillé mille gerbes façonne ;
Ainsi de peu à peu crût l'empire romain,
Tant qu'il fut dépouillé par la barbare main,
Qui ne laissa de lui que ces marques antiques,
Que chacun va pillant; comme on voit le glaneur
Cheminant pas à pas recueillir les reliques
De ce qui va tomber après le moissonneur.
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